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Ebola met le Liberia au bord du chaos

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lundi, 29 septembre 2014 19:00

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Embryonnaire avant la crise, le système de santé a sombré avec le décès de 89 membres du personnel soignant. Faute de personnel, les hôpitaux ferment.
Système de santé effondré, État ne valant guère mieux, forces de sécurité malades et mal équipées, économie en panne : Ebola mène le Liberia, pays le plus touché par l'épidémie sévissant en Afrique de l'Ouest, au bord de l'explosion sociale. Le ministre de l'Information Lewis Brown a affirmé la semaine dernière que le pays, déstabilisé par les répercussions de l'épidémie, risquait de replonger dans la guerre civile, alors qu'il n'était pas encore remis des deux précédentes (1989-2003), qui avaient fait s'effondrer l'État et tué un quart de million de personnes. Sans aller jusqu'à parler de guerre, de nombreux observateurs évoquent également un risque élevé de troubles. "Nous avons beaucoup de souci à nous faire. S'il y a des milliers ou des dizaines de milliers de morts supplémentaires, cela aura un effet très déstabilisant", estime Sean Casey, directeur des opérations anti-Ebola au Liberia pour l'ONG International Medical Corps (IMC). "Les risques d'explosion sociale sont très grands. Il y a la peur, la frustration, la colère devant l'impuissance du gouvernement, et la déstabilisation économique associée", abonde un autre humanitaire sous le couvert de l'anonymat. Les hôpitaux sont fermés car le personnel est décédé Monrovia, la capitale de plus d'un million d'habitants, à l'urbanisation anarchique et aux inégalités criantes, est prête à s'enflammer à tout moment. La police est intervenue tôt samedi pour un cadavre gisant dans la rue - la victime d'un meurtre. Une petite foule se rassemble, puis arrive une camionnette siglée "Ebola", appelée par précaution. Tout de suite, les cris fusent, des pierres visent les policiers, une brève échauffourée s'ensuit. Au moins six hommes ont été arrêtés. La police a assuré enquêter sur les affirmations d'habitants accusant des policiers d'avoir tué un homme qui violait le couvre-feu nocturne à Monrovia. L'ambiance est également électrique devant certains centres de traitement d'Ebola, dont les soignants sont stigmatisés, et où se rassemblent quotidiennement des proches de malades laissés sans nouvelles. "Nous supplions la communauté internationale de trouver une solution avant que tout explose ici !" hurle Kevin Kassah, un jeune homme, au milieu d'une foule furieuse. Les squelettiques forces de sécurité n'interviennent pas. Car les effectifs commencent à manquer : plusieurs commissariats ont fermé après la mort de policiers atteints d'Ebola, et un camp militaire situé en lisière de Monrovia a signalé une trentaine de soldats malades, selon une source diplomatique. Le système de santé, embryonnaire avant la crise (une cinquantaine de médecins et un millier d'infirmiers pour 4,3 millions d'habitants), a sombré le premier, perdant 89 personnes du corps de santé, sur 184 contaminées, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). "De nombreux hôpitaux sont fermés aujourd'hui parce que le personnel est mort", indique Sean Casey. Même Bernice Dahn, plus haute responsable médicale du pays, a été placée en quarantaine pour vingt et un jours (durée maximale d'incubation du virus) après le décès de son adjoint, mort d'Ebola. Les ONG à la rescousse L'OMS et les ONG ont pris le relais d'autorités défaillantes, centralisant leur action dans un nouvel organisme cogéré avec l'État, l'"Ebola Operation Center", mais manquent cruellement de bras. La semaine dernière, recevant une aide de 52 millions de dollars (près de 41 millions d'euros) de la Banque mondiale, le gouvernement libérien s'en est aussitôt déchargé de la gestion sur les agences de l'ONU, pour l'entretien et la construction de centres de traitement d'Ebola. Autre signe de déliquescence du pouvoir et du niveau de tension, un secrétaire d'État du ministère des Finances a insulté et frappé la semaine dernière une policière chargée de la circulation, entraînant son limogeage par la présidente Ellen Johnson Sirleaf. Tous les secteurs de la société sont touchés par la crise. Les écoles sont fermées indéfiniment depuis des mois et le chômage explose à mesure que l'économie, formelle ou informelle, s'enraye. Et, dans les rues de Monrovia, la faim s'installe. "Avant, je gagnais 1 500 dollars (libériens, environ 13 euros) par jour ; aujourd'hui, obtenir 500 (4 euros) est difficile. Tout le monde reste à la maison", se plaint Davy Kerkula, père de trois enfants, qui tente de vendre des ceintures aux automobilistes à un carrefour. "Ça ne suffit pas pour se nourrir. J'ai besoin d'au moins 800 (moins de 7 euros) par jour." (AFP)

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