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Burkina: Emoluments des députés de la transition : « 1,7 million ? 1 million ? Non 880 000 ! »

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dimanche, 11 janvier 2015 18:00

Burkina: Emoluments des députés de la transition : « 1,7 million ? 1 million ? Non 880 000 ! » Featured

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Plus rien ne sera comme avant ! Même au Conseil national de Transition (CNT) ! Avant, les députés de la transition touchaient 1 053 000 FCFA plus 230 000 CFA de carburant. Mais ça, c’était avant (NDLR : ils l’ont perçu en décembre)!

 

Désormais, ils toucheront un montant mensuel unique après impôts de 750 000 FCFA et une dotation en carburant de 130 000 FCFA. C’est ce qui ressort en tout cas de la conférence de presse qu’ils ont animée le samedi 10 janvier dernier au CNT.


Vendredi 09 janvier 2015. 20h moins le quart. Hall de l’hôtel des députés abritant le Conseil national de Transition (CNT) à Baoghin. Le moins que l’on puisse dire est que l’ambiance n’est pas aux réjouissances au sein des députés de la Transition qui, par petits groupes, épiloguent sur le sujet brûlant du jour : leurs émoluments. La mèche semble avoir été allumée par l’un d’entre eux, Alexandre Sankara, pour ne pas le nommer, qui, la veille lors d’une émission en direct à la télévision nationale, a dévoilé les grandes lignes de l’enveloppe qui lui a été remise au mois de décembre : salaire mensuel + indemnité par jour de session + frais de santé+ carburant + frais de secrétariat = 1 778 000 FCFA.

«Eh Dieu ! Mais il nous a tués mal mal même !», vocifère une dame se tapant les cuisses. La noria de journalistes arrivant sur les lieux semble la ramener à de meilleurs sentiments puisque, sur un ton plus calme et assise maintenant sur une chaise, elle poursuit : «le mieux, c’est que ce soit gratuit même comme ça tout le monde aura la paix.»

A quelques mètres de là, non loin du comptoir où d’autres sirotent qui un café qui un thé, un autre groupe est, lui, connecté sur Facebook, s’affligeant devant les commentaires acerbes de certains citoyens à leur endroit mais également la menace de grève de la CGT-B. «Vous savez que ces gens-là risquent de venir brûler ici comme ils l’ont fait à l’Assemblée ?», s’inquiète l’un d’entre eux. Comme pour éviter ces scènes aux hommes et aux femmes de médias qui arrivent au compte-gouttes (NDLR : invités à une conférence de presse prévue pour 20h), ils sont conduits les uns après les autres dans une salle d’attente au premier étage.

Pendant ce temps, dans le hall souffle une brise de panique comme transportée par l’Harmattan qui fait rage dehors : on apprend cette fois qu’une radio de la place a annoncé la démission d’un des leurs, en l’occurrence Hervé Ouattara, président du CAR. Fausse alerte car l’intéressé joint aussitôt au téléphone dément. Ouf ! entend-on presque.

Les journalistes sont invités à rejoindre la salle de plénière pour la conférence de presse. Au fond de la salle, le «héros» du jour, Alexandre Sankara, enfoncé dans son siège de député, discute avec des collègues. «Il ne sait même pas de quoi il parle ! Nous on a réduit le budget de 17 milliards de FCFA à 8 milliards FCFA, est-ce qu’il a parlé de ça ? Il va s’assoir à la télé pour raconter sa vie. Moi, je suis pour qu’on le chasse même», le critique un député avec un autre de ses collègues.

Les représentants des médias perdent patience. «Ecoutez, vous nous convoquez pour 20h. Depuis on est assis on n’a pas d’information, s’il n’y a plus de conférence, dites-le nous on s’en va !» interpellent-ils les éléments de la direction des médias du CNT présents dans la salle. «Bon les gars, on s’en va ! Il faut qu’on se fasse respecter !», lance l’un d’entre eux. Comme un seul homme, le groupe quitte la salle. «Hum, solidarité dans la presse ? Vraiment plus rien ne sera comme avant !», commente un jeune reporter, en riant avec son compère.

Dans le hall, l’ambiance est loin d’être au rire. Le «kôrô» Jean Hubert Bazié, interpellé au passage par un confrère, s’emporte : «Ecoutez, celui qui veut, il part ! Moi aussi je suis journaliste ! Y a des gens qui vont chercher l’information, on les tue ; vous, on vous dit que l’info est disponible, vous ne voulez pas attendre. C’est vous qui devez courir derrière l’information. On ne mendie pas les journalistes ! Nous, nous sommes là depuis 7h du matin et on n’a même pas mangé !»

Des collègues tentent de le calmer et de l’amener à l’écart. «S’ils veulent, ils n’ont qu’à partir ! Des journalistes fonctionnaires qui emmerdent les gens !», assène-t-il en s’éloignant.

Partir ou ne pas partir ? Telle est la question pour le groupe de journalistes, planté là comme figé par la réaction de leur «aîné». «Revenez dans la salle ! Le président va descendre de suite. Il faut comprendre le Kôrô, ils sont au bout d’une journée de travail sans manger ! Les nerfs sont à vif !», s’excusent des agents parlementaires. «Ah non ! Ce n’était pas une excuse car personne n’a dormi toute la journée pour se lever juste pour venir ici ce soir !», leur rétorque-t-on. Les scribouillards se séparent en deux groupes. Certains refusent catégoriquement de revenir et s’en vont. Les autres, après quelques minutes d’hésitation, rejoignent l’enceinte.

21h22. C’est un président du CNT, Chériff Sy, visiblement fatigué qui fait son apparition dans la salle tout de blanc vêtu. Pour un peu, on croirait qu’il agite un drapeau blanc pendant qu’il s’adresse à ce qui reste de la presse : «Tout d’abord merci d’avoir attendu très très longtemps ! Nous avons surestimé nos forces, nous pensions pouvoir finir même avant que vous ne veniez mais nous n’avons pas pu finir à temps parce que nous comptions sur des éléments financiers que nous n’avons pas eus ce soir. Vous allez nous excuser. Il semble que certains de nos confrères se sont énervés à juste raison. On s’en excuse sincèrement. On va vous demander de faire l’effort de revenir demain à 10h pour la conférence de presse parce que la déclaration que nous avons n’est pas complète alors que nous souhaitons que ce sur quoi nous voulons nous entretenir avec vous, nous ne puissions pas vous donner des éléments chiffrés.» Avant de prendre congé, il doit s’employer à calmer ses «jeunes frères» qui n’ont pas encore digéré.

Samedi 10 janvier 2015. 10h. Retour dans la salle de plénières du CNT. Cette fois-ci, face aux hommes et femmes de médias plus nombreux que la veille, une délégation du bureau du Conseil national de Transition conduite par le premier vice-président, le colonel-major Honoré Nombré. C’est à ce dernier que revient la tâche d’aborder le sujet du jour dans sa déclaration liminaire : «L’opinion s’est scandalisée du fait des émoluments des députés qu’elle estime exorbitants au regard du contexte sociopolitique en avançant des chiffres des plus variés, voire fantaisistes. La pluralité des appréciations traduit l’effectivité et la vigueur de notre démocratie. C’est pourquoi le CNT se fait le devoir de revenir sur la question. En réalité, les députés de la Transition perçoivent à ce jour des émoluments mensuels d’un montant de 753 000 FCFA et une indemnité forfaitaire mensuelle de 300 000 FCFA soit un montant total de 1 053 560 FCFA. Chaque député de la transition a en outre bénéficié d’une dotation en carburant d’une valeur de 230 000 FCFA. Au-delà des sommations arithmétiques, il faut rappeler que ces différents montants ont été servis aux députés en attendant l’adoption de textes définitifs réglementant cette question d’émoluments.» A l’en croire, l’exhortation quotidienne de la maxime qui dit que «plus rien ne sera comme avant» est bien ancrée à l’esprit du CNT : «convaincu que le sacrifice des martyrs a été fait au service d’une meilleure gouvernance et d’une refondation des valeurs et principes démocratiques de notre pays, nous, membres du CNT, avons décidé de renoncer à nos indemnités spéciales de session et de servir en lieu et place des émoluments, un montant mensuel unique après impôts de 750 000 FCFA et une dotation en carburant de 130 000 FCFA. Outre la réduction des premiers émoluments qui, nous le rappelons, n’étaient pas des montants définitifs, le budget CNT gestion 2015 a été arrêté à environ 8 200 000 000 FCFA, soit une réduction de plus de 50% sur l’avant-projet de budget gestion 2015 de la précédente législature qui se chiffrait à 17 986 000 000 FCFA»

Puis, le colonel-major se soumet ensuite au feu nourri des questions qui dure plus de deux heures.

Concrètement, combien touche un député de la Transition ? Le premier questeur, Alphonse Marie Ouédraogo, feuilles et ordinateur portable en main, vient en renfort : «Pour la session spéciale qui s’est étalée du 27 novembre au 17 décembre, chaque député a touché comme salaire de base 753 560 FCFA + 175 000 FCFA au titre des avantages, c’est-à-dire les indemnités pour frais médicaux et subventions sociales. Ce qui fait donc 928 000 FCFA pour tous les députés + 230 000 FCFA de carburant qui, il faut le souligner, n’est pas donné en liquide (Sic) et les indemnités de session spéciale qui sont de 20 000 FCFA/jour et qui, multipliées par les 17 jours de session, font 340 000 FCFA.»

«Vraiment, on est perdu dans vos calculs !» regrette un journaliste qui demande à voir un bulletin de paie. «Le paiement a été fait au billetage dans des enveloppes», lui répond-on.

«Mais faites vous-mêmes le calcul !», ne peut s’empêcher de fulminer un député de la Transition.



Doit-on y ajouter d’autres indemnités comme les frais de secrétariat évoqués par le député Sankara ?

«Non, les frais de secrétariat n’ont jamais été pris en compte et il n’y a pas d’indemnités autres que celles que nous avons citées» tranche le premier vice-président qui souligne que le personnel parlementaire perçoit également des indemnités de session mais à un autre taux que celui des députés.

Même pas de caisse noire ?

«(Rires) Vous savez bien que le libellé caisse noire ne figure dans aucune ligne budgétaire. Et dans le budget du CNT, nous n’avons pas ce genre de niches car chaque ligne du budget est à justifier.»

Pourquoi diable cette question des émoluments n’a pas été tranchée dès le départ ?

«Après la validation de leur mandat intervenue le 27 novembre 2014, les députés se sont investis dans la rédaction d’un Règlement intérieur du CNT et dans la mise en place des différents organes du Conseil national de Transition. A l’ouverture solennelle de la session le lundi 22 décembre 2014, l’impératif d’adopter en urgence et dans un délai très court le budget 2015, pour permettre à notre pays et à ses institutions de fonctionner, a occupé le quotidien des membres du CNT ne leur laissant quasiment pas le temps pour l’examen de plusieurs autres questions restées en suspens notamment la question des émoluments. Nous avons cherché d’abord à exister», explique Honoré Nombré pour qui «le CNT est conscient qu’il existe par le peuple et pour le peuple».

Vous n’aviez pas besoin de toucher les indemnités des 4 jours de novembre, fait remarquer un scribouillard. «C’est une façon de voir les choses mais ce n’est pas la seule», répond le Colonel-major qui ne manque pas de revenir sur la question de la légitimité de certains d’entre eux : «Si nous ne sommes pas légitimes, pourquoi nous avoir désignés alors ? S’il y a d’autres plus légitimes, ce n’est pas nous qui allons les récuser. Le Conseil Constitutionnel a été saisi pour trancher les cas d’élections dénoncées comme étant frauduleuses. Allez-y leur poser la question.»

130 000 CFA de carburant par mois, n’est-ce pas trop pour nombre de députés qui ont des motos ?

«Attention à ne pas vouloir confiner le député de la Transition. Nous nous partons du principe que ce n’est pas parce qu’on est au CNT qu’on ne peut pas s’acheter une voiture. Nous faisons tous la déclaration de nos biens au Conseil constitutionnel mais le député n’est pas un élément figé.»

Mais qu’avez-vous donc fait exactement pour mériter tout ça ?

«Et vous, qu’avez-vous fait aussi ? L’élaboration de la loi n’est pas le monopole du CNT. Nous avons reçu des propositions de citoyens que nous examinons en même temps que les projets de loi qui atterrissent sur notre table.»

Le bénévolat du mandat de député de la Transition a-t-il été envisagé par les premiers intéressés ?

«C’est une hypothèse ! Nous ne l’avons pas envisagé mais rien n’est impossible !»

Mais les députés de la Transition ne tentent-ils pas finalement de faire passer la baisse de l’effectif et donc des charges pour un effort de réduction ?

«Non, loin s’en faut ! La réduction est due bel et bien aussi à la volonté délibérée des députés du CNT de réduire les dépenses de l’institution et le train de vie de l’Etat pour tenir compte de nos réalités socioéconomiques. A ce jour, nous n’avons acheté aucune bicyclette et il n’y a que le président qui a un véhicule de fonction», jure, presque la main sur le cœur, Honoré Nombré.

«Et vous savez ce que vous avez brûlé !», renchérit le président du groupe parlementaire Liberté-Démocratie-Justice, Jean Hubert Bazié.

«Encore lui !», remarque un journaliste.

«Oui nous avons brûlé pour que les choses changent mais ce n’est pas pour que vous veniez prendre plus d’un million de francs CFA», ajoute un autre dans son intervention.

«J’ai voulu faire de l’humour», se reprendra le député pour fermer la parenthèse.

«Nous avons zéro sur 20 en communication !», reconnaît le premier vice-président.

Que ferez-vous s’il y a des contestations autour du nouveau montant que vous avez avancé?

«Nous ne nous arc-boutons à rien ! Nous sommes ouverts aux propositions et nous nous réservons le droit de communiquer le moment venu. Tout est urgent dans cette transition, alors laissons tomber les scénarii et jugeons le maçon au pied du mur».

N’y a-t-il pas une fronde contre le député Sankara ?

«Non, il n’y en a pas ! Il a dit lui-même lors de l’émission qu’il sait qu’il y aura des quolibets et une fronde. Il a donc des dons de prédication. Il a joué son tam-tam et il a dansé. Le CNT n’a pas le temps de s’occuper d’un individu.»

Hyacinthe Sanou

Encadré : Vrai ou faux ?

On ne nous aurait pas dit toute la vérité

Pour résumer la conférence de presse animée par le CNT, si on vous demande le salaire d’un député de la transition, vous devriez répondre 880 000 CFA soit 750 000 FCFA de montant mensuel et 130 000 FCFA de dotation en carburant. Pas plus pas moins. «Faux !», affirment pourtant certains députés de la transition qui nous ont confié que les échanges entre eux qui se sont prolongés jusque tard dans la nuit le vendredi dernier n’ont abouti qu’à la suppression des indemnités de session et à l’imposition (IUTS) du montant mensuel. Des indemnités comme les frais de secrétariat (75 000 CFA/mois) et les frais médicaux (100 000 FCFA/mois) auraient été bel et bien maintenues et doivent donc être ajoutées aux 880 000 FCFA. Qui croire finalement ?

Un journaliste du public représenterait le privé au CNT

La nouvelle a fait l’effet d’une bombe pour les représentants de la presse privée qui ont fait le déplacement du CNT ce samedi. Leur second représentant (en plus de Chériff Sy) au Conseil national de la transition ne serait nul autre qu’un journaliste de la RTB de surcroît actuellement en formation à l’ISTIC. Décidément !


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