Burkina: Emoluments des députés de la transition : « 1,7 million ? ...
Written by L'Observateur PaalgaPlus rien ne sera comme avant ! Même au Conseil national de Transition (CNT) ! Avant, les députés de la transition touchaient 1 053 000 FCFA plus 230 000 CFA de carburant. Mais ça, c’était avant (NDLR : ils l’ont perçu en décembre)!
Togo: Faure Gnassingbé joue à ‘’je suis Charlie’’ dans les r...
Written by Fabbi KouassiAprès l’odieuse attaque contre ‘’Charlie Hebdo’’ et la vague de condamnation internationale, un rassemblement mémorable est annoncé dans les rues de Paris ce dimanche.
Appel au soutien financier de tous les citoyens togolais : 12 millions...
Written by FM Liberte LomeA tous les citoyens togolais de bonne volonté, tant de l’intérieur que de la diaspora, les Organisations de défense des droits de l’Homme (ODDH) : LTDH, AJAAH, Novation internationale, CTSD, RECID, MCEP, REJADD, ATDPDH, ATDH, AMIS, PCAR, MMLK, ASVITTO, EDH, SOS Journalistes en danger, UJEDEB ; la coalition politique CAP 2015 (ANC, CDPA, PSR, MRC, Santé du peuple, PDP, UDS-Togo) ; la Fédération syndicale FTBC ; le parti politique CLE ; le mouvement Le Balai Citoyen du Togo (CIBAL-TOGO), lancent un appel au soutien financier du combat pour arracher le retour à la constitution de 1992 que le peuple togolais souverain a unanimement adoptée par référendum le 27 septembre 1992.
Ces fonds serviront à préparer et à tenir les manifestations pacifiques que les organisations démocratiques togolaises précitées organisent, du 5 au 9 janvier 2015, et éventuellement au-delà, pour exiger :
— 1. Le respect des multiples engagements pris par le régime UNIR/RPT de mettre en œuvre lesdites réformes, à l’occasion de plusieurs accords, négociations et recommandations ;
— 2. Le retour à la Constitution que le peuple togolais tout entier a unanimement adoptée à 98,11 % par référendum, le 27 septembre 1992, ce qui implique notamment :
* 2.1. Le retour au mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours ;
* 2.2. La limitation à 2 du mandat présidentiel de 5 ans renouvelable une seule fois, soit au total 10 ans au pouvoir ;
* 2.3. Le refus d’un 3e mandat présidentiel à Faure Essozimna GNASSINGBE, parce qu’il a accompli deux mandats d’au total 10 ans au pouvoir.
Les contributions financières que nous sollicitons de vous serviront à couvrir :
1. Les frais des voyages nécessaires à la mobilisation des populations sur toute l’étendue du territoire national ;
2. Les frais de communication pour toucher les responsables, militants et citoyens qui auront à faire le travail de terrain en se déplaçant de ville en ville, de village en village, de hameau en hameau, de ferme en ferme pour mobiliser les populations ;
3. Les frais d’impression et de photocopie des documents dont les tracts, la confection des banderoles nécessaires à la diffusion des messages à porter aux populations ;
4. Les frais d’organisation de la Grande marche pacifique à partir du Carrefour GTA et du Rassemblement pacifique au Carrefour FIATA, le 5 janvier 2015 à Lomé ainsi que des rassemblements pacifiques à Lomé et dans les 31 autres chefs lieux de préfecture du territoire national, du 6 au 9 janvier 2015 et au-delà, si nécessaire ;
5. Les frais nécessaires à la campagne médiatique connexe ;
6. Une provision financière de sécurité permettant de prendre en charge les frais liés à toute éventualité qui pourrait survenir lors de ces manifestations pacifiques.
C’est pour l’accomplissement de toutes ces tâches tant à Lomé que dans les 31 chefs-lieux de préfecture de tout le Togo que nous avons besoin de collecter 12 millions de F CFA à travers cet appel à soutien financier que nous lançons à tous les citoyens togolais qui aspirent à ce que la situation politique, économique et sociale change dans notre cher pays.
COMMENT NOUS FAIRE PARVENIR VOS CONTRIBUTIONS ?
• Pour les résidents sur le territoire national :
En faisant parvenir votre contribution, soit directement au coordinateur, M. Ata Messan Zeus AJAVON : Tél. : (228) 90 65 74 98, ou au coordinateur du Comité d’organisation des manifestations pacifiques, M. Claude AMEGANVI : Tél. : (228) 93 68 41 14, soit en faisant un dépôt au siège de la Ligue togolaise des droits de l’Homme (LTDH), situé dans la rue en face de la morgue de l’Hôpital de Tokoin à Lomé, contre une décharge en bonne et due forme dans un cahier spécialement prévu à cet effet ;
• Pour les membres de la diaspora et les résidents sur le territoire national :
— Par transfert de fonds via les réseaux internationaux (Western Union, Money Gramm, RIA, etc.) à l’attention de Me Ata Messan Zeus AJAVON ou de M. Henri Claude Kokouvi AMEGANVI ;
—
— Par virement international sur le compte bancaire dont voici les références : Etude Maître AJAVON Ata Messan, B. P. 1202 ; Code interbancaire : TG 116 ; Code guichet : 01001 ; Numéro de compte : 030361762001 ; Clé : 15 ; Domiciliation : Agence centrale, 11, Av. du 24 janvier, B. P. 325, Lomé (Togo)
—
Très important : Nous vous prions de bien vouloir toujours nous informer de l’envoi de votre contribution par SMS ou courriel en précisant la modalité d’envoi choisie, le montant et les références du transfert aux coordonnées suivantes :
— Me Ata Messan Zeus AJAVON, Tél. : (228) 90 65 74 98, E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ;
— M. Claude AMEGANVI, Tél. : (228) 93 68 41 14, E-mail : claude.ameganvi@gmail.com.
Confidentialité garantie.
D’avance merci pour votre solidarité et votre soutien à notre cause commune : le retour à la Constitution de 1992 !
Togo: Appel à la population à manifester sans arret dans tout le pay...
Written by Bill Emile DavolkManifestation du lundi 5 au vendredi 9 janvier 2015 et jours suivants sur tout le territoire togolais pour exiger :
1. L’adoption inconditionnelle et immédiate des réformes constitutionnelles et institutionnelles, au Togo, conformément aux multiples engagements pris par le régime UNIR/RPT à l’occasion de plusieurs accords, négociations et recommandations, restés inappliqués jusqu’à ce jour :
Yayi BONI, au domicile de son principal opposant
Written by Radio GalaxyAlors que la tradition veut qu’on se souhaite les voeux du nouvel an entre bons voisins, il s’est produit une cérémonie de voeux très particulière au sommet de l’Etat en ce début d’année. Le Chef de l’Etat s’est rendu au premier jour de l’an 2015 au domicile de Bruno Amoussou, Président d’honneur de l’Union fait la Nation (UN), chef de fil de ses opposants.
GABON: Le luxueux parc automobile de la présidence gabonaise
Written by http://observers.france24.com/fr
France 24 s'est procuré des documents, des photos et des témoignages sur le parc automobile fastueux de la présidence gabonaise. Maybach, Mercedes, Rolls Royce... Plusieurs centaines de voitures de luxe, dont certaines ne rouleraient quasiment jamais, dans un pays où plus d’une personne sur trois vit sous le seuil de pauvreté.
France 24 a notamment récupéré un contrat d’achat de véhicules par la présidence daté de janvier 2010, soit quatre mois après l’arrivée au pouvoir d’Ali Bongo. La commande, passée au travers d’une société suisse (SDP Service), porte sur un montant de 14 882 000 euros. Elle prévoit l’acquisition de 29 véhicules de luxe, dont deux Maybach 62 S (496 000 euros chacune), deux Rolls Royce Phantom (431 800 euros chacune) et deux Rolls Royce Ghost (265 000 euros chacune).

Une des pages du contrat d'achat de véhicules par la présidence gabonaise à la société SDP. Document obtenu par France 24.
Le contrat ne stipule pas qui utilisera ces véhicules et dans quel contexte. Un ancien employé de la société SDP au Gabon, qui souhaite préserver son anonymat, raconte toutefois que le chef de l’État effectue régulièrement des sorties pour faire de la vitesse au volant de certains de ces bolides, suivi par les véhicules de ses gardes du corps. Une information confirmée par d’autres sources locales.
En 2012, une partie des voitures de la présidence gabonaise, et des autres ministères, était entreposée dans le parking de la Cité de la démocratie. Un espace de plus de 1 000m2 ou se trouvaient alors plus de 400 véhicules de luxe. Des voitures achetées sous la présidence d’Ali Bongo ou du temps de son père, Omar Bongo. "Ali Bongo ne savait même pas de quels véhicules il disposait ", affirme l’ancien employé de SDP. France 24 a pu se procurer les photos de quelques-unes de ces voitures (voir ci-dessous).
La présidence gabonaise avait par ailleurs fait installer en 2012, au sein de la Cité de la démocratie, un espace VIP. Un lieu entièrement décoré avec des objets Ferrari achetés en Italie, comme par exemple une carrosserie de Formule 1, ou un casque "Alonso" à 6 000 euros. D’après l’ancien employé de la société SDP au Gabon, des voitures de la présidence seraient également entreposées dans d’autres lieux, notamment au domicile du chef de l’État.
Ces achats de véhicules de la présidence gabonaise ont été effectués au travers de la société helvète SDP Service und Logistik, qui elle-même passait parfois commande auprès d'une autre société suisse, S-Tech. Le siège de SDP se trouvait dans le canton de Bottighofen en Suisse, ses dirigeants étaient autrichiens, mais son actionnariat est inconnu et son site internet peu fourni. La société a suspendu ses activités au Gabon en 2013, mais aurait été remplacée par une autre, basée cette fois à Londres.
La justice française enquête également, dans le cadre de l’affaire dite des biens mal acquis, sur l’utilisation présumée à titre privé, par le cercle du président, de voitures de luxe achetées en France sur les deniers de l’État gabonais.
Ces dépenses mirifiques n’ont pas débuté avec Ali Bongo. Le père de l’actuel président, Omar Bongo, était déjà réputé pour ses goûts luxueux. Les choses pourraient toutefois changer, si l'on en croit les dernières déclarations du gouvernement gabonais. Ce dernier affirme avoir lancé depuis janvier 2014 une vaste opération de contrôle de ses finances publiques, reconnaissant par la voix de Jean-Fidèle Otandault, le patron de la direction générale du contrôle des ressources et des charges publiques (DGCRCP), que "plus de la moitié du budget disparaissait dans la nature ".
France 24 a contacté les autorités gabonaises pour recueillir leur commentaire sur ces informations. Nous publierons leur réponse dès que celle-ci nous parviendra.
Article de Julien Pain, rédacteur en chef des Observateurs de FRANCE 24. Twitter : @JulienPain
Images du parc automobile de la Cité de la démocratie
Ces photos ont été prises en 2012.
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Les imminentes annonces du Prince au peuple togolais
Written by Lu pour vousPlus que quelques heures et le Président de la République du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé devra faire le traditionnel discours à la nationale, pour présenter ses vœux de nouvel an au peuple togolais.
Il faut le reconnaître, c’est un exercice particulièrement fastidieux dont il aurait bien souhaité se passer mais qui malheureusement le tient par le cou.
Qu’il pleuve ou qu’il neige, il devra immanquablement faire ce discours et dire au peuple ce qu’il pense de l’année qui est en voie de s’achever et bien sûr des perspectives qu’il espère pour la nouvelle qui s’annonce.
D’avance, le Prince-héritier sait d’emblée que la quasi-totalité du peuple togolais l’attend sur la question des réformes politiques à opérer avant la Présidentielle de 2015.
Il sait aussi que tout le monde au Togo sait que c’est lui qui bloque tout le processus de ces réformes du fait de son désire vorace et inextinguible de s’accrocher indéfiniment au pouvoir à la suite de son père défunt.
Mais l’homme fera semblant de regretter le piétinement actuel de ces réformes et exhorter les députés des deux mouvances à prendre de la hauteur et favoriser ces réformes. Il fera semblant de se mettre au-dessus de la mêlée pour donner au peuple l’illusion d’une sagesse qu’il incarnerait.
Mais jamais il n’osera donner une orientation claire et précise sur ce qu’il attend de ces réformes au risque de désaxer ses propres députés qu’il manipule à sa guise.
Il va inviter les députés à cultiver l’esprit du consensus sans pour autant avoir l’humilité de reconnaître que lui et son défunt père n’avaient pas recherché ce fameux consensus lorsqu’ils s’étaient grossièrement résolus à toiletter la Constitution le 31 décembre 2002 et qui a créé la situation chaotique actuelle. Mais vraiment la politique au Togo est trop vilaine !
Sans scrupule, Faure Gnassingbé va aussi se féliciter de certaines « prouesses » de son régime au cours de l’année qui s’achève. La réforme de l’armée, les infrastructures routières, le troisième quai, la darse en construction, la nouvelles aérogare, les réformes économiques notamment l’OTR dont il a déjà commencé à se venter à n’en plus finir au point de faire sa publicité sur la quasi-totalité des chaînes internationales.
Mais il ne dira pas que la douane a créé un manque à gagner de plus de 104 milliards de fcfa qui a obligé le gouvernement à faire un collectif budgétaire. Il ne parlera pas non plus du surendettement fantaisiste à partir duquel son pouvoir a fait les infrastructures routières en question.
Tout comme il n’osera jamais parler des faillites des sociétés d’Etat comme Togotelecom, la BTCI, la SNPT et autres.
Naturellement, le Prince se contentera de se féliciter de la « stabilité politique » retrouvée tout en invitant les togolais à tout faire pour la préserver. Il nous exhortera à rester pacifique et espérer que le Togo connaîtra un processus électoral apaisé.
L’homme ne reconnaîtra jamais que les mots justes qui conviendraient dans le cas du togolais est la « résignation », « la lassitude ». Pour lui, le calme apparent qui se note au Togo est synonyme de la stabilité du pays comme s’il pouvait trouver un seul togolais qui se féliciterait des 48 ans que son père et lui sont en train de boucler à la tête du pays.
Il ne fera aucune allusion aux errements de la justice togolaise qui ont conduit à l’incarcération abusive d’un Pascal Bodjona que lui Faure redoute à mort comme étant le seul vrai danger pour son fauteuil.
Le Prince va certainement parler aussi du nouveau budget qui prend en compte un certain nombre de préoccupations sociales. Il nous dira naturellement que son gouvernement s’active au quotidien pour résoudre les problèmes du peuple togolais.
Il ne prendra jamais le risque de rappeler les multiples faux-fuyants de son gouvernement après les fallacieuses promesses qui ont été faites aux syndicats des travailleurs de l’administration publique au Togo.
Il va parler des « efforts » que le gouvernement a faits dans tous les secteurs d’activités pour assurer la relance de l’économie nationale qui serait aujourd’hui de plus de 5% de croissance.
Mais jamais il n’aura l’humilité de reconnaître que la fameuse croissance en question n’est ressentie que par sa minorité qu’il épaule et qui, depuis des années s’est toujours accaparée de l’essentiel des biens du pays au détriment de l’écrasante majorité des togolais qui tirent le diable par la queue.
Tout ce que nous disons est certes malhonnête mais, à quelques nuances près, c’est pratiquement ce que le Prince nous dira au soir de ce 31 décembre 2014. Attendons simplement de voir s’il saura avoir la lucidité de nous démentir.
Côte d’Ivoire: reprise du dialogue entre pouvoir et opposition
Written by La RedactionLe parti de l'ancien président Laurent Gbagbo en pleine crise, a repris lundi le dialogue politique avec le pouvoir en Côte d'Ivoire pour régler les problèmes en "suspens", moins d'un an avant la présidentielle d'octobre 2015.