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Bénin-Togo: Le coup d’assommoir

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jeudi, 21 juin 2007 03:18

Bénin-Togo: Le coup d’assommoir

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La 5e journée des éliminatoires de la CAN 2008 a été un cauchemar pour les Eperviers atomisés à Cotonou sur la marque humiliante de 4 buts à 1. Un score aussi ahurissant et flatteur qu’il puisse paraitre, soulève bien de questions surtout sur le plan de la tenue et de l’organisation de cette rencontre que les supporters ont l’espace d’une heure et demie pris comme une guerre de tranchées. Analyse.

Le score sonne comme un gag, voire un poisson d’avril, tant personne ne parierait un centime rouillé sur une telle tournure des événements. L’enjeu, il est vrai ,était de taille dans le sprint vers Ghana 2008, mais, le pedigree de l’adversaire béninois encore à l’étape de dents de lait, ne laissait aucunément présager un tel coup de tonnerre. Et pour y parvenir, tous les artifices (jusqu’au plus inimaginables) ont été mis à contribution afin de dévorer  l’epervier. “Les Eperviers du Togo auront toujours en tête leur passage à Cotonou dans ces éliminatoires de la Can Ghana 2008. Ils ont été bien atteints au moral à travers les réactions négatives du public du stade de l’amitié”, écrit notre confrère le Matinal qui poursuit son récital des comportements d’un autre siècle du public béninois, “A la mi-temps, c’était encore catastrophique. Les joueurs togolais n’ont pas pu avoir accès aux vestiaires puisque certains supporters indélicats ont préféré les asperger de sachets d’eau et d’urine. C’est donc sur la pelouse que le technicien nigérian Stephen Keshi a eu la concertation habituelle avec ses joueurs”.
Cette photographie partielle (et loin d’être partiale) des événements, ne prend bien sûr pas en compte les dérapages notes dans les travées du stade de Kouhounou ni autour du stade envers les supporters togolais dont certains ont été mis à poil.
Ces agissements du public béninois excités comme des bourreaux-tortionnaires, constituent à n’en point douter une insulte à l’éthique sportive et une provocation dont les conséquences risquent malheureusement d’être incalculables, car, tout Togolais s’est senti humilié et blessé dans son orgueil par la fougue dévastatrice à la tsunami dont ont fait preuve nos voisins de l’Est. Et dire que le Bénin et le Togo sont plus que liés sur le plan socio-culturel, et que Lomé est à quelques battements d’ailes de Cotonou. Pourquoi un tel acharnement se demande t-on?

 

Les causes de l’animosité


Longtemps, très longtemps, aussi longtemps que remonte la mémoire des témoins de l’histoire du football togolais, jamais personne n’a évoqué le nom du Bénin dans le gotha du cuir continental, alors que le “petit Togo” de feu Kaolo et Tommy Sylvestre, faisait parler de lui, aiguisant la jalousie morbide du voisin qui n’a jamais compris ni digéré cette “injustice du sort” qui lui a toujours tourné le dos. Le hic aura été la qualification du Togo pour la coupe du monde. De plus, le succès democratique beninois compare à la longue crise politique que traverse au contraire le Togo, fait croire à l’opinion nationale béninoise que la brillance du Togo sur le plan sportif, est une usurpation. Sans l’avouer, cette opinion a toujours nourri cette forme de jalousie vis-à-vis de ses voisins.
D’autres raisons plus ou mois socio-culturelles peuvent expliquer cet acharnement sans nul autre pareil.
Beaucoup de nos voisins ont toujours gardé enfoui dans leur subconscient les railleries dont leurs ainés avaient toujours fait l’objet lorsque ceux-ci émigraient vers le Togo pour travailler. Dans les années 60 et 70 en effet, les populations togolaises avaient coutume de se moquer de certains travaux qu’elles trouvaient déshonorants…qui étaient pourtant le dada de cette frange de travailleurs venue de l’Est. Et toutes ces frustrations sont  emmgasinées dans le subconscient collectif, et l’occasion de cette rencontre de football était trop belle pour laver ces affronts. D’autres mobiles plus récents auraient motivé les excès de la part du public béninois.


Bataille de longs couteaux


Au-delà de l’enjeu somme toute de taille, le détonateur immediat de la furia béninoise à l’égard des joueurs et des supporters togolais aura été sans conteste les relations pour le moins délétères entre le président de la FTF et son homologue béninois, Anjorin Moucharaf. Au commencement était des questions d’intérêts liés à la course à la présidence de la CAF. Tata Avlessi ami de longue date de l’Ivoirien Jacques Anouma, n’aurait pas du tout gobé la propension d’Anjorin à les pousser à se rallier à la cause de son candidat, Issa Hayatou, qui voyant venir la coupe du monde en Afrique du Sud, ne veut quitter ce poste pour rien au monde. Le président de la FTF ayant vu rouge lors de la CAN des cadets à Lomé, a failli désarticuler le menton du Béninois. Toute situation que ce dernier a pris comme une declaration de guerre et une opprobre qu’il faut laver forcément. Entre temps, la bataille des longs couteaux a commencé avec le putsch (manqué?) contre Anouma lors d’un congrès extraordinaire de l’UFOA à Acrra. Il s’agissait de débarquer l’Ivoirien dont les appétits devenaient intrigants.
Tous ces facteurs sus-mentionnes formaient alors un bon cocktail qui n’attendait qu’une occasion pour exploser. Les passes d’armes à peine feutrées entre Tata et Anjorin, auront été les conditions de température et de pression idéales pour activer cette bombe.
 
Médias catalyseurs


Les médias béninois portent une lourde responsabilité dans les rixes de Cotonou. Nos confrères ont fait de cette saute d’humeur du président de la FTF à l’égard de leur président bien aimé Anjorin, le chou gras de leur publication et surtout des émissions radiodiffusées, braquant et conditionnant l’opinon déjà tendue par l’importance de ce match. De fil en aiguille, la manipulation a pris le pas sur la raison et le public se trouvait sur le pied de guerre, en état d’alerte maximum pour en découdre avec les supporters togolais, qui croyaient naivement que tout le monde comprenait le football de la même façon.
Pire encore, certains confrères béninois ont laissé entendre qu’un cameraman avait été passé à tabac lors du match de la première journée à Lomé (ndlr, victoire, 2-1 du Togo). Et telle une réponse du berger à la bergère, journalistes et cameramen togolais ont été copieusement violentés (contraignant beaucoup à interrompre leur direct) avec en prime leurs matériels de reportage endommagés; tout ça au nom du sport-roi! 

 

Bras de fer FTF-frondeurs


On pensait à tort que le drame de Lungi devrait aider à faire entendre raison aux parties prenantes à la crise qui caractérise depuis des mois le nid des Eperviers, mais que nenni. Joueront, joueront pas? Adebayor et ses disciples ont semé tout le monde en suivant la rencontre de Cotonou depuis leurs petits écrans. Cette enieme volte-face mérite qu’on s’appesantisse un peu sur ce problème lancinant qui donne des crampes d’estomac aux millions de supporters togolais pris à leur corps défendant dans cette tourmente.
Au vu de toutes les démarches effectuées afin de régler le différend entre le goupe des 5 et la FFT et vu la persistence du boycott des joueurs, l’on doit tirer la conclusion que ces derniers en ont fait une question d’honneur jusqu’à ce que celui qui a pris la décision de les exclure de l’équipe s’essouffle et s’en repentisse. Ce bras de fer qui ne dit pas son nom, prend des allures de querelles crypto-personnelles dans les quelles Ade et compagnie jurent (sous cape) d’avoir le scalp de Tata Avlessi, le président de la FTF pour le punir de som impétuosité.
Mais, seulement dans cette bataille d’éléphants, l’onde de choc est ressentie dans les ruisseaux avoisinants de la savane, mais aussi dans les chaumières oú l’expectative cède la place à l’exaspération. Et Dieu sait que les deux entités ont leurs supporters. Le grand perdant toutefois demeure le football togolais, qui, après la grisaille du Caire et la bérézina du Mondial, pensait pouvoir enfin se donner du baume au coeur, surtout que la victoire méritoire de Freetown a requinqué davantage les espoirs et autres ardeurs du public.
La question qui crie dans nos têtes, est à qui profite ses mouvemnts d’humeur des joueurs?
Bien que chacun pourrait scruter le landernau footballistique national et débusquer d’éventuels récupérateurs de cette confusion, il est indéniable de rappeler à Adebayor et son groupe que le football togolais n’appartient pas à un individu, car, en cherchant à régler ses comptes à Tata Avlessi, les frondeurs semblent ignorer tout le mal ou le tort que cette attitude crée au public togolais qui ne ménage jamais ses efforts pour les porter à bout de bras. Cette magie s’est –elle estompée tout d’un coup? Ou sont donc passées cette effusion, cette communion et cette osmose qui ont permis des cavalcades incroyables et épiques aux stades Léopold Sédar Senghor de Dakar, Modibo Keita de Bamako, et à Brazaville? Se sont-elles dissipées comme emportées par une bourrasque? Ade et ses camarades doivent avoir à l’esprit que leur légitimite leur vient du peuple et n’ont guère besoin d’assouvir leur vengeance pendant que les bruits de sabots des Maliens et Béninois sont à nos portes…
Joueur togolais le plus connu sur le plan international, Adebayor doit savoir qu’un durcissement ou un enlisement de la crise ne fera que l’affaire des pyromanes aux dépens de la grande majorité: le public qui veut les voir gambader en Janvier 2008 sur les terrains du Ghana voisin. Cela passe par une qualification qui doit découler d’une victoire face au Mali lors de la 6e et dernière journee à Lomé. Une belle occasion pour les Togolais de fermer le caquet à leurs détracteurs et faisant leur le dicton qui va: “même si le singe a conquis la terre, il reconnaitra que le lion est roi de la forêt.” Il faudrait d’abord réussir le pari de rassembler toutes les énergies autour d’un même objectif et éviter de la dispersion comme c’est le cas aujourd’hui.
L’avenir du football togolais semble se jouer à travers ces évenements. Si rien n’est fait pour arrêter l’hémorragie à temps, l’épervier risque de s’émacier et de perdre de l’altitude. Pour retrouver le sourire devenu si rare ces derniers temps, une sortie victorieuse contre le Mali en octobre prochain est plus qu’impérative. Ce sera un match de do and die. Les Togolais ont en quelque sorte leur destin entre leurs mains. Cette explication aux accents de finale de coupe ressemble à un partido de la muerte, comme diront Frédéric Kanoute et ses amis de la liga espagnole (Voir statistiques de l’attaquant malien du FC Séville).
Cette lourde défaite de Cotonou peut se révéler rédemptrice en ce qu’elle permettra désormais aux Togolais d’être vigilants et de privilégier l’intérêt general qui pouurait être la résultante d’une introspection sans concession.
L’heure n’est plus aujourd’hui aux déchirements et à des querelles de clocher, mais à une union sacrée autour du ferment de la réconciliation nationale au Togo: les Eperviers.
Hans Masro (Texas, USA)
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Statistiques Frédéric Kanoute
Avec 31 matches joués dans la Liga espagnole, Kanoute a inscrit 21 buts, 577 passes faites dont 447 réussies. Kanouté a subi 40 fautes. Selon l’indice de valeur du joueur (IVJ) il occupe le 4è rang avec 6,6 points dans le championnat d’Espagne derrière Ronaldinho 7,6 ; Hermandez 7,1 et Iniesta 6,7. Mais il devance Milito, Puyol, Torres, Deco…L’IVJ est un calcul basé sur l’évaluation d’un joueur durant un match de foot, une compétition, etc.

 


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