Afrique (194)
Nigeria: Olusegun Obasanjo défendais hier sa thèse de doctorat
Written by ERIC K. ALOVORGuinée: Fin d’importation de tenues militaire
Written by Saidou DIALLO - FMLiberte Conakry, Freetown, MonroviaLe Président de la République, le Pr. Alpha Condé, a procédé ce dimanche 17 décembre 2017 au Camp Alpha Yaya Diallo, au lancement des travaux de construction et d’extension de l’usine militaire de confection des tenues.
Cette usine qui renait après 24 ans de fermeture, va s’étendre sur 8 400 m2 avec une capacité de 720 000 tenues militaires et scolaires par an. Elle sera composée d’un bloc de tissage, deux blocs de coupe et confection, un bloc de fabrication de chaussures et un laboratoire pour le contrôle du tissu.
La société guinéo-turque Karkat S.A est chargée des travaux pour un délai de 3 mois.
Avec un coût de réalisation de 32 millions de dollars US, cette infrastructure va créer 1 558 emplois.
Le représentant de la société Karkat S.A, Roda Fawaz, a non seulement rassuré du respect du délai contractuel, mais aussi la construction prochaine d’autres unités telles que l’usine de matelas à ressort, prévue à la mi-février 2018.
Le ministre d’Etat chargé de la Défense nationale, le Dr. Mohamed Diané, a remercié le Chef de l’Etat pour l’appui qu’il ne cesse d’apporter à l’armée guinéenne avant de lui assurer de l’engagement de son département à l’accompagner dans sa politique de développement du pays.
Le Président de la République s’est réjoui du lancement des travaux de ce projet qui va permettre à l’armée guinéenne d’être dotée d’une usine de confection après plusieurs années.
Le Chef de l’Etat a rappelé que l’un de ses objectifs est de donner à la Guinée son indépendance économique d’où le programme d’électrification du pays. C’est pourquoi, il a rappelé que l’armée guinéenne au-delà de sa mission régalienne de protection du territoire national, va s’investir dans les activités économiques du pays à travers les projets de construction des infrastructures et interviendra dans le développement agricole.
Après s’être félicité des résultats de la reforme de l’armée, le Président Alpha Condé a promis d’aider cette armée pour qu’elle retrouve sa gloire d’antan.
Toutefois, le Président Alpha Condé a invité les autorités militaires à veiller à l’amélioration des conditions sociales des soldats qui sont par ailleurs invités à la discipline.
Gabon: les "députés" de la honte, de l'argent facile....
Written by Dr Jean Aimé MouketouC'est une véritable catastrophe nationale. Voici des "députés" qui n'aiment que l'argent au dépens de leur pays. Ce sont des femmes et des hommes qui ont donné la honte sans honte aux chiens juste pour l'argent facile. En d'autres termes, ce comportement est l'expression d'une très haute trahison.
Les générations futures apprécieront. Dans la mémoire collective, ces "députés" méritent les poubelles de notre Histoire. Il y a même dans nos rangs, des infiltrés qui aimeraient les rejoindre dans cette trahision et cette honte historique. Mais, les filles et les fils vaillants, dignes du peuple souverain gabonais mettront fin à cette honte dans très bientôt.
Le Peuple souverain c'est nous et Jean Ping est le Président de la République Gabonaise élu démocratiquement, le 27 août 2016.
Dr Jean Aimé Mouketou,
Afrique: "Yes We Can" Sekou Toure, Sylvanus Olympio, Modib...
Written by ERIC K. ALOVORQuand Sekou Toure déclenche l'abandon de la France.
Trois mille Français quittèrent le pays, en prenant tous leurs biens et détruisant tout ce qui ne pouvait être déplacé : les écoles, les crèches, les bâtiments de l’administration publique furent détruits, les voitures, les livres, les médicaments, les instruments de l'institut de recherche, les tracteurs ont été écrasés et sabotés ; les chevaux, les vaches dans les fermes ont été tués, et les nourritures entreposées furent brûlées ou empoisonnées.
Le but de cet acte scandaleux était bien évidemment, d’envoyer un message clair à toutes les autres colonies sur les conséquences du rejet de la France.
Le fait est que peu à peu, la peur s’empara des élites africaines, et après ces événements aucun autre pays ne trouva jamais le courage de suivre l’exemple de Sékou Touré, dont le slogan était “Nous préférons la liberté dans la pauvreté à l’opulence dans l’esclavage”.
Pour les pays nouvellement indépendants il fallut trouver des compromis avec la France. Sylvanus Olympio, le premier président de la République du Togo, un petit pays d’ Afrique de l’Ouest, trouva une solution susceptible de calmer les Français :
Ne voulant pas continuer à subir une domination française, il refusa de signer le pacte colonial proposé par De Gaule, mais accepta en contrepartie de payer une dette annuelle à la France pour les soi-disant avantages obtenus lors de la colonisation française.
Ce furent les seules conditions de la France pour ne pas détruire le pays avant de partir. Toutefois, le montant estimé par la France était si grand que le remboursement de la soi-disant « dette coloniale » était proche de 40 % du budget du pays en 1963.
Dès lors, la situation financière du Togo tout juste indépendant fut très instable, et afin de se sortir de cette situation, Olympio décida de sortir du système monétaire mis en place par la France coloniale le FCFA ( franc des colonies françaises d’Afrique ), et créa la monnaie du pays.
Le 13 Janvier 1963, trois jours après qu’il a commencé à imprimer les nouveaux billets, une escouade de soldats (soutenus par la France) s’empara et tua le premier président élu de l’Afrique indépendante : Olympio fut exécuté par un ex Légionnaire français, le sergent de l’armée Etienne Gnassingbé qui, au passage, reçu à ce moment une prime de 612 dollars de l’ambassade française locale pour le succès de sa mission.
Le rêve de Olympio était de construire un pays indépendant et autonome. Mais l’idée ne correspondait pas aux volontés françaises.
Le 30 Juin 1962, Modibo Keita, le premier président de la République du Mali , décida également de se retirer du système monétaire FCFA ( imposé à 12 pays africains nouvellement indépendants ).
En effet, pour le président malien, qui se penchait plus vers une économie socialiste, il était clair que la colonisation qui perdurait avec ce pacte avec la France, devenait un piège, un fardeau pour le développement du pays.
Le 19 Novembre 1968, comme Olympio, Keita sera victime d’ un coup d’état mené par un autre ex légionnaire français des Affaires étrangères, le lieutenant Moussa Traoré.
De fait, durant cette période turbulente où l’Afrique combattait à se libérer du joug de la colonisation européenne, la France usera à nombreuse reprises de mercenaires anciennement affiliés à la légion étrangère pour réaliser des opérations coup de poings contre les présidents nouvellement élus :
Au 1er Janvier 1966, Jean- Bedel Bokassa, ex légionnaire français, portait un coup d’état contre David Dacko, le premier président de la République centrafricaine.
Le 3 Janvier 1966, Maurice Yaméogo, le premier président de la République de Haute-Volta, aujourd’hui appelé Burkina Faso, a été victime d’un coup porté par Aboubacar Sangoulé Lamizana, un ex légionnaire français qui a combattu avec les troupes françaises en Indonésie et en Algérie contre ces pays l’indépendance
Le 26 Octobre 1972 Mathieu Kérékou qui était un garde de sécurité au président Hubert Maga, le premier président de la République du Bénin, a porté un coup d'État contre le président, après avoir fréquenté les écoles militaires françaises de 1968 à 1970.
En fait , au cours des 50 dernières années, un total de 67 coups état qui se sont passés dans 26 pays en Afrique, 16 de ces pays sont des ex- colonies françaises, ce qui signifie que 61 % des coups d'États en Afrique ont été initiés dans d’anciennes colonies françaises.
En Mars 2008, l’ancien président français Jacques Chirac a déclaré :
« Sans l’Afrique, la France va glisser vers le bas dans le rang de vingt-troisième puissance [ du monde ] “
Le prédécesseur de Jacques Chirac François Mitterrand avait déjà prophétisé en 1957 que : « Sans l’Afrique, la France n’aura pas d’ histoire au 21e siècle”
En ce moment même où j’écris cet article , 14 pays africains sont obligés par la France , à travers le pacte colonial , de mettre 85% de leurs réserves à la banque centrale de France sous le contrôle du ministère des finances français. Jusqu’à maintenant , en 2014, le Togo et environ 13 autres pays africains doivent encore payer la dette coloniale à la France. Les dirigeants africains qui refusent sont tués ou victimes de coup d’état . Ceux qui obéissent sont soutenus et récompensés par la France grâce à style de vie somptueux, tandis que leurs populations endurent la misère et le désespoir.
Un tel système maléfique, est dénoncé par l’Union européenne, mais la France n’est pas prête à se passer de ce système colonial qui lui offre une trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en provenance de l’Afrique, et ce par année.
Nous accusons souvent les dirigeants africains de corruption et de servir les intérêts des nations occidentales, mais il y a une explication claire de ce comportement . Ils se comportent ainsi parce qu’ils ont peur d’être tués ou d’être la victime d’un coup d'État. Ils veulent s’allier à une nation puissante pour se sauvegarder en cas d’agression ou de difficultés. Mais, contrairement à une protection amicale, la protection de l'ouest est souvent offert en échange du renoncement à servir leur propre peuple ou les intérêts des nations.
Les dirigeants africains travailleraient dans l’intérêt de leur peuple s’ils n’étaient pas constamment harcelés et intimidés par les pays coloniaux.
En 1958 , effrayé des conséquences de son choix d’indépendance face à la France , Léopold Sédar Senghor a déclaré : « Le choix du peuple sénégalais, c’est l’indépendance, ils veulent qu’elle ait lieu seulement dans l’amitié avec la France , pas en litige. “
Dès lors la France a accepté qu’une « indépendance sur le papier” pour ses colonies , mais a signé en parallèle des ” accords de coopération “, précisant la nature de leurs relations avec la France, en particulier les attaches envers la monnaie ( le Franc ), le système éducatif français, les ententes militaires et les préférences commerciales.
Voici les 11 principales composantes de la poursuite du pacte de colonisation depuis les années 1950 :
1 . La dette coloniale pour les avantages de la colonisation française
Les pays nouvellement « indépendants » doivent payer pour l’infrastructure construite par la France dans le pays pendant la colonisation.
Je dois encore trouver les détails sur les montants, l’évaluation des avantages coloniaux et les conditions de paiement imposées aux pays africains, mais nous y travaillons ( nous aider avec des informations ).
2 . Confiscation automatique des réserves nationales
Les pays africains doivent déposer leurs réserves monétaires nationales en France à la banque centrale.
La France a tenu des réserves nationales de quatorze pays africains depuis 1961 : Bénin, Burkina Faso, Guinée- Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo -Brazzaville, la Guinée équatoriale et le Gabon.
La politique monétaire régissant un tel regroupement diversifié de pays est simple car il est géré par le Trésor français, sans en référer aux autorités fiscales centrales comme l’UEMOA ou la CEMAC. Selon les termes de l’accord qui a été mis en place par la banque centrale du CFA, chaque Banque centrale de chaque pays africain est obligée de garder au moins 65 % de ses réserves de change dans un « compte d’opérations » tenu au Trésor français, ainsi qu’un autre 20 % pour couvrir les passifs financiers.
Les banques centrales CFA imposent aussi un plafond sur le crédit accordé à chaque pays membre à l’équivalent de 20 % des recettes publiques de ce pays sur l’année précédente. Même si la BEAC et la BCEAO ont une facilité de découvert auprès du Trésor français, les traites sur les facilités de découvert sont sous réserve du consentement du Trésor français. Le dernier mot est celui de la Trésorerie française qui a investi les réserves étrangères des pays africains en son propre nom à la Bourse de Paris.
En bref , plus de 80% des réserves de change de ces pays africains sont déposées dans les « comptes d’opérations » contrôlés par le Trésor français. Les deux banques CFA sont africaines de nom, mais n’ont pas de politique monétaire propre. Les pays eux-mêmes ne savent pas, ne sont pas informés, à hauteur de combien la réserve de change détenue par le Trésor français leur appartient en tant que groupe ou individuellement.
Les gains de l’investissement de ces fonds du Trésor français sont censés être ajoutés à la réserve de change, mais il n’y a pas de comptabilité transmise aux banques ou aux pays, ni les détails de ces modifications. « Seul un groupe restreint de hauts fonctionnaires du Trésor français connaissent les montants figurant dans les « comptes d’opérations » où ces fonds sont investis ; si il y a un bénéfice sur ces investissements, ils ont interdiction de divulguer ces informations aux banques CFA ou aux banques centrales des états africains. ” écrit le Dr Gary K. Busch
Il est estimé que la France gère près de 500 milliards d’argent africain dans sa trésorerie, et ne fait rien pour mettre un peu de lumière sur ce côté sombre de l’ancien empire.
La finalité reste : Les pays africains n’ont pas accès à cet argent.
La France leur permet d’accéder à seulement 15 % de leur argent par an. S’ils ont besoin de plus, les pays africains doivent emprunter, à des taux commerciaux, sur les 65% de leur argents détenu au Trésor français.
Pour rendre les choses plus tragiques , la France impose un plafond sur le montant de l’argent que les pays peuvent emprunter à la réserve . Le plafond est fixé à 20 % de leurs recettes publiques de l’année précédente. Si les pays ont besoin d’emprunter plus de 20% de leur propre argent, la France a un droit de veto.
L’ancien président français Jacques Chirac a récemment parlé de l’argent des pays africains dans les banques en France. Voici une vidéo qui parle du système d’exploitation français.
3 . Droit de priorité sur toute ressource brute ou naturelle découverte dans le pays
La France a la priorité en matière d’achats de toutes les ressources naturelles de la terre de ses ex- colonies. C’est seulement en cas de refus de celle-ci que les pays africains sont autorisés à chercher d’autres partenaires.
4 . Priorité aux intérêts et aux entreprises françaises dans les marchés publics et constructions publiques
Dans l’attribution des marchés publics , les entreprises françaises doivent être considérées en premier lieu, et seulement après les marchés étrangers sont considérés. Le fait que les pays africains pourraient obtenir une meilleure offre financière ailleurs n’est pas pris en compte.
En conséquence, dans la plupart des ex- colonies françaises, toutes les plus grosses compagnies et acteurs économiques sont dans la main des expatriés français. En Côte d’Ivoire, par exemple, les entreprises françaises possèdent et contrôlent tous les grands services publics – eau, électricité, téléphone, transports, ports et les grandes banques. Idem dans le commerce, la construction et l’agriculture.
En fin de compte, comme je l’ai écrit dans un précédent article, les Africains vivent maintenant sur un continent possédé par les Européens !
5 . Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des pays
Grâce à un système sophistiqué de bourses, de subventions, et les « accords de défense » attachés au pacte colonial, les africains doivent envoyer leurs officiers supérieurs de formation en France ou dans des infrastructures militaires françaises.
La situation sur le continent est telle que la France a formé et nourri des centaines, voire des milliers de traîtres. Ils sont en sommeil tant qu’ils ne sont pas nécessaires, et activés en cas de besoin pour un coup d’état ou à d’autres fins !
6 . Droit pour la France de pré-déployer des troupes et intervenir militairement dans le pays pour défendre ses intérêts
Sous la dénomination « Accords de défense » attachés au pacte colonial. La France a le droit d’intervenir militairement dans les pays africains, et aussi de stationner des troupes en permanence dans des bases et installations militaires, entièrement géré par les Français.
Les bases militaires françaises en Afrique
Lorsque le président Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire a tenté de mettre fin à l’exploitation française du pays, la France a organisé un coup d’état. Durant le long processus pour chasser Gbagbo du pouvoir, les tanks français, les hélicoptères de combat et les forces spéciales sont intervenues directement dans le conflit, ont tiré sur des civils et tué beaucoup d’entre eux.
Pour ajouter l’injure à l’insulte, la France estime que la communauté d’affaires française a perdu alors plusieurs millions de dollars lors de la ruée pour quitter Abidjan en 2006 (où l’armée française a massacré 65 civils non armés et blessé 1200 autres.)
Après la réussite du coup d’état par la France, et le transfert du pouvoir à Alassane Ouattara, la France a demandé au gouvernement Ouattara de verser une indemnité à la communauté d’affaires française pour les pertes pendant la guerre civile.
Du fait, le gouvernement Ouattara leur a payé le double de ce qu’ils ont dit qu’ils avaient perdu en quittant.
7 . Obligation de faire du français la langue officielle du pays et de la langue pour l’éducation
Oui , monsieur. Vous Devez parler français, la langue de Molière ! La langue française et une organisation de la diffusion de la culture a été créée. Appelée « Francophonie » qui regroupe avec plusieurs branches et organisations affiliées toutes contrôlées par le ministre français des Affaires étrangères.
Comme démontré dans cet article, si le français est la seule langue que vous parlez, vous auriez accès à moins de 4% de la connaissance de l’humanité et des idées. C’est très limitant.
8 . Obligation d’utiliser la l’argent de la France coloniale le FCFA
C’est la véritable vache à lait pour la France, un tel système maléfique, est dénoncé par l’Union européenne, mais la France n’est pas prête à se passer de ce système colonial qui lui offre une trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en provenance de l’Afrique, et ce par année.
Lors de l’introduction de la monnaie euro en Europe, d’autres pays européens ont découvert le système d’exploitation français . Beaucoup, en particulier les pays nordiques, ont été consternés et ont suggéré à la France se débarrasser du système, mais sans succès.
9 . Obligation d’envoyer en France le rapport annuel du solde et de réserve
Sans le rapport, pas d’argent. Quoi qu’il en soit le secrétariat des banques centrales des ex- colonies, et le secrétariat de la réunion bi-annuelle des ministres des Finances des ex- colonies sont assurés par la France banque centrale / Trésor.
10 . Renonciation à entrer en alliance militaire avec tout autre pays , sauf autorisation par la France
Les Pays africains en général sont ceux avec le moins d’alliances militaires inter-etats. La plupart des pays ne disposent que d’alliances militaires avec leurs ex- colonisateurs ! ( drôle, mais vous ne pouvez pas faire mieux ! ).
Dans les cas où ils souhaiteraient une autre alliance, la France les garde bien de le faire.
11 . Obligation de s’allier avec la France en situation de guerre ou de crise mondiale
Plus d’un million de soldats africains se sont battus pour la défaite du nazisme et du fascisme pendant la seconde guerre mondiale.
Leur contribution est souvent ignorée ou minimisée, mais quand vous pensez que cela a pris seulement 6 semaines pour l’Allemagne pour vaincre la France en 1940, la France sait que les Africains pourraient être utiles pour conserver la « Grandeur de la France ” à l’avenir.
Il y a quelque chose de quasiment psychopathe dans la relation de la France avec l’Afrique.
Tout d’abord, la France est gravement accro au pillage et à l’exploitation de l’Afrique depuis l’époque de l’esclavage. Ensuite, il y a ce manque complet de la créativité et de l’imagination de l’élite française à penser au-delà du passé et de la tradition.
Enfin, la France dispose de 2 institutions qui sont complètement gelées dans le passé , habitées par des paranoïaques et psychopathes ” les hauts fonctionnaires ” qui répandent la crainte de l’apocalypse si la France devait être amenée à changer, et dont la référence idéologique vient toujours du romantisme du 19ème siècle. Ils sont : le ministre des Finances et du Budget de la France et le ministre des affaires étrangères de la France.
Ces deux institutions ne sont pas seulement une menace pour l’Afrique, mais pour les Français eux-mêmes.
C’est à nous qu'il revient de libérer l’Afrique, sans demander la permission, parce que je ne peux toujours pas comprendre par exemple comment 450 soldats français en Côte d’Ivoire pourraient contrôler une population de 20 millions de personnes ?
La première réaction des personnes lorsqu’ils apprennent l’existence de l’impôt colonial français est souvent une question : « Jusqu’à quand ?“
A titre de comparaison historique, la France a fait payer à Haïti l’équivalent moderne de 21 milliards de dollars de 1804 à 1947 ( près d’un siècle et demi ) pour les pertes causées aux marchands d’esclaves français suite à l’ abolition de l’esclavage et à la libération des esclaves haïtiens.
Les Pays africains paient la taxe coloniale depuis les 50 dernières années ! Combien de temps les Africains doivent-ils encore attendre pour mettre fin à ce grand vol organisé et esclavage organisés depuis plusieurs siècles
Abidjan: La diaspora Togolaise en Côte d’Ivoire demande à l’Unio...
Written by ERIC K. ALOVOR
La communauté togolaise en Côte d’Ivoire demande instamment au Président Faure Gnassingbé de répondre aux défis de la crise sociopolitique au Togo et de s’engager à remettre le pouvoir pour une transition pacifique vers un régime démocratique au Togo. Elle demande à l’Union Européenne et à l’Union Africaine de débattre de la question de l’alternance politique et de garantir une transition pacifique au Togo afin d’éviter au peuple togolais des lendemains incertains et pour préserver la paix et la sécurité dans la sous-région ouest africaine, déjà suffisamment meurtrie.
En effet, depuis plus de trois mois, les populations togolaises du Nord au Sud, de l’Est et de l’Ouest et celles de la diaspora se mobilisent par des marches pacifiques pour des réformes institutionnelles et constitutionnelles afin de mettre fin au régime dictatorial et cinquantenaire des Gnassingbé sur le Togo. Malgré le caractère pacifique de cette mobilisation exceptionnelle, le pouvoir en place s’appuie sur des milices et l’armée togolaise pour réprimer des manifestants aux mains nus dans toutes les villes et villages du pays. On dénombre à ce jour près de 16 morts, plus de 400 blessés et près de 700 personnes déplacées dans les pays limitrophes. L’activité économique est au ralentie et les autorités refusent de donner satisfaction aux revendications légitimes du peuple togolais comme le rappelle la plateforme revendicative de la Coalition CAP 2015-Groupe des six-PNP-Santé du Peuple-CAR à savoir :
1. Le retour à la Constitution originelle du 14 Octobre 1992,
2. La révision du cadre électoral y compris l’instauration du droit de vote pour les Togolais de l’étranger
3. Le déverrouillage des Institutions de la République et,
4 La libération de tous les prisonniers politiques et de toutes les personnes détenues suite aux manifestations des 19 et 20 Août 2017
Cette situation ne peut laisser indifférente la communauté internationale au moment où se tient le sommet UE-Afrique du 29 au 30 Novembre 2017 à Abidjan sur le thème « Investir dans la jeunesse pour un avenir durable ».
Elle demande à l’Union Africaine et à l’Union Européenne d’agir de manière diplomatique pour le respect de la volonté populaire et à apporter toute sa contribution et son leadership au règlement pacifique de cette crise sociopolitique au Togo.
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La diaspora Togolaise en Côte d’Ivoire
Zimbabwe: Robert Mugabe, aurait une valeur de plus d’un milliard de...
Written by ERIC K. ALOVOR. La richesse de Mugabe a été examinée à la loupe alors qu’il est toujours assigné à résidence dans son somptueux complexe Harare « Blue Roof » – qui compte plus de 25 chambres.
L’homme de 93 ans a accumulé des richesses considérables pendant son règne, au cours duquel plusieurs personnes ont été tuées durant ses 37 dernières années.
Les rapports des médias locaux révèlent qu’une petite partie de sa fortune a été récoltée des dépôts de diamant du Zimbabwe.
Mugabe est propriétaire de la Zimbabwe Consolidated Diamond Co., mais la plus grande partie de la société serait gaspillée dans la richesse du pays. L’ancien président a été accusé à plusieurs reprises d’avoir »volé des coffres du pays et des terres des fermiers blancs » pendant les saisies de terres en 2000.
Selon un télégramme diplomatique américain de 2001, publié plus tard par WikiLeaks, Mugabe a des actifs d’environ 1,75 milliard de dollars, principalement investis à l’extérieur du Zimbabwe.
Découvrez l'immense fortune amassée par Robert Mugabe en 37 ans de règne
Il a déclaré que si des informations fiables étaient difficiles à trouver, il y avait des rumeurs selon lesquelles ses actifs « incluraient tout, des comptes secrets en Suisse, aux îles Anglo-Normandes et aux Bahamas aux châteaux en Ecosse ».
Les opposants politiques ont affirmé que les Mugabe possédaient 14 fermes dans le pays en faillite, ce qui est contraire à la constitution, qui limite les propriétés foncières. La plus connue est la ferme laitière Omega, l’une des plus grandes fermes laitières d’Afrique australe. Bien que la famille ait prétendu ne pas être riche, Mugabe a affiché sa richesse dans le passé.
A en croire plusieurs sources, la maison de Mugabe à Harare est extraordinairement opulente mais ce n’est pas le seul manoir de son portefeuille immobilier. Le président a acheté un manoir de 5,2 millions de dollars à Hong Kong en 2013 et possède également le Hamilton Palace à Sussex, au Royaume-Uni, dont la valeur était estimée à 40 millions de dollars avant de devenir un chantier de construction.
Il est aussi rapporté qu’il possède une Mercedes Benz s600L sur mesure capable de résister aux balles AK-47, aux mines terrestres et aux grenades. Il dispose également d’un lecteur CD et DVD, d’un accès Internet et d’un dispositif anti-bugging. The Citizen a rapporté que Mugabe – qui est un enseignant qualifié – possède également une Rolls-Royce Phantom IV: une voiture de luxe britannique si exclusive, seulement 18 ont été fabriquées.
La femme de Mugabe, Grace, a été critiquée dans le passé pour son penchant pour la mode. Ce qui lui a valu le surnom de « Gucci Grace ».
Grace aurait dépensé 131 000 dollars lors d’une virée shopping à Paris en 2003. Elle aurait un portefeuille immobilier de plusieurs millions de dollars – qui comprend des maisons en Malaisie et à Singapour – et une flotte de voitures de luxe.
Plus tôt cette année, la Première dame s’est rendue au tribunal pour tenter de saisir les biens d’un homme d’affaires libanais qui aurait échoué à lui livrer une bague de diamants d’une valeur de plus de 1,35 million de dollars. Elle a déclaré dans les journaux qu’elle avait payé en avance pour la livraison d’une bague en diamant «d’au moins 100 carats» pour son anniversaire de mariage, mais qu’elle s’est vue offrir un article de qualité inférieure d’une valeur de 30 000 $.
Les enfants Mugabe sont également connus pour leurs trains de vie très coûteux.
Plus tôt cette année, le plus jeune fils du couple, Bellarmine Chatunga, a posté sur Instagram une photo de sa montre avec la légende: « 60 000 $ au poignet quand ton père court tout le pays tu sais !!! »
Une vidéo a par la suite vu le jour où le jeune homme de 21 ans a trempé sa montre avec une bouteille de 400 $ de champagne d’or Armand de Brignac.
En septembre de cette année, le fils aîné de Grace, Russell Goreraza, 33 ans, a importé deux limousines Rolls Royce dans le pays, malgré la grave crise économique.
Une Rolls Royce Phantoms coûte un peu moins de 698 000 $, mais les versions personnalisées sont vendues jusqu’à 1,74 million de dollars. Les médias en Afrique du Sud ont rapporté que le coût total des voitures était d’environ 6,98 millions de dollars.
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Angola: Après le limogeage de la fille de Dos Santos c'est au to...
Written by ERIC K. ALOVORD’après des informations de l’agence de presse officielle Angop, le nouveau président vient de limoger deux hauts responsables de l’appareil sécuritaire. Il s’agit d’Ambrosio de Lemos, le commandant général de la police nationale et d’Antonio José Maria qui perd son fauteuil de chef des services de renseignement et de la sécurité militaire.
Les deux personnalités révoquées étaient considérés comme des alliés de l’ancien président José Eduardo Dos Santos. Ces nouvelles décisions prises par le chef de l’Etat angolais interviennent quelques jours après le limogeage surprise de la fille de son prédecesseur, Isabel Dos Santos qui occupait le poste de Présidente Directrice Générale de la Compagnie Pétrolière Nationale Sonagol.
Elles marquent selon plusieurs observateurs des gestes forts du nouveau président qui souhaite s’affranchir de l’héritage légué par Jose Eduardo Dos Santos après 38 ans de pouvoir.
Joao Lourenço a pris les rênes du pays en septembre après la victoire du parti au pouvoir aux élections générales d’août 2017.
Pendant sa campagne électorale, l’ancien ministre de la Défense, 63 ans, avait promis de prendre ses distances avec son puissant prédécesseur, toujours chef du parti au pouvoir, et de lutter contre la corruption.
Dans son premier discours devant le Parlement le mois dernier, Joao Lourenço avait plaidé pour un “renforcement du système démocratique” et s‘était engagé à “corriger certaines pratiques générales” en “donnant l’exemple”.