Et ce, parce que, expliquent-ils, les étudiants par le biais d’une milice, sèment la terreur sur le campus. Lors de cette conférence de presse, les professeurs de la Flash sont revenus sur les actes de violence notamment sur le cas d’assassinat il y a quelques années, d’un officier de police et les cas de tentatives d’assassinat de deux responsables de la sécurité dont l’un a été assommé par une grosse brique sur la nuque et un autre à qui les étudiants ont défoncé le crâne à l’aide de pierres.
C’est donc rappelant ces faits de violence et insistant sur les actes de vandalisme et autres, que les enseignants de la Flash tout en faisant remarquer le manque de rigueur des autorités ont invité le ministre de l’intérieur à les autoriser à porter une arme. Cela, pour assurer leur propre sécurité en cas d’attaques. C’est dire que dans les jours, si cette demande prospère, les enseignants de l’université porteront une arme. Et ce seraient une première au Bénin et sans doute dans la sous-région.
La Nouvelle Tribune