Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/css/less.php/less.php on line 9386

Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/css/less.php/less.php on line 9394

Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/css/less.php/less.php on line 9399

Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/css/less.php/less.php on line 9405

Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/css/less.php/less.php on line 9415

Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/css/less.php/less.php on line 9418

Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/css/less.php/less.php on line 9438

Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/css/less.php/less.php on line 9443

Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/css/less.php/less.php on line 9464

Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/css/less.php/less.php on line 9471

Warning: file_get_contents(http://www.fmliberte.com//media/system/css/system.css): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 406 Not Acceptable in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/runless.php on line 40

Warning: file_put_contents(): Only -1 of 2678 bytes written, possibly out of free disk space in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/runless.php on line 47
Chronique de Kodjo Epou : Faure Gnassingbé, ses miliciens et ses gaz de combat

Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /home/erica/public_html/components/com_k2/models/item.php on line 1412

Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /home/erica/public_html/components/com_k2/models/item.php on line 877
jeudi, 23 août 2012 06:49

Chronique de Kodjo Epou : Faure Gnassingbé, ses miliciens et ses gaz de combat

Written by
Rate this item
(0 votes)

Tous les États du monde organisent des élections. C’est parce que le suffrage du peuple consolide l’état de droit et grandit la démocratie, que le cadre électoral en est la pierre angulaire. Chez nous, au Togo, on fabrique des lois sur mesure, qu’on fait voter au chausse-pied.

A force de prendre la République pour un bien des Gnassingbé, le RPT s’est retrouvé, sous les bras, avec une démocratie fantôme, sur fond d’un climat politique puant. Une tambouille très peu ragoûtante dont ce parti indigeste au bilan désespérément vide, a de plus en plus du mal à contenir l’odeur fétide. Des jours difficiles attendent son chef, Faure Gnassingbé, le symbole national de la mentalité de gangster et premier responsable du pourrissement.

 

Appartenez-vous au premier cercle du pouvoir ? Vous pliez-vous en deux pour saluer le prince ? Etes-vous membres du clan ? Etes-vous des proches ou alliés des ténébreux officiers aux noms nauséeux : Massina, Titikpina, Yark, Kadanga et autres Akakpo ? Ou, tout court, pratiquez-vous le culte effréné de la kalachnikov, des machettes et des gaz de combat ? Etes-vous miliciens, volontaires pour descendre dans la rue et y accomplir des actes de barbarie ou de grand banditisme qui font couler le sang humain ? Si vous répondez non à une seule de ces questions, alors vous n’avez aucune chance de tenir un sit-in politique à Deckon, d’organiser un meeting à Bè ou Kara, des cités aux allures miséreuses, laissées pour compte, aussi bien par les appétits du pouvoir que par ses différents « plans quinquennaux » de développement.

 

Ce que le regime du RPT a pu produire en abondance, à part quelques rares élites intellectuelles raffinées dont le pays peut être fier, ce sont les miliciens. Ils sont recrutés dans l’armée et débordent de Kara jusqu'à la capitale, dressés pour commettre l’ignominie et la bestialité hors norme. Ne se sont-ils pas signalés, la fois dernière, lorsque les responsables du Collectif « Sauvons le Togo » ont tenté de faire un tour dans le nord pour une campagne de sensibilisation ? Et pourtant, les manifestations qu’ils ont mandat d’ensanglanter, là-bas et dans les autres villes du pays où ils sont convoyés par camions entiers, ont pour objectif d’instaurer au Togo la démocratie : un système qui empêche, lorsqu’il fonctionne comme au Ghana voisin, le pouvoir d’humilier tout citoyen, quelle que soient sa condition sociale et ses convictions politiques. Le jour où le Togo deviendra un pays démocratique, l’opposition combattante d’aujourd’hui sera-t-elle la seule à en tirer profit ? Les miliciens du RPT et leurs familles vont-ils, eux, se priver d’en jouir?

Ce macabre phénomène de milices armées a été, tout comme le tribalisme primaire, introduit en Afrique de l’Ouest par Eyadéma. C’est aussi vieux que son système qui se prolonge jusqu'à ce jour. Si le vieux despote en avait recours pour se maintenir au pouvoir avant de mourir d’une mort à la fois naturelle et indigne au-dessus des océans, pourquoi son fils s’en priverait ! Seulement, Faure s’est-il une fois posé la question de savoir pourquoi à la mort de son père, le doyen des Chefs d’état africains de surcroît, il n’y avait pas une seule mouche étrangère au Togo pour lui rendre hommage ? Sait-il pourquoi par contre, à côté de chez nous, une bonne quarantaine de leaders venus des quatre coins du monde, s’étaient agglutinés, à Accra, autour du cerceuil de John Atta Mills, pour pleurer sur ses honorables dépouilles! Doit-on en venir à la conclusion que les Gnassingbé du Togo, eux, répugnent tout ce qui rend digne ?

 

Il y a, de toute évidence, de cruelles habitudes qui ne se perdent pas ; des méthodes qui restent enracinées dans les laboratoires du crime. Faure Gnassingbé incarne cette nostalgie des temps maudits où, pour monter les échelons et mériter le grade de citoyen valeureux, il suffisait, sous son père, d’agiter très fort les engins de la mort au bon endroit et faire couler le maximum de sang possible. Sous ce président, la dépravation s’est installée au pouvoir et l’immoralité, à tous les coins de rue. C’est pourquoi les esprits malades, ces légions de tortionnaires assermentés dont les FAT sont truffées, s’arrogent tous les droits. Ces militaires qui en réalité dirigent le Togo, leur milice annexe, s’imaginent encore que la machine à remonter le temps peut leur permettre de repositionner le RPT sur l’échiquier et, par l’agitation de la peur et de la malfaisance, consolider un régime vastement vomi.



C’est une double peine pour notre peuple quand des gens qui ont tout à se reprocher, veulent encore incarner l’autorité de l’Etat à qui tout le monde doit se soumettre. C’est dans ce brouillard que notre fameux président, Faure Gnassingbé, non content d’avoir mis la République et les deniers de l’Etat sous les jupes de vulgaires femmes de mœurs légères, dans une pitoyable condition où fourmillent drogue, sexe, et argent, veut priver le peuple de manifester son désarroi. Cette propension à n’utiliser que le bâton et la manière forte à tout moment va, un jour, dégénérer. C’est sûr ! Quelle que soit l’issue des efforts qu’entreprennent en ce moment le CST et ses alliés, la diaspora, les chancelleries étrangères et les bonnes volontés pour amener le chef de l’Etat à quitter les paradis de la déraison, il n’y pigera rien. Ainsi se comporte tout tyran en fin de règne. Oubliant que les tabous vont tomber, que la peur sera balayée, et que la victoire dans le bras de fer actuel ira au peuple. Son régime comprendra alors que c’était une erreur de croire qu’il pouvait, indéfiniment, éviter de regarder la vérité en face.

 

A la fin, l’histoire jugera. Par-delà les verdicts des humains, les actes criminels posés aujourd’hui par Faure Gnassingbé, ses militaires et ses miliciens resteront à jamais gravés dans la mémoire collective des peuples. Le jugement, incontestablement, sera sévère. Il tranchera et décidera de l’opprobre à jeter sur le genre exécrable et détestable que ce président Faure Gnassingbé fut pour le Togo. Encore faudra t-il qu’il s’en sorte avec un peu de baraka. Car, lorsqu’on a en face de soi un peuple martyrisé, humilié et affamé dont le mécontentement a largement franchi le seuil de l’acceptable, tout peut arriver !

Kodjo Epou

Washington DC

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /home/erica/public_html/templates/fmliberte/html/com_k2/default/item.php on line 248
Read 292 times Last modified on mercredi, 09 juillet 2014 15:06

Commentaire