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Editorial: Blaise est parti, le plus difficile commence

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samedi, 01 novembre 2014 19:00

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« Il n’y pas d’institution forte s’il n’y a pas d’homme fort … l’Afrique a ses réalité », dixit Blaise Compaoré. C’est en ces termes que le monstre fou de Ouaga, en 2014, avait balayé d’un revers de main le discours de Barack Obama invitant les Africains à se doter d’institutions fortes.

Le président fuyard ne savait pas que l’histoire l’attendrait au tournant pour lui démontrer pourquoi c’est l’Américain qui avait raison. Où est passée la popularité de Blaise Compaoré ? Dans quel coin du Burkina se trouve ce peuple sur lequel il comptait pour organiser sa révision constitutionnelle par référendum? Nulle part.

Par Kodjo Epou

Encore une fin de règne dans une grande humiliation. Si la voie démocratique ne redevient pas la règle conformément à l’esprit des années 90, d’autres pays africains, ceux dont les chefs d’état ne se préoccupent que de garder le pouvoir à n’importe quel prix et de ne partager la rente illicite qu’avec quelques proches, entreront dans la tourmente dans les deux ans à venir. Ce n’est pas un pronostic, mais un signe des temps. La solution, l’unique, capable de mettre le continent à l’abri de ces soulèvements populaires hors normes comme on l’a vu au Burkina Faso ces derniers jours visant à déboulonner un dinosaure, c’est l’organisation régulière de mouvements de personnes à la tête des états par le biais d’élections libres. Les dictatures n’ayant plus d’avenir, ni ailleurs ni en Afrique, il faut que la démocratie marche, celle qui interdit à un individu de s’accaparer des biens de l’état pendant des décennies, de s’accrocher contre vents et marrées et qui oblige les tenants du pouvoir à rendre compte au peuple qui les aura véritablement élu.

Ce que les palais africains refusent de voir, c’est que lorsqu’éclatent ces révolutions, ce sont, au final, les peuples qui s’en sortent toujours gagnants. Et non les dictateurs. On connaît, dans le passé, des cas comme au « Zaïre », où le tout puissant chef « Léopard », Désiré Mobutu, qui se croyait suffisamment protégés par son armée tribale, s’est retrouvé sans les clés et les gardes de ses arsenaux militaires. La vérité historique – elle n’est jamais démentie – c’est qu’il n’y a pas, dans la plupart de ces cas, beaucoup de fidèles qui acceptent d’offrir gracieusement leur têtes pour sauver un dictateur et sa famille tombés en disgrâce. On peut raisonnablement se demander pourquoi alors ces chefs d’état amassent-ils tant de matériels de guerre sachant qu’à la fin, leur victoire sur le peuple est illusoire, voire impossible ?

Pas de doute là-dessus, l’événement qui vient de secouer le pays des Hommes Intègres fera date dans l’histoire des révolutions africaines. C’est un stimulus qui va raviver le « printemps noir » qui avait, dans les années 90, balayé le continent et qui ont connu des fortunes diverses. Reste la question de savoir comment les Burkinabés vont gérer l’après-Compaoré. Pourront-ils tirer les leçons des échecs de leurs voisins togolais qui, 24 ans avant eux, s’étaient soulevés avec le même courage contre la dictature d’Eyadema ? Ou, vont- ils, comme ce fut le cas au Togo, laisser des écrémeurs opportunistes récupérer la révolution pour la faire fracasser contre de faux miroirs? Blaise s’est enfui mais le plus difficile n’est forcément derrière.

Kodjo Epou,

Fmliberte, la Radio de la Diaspora©


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