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Togo: Complot et détention arbitraire: Le Lieutenant Kolla Tchosso détenu depuis 2010 sans jugement

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dimanche, 02 août 2015 19:00

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Au Togo, malgré les milliards de FCFA engloutis par le programme de réformes et de modernisation de la justice, l’arbitraire est toujours érigé en mode de gestion des litiges. Les personnes détenues depuis de longues années et sans jugement deviennent de plus en plus nombreux. Les dossiers sont souvent dits « bloqués ou perdus ».

Accusé d’homicide involontaire, le Lieutenant Kolla Tchoso Madjassouwè, officier logisticien 2è degré des Forces armées togolaises (FAT) est maintenu en détention sans jugement depuis septembre 2010.
Dans le lot de personnes détenues sans jugement, on retrouve le Lieutenant Kolla Tchosso Madjassouwè. Son calvaire carcéral a commencé en 2010 après la mort accidentelle de son ex-épouse. Convoqué par ses supérieurs hiérarchiques, l’officier a été envoyé en détention à la Gendarmerie nationale du 26 avril 2010 au 01 septembre 2010 avant d’être déféré à la prison civile de Lomé.
Pour comprendre le mutisme et l’indifférence de la hiérarchie du détenu, il faut retourner au tout début de cette histoire de famille. Une histoire qui a débouché après le décès de l’ex-femme du lieutenant sur une détention pour homicide involontaire.
Tout a commencé le 09 août 2009 quand la belle famille du Lieutenant Kolla avec à sa tête, le sieur Sodiyè Kpatcha-Bitassa serait venue vider en son absence la maison où il vivait avec sa femme. « Informé de la situation, j’ai saisi un huissier de justice pour constater les faits. J’ai enfin compris que les rumeurs qui me parvenaient concernant la double vie que menait ma femme avec l’un de mes chefs étaient confirmées. J’ai demandé à l’huissier d’introduire un procès-verbal d’abandon de foyer contre ma femme », avait-il affirmé.
Après son départ du foyer, l’ex-épouse est hébergée par son frère, Sodiyè Kpatcha-Bitassa, mais ce dernier laissa entendre qu’il a expulsé sa sœur de chez lui et ne savait plus où elle se trouvait. Quelques jours plus tard, le Lieutenant Kolla a été contacté par son ex-femme. « Mes tentatives de la retrouver étaient vaines, mais elle m’a contacté quelques jours plus tard et a dit qu’ayant appris mon retour, elle voulait me voir. On s’est rencontrés et elle m’a fait part de la proposition de sa famille de la donner en mariage au Commandant Kuloh Kodjo. Un homme que la famille présentait comme un atout. Je lui ai remis une somme de 250 000 FCFA à sa demande, puis elle est partie. Mais elle n’a jamais voulu que je connaisse son nouveau domicile. On se voyait toujours dans la rue jusqu’à ce jour du 25 Avril 2010 où je suis parti pour une promenade avec ma fille », a-t-il relaté.
La rencontre du 25 avril 2010 en présence de leur fille et de sa nouvelle compagne dont la présence a été exigée par son ex-épouse tourne à la bagarre. Les empoignades ont été interrompues avec l’intervention des passants. « Aux environs de 23 h 30 mn, M. Sodiyè m’appelle au téléphone et me demande de les retrouver toute de suite au CHU. Il m’informe que ma fille est tombée dans un puits et a été sauvée par les sapeurs-pompiers et qu’elle est dans un état critique. Etonné par cette information, j’ai demandé d’après mon ex-compagne. Comme réponse, M. Sodiyè me demande qu’on se retrouve le lendemain au CHU sur instruction du médecin. Le lendemain matin, après avoir rencontré les sapeurs-pompiers, j’ai rendu compte à mes supérieurs. Le sapeur-pompier et moi sommes rendus au chevet de ma fille, plâtrée à la cheville. Quelques heures après, débarquait ma belle famille avec à ma grande surprise, le Commandant Kuloh, l’amant de mon ex-femme. Voyant l’agressivité et la fureur de cette famille qui s’acharnait à vouloir se jeter sur moi pour me lyncher, je me suis vite précipité dehors et monté sur un taxi-moto, laissant ma voiture sur le lieu », a déclaré le Lieutenant Kolla.
En quittant l’hôpital, il se rend au service où il apprend qu’il est demandé à l’Etat-major. A sa grande surprise, le Commandant Kuloh y était aussi. Il a été reçu par le chef d’Etat-major qui, sans l’avoir écouté, ordonne qu’on le mette sous les verrous à la Gendarmerie Nationale. Motif invoqué, on lui signifia qu’il aurait tué sa femme avant de jeter son corps dans le puits. Une accusation gratuite pour préserver le nouveaun couple que forme son ex femme et son supérieur hiérarchique ? Début septembre 2010, il est transféré à la prison civile de Lomé où il croupit à ce jour. L’injustice au Togo, ce n’est malheureusement pas seulement envers les civiles.
Dans cette affaire qui se résume en une détention arbitraire, plusieurs noms sont cités. D’après nos sources, le procès-verbal rendu par la Gendarmerie a été signé par le Capitaine Bidassa Bakaï qui aurait confié le dossier à son grand-frère Procureur de la République Robert Bakaï. Ce dernier aurait transmis le dossier à son deuxième adjoint. C’est ainsi que le doyen des juges, Bidassa Essozimna, qui n’est autre qu’un autre frère de la défunte avait été saisi du dossier pour son instruction.
Malgré ses multiples efforts pour recouvrer la liberté, le dossier est bloqué et le Lieutenant Kolla Tchosso Madjassouwè croupit toujours en prison. Son jugement non plus n’est pas programmé. Toutes ses démarches se heurtent à la volonté de ses ennemis de le garder en détention. Alors qu’il est accusé d’avoir tiré sur sa femme avant de la jeter dans le puits, sa demande d’autopsie du corps, appuyé par le médecin Capitaine Kenou est rejetée. Pourtant, le propriétaire du puits a été libéré une semaine après son arrestation.
D’après nos sources, plusieurs personnes s’emploieraient à le maintenir en détention. « Tous les chefs de l’armée reconnaissent qu’il est innocent, mais on ne sait pas ce qui empêche sa libération. Quand on demande à tel Colonel pourquoi le lieutenant Kolla n’est pas libéré, il dit qu’il ne sait pas et renvoie vers d’autres personnes. Personne ne veut avoir la paternité de sa libération », nous confie notre source. Tout est fait pour le punir et sa belle famille Kpatcha-Bitassa lui aurait interdit de rencontrer sa fille de 9 ans. On lui aurait fait croire que son papa est parti en mission en Europe et son retour n’est pas pour si tôt.
Cette affaire s’apparente à un règlement de compte puisque le détenu, s’il est jugé et condamné serait déjà libre. En effet, suivant l’article 51 du Code pénal traitant des peines encourues en cas d’homicide involontaire, la personne jugée coupable écope d’une peine d’emprisonnement de deux mois à trois ans. Détenu depuis 2010, le Lieutenant Kolla devrait recouvrer la liberté en 2013.
G.A.
Paru dans Liberté N°1990 du 23-07-15

 


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