I have to more injuries at the back of my head
Zoom News (388)
Farida Bemba Nabourema sur les manifestations de ce Samedi 19 Août 20...
Written by ERIC K. ALOVORAux dernières nouvelles , 7 compatriotes ont trouvé la mort au #Togo ce Samedi 19 Août 2017, en reclammant le retour a la constitution de 1992. Une constitution qui avait été votée par référendum qui limite les mandats à deux, incorpore des élections à deux tours et guarantit le vote de la diaspora.
Le régime RPT-UNIR s'est débarrassé de ces clauses afin de se maintenir au pouvoir.
Les togolais ont répondu massivement à l'appel du PNP de Tikpi Atchadam non seulement dans toutes les regions du Togo mais aussi dans la diaspora.
Face à la violence avec laquelle le régime de Faure Gnassingbé a répondu à cet appel, nous togolais devons nous mobiliser dans tous les pays du monde pour dire Assez aux Gnassingbé.
Ou que vous êtes, même si c'est en vaccance faites parler du Togo et cherchez du soutien pour nos combattants. Pour les 7 togolais abbatus aujourd'hui, les 7 millions que nous sommes devons nous lever car ces compatriotes sont morts pour nous.
Nous avons des compatriotes dans des morgues, d'autres dans des hôpitaux, d'autres encore dans les cellules. Nous devons être solidaires et participer à ce combat physiquement, financièrement et intellectuellement.
Farida Bemba Nabourema
Citoyenne Togolaise Désabusée
P.S : Je ne suis ni membre du PNP ni d'aucun parti politique au #Togo.
Je suis une activiste independante et togolaise. Je milite pour un Togo juste et equitable et je dénoncerai l'abus de tout citoyen togolais peu importe son ethnie, sa religion, sa classe sociale ou son parti politique et ceci ou que je me trouve.
Zimbabwean First Lady Grace Mugabe has returned home from South Africa...
Written by ERIC K. ALOVORPolice in South Africa had said they had expected her to present herself for questioning.
A 20-year-old South African woman has accused Mrs Mugabe of hitting her over the head with an extension cord during a row at a hotel on Sunday evening.
Mrs Mugabe has so far not commented.
Zimbabwean government sources confirmed that Mrs Mugabe, wife of President Robert Mugabe, had returned home.
"Yes, she is back in the country. We don't know where this issue of assault charges is coming from," said one senior official quoted by Reuters.
Earlier, South African police said they had been negotiating with Mrs Mugabe's lawyers to get her to hand herself in.
Blood everywhere
Zimbabwe's main opposition party, the Movement for Democratic Change (MDC), said Mrs Mugabe was a "total disgrace and a complete national embarrassment".
"She has to be brought to order and indeed she has to appreciate that she is not a law unto herself," it added in a statement.
Confusion surrounded the case with South Africa's Police Minister Fikile Mbalula saying at one point that Mrs Mugabe had handed herself over to police and would appear in court.
She did not appear and police sources later said she had agreed to turn herself in but failed to do so.
Gabriella Engels, a model, accused Mrs Mugabe, 52, of hitting her after finding her with the first lady's two sons, Robert and Chatunga, in a hotel room in Sandton, a wealthy suburb north of Johannesburg.
Ms Engels released an image of a head injury online.
Nigeria: BBC Names Buhari Among African Presidents Who Lack Faith in O...
Written by Bill Emile DavolkUSA: 75 ans de prison pour fraude de Medicare de $13 million, Marie N...
Written by ERIC K. ALOVORLa propriétaire et la directrice d'une agence de santé spécialisée dans des soins infirmiers à domicile à Houston a été condamné aujourd'hui à 75 ans de prison pour son rôle dans un programme de fraude de Medicare de 13 millions de dollars.
Procureur adjoint intérimaire Kenneth A. Blanco de la Division criminelle du ministère de la Justice, avocat intérimaire des États-Unis, Abe Martinez, du district sud du Texas, agent spécial chargé Perrye K. Turner du bureau de terrain du FBI de Houston, agent spécial en charge CJ Porter de la US Department of Health and Human Services - Bureau de l'Inspecteur général (HHS-OIG) Région de Dallas et agent spécial en charge D. Richard Goss, du Bureau de terrain de Houston de la Division des enquêtes criminelles de l'IRS (IRS-CI) a fait l'annonce.
Marie Neba, 53 ans, de Sugarland, au Texas, a été condamnée par le Juge de district américain Melinda Harmon du district sud du Texas. En novembre 2016, Neba a été reconnu coupable après un procès de jury de deux semaines sur un compte de complot pour commettre une fraude en matière de soins de santé.
Trois chefs d'accusation de fraude en matière de soins de santé, un compte de conspiration pour payer et recevoir des remboursements de soins de santé, un compte de paiement et de réception, des remboursements de soins de santé, un compte de conspiration pour blanchir des instruments monétaires et un compte pour faire des fausses déclarations de soins de santé.
Selon la preuve présentée au procès, de février 2006 à juin 2015, Neba et d'autres ont conspiré pour frauder Medicare en soumettant plus de 10 millions de dollars en fausses et frauduleuses demandes de services de santé à domicile à Medicare par le biais de Fiango Home Healthcare Inc., détenue par Neba et son Mari, Ebong Tilong, 53 ans, également de Sugarland, au Texas.
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La défense adverse a montré que Medicare a payé pour de telles réclamations frauduleuses, Neba a versé des remboursements illégaux aux recruteurs de patients pour renvoyer les bénéficiaires de Medicare à Fiango pour les services de santé à domicile.
Neba a également payé des remboursements illégaux aux bénéficiaires de Medicare pour permettre à Fiango de facturer à Medicare l'utilisation de l'information sur les médicaments des bénéficiaires pour les services de santé à domicile qui n'étaient pas médicalement nécessaires ou non fournis. Des choses que les éléments de preuve ont montrés.
Neba a falsifié les dossiers médicaux pour faire apparaître que les bénéficiaires de Medicare sont qualifiés et ont reçu des services de santé à domicile.
Neba a également tenté de subordonner le parjure d'un codéfendeur dans le palais de justice fédéral, selon la preuve.
Selon la preuve présentée au procès, de février 2006 à juin 2015, Neba a reçu plus de 13 millions de dollars de Medicare pour les services de santé à domicile qui n'étaient pas médicalement nécessaires ou non fournis aux bénéficiaires de Medicare.
À ce jour, quatre autres ont plaidé coupable en fonction de leur rôle dans le régime frauduleux de Fiango. Nirmal Mazumdar, MDD, l'ancien directeur médical de Fiango, a plaidé coupable à un régime de fraude pour soins de santé.
Daisy Carter et Connie Ray Island, deux recruteurs de patients pour Fiango, ont plaidé coupable à un complot pour fraude de soins de santé pour leurs rôles à Fiango.
Le 11 août, Island a été condamné à 33 mois de prison. Mazumdar et Carter attendent la détermination de la peine. Après la première semaine de procès, Tilong a plaidé coupable à un compte de conspiration pour commettre une fraude dans le domaine de la santé, trois chefs d'accusation de fraude dans les soins de santé, un compte de conspiration pour payer et recevoir des remboursements de soins de santé, trois chefs d'accusation de paiement et de réception de remboursements de soins de santé et un compte De conspiration pour blanchir des instruments monétaires. Tilong devrait être condamné le 13 octobre.
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Le cas a été enquêté par l'IRS-CI, le FBI et le HHS-OIG sous la supervision de la Section de la fraude de la Division criminelle du ministère de la Justice et du Bureau du procureur des États-Unis pour le district sud du Texas. L'affaire est poursuivie par le Procureur général William S.W. Chang et l'avocat principal Jonathan T. Baum de la Section de la fraude.
La Medicare Fraud Strike Force opère dans neuf endroits à l'échelle nationale. Depuis sa création en mars 2007, la Medicare Fraud Strike Force a facturé plus de 3 500 défendeurs qui ont collectivement facturé le programme Medicare pour plus de 12,5 milliards de dollars.
BULLETIN DE PRESSE DU 14 AOUT 2017 : LA TRAHISON DES ELITES ET LE REGN...
Written by ERIC K. ALOVORDans la société togolaise, les ressentiments grandissent et l’impatience de briser les frontières des injustices sociales et de la misère devient de plus en plus vive. Cela finira par l’explosion sociale, si les intellectuels tarés au service du pouvoir et les politiciens sans conscience continuent leur jeu criminel et cynique. L’irritation grandissante dans la population, à cause des exclusions, de la corruption, de l’inhumaine et abjecte pauvreté, etc, planifiées et entretenues par la gouvernance encanaillée de la minorité, va conduire inévitablement à des soubresauts sociaux, à moins qu’une force organisée ne mette avant un terme à la présente situation anxiogène et glauque dans le pays.
Ceux, qui ont fraudé et tué pour usurper le pouvoir, cherchent à le conserver coûte que coûte. Ils sont outrecuidants et arrivent à manipuler les prétendus opposants, qui leur avaient donné de la respectabilité et de la représentativité en signant avec eux l’Accord Politique Globale (APG). En retour, ils leur cèdent quelques prébendes par l’augmentation abusive de leurs rémunérations à l’Assemblée nationale et à la présidence des commissions parlementaires, par des voyages d’accompagnement à l’étranger et des frais de mission, par des nominations dans les conseils d’administration dans les sociétés publiques, etc.
Le temps est venu pour éveiller les consciences et pour la modification des règles du jeu politique et social. Il n’est plus acceptable qu’une minorité se considère comme la majorité politique et donc sociale et s’accapare de tous les postes essentiels de l’Etat pour régenter la société. Pour atténuer les effets pervers d’une telle anomalie et injustice, les concepteurs de la gouvernance démocratique avaient proposé la limitation des mandats présidentiels à deux et pour une meilleure et plus large représentativité les élections à deux tours. Si cela arrive à fonctionner plus ou moins bien dans les pays ayant été colonisateurs et ayant atteint des seuils d’industrialisation, de développement éducatif, social et culturel convenables, ces pratiques sont des poisons pour les pays pauvres dont les populations sont peu éduquées et dont les élites sont conditionnées, paillardes, bambocheuses et des potentats par traditions.
En conséquence, les règles du jeu démocratique, considérées jusqu’à présent comme équitables, légitimes et acceptées sans réticence, en dehors de la Chine principalement, et servant de conditions établies pour le choix des dirigeants politiques, sont devenues caduques et favorisent des violences, des instabilités, des divisions et des retards économiques dans nos sociétés pauvres et endettées. Après chaque élection et suite à des fraudes et à des violences de toutes sortes, les plus pervers arrivent à contrôler l’appareil de l’Etat, à se servir de ses moyens pour dominer les autres citoyens et pour s’enrichir. Ils marginalisent les opposants et jouissent impudemment et avec effronterie de tous les avantages du pouvoir. Ils achètent misérablement les consciences d’une partie de la population dont ils se servent pour perpétuer leur domination et pour renforcer les injustices sociales, la misère, les intolérances et l’ignorance.
Que les donneurs de leçon de démocratie sachent qu’aucune société n’a jamais prospéré dans l’ignorance de la majorité de sa population et dans la misère ambiante. Barack Obama s’était royalement trompé sur sa déclaration suivante : «L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts mais des institutions fortes. ». Il n’y a que les hommes forts qui bâtissent les institutions fortes et qui leur donnent la vie avant de disparaître. Le Général Charles DE GAULLE en France était-il un homme faible ? François MITTERRAND ne l’avait-il pas traité de dictateur et n’avait-il pas écrit son livre intitulé le coup d’état permanent avant d’exercer deux mandats cumulés de 14 ans en se drapant dans cette constitution de la 5è République ? Le Président ROOSEVELT n’avait-il pas nationalisé les banques et prit des mesures énergiques pour mettre un terme à la crise terrible de 1929 ? Est-ce l’œuvre d’un homme faible ? Est-ce que LEE KUAN YEW qui a bâti Le Singapour et l’a régenté de 1965 à 2000 était-il autre chose qu’un homme fort ? KIM DAE JUNG, ancien Président de la Corée, qui l’a transformée et en a faite un dragon de l’Asie était-il autre chose qu’un homme fort ? Je me suis imprégné des œuvres de ces grands hommes et j’ai visité les traces de leurs réalisations. Je ne voudrais pas oublier LOUIS XIV, ADENAUER, ABRAHAM LINCOLN, etc.
Le monde est en mutation mais il reste incontestablement des réalités immuables. Le Président Uhuru Kenyatta doit comprendre que sa victoire proclamée à 54% des votants ne lui donne pas le droit de s’accaparer avec les siens de tous les pouvoirs au Kenya et de marginaliser son opposant Raïla ODINGA, qui a obtenu presque 45% des voix. Sans la justice politique ou sociale, il n’y a pas de développement et de paix. Depuis l’invention de la gouvernance démocratique au 18è siècle, le monde a extraordinairement évolué. Les réussites électorales au Ghana, au Nigeria, etc, ne doivent pas masquer le fait de la nécessité de réviser certains dogmes et des pratiques de démocratie pour les adapter aux réalités nationales. Que les intellectuels tarés et égocentriques, au service des pouvoirs en Afrique, sachent qu’on ne développe pas un pays en créant des asociaux, des babacools, des parias et des zonards.
Comment un Président d’université peut-il laisser les forces de répression envahir l’espace de l’université pour mater des étudiants, qui réclament juste des droits et des traitements pour jouir de la simple dignité humaine ? Comment peut-il après cela faire du tourisme à travers le pays pour aller convaincre la populace d’accepter le viol de ses libertés et le piétinement de sa dignité ? Qu’est-ce qu’il cherche dans une commission populiste et rétrograde, dirigée par une dame que le peuple togolais considère comme indélicate ? Pourquoi Mme Awa NANA a besoin d’aller se faire humilier par la populace après avoir présidé la Cour de justice de la CEDEAO et regagné un peu de considération après son rocambolesque passage à la présidence de la CENI en 1998 ? Quelle trahison des intellectuels !
Il est temps de renverser la donne, qui nous avilit, et de faire valoir des exigences éthiques et progressistes. Le système politique en place au TOGO est dégénéré et bloqué. Qu’importent ses intrigues, ses menées auprès des étrangers pour le soutenir, ses manèges et sa cuisine par l’organisation de sommets internationaux improductifs et sans impact positif pour le peuple, il est en putréfaction avancée. Nous avons besoin et nous aurons besoin du secours populaire pour le dynamiter et mettre un terme à sa nuisance. Il nous faudra alors imposer le droit de tous les togolais à accéder au bien-être social, au prestige social, au respect et à l’autorité morale. Nous devons définir alors les fondements nouveaux sur lesquels doit reposer la nouvelle société ouverte à des élites multiples et mobiles.
Nous savons que lorsque l’élargissement nécessaire des élites se heurte à des résistances qui ne trouvent de justification que dans la corruption d’une minorité, dans les préjugés de l’ignorance, dans l’égotisme des dirigeants et dans la pesanteur des coutumes, l’explosion sociale devient inévitable. Il est inacceptable que des vamps s’installent au cœur du pouvoir et aux postes stratégiques de l’Etat pour vampiriser l’énergie vitale du Chef de l’Etat. Il y a de nos sœurs, qui sont de véritables gourgandines et si voraces que leur avidité nous expose à un cataclysme social. Comment le gouvernement togolais a-t-il pu contracter en 7 ans une dette, qui tourne autour de 81% de notre PIB, soit presque 2000 Milliards de FCFA, en partant de 20% de ce PIB en 2010 ? Quel désastre si l’on sait qu’il a détruit les sources productives pour les remboursements et qu’il est contraint par le FMI à aller emprunter de l’argent sur le marché financier à un taux de 7% pour rembourser une partie de sa dette, arrivant à échéance et contractée auprès des banques privatisées? L’acharnement de ce gouvernement faisandé, évoluant dans l’inertie et le folklore, synonyme de paralysie et de quasi-mort, a fini par empoisonner toute la société togolaise qui vit dans la fausseté, le mensonge et l’immoralité. En profondeur, le pays est prêt pour un sursaut révolutionnaire. Le PRR existe pour le sauver du chaos et rassembler à nouveau ses enfants pour les conduire dans la prospérité, dans l’ordre, dans la justice sociale, dans la liberté et dans le bien-être de tous vers sa réelle destinée.
Le gouvernement actuel, prisonnier des habitudes de la maison, n’ayant pas encore compris l’urgence et la nécessité d’une réforme globale de la société, faisant même du dilatoire pour faire les réformes politiques, institutionnelles et électorales, se dirige tout dans un mur. Ces dernières réformes auraient pu être une arme de compromis dans ses mains et lui valoir une certaine accalmie et même une passagère tolérance dans le pays. Mais ces compatriotes peu éclairés, peu scrupuleux et aveuglés par leurs ambitions personnelles, leur cupidité et les possibilités d’enrichissements illicites et impunis, ne voient pas le risque qu’ils font courir à leur chef et à notre patrie. S’il y a donc aujourd’hui une nécessité d’une révolution sociale au Togo, elle doit être cherchée dans le refus de la minorité à faire des concessions inévitables et à faire les réformes que demandent nos populations du Nord au Sud.
Nous sommes étouffés et étranglés par la minorité que la gouvernance actuelle favorise et qui détruit notre pays. Mais qu’ils sachent que nous n’accepterons pas que les injustices sociales, la médiocrité, la débauche et la corruption soient les palladiums de notre République. Ils doivent changer radicalement ou partir avant qu’il ne soit trop tard. Même les meilleurs finissent mal quand ils tardent à quitter la scène. Il y a un temps pour tout. La chute de USAIN BOLT aux mondiaux de Londres de cette année est une illustration instructive. Avec la foi en Dieu et sa sainte volonté, nous triompherons et nous changerons la gouvernance débauchée et destructrice actuelle. Que Dieu nous inspire, nous guide et nous protège.
Fait à Lomé : le 14 Août 2017
Nicolas LAWSON
Togo: LE NŒUD DE L’ALTERNANCE : CAP 2015, Les Réformes sont-elles...
Written by Michel KINVI
La revendication populaire et légitime d’alternance politique au Togo agace fort et terrifie le régime RPT/UNIR. Le régime refuse, use de ruse et sème la confusion dans le paysage politique pour s’en échapper. Oui, le malhonnête n’opère mieux que dans la confusion et l’opacité.
Mais il est du devoir de l’honnête citoyen de dissiper l’enfumage politicien et d’éclairer la cité à la lumière du flambeau des patriotes. Sur ce plan, quelle voie la raison nous dicte-elle? Et que recommande l’oracle?
Evitons LES fausses PISTES
Il n’est pas besoin ici de rappeler les tours et détours du RPT/UNIR pour repousser à l’infini l’avènement de l’Alternance au Togo. Passons. Allons droit au but pour évaluer les solutions proposées par l’opposition démocratique.
- Commençons par le PNP.
En guise de solution attractive en faveur de l’alternance démocratique au Togo le PNP (Parti National Panafricain) de Tikpi ATCHADAM ravive la ferveur populaire depuis un temps avec son discours percutant, concis et franc pour un retour pur et simple à la constitution de 1992. Mais est-ce le sésame contre le mal qui ronge le Togo? À bien voir, cette option de recours à la constitution de 1992 ne sera pas la clé pour obtenir l’Alternance au Togo en 2020. Car le passé enseigne autrement. Nous devons tirer des leçons de l’histoire récente du Togo.
Le contredit passé que nous pouvons opposer au recours de Tikpi ATCHADAM n’est pas très lointain. En effet, le 21 juin 1998 c’était belle et bien la constitution de 1992 qui était en vigueur et qui dictait les dispositions légales de l’élection présidentielle au Togo. Mais cette constitution là, celle que réclame à corps et à cri le PNP n’avait pas pu empêcher le régime RPT et son président dictateur de voler aisément l’élection. Le président d’alors vola grossièrement la victoire, tel un corbeau vole du fromage, à l’opposant principal en ce temps, Gilchrist Olympio de l’UFC… avec cette constitution de 1992 bien en vigueur.
Précisons tout de même et rapidement que ce n’était pas la faute à la constitution de 1992. Mais la faute provient de la mauvaise foi politique, du refus de la vertu républicaine, de l’aveuglement mégalomane. Le malheur est dans le caractère du Tyran, non dans l’esprit de la loi. Donc quelle que soit la loi, probe ou inique, si la volonté de tricher existe, l’escroc commettra son forfait et ira son chemin aussi longtemps que la force restera de son côté, au mépris de la loi qui souvent est juste.
Ainsi donc en 1998 le Tyran au Togo, dans son désire de rester plus longtemps au pouvoir contre la volonté du peuple, avait simplement pris une feuille de papier blanc et avait écrit dessus des chiffres fictifs d’un résultat qu’il souhaitait et les avait fait proclamer par un bon valet, le Général MEMENE. Le débat fut clos, Eyadema resta indûment au pouvoir, avec la constitution de 1992 bien en place.
Alors, vu ce précédant grotesque, profitable au tyran, le régime RPT/UNIR actuel n’est t-il pas capable de juste répéter le même tour de force, même si la constituions de 1992 se restaurait en loi suprême ? Oui, le RPT/UNIR peut bien répéter en 2020 le forfait précédant commis en 1998. D’ailleurs ce qui fut fait il y a juste deux ans, le 27 Avril 2015, devant les caméras par Taffa TABIOU, président de la CENI, sous les yeux exorbités de son vice président Pedro AMOUZOU n’est pas différent de ce que fit Seyi MEMENE en juin 1998. Seulement l’autre était officier militaire et sûr de lui-même tandis que celui-ci, civile sans grande étoffe sociale ni académique, hésitait et cafouillait dans la veulerie devant les caméras.
2- Revenons au CAP 2015
Le CAP 2015 parle de réformes. Le RPT/UNIR aussi parle de réformes. On nous fait croire que tout le monde veut les réformes. Mais gardons nous bien de tomber dans le piège de l’un, savamment tendu à l’autre.
Le piège dis-je ? Oui le piège insoupçonné est qu’à la fin de ce mois d’août le RPT/UNIR peut revenir de sa tournée de consultation populaire actuelle sur les reformes avec une vraie et très bonne petite surprise. Une surprise agréable qui mettra du sourire naïf sur la face du peuple togolais.
La probable et agréable surprise serait que la commission Awa Nana conclurait son rapport de tournée en des termes qui réaffirmeront les recommandations de l’Atelier du HCRRUN tenu en juillet 2016. L’essentiel de ces recommandations serait conforme à l’esprit de la constitution de 1992, spécialement les articles 59 et 60. A savoir la limitation du mandat présidentiel à 5 ans, renouvelable une seul fois ; un scrutin uninominal à 2 tours, une élection à la majorité absolu.
Et ce faisant, la commission Awa Nana donnera satisfaction du coup, en bonne partie, à la demande des réformes que CAP 2015 et ADDI font à tue-tête avec leur proposition réglementaire d’une loi introduite à l’Assemblée le 28 juin 2016. Proposition que la majorité RPT/UNIR a ajournée. Précisons que lorsque le RPT/UNIR avait ajourné cette proposition à l’Assemblée le 13 juin dernier c’était juste par anticipation à la tournée d’Awa Nana ; une autre ruse et malice.
Comme dit un paragraphe plus haut, le rapport de tournée déposant par surprise un contenu qui reflète l’avis réel de l’opinion générale, l’évidence persuadera et obligera Tikpi ATCHADAM du PNP, Brigitte Adjamagbo JOHNSON, Jean Pierre FABRE du CAP 2015 et Aimé GOGUE du G6 à se taire. Ils n’auront plus rien à réclamer de substantiel. Sauf des menus fretins qui seront non pris en compte (vote de la diaspora, redécoupage communal consensuel, reliquats de l’APG etc.) que le régime mettra en renvoi à la prochaine législature.
Le RPT/UNIR bénéficiera par ce biais d’un petit crédit additionnel auprès de l’opinion. Crédit d’avoir accédé à l’essentiel des réclamations populaires. CAP 2015, PNP, G6 seront forcés d’aller aux élections législatives et locales suite à ce tour de prestidigitation de Réformes à Minima menée de mains roublardes par le RPT/UNIR.
En conséquence, au cours des élections législatives et locales prochaines en 2018 et 2019, le RPT/UNIR se targuera de son petit crédit additionnel, fruit des réformes à minima acceptables, pour s’octroyer une bonne tranche frauduleuse et suffisante pour continuer à dominer l’Assemblée à venir. Qui protesterait contre les résultats des législatifs probables de 2018 ? Sur quel argument et avec quels moyens? Personne !
La vie continuera. Le processus aboutira à l’élection présidentielle de 2020. Et là, le grossier holdup de juin 1998, repris en 2005, ramené en 2010 et renouvelé en 2015 se répétera… avec moins de rugosité peut être. Mais quand même la fausse victoire reviendra toujours au RPT/UNIR.
Tiens ! Voyez la logique ! La petite histoire affligeante sait et saura toujours se répéter en face de ceux qui ne savent plus faire la grande Histoire glorieuse. « Tête qui ne pense ne portera que faix.» PNP, CAP 2015, G6 que pensons-nous, resterons-nous toujours les porteurs du faix politique au Togo? Sommes-nous des portefaix psychotiques en devenir ?
Deux autres questions harassantes : et la rétroactivité de la loi ? Demandera-t-on. Et la rumeur entretenue sur un projet de réformes ahurissantes pour un mandat de 7 ans renouvelables ajoutera-t-on? Ledit projet serait déjà prête et n’attendrait que le retour de la Tournée Awa Nana pour sortir du manteau et trouver son chemin vers l’Assemblée.
3- Réponse aux deux questions désagréables
Oui, les deux questions précédentes sont désagréables, énervantes. La première, celle de la rétroactivité de la loi. Si les réformes probables se faisaient à la bonne lettre ou du moins se faisaient dans l’esprit initial de la constitution de 1992, les malins génies jetteront sur le feu la poudre de la rétroactivité en vue d’attiser la bagarre. La volonté sulfureuse de demander que le chef de l’Etat actuel, qui aura déjà fait 15 ans au pouvoir, soit trois fois le mandat raisonnable, ait encore la permission légale de se présenter comme candidat, défit toute morale en politique.
Prenons soins ici d’avertir qu’en litige politique le droit froid est bien mais que l’éthique de conciliation est mieux. La victoire judicaire rigide nourrit l’orgueil de l’intellect égoïste, mais l’entente amiable sauve la dignité commune. Sur ce sujet, les experts en droit constitutionnel sortiront à nouveau pour ergoter. Ce fut fait une fois déjà en 2014. Ce débat se répètera encore dans quelques mois. Il se fera malheureusement dans la vanité des grands diplômes et titres universitaires et non dans l’esprit du vivre ensemble dans la cohésion et la poursuite de la prospérité collective et durable.
A quoi bon ? Se demanderait le sage. Mais le mauvais hasard fait que la sagesse n’est pas souvent l’ami de ceux qui aiment le pouvoir. En défaut de sagesse, c’est plutôt une petite bête grisâtre que ceux qui aiment le pouvoir préfèrent élever leurs âmes. Par exemple cette bête avait habité, grandi et aliéné le législateur togolais en décembre 2002 et en février 2005 et l’avait poussé à semer la discorde récalcitrante au sein de la nation togolaise. Elle n’est pas morte, cette bête là. Elle s’appelle gloutonnerie. Elle vit encore en symbiose avec les caciques du régime de dictature.
Si Faure Gnassingbé et ceux qui l’encadrent aimeraient transmettre paisiblement, dans la vertu le pouvoir en 2020, l’opinion le saurait déjà à travers leurs faits et gestes. Ils pourront toutefois nous démentir en 2020. Tant mieux ce serait. Dans ce futur proche de 2020 si notre pronostique est perdant, nous nous en réjouiront plutôt, nous ne nous en sentiront pas confondus du tout. Ce sera le Grand Haleluya de Haendel en chœur dans les cœurs. L’Haleluya peut même venir avant 2020.
Par ailleurs, parmi les conditions d’Alternance, certains acteurs comme le bouillant Abass Kaboua du MRC évoquent en envolée perdue une amnistie spéciale pour Faure et sa cour. Pourquoi pas ? Si Faure Gnassingbé demandait en homme avisé une amnistie raisonnable pour sa cour, beaucoup de citoyens d’envergure prendraient cette défense afin qu’il ait tôt sa retraite tranquille avec avantages sur mesure et afin que son départ honorable ouvre la voie à un horizon politique plus large et sain au Togo. Cette éventualité a besoin d’une prompte élévation d’esprit de part et d’autre.
La deuxième question, celle des réformes supposées pour un mandat de 7 ans renouvelable. Ce serait à notre avis une ‘vraie fausse’ idée. Elle semble plus une rumeur crée dans le but de mieux mettre en exergue le « petit cadeau apaisant» que ramènera la Tournée Awana Nana. Mais si en éventualité elle se confirme comme option prise par le régime RPT/UNIR, ce sera un revers simple de la médaille. Elle constituera une autre preuve de vigueur de la bête grisâtre que nous nommons gloutonnerie en symbiose avec le RPT/UNIR. Et cette option ne sera qu’une provocation primaire et grossière à l’endroit du peuple dans les circonstances actuelles.
Dans ce cas les partis politiques du CAP 2015, le PNP, du G6 trouveront du grain solide à moudre. Mais ces partis d’opposition auraient-ils la meule assez tranchante face à cette corvée probable ? Laissés à eux mêmes, les expériences récentes ne les y qualifient pas.
En définitif que dit l’oracle ?
Ni la restauration de la constitution de 1992 dans sa lettre pour apaiser le PNP, ni les réformes à minima en extrait de l’APG suivant l’esprit de 1992 pour contenter CAP 2015 et le G6, ni une volonté politique feinte, hypothétique et bien tardive du régime RPT/UNIR pour endormir le peuple ne constitueront pas un gage pour l’alternance au Togo en 2020. Or cette alternance est devenu un impératif politique existentiel au Togo. Les évêques du Togo l’ont même classée sur la liste des droits naturels. Mais le droit naturel ne succombe-t-il pas souvent à la raison du plus fort ?
Alors, s’il est évident que cette Alternance nécessaire pour la dignité nationale ne nous est pas garantie en 2020 par les politiques d’opposition qui manquent de force, ni par le régime réprouvé qui rêve de s’éterniser, où se trouve donc notre salut au Togo?
L’oracle dit « Colombe victime et meurtrie, change d’esprit. Fais ta mue, renais dans un autre corps, deviens Aigle ! Deviens ce que tu es, reprends ta destinée, force céleste».
Le chemin du salut passe sans détour par les mouvements citoyens indépendants et unis. Et eux doivent être au rendez-vous de l’expertise de rédemption. Y sont-ils déjà ?
La question mérite d’être posée. Eventuellement, s’ils sauront capitaliser chaque grain de sable, chaque goutte d’eau et chaque bulle d’air pour massifier le vent qui sonnera le cor de l’Alternance au Togo, ils pourront drainer les politiques dans leur sillage. La force de basculement viendra de la masse. La diaspora indépendante en marche pour la renaissance, en appui aux forces vives civiles engagées sur le territoire doivent faire face au temps compté avec exigence et tact.
A défaut, rien ne bougera ! Mais tout doit bouger pour l’Alternance sans délai.
New York, 7 Août 2017
Michel KINVI
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Israel: PM Netanyahu under investigation for bribery????
Written by ERIC K. ALOVORMalawi: Over $250 million corruption , money laundering suspicion , Jo...
Written by ERIC K. ALOVORA Malawian court has granted the police a warrant of arrest in respect of the country’s former president, Joyce Banda.
According to a police statement tweeted by a journalist in the country, the order is in respect of a corruption scandal that took place during her tenure as president.
“The Malawi police wishes to inform Malawians that its Fiscal and Fraud Section conducted some investigations on the suspected involvement of the Former President in ‘cashgate’ cases and unearthed credible evidence.
“The evidence gathered raises reasonable suspicion that the Former President committed offences relating to abuse of office and money laundering,” the statement added.
The case in question, the ‘cashgate’ saga, is on record as the country’s biggest financial scandal. It is said to have involved loss of about $250 million.
Malawi police are said to have asked for INTERPOL’s assistance in arresting Mrs Banda who is currently out of the country. She has yet to comment on the arrest warrant.
The 67-year-old served as the country’s president between April 2012 to May 2014. She is founder and leader of the People’s Party which was established in 2011. She had previously served as vice-president to late president Bingu wa Mutharika.
She took over power after her boss died in office but she heavily lost 2014 elections to incumbent Peter Mutharika.