Benin: Le programme des obsèques du feu Général Mathieu Kérékou
Written by Bill Emile DavolkLes obsèques du feu Général Mathieu KEREKOU auront lieu du 9-au 12 décembre 2015. Dans ce cadre, voici le programme détaillé des manifestations
Lettre de la Communauté Togolaise au Canada au Ministère des Affaire...
Written by Bill Emile DavolkMontréal, le 31 octobre 2015
À
Monsieur Robert Dussey,
Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et de l’Intégration Africaine du Togo
Lomé, Togo
Référence : Initiative "Réussites Diaspora"
Monsieur le Ministre,
Le Conseil d’administration (CA) de la Communauté Togolaise au Canada (CTC) a pris note du communiqué du Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération et de l’Intégration Africaine relatif à l’initiative "Réussites Diaspora" qui vise à « honorer les talents et les réussites des Togolais qui se distinguent par un parcours professionnel, associatif, culturel ou sportif exemplaire à travers le monde. » Le CA de la CTC a aussi noté que lors de la conférence de presse de lancement de l’initiative que vous avez faite le 15 octobre 2015, le Représentant de la Banque africaine de développement a déclaré que la « Diaspora togolaise est un atout pour le développement économique du pays avec des transferts annuels estimés à 182 milliards de Fcfa » et il a souhaité que « l’expertise dont disposent de nombreux Togolais de l’extérieur soit mise au service du développement du Togo. »
Tout en reconnaissant que cette nouvelle initiative peut valoriser les réussites exemplaires de certains membres de la Diaspora togolaise, le CA de la CTC tient toutefois à exprimer son inquiétude de voir que des actions prioritaires attendues depuis un certain temps de votre ministère et des autorités togolaises en direction de la Diaspora, tardent à se concrétiser. En effet, le "Programme Diaspora" de votre ministère a organisé une tournée de la Diaspora à la fin de l’année 2013. Cette tournée a débouché sur l’organisation des premières Assises de la Diaspora togolaise en mars 2014, qui avaient pour but de « restaurer le climat de confiance nécessaire pour faire de la Diaspora un acteur stratégique du développement au Togo. » Elles devaient aussi « permettre de cibler immédiatement des compétences disponibles pour combler partiellement le déficit en capacités humaines et améliorer la qualité des services publics délivrés aux populations ». Ces assises devaient donc « créer les conditions et les outils d’une implication plus forte des Togolais de l’extérieur dans le processus de développement du Togo. » Une grande partie de la Diaspora togolaise a pris part à ces assises au cours desquelles des demandes spécifiques ont été formulées aux autorités togolaises afin qu’elles mettent en place des mesures appropriées, pour, entre autres (cf. les recommandations du mémoire déposé par la CTC au Programme Diaspora) :
- créer des opportunités d’emploi et d’investissement des membres de la Diaspora au Togo;
- mettre en place des incitatives fiscales et douanières en matière d’investissement économique et social au Togo;
- faciliter le séjour ou le retour de membres de la diaspora au Togo;
- accorder le droit de vote aux membres de la Diaspora togolaise.
Monsieur le Ministre, le CA de la CTC a reçu très positivement la décision des autorités togolaises portant suppression des visas d’entrée au Togo pour les membres de la Diaspora togolaise. Il observe toutefois que plusieurs autres livrables très significatifs pour la Diaspora n’ont connu aucun début de réalisation tangible, plus de dix-huit mois après la fin des Assises, et il craint donc que la mise en place de nouvelles initiatives ne retarde davantage l’aboutissement attendu de ces points significatifs.
Monsieur le Ministre, le CA de la CTC estime que chercher à honorer quelques membres de la Diaspora togolaise pour leur accomplissement est une bonne chose, mais il est d’avis qu’il est plus indispensable de concentrer les efforts et moyens pour donner une suite concrète aux demandes spécifiques issues des Assises afin de souligner et renforcer les contributions énormes de TOUS les membres de la Diaspora togolaise au développement de notre pays. Entre autres, des réformes législatives et opérationnelles appropriées sont attendues pour faire de des membres de la Diaspora togolaise, des citoyens à part entière de la nation togolaise, donc disposant du droit de vote, à l’instar des membres des diasporas du Bénin, du Burkina Faso, du Ghana, de la Côte d’ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal, etc.
Monsieur le Ministre, le CA de la CTC formule donc le vœu que malgré la mise en place de la nouvelle initiative "Réussites Diaspora", la priorité de votre ministère et des autorités togolaises soit consacrée à prendre des mesures concrètes pour répondre au cahier des doléances de la Diaspora afin de favoriser la contribution et la participation effectives de tous les membres de la Diaspora togolaise au développement et aux processus démocratique de notre cher pays.
Nous vous prions Monsieur le Ministre, d’agréer nos cordiales salutations.
Celse Kafui Amédin, PhD
Président du CA de la CTC
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Copie pour information :
- Son Excellence Monsieur Kokou Kpayedo, Ambassadeur du Togo au Canada
- Monsieur Serge N’Guessan, Représentant de la BAD au Togo
- Monsieur Nicolas Berlanga-Martinez, Chef de la Délégation de l’Union européenne au Togo
- Les membres de la Communauté Togolaise au Canada
- Médias et sites internet
Togo: Enquête à Défalé, au village du sorcier: Ayassor detient Fau...
Written by Bill Emile DavolkLes villages lointains regorgent de secrets, des plus immaculés au plus démoniaques, qui protègent les habitants et leurs traditions, ou incarnent des personnages influents dont l’existence physique, politique, financière et spirituelle est enfoui dans une matière : un arbre, une roche, un monument ou une statue.
Tanzanie: les élections de Zanzibar, en Tanzanie, ont été annulées...
Written by ERIC K. ALOVORLes élections présidentielle, législatives et locales sur l'archipel semi-autonome de Zanzibar, en Tanzanie, ont été annulées en raison de fraudes et un nouveau scrutin devra avoir lieu, a annoncé mercredi le président de la Commission électorale locale (ZEC).
Les élections doivent être "invalidées" et organisées à nouveau, car des fraudes ont été recensées, dont des cas d'électeurs ayant voté plusieurs fois, a expliqué Jecha Salim Jecha dans un communiqué diffusé par la télévision publique.
"En tant que président (de la ZEC), je suis convaincu que le processus (électoral) n'a pas été équitable et qu'il y a eu des infractions à la loi (...). Je déclare donc officiellement que tous les résultats sont invalidés et que de nouvelles élections doivent être organisées", a-t-il déclaré.
Zanzibar, dans l'océan Indien, devait désigner son propre président et ses députés dimanche dans le cadre des élections générales qui avaient lieu au niveau national en Tanzanie.
L'actuel vice-président et chef du principal parti d'opposition de l'archipel, le Front civique uni (CUF), Seif Sharif Hamad, s'était déclaré dès lundi vainqueur de l'élection présidentielle locale, avant toute annonce officielle de résultats.
Il avait affirmé avoir recueilli 52,87% des suffrages exprimés, contre 47,13% au président Ali Mohamed Shein, du CCM. Les deux hommes se partagent actuellement le pouvoir au sein d'un gouvernement de coalition.
Les forces de sécurité ont momentanément encerclé mardi après-midi le principal centre de décompte des bulletins de vote de l'archipel, empêchant pendant plusieurs heures les gens d'y entrer ou d'en sortir, après que M. Hamad eut répété son avertissement qu'il "ne reconnaîtrait pas la défaite si on (le) vole de (sa) victoire".
Des tirs ont été entendus dans la nuit de mardi à mercredi dans la capitale de Zanzibar, et les rues étaient assez largement vides mercredi matin, de nombreux magasins étant fermés, selon un photographe de l'AFP sur place.
La Tanzanie est née en 1964 de la fusion entre le Tanganyika continental et Zanzibar. Les violences post-électorales sont fréquentes sur l'archipel.
Zanzibar a encore été le lieu de tensions politiques et interconfessionnelles ces dernières années - avec d'occasionnelles attaques à la grenade - et ces violences ont affecté l'indispensable industrie du tourisme.
Des dissensions sont aussi apparues sur l'avenir de l'union, certains partis d'opposition réclamant un retour à l'indépendance dont Zanzibar avait joui brièvement au début 1964.
La Côte d’Ivoire vient de montrer au monde entier qu’un Présiden...
Written by Bill Emile DavolkAprès la victoire volée aux Ivoiriens en 2011, ces derniers viennent de donner une belle leçon de démocratie au monde entier, en refusant sans bruit les ténors de la force. Un taux de participation très faible, du jamais vu dans les démocraties modernes.
Côte d'Ivoire: Mama, le village natal de Laurent Gbagbo, seules ...
Written by ERIC K. ALOVOR
Le bureau est resté vide ou presque pendant toute la journée et l'urne en plastique translucide ne laisse entrevoir que quelques bulletins de vote. A Mama, le village natal de Laurent Gbagbo, ses partisans ont boudé l'élection présidentielle de dimanche.
Sur les deux bureaux du village, seules 24 personnes sur les 468 inscrits ont voté, soit un taux de participation de... 5,1%.
L'ancien président attend son jugement pour crimes contre l'humanité dans une cellule de la Cour pénale internationale à la Haye aux Pays-Bas. Ici, plus qu'ailleurs, son ombre plane sur le scrutin dont son adversaire de 2010, Alassane Ouattara est le grand favori.
En 2010, son refus de reconnaître la victoire de M. Ouattara avait plongé le pays dans cinq mois de conflit qui s'étaient soldés par la mort de 3.000 personnes, épilogue sanglant d'une décennie de crise politico-militaire.
"Je ne sais pas qu'on vote aujourd'hui", lâche d'une voix rageuse Fabrice Gokou, un habitant de ce village situé dans la région de Gagnoa, à 270 km au nord-ouest d'Abidjan.
Dans la petite sous-préfecture verdoyante, aux imposants bâtiments administratifs, la plupart des "gens sont partis aux champs", explique Fabrice à l'AFP.
La plupart des habitants qui sont restés sur place vaquaient à leurs occupations, feignant ignorer la présence des agents électoraux installés dans l'école primaire.
- Braver la peur pour voter -
"En 2010... on est allé voter massivement et on sait que le candidat Laurent Gbagbo a gagné et ils ont truqué les résultats pour donner ça à un autre candidat", déplore Damas Goré Télessié, 54 ans, planteur assis devant sa concession. Tout comme Gbagbo, les habitants de la région n'ont jamais accepté les résultats de 2010, reconnus par la communauté internationale. Ils sont encore persuadés que l'ancien président a gagné l'élection et été injustement emprisonné.
Le quinquagénaire refuse de voter parce que le "résultat est connu d'avance".
"Gbagbo Laurent est notre parent. Il aimait tous les Ivoiriens sans distinction. Aujourd'hui, on ne sait pas pourquoi il est en prison. C'est pour cette raison même que les élections ne nous concernent pas", ajoute Fabrice, soutenu par un groupe de jeunes.
Seuls quelques "allogènes", des Malinkés, souvent des paysans venus du nord du pays et résidant dans la région, ont bravé la peur de représailles pour aller voter. "Il y a la peur mais il faut prendre le courage pour venir voter", témoigne l'un d'eux, Ollo Kambiré.
Présenté comme le grand favori du scrutin, Alassane Ouattara fait face à six adversaires dont Pascal Affi N'Guessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti fondé par M. Gbagbo. Toutefois, M. Affi N'Guessan ne fait pas l'unanimité et une partie du FPI boycotte l'élection par fidélité à Gbagbo.
"J'ai voulu le voter", avoue une habitante de Mama, en parlant de Pascal Affi N'Guessan, "mais on m'a dit que c'est un vendu donc c'est pas la peine". Autour d'elle, un groupe d'hommes acquiesce.
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Tanzanie: Derniers meetings des candidats avant l'élection pré...
Written by AdministratorLa campagne électorale s'achèvait en Tanzanie samedi avec les derniers meetings des candidats avant l'élection présidentielle de dimanche, qui devrait être la plus serrée depuis l'indépendance dans le pays le plus peuplé d'Afrique de l'Est.
Le président sortant Jakaya Kikwete, qui ne se représente pas, conformément à la Constitution, après avoir achevé son second mandat, a ordonné à la police de renforcer la sécurité pour assurer que le vote de quelque 23 millions de Tanzaniens se déroule dans le calme.
"Je veux conduire le pays au développement et à la prospérité", a déclaré le favori parmi les huit candidats, John Magufuli, 55 ans, du parti Chama Cha Mapinduzi (CCM) au pouvoir, dans un de ses derniers discours de campagne.
"Tout le monde, a-t-il dit, mérite une vie meilleure, indépendamment de sa tendance politique."
Mais l'actuel ministre des Travaux publics est loin d'avoir gagné d'avance, les quatre principaux partis d'opposition s'étant ralliés autour de la candidature d'Edward Lowassa, 62 ans, Premier ministre de 2005 à 2008, avant de devoir démissionner pour son implication dans un scandale de corruption.
"Chassons le CCM du pouvoir, ce régime qui a été un échec pour le pays pendant ses 54 années au pouvoir", a lancé M. Lowassa pendant la campagne.
"Cette élection sera la plus difficile, mais la plus excitante de l'histoire du pays", analyse le vétéran politique Pius Msekwa, ancien vice-président du CCM et vice-recteur de l'Université de Dar es Salaam.
Le CCM, parti unique jusqu'en 1992 - et auparavant la Tanu (Union nationale africaine du Tanganyika) dont il est issu -, a remporté toutes les élections générales depuis l'avènement du multipartisme et dispose actuellement des deux-tiers des sièges au Parlement monocaméral.
Mais ce scrutin particulièrement serré pourrait déboucher sur des violences post-électorales, alors que la prééminence du CCM, affaibli par des dissensions internes - plusieurs hauts cadres ont fait défection - et des scandales de corruption, n'a jamais été autant menacée, selon des observateurs.
Ces élections générales - les cinquièmes depuis 1992 - permettront aussi aux Tanzaniens de désigner leurs députés et conseillers municipaux. L'archipel semi-autonome de Zanzibar élira son propre président et ses députés.
Niger:La justice ordonne au Niger de dédommager la famille d'un ...
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La justice ouest-africaine a ordonné vendredi à l'Etat du Niger de verser des dédommagements de plusieurs centaines de milliers d'euros à la famille de l'ancien président Ibrahim Bare Maïnassara, tué lors d'un coup d'Etat en 1999.
Les cinq juges de la cour de justice de la Cédéao, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, ont demandé que le Niger paie 435 millions de francs CFA (663.000 euros) au total à la veuve de l'ancien dirigeant, à ses cinq enfants et à ses onze frères et soeurs.
Le tribunal réuni à Abuja, au Nigeria, a jugé à l'unanimité que "le droit à la vie du président Ibrahim Bare Maïnassara a été violé".
Il a également estimé que "le droit des requérants à avoir accès la justice a été violé par l'Etat du Niger", selon le jugement lu par un des cinq magistrats, le juge Alioune Sall.
Onze membres de la famille de l'ancien président avait saisi la cour régionale en décembre 2013 pour qu'elle oblige l'Etat nigérien à identifier et traduire les assassins en justice.
Le général Maïnassara a été tué sur une base militaire par des membres de sa propre garde le 9 avril 1999 lors d'un coup d'Etat, trois ans après qu'il se soit lui-même emparé du pouvoir par la force après des élections contestées.
La junte a été remplacée par un gouvernement civil en décembre suivant.
La veuve de l'ex-président recevra 75 millions de francs CFA, chacun de ses cinq enfants 50 millions et ses onze frères et soeurs toucheront 10 millions chacun.
Les décisions du tribunal s'appliquent à chacun des quinze membres de la Cédéao, dont le Niger fait partie, et sont sans appel