Afrique (194)
Présidentielle en Gambie : une alternance attendue, sans grand espoir...
Written by ERIC K. ALOVORLes Gambiens ont voté jeudi pour désigner leur nouveau président, dans une élection qui pour la première fois depuis longtemps n’apparaissait pas jouée d’avance pour Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 22 ans, et ils attendent désormais les résultats, qui pourraient tomber aux premières heures du jour vendredi.
Sur ce scrutin à fort enjeu pesait l’interruption soudaine mercredi soir du réseau internet et des communications téléphoniques internationales, une pratique observée dans d’autres récentes élections africaines (Gabon, Congo, Tchad …) et justifiée par le gouvernement par la volonté d’empêcher la diffusion de résultats non officiels.
Quelque 890.000 électeurs, sur près de 2 millions d’habitants de cette ex-colonie britannique enclavée dans le territoire sénégalais, hormis sur sa façade l’Atlantique, devaient départager Yahya Jammeh, Adama Barrow, candidat d’une large coalition d’opposition, et Mama Kandeh, ancien député du parti au pouvoir et candidat d’une nouvelle formation, tous âgés de 51 ans.
Dès la fermeture à 17h00 (locales et GMT) des bureaux de vote, qui ont connu une grande affluence, les responsables électoraux ont commencé à compter les billes déposées dans les trois bidons de couleurs différentes -vert pour Jammeh, gris pour Barrow et violet pour Kandeh-, un système de vote unique au monde.
Les premiers résultats de ce scrutin à un tour sont attendus dans la nuit de jeudi à vendredi.
« Par la grâce de Dieu Tout-Puissant, ce sera le plus grand raz-de-marée de l’histoire de mes élections dans ce pays », a lancé Yahya Jammeh après avoir voté au siège de la Fédération de cricket de Banjul. Comme à son habitude, il portait un boubou blanc et des lunettes noires, tenant un Coran et un sceptre.
Yahya Jammeh, porté au pouvoir par un coup d’Etat en 1994, a été élu pour la première fois en 1996 puis réélu trois fois.
L’opposant Adama Barrow a affiché la même assurance. « S’il (Jammeh) perd, il faut qu’il reconnaisse sa défaite. Et nous savons qu’il va perdre », a-t-il déclaré.
– Crainte de troubles –
Homme d’affaires, Sulayman Jallow s’est dit impatient d’une alternance, après 22 ans. « Cela fait trop longtemps », a-t-il affirmé: « Nous avons été marginalisés, persécutés et torturés ».
« Notre président est un type travailleur, un homme bien, il aime tout le monde », a au contraire estimé Modou Job, 36 ans, peintre en bâtiment.
Résumant la crainte de violences au sein de la population, Kaddy Kanu, une femme de 30 ans, a affirmé que « l’important, c’est que ce soit une élection pacifique ».
Yahya Jammeh a reconnu sa défaite et a félicité son adversaire
La Gambie va connaitre sa première alternance démocratique. Yahya Abdul Aziz Junkung Jammeh vient de reconnaître sa défaite, lors de l’élection présidentielle. Il vient de faire une déclaration sur les ondes de la télévision nationale et a félicité son adversaire, Adama Barrow.
Contrairement au registre sur lequel on l’attendait, le président gambien, Yahya Jammeh, a surpris plus d’un observateur. Alors qu’on l’attendait sur le terrain de la contestation et de la répression, «le dictateur du développement» a décidé de sortir par la grande porte. Il vient de féliciter son challenger et vainqueur à la présidentielle.
Adama Barrow, le nouvel homme élu aura à charge de renouer les relations avec le monde entier, tant l’image de la Gambie a été dégradée par 22 ans de règne d’un leader atypique en la personne de Yaya Jammeh.
Nigeria: Un milliardaire enterre son père avec un cercueil en or
Written by ERIC K. ALOVORLes funérailles du chef Bennett Offor resterons à jamais graver dans les mémoires des Nigérians. Le fait insolite de cette cérémonie mortuaire qui a suscité de nombreux commentaires, c’est que le fils du défunt, Emeka Offor, un célèbre homme d’affaire et richissime pétrolier, a tout simplement pris la décision de mettre son père dans un cercueil en or de qualité 24 carats.
Ce richissime pétrolier et homme d’affaire nigérian, Emeka Offor a fait un acte rare, très rare même. A en croire aregialedis.com, le magna nigérian de l’Etat d’Anambra, devant précéder à la l’enterrement de son père, le chef Bennett Offor, a décidé d’inhumer ce dernier dans un cercueil en or et pas n’importe quel or. C’est du 24 carats.
Emeka Offor a pris le soin d’engager des vigiles armés pour veiller sur la tombe de son père et s’assurer que personne ne mette en mal la dépouille.
Afrique: 9 charmantes femmes africaines officiellement et pratiquement...
Written by hi-tech
1. Irene Koki Mutungi – Kenya
Cette femme de 39 ans, est la première femme kényane à devenir pilote de l’air. Elle est la première femme africaine à devenir commandant de bord
2. Patricia Mawuli – Ghana
Patricia Mawuli a grandi au Ghana, dans une cabane en brousse. Durant son enfance, elle aimait observer avec nostalgie les avions qui passent au-dessus. Un jour, elle se disait : « Je piloterai un avion ».
En 2007, alors qu’elle est âgée de 21 ans, elle a décidé de réaliser son rêve d’enfance. Elle se dirigea vers l’aérodrome de Kpong et a demandé du travail.
«Quand elle arriva, je lui avais dit que nous ne employons pas des femmes », se souvient Jonathan Porter, directeur technique de l’aérodrome.
Déterminée à réaliser son rêve, Patricia insista encore et encore, jusqu’à obtenir le boulot. Ainsi, elle a fini par devenir la première femme pilote de l’aviation civile du Ghana. Elle est la première femme de l’Afrique de l’ouest à avoir un certificat de construction et d’entretient des moteurs Rotax.
3. Esther Mbabazi – Rwanda
Née au Burundi de parents rwandais, Esther Mbabazi est devenue la première femme pilote rwandaise en 2012.
4. Chinyere Kalu – Nigéria
Capitaine Chinyere Kalu est la première femme pilote du Nigeria. Sa décision de faire une carrière dans l’aviation a été stimulée par sa tante, qui était aussi la première femme de sa ville natale à avoir voyagé à l’étranger.
5. Asnath Mahapa – Afrique du Sud
En 2003, Asnath Mahapa est devenue la première femme pilote noire en Afrique du Sud . Elle est la fondatrice de l’Ordre africaine de l’aviation (Pty). Elle a également volé pour la Croix-Rouge et les programmes mondiaux de l’alimentation en Afrique centrale et occidentale.
6. Ouma Laouali – Niger
Lieutenant Ouma Laouali, âgée de 28ans, est la première femme pilote du Niger. Pilote de chasse, elle figure parmi les nigériens formés par les Etats-Unis dans le cadre d’un programme de lutte contre le groupe terroriste Boko Haram.
7. Amsale Gualu – Éthiopie
Amsale Gualu est une femme pilote de ligne né en 1977 à Bahir Dar , ville capitale de la région d’ Amhara . Elle a fréquenté l’école primaire à Asaye School et l’école secondaire à Bole Highschool.
En 2010 , elle est devenue la première femme capitaine dans l’histoire de la compagnie Ethiopian Airlines après avoir travaillé pendant huit ans comme pilote de ligne.
8. Yolanda Kaunda -Malawi
Yolanda Kaunda est la première femme capitaine du Malawi
9. Selam Tesfaye – Éthiopie
Selam Tesfaye est la première femme pilote éthiopienne à avoir obtenir le diplôme MPL (Multi-Crew Pilot License).
NB :
Ces femmes ne sont pas les seules femmes africaines à être pilote de l’air. L’Afrique compte aujourd’hui plusieurs dizaines pilotes de lignes. Rien qu’en Ethiopie, on compte environ une dizaine de femmes pilotes d’avions.
Tchad: plusieurs responsables du BNF (bureau national de fret) arrêt...
Written by ERIC K. ALOVORLes dirigeants du BNF est ont été arrêtés, il s'agit de: Abakar Moussa Haroun tirgo, Issa Abderahim, Baba Malloum, Idriss Nginguess, Ousman Sow pour détournement et faux usage des faux.
Il y a eu des valeurs falsifier en complicité avec le directeur du FER. Pire le budget allouér à la direction générale de routes est exécuté en double et des fausses factures ont été payées à des fournisseurs fictifs par le FER
Dossier a suivre.....
Benin: Le Bénin à la recherche d’un opposant
Written by Aristide Tossa7 mois après l’élection du président Patrice Talon, aucun homme politique n’ose encore prendre la posture d’un vrai opposant. Les forces politiques semblent fragilisées par le chamboulement en cours. Les résultats du sondage commandité par Matin Libre et réalisé par le cabinet Plus value research and marketing renseignent davantage sur l’opinion qu’ont les Béninois sur la classe politique.68% des Béninois ne savent quel homme politique doit incarner le mieux le chef de l’opposition actuellement face au régime de Patrice Talon.
L’enquête conduite par Plus value research and marketing pour Matin Libre présente des chiffres inquiétants pour la classe politique. A en croire les statistiques, il n’existe pas de leader politique pouvant jouer ce rôle déterminant pour la démocratie béninoise. 2% des répondants pensent que Lionel Zinsou feraient un bon opposant. 3% des mêmes répondants choisissent l’ancien ministre Komi Koutché. 4% des interviewés attribuent ce rôle à l’ancien président Yayi Boni. Seul l’homme d’affaires Sébastien Ajavon a réussi à se placer en tête dudit sondage avec seulement 5% (Lire ci-dessous les résultats de l’étude).
Il a fait cette maigre performance suite à l’éclatement de l’affaire « saisie de cocaïne au port de Cotonou». Les statistiques montrent à tout le moins la domination de la scène politique par le président Patrice Talon. Son élection a presque paralysé toutes les formations politiques qui ont combattu sa candidature. La peur a en effet gagné plusieurs leaders politiques. Même dans le rang des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), aucun député ni ancien ministre n’ose organiser la contestation. Les sorties médiatiques enregistrées çà et là n’étaient pas très engagées.
Alors que cette coalition politique qui a longtemps contrôlé le pouvoir dispose des outils nécessaires pour limiter les dérives dénoncés du régime de la Rupture, elle étale sa frilosité, ses incohérences et ses peurs. Les Fcbe révèlent en tout cas leur incapacité à structurer une vraie force d’opposition qui prenne en compte les aspirations d’une frange de la population. Mais, à analyser les résultats du sondage, les populations semblent intéressées par un homme neuf. Elles ne se retrouvent plus à travers les propositions faites par les politiques qui ont presque tous perdu leur crédibilité. Les Béninois comptent certainement sur un nouvel homme engagé, ambitieux, digne de confiance et capable d’assainir le jeu politique.
Ajavon peut-il assumer son destin d’opposant?
Un nouvel homme sera bien apprécié par les populations certes. Mais le président du Patronat a des chances de conduire tel un vrai leader une fronde contre Patrice Talon. 5% des populations interviewées lui font confiance. Actuellement, sa popularité monte et risque de se consolider davantage avec l’affaire « saisie de cocaïne au Port de Cotonou». Sébastien Ajavon, le faiseur de roi, a une belle occasion pour raffermir sa force politique. Il faut noter que les huit (08) jours éprouvants de garde à vue qu’il a connus ont été vécus comme une humiliation par ses partisans. D’autres citoyens les ont considérés, peut-être à tort, comme un acharnement exercé par le gouvernement contre un allié trop encombrant. Un allié qu’il faut affaiblir pour l’empêcher de se montrer trop exigeant.
Le milliardaire Ajavon a une opportunité de renforcer à son égard la sympathie des citoyens déjà désillusionnés en créant une force de contestation et de proposition. Certains observateurs lui trouvent déjà un destin d’opposant. Mais l’administrateur général de Cajaf-Comon Sa tentera-t-il cette aventure qui reste tout de même délicat? Sébastien Ajavon empruntera-t-il ce chemin apparemment tout tracé? Rien n’est moins sûr.
Koutché, chef de file de l’opposition, à quelle condition ?
Eu égard aux résultats du sondage Avis+, outre Ajavon qui a bénéficié un peu de l’effet indignation populaire après sa garde à vue, ce qui l’a placé dans la position de quelqu’un qui peut jouer le rôle de l’opposant avec ses 5% d’avis favorables, Komi Koutché, avec ses 3%, est celui que les populations pensent capable de jouer ce rôle, Houngbédji et Yayi étant forclos. C’est dire que pour certains béninois, l’ancien ministre des finances de Boni Yayi est à même de représenter, face au régime actuel, une autre alternative. On peut en déduire que ce pourcentage pourrait être plus élevé si Komi Koutché n’avait pas disparu des radars depuis l’échec de Lionel Zinsou. Beaucoup de béninois ne comprennent pas le mutisme dans lequel il s’est réfugié après le 06 avril 2016.
Mais la posture de l’opposant dans laquelle certains béninois voudraient voir Komi Koutché résulte beaucoup plus de la confiance dont il a bénéficié de Boni Yayi. Du coup, il est presque impossible d’imaginer Komi Koutché dans le rôle de l’opposant s’il ne bénéficie pas de l’union des Fcbe, à qui naturellement incombe ce rôle. Si le natif de Bantè pouvait réunir autour de sa personne les caciques du régime défunt, il pourrait faire un bon opposant au régime de la Rupture. Le connaissant accro des chiffres, il ne manquera pas d’arguments pour confondre les détracteurs de l’ancien régime.
Mais il y a un prix à payer. Il devra s’attendre à ce que tout soit mis en œuvre pour le faire taire. Des vieux dossiers pourraient remonter à la surface. Rien ne lui sera épargné y compris des poursuites judiciaires afin de le mettre hors d’état de nuire. D’un autre côté, il lui sera difficile de faire l’unanimité autour de sa personne vu la peur qui tétanise aujourd’hui la classe politique. Et même s’il y arrivait sera-t-il prêt à faire le sacrifice ?
Nigeria: Le Sénat déboute Buhari après une nomination d’ambassade...
Written by Aristide TossaLe Sénat nigérian a rejeté mardi une liste de 47 personnalités nominées par le président Muhammadu Buhari, à des postes d’ambassadeur, estimant qu’elle fait l’objet de dénonciations pour représenter le pays et défendre son image.
Ce rejet intervient peu après une motion déposée par le chef du Sénat Ali Ndume et appuyée par le leader d’une minorité, Godswill Akpabio, qui dénonce l’absence de consultations préalables.
Le sénat a reçu plus de 250 pétitions contre les nominations « politiques » proposées par le chef de l’Etat, Muhammadu Buhari.
Le Nigéria n’a pas d’ambassadeurs dans des grandes capitales comme Washington, Londres, Pékin et Bruxelles, depuis plus d’un an. Cette nomination d’ambassadeurs devrait permettre au pays d’avoir des diplomates dans ces Etats.
C’est un nouveau revers du pouvoir après que le Sénat a récemment refusé la demande de Buhari de recourir à des prêts étrangers de 30 milliards de dollars, alors que l’institution est contrôlée par le parti du président.
Cet échec met en évidence des fractures dans la coalition qui a mené M. Buhari à la victoire face à Gudluck Jonathan, à l’issue des élections de 2015.
Le Sénat a en outre rejeté ces nominations en raison de la crise économique que traverse le pays, car les représentations diplomatiques coûtent beaucoup d’argent aux Etats.
par Aristide Tossa
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GHANA: LANGUE SERPENTINE - LE GHANA DÉPASSE TOUS LES PAYS RÉUNIS DE...
Written by J. REMY NGONOLe Ghana, pays anglophone de 26 millions d'habitants, vient d' inaugurer un échangeur de rêve au rond point Kwame NKRUMA. On se croirait dans un Eldorado ou un îlot paradisiaque de l'autre côté de la méditerranée. 84000 véhicules vont y transiter chaque jour.
Ce chef-d'oeuvre qui a coûté l'équivalent de 48,5 milliards de francs CFA, est le fruit de la coopération entre la Chine, le Brésil et le Ghana. En plus, le Ghana est lancé dans la concrétisation d' immenses projets nucléaires et civils sous la dénomination GHANASAT 1.
En 2003, le Ghana croupissait dans le classement des pays pauvres et très endettés. Aujourd'hui, il est parmi les 10 pays avec la croissance économique la plus rapide au monde, selon la Commission Économique des Nations Unies. Et parmi ces pays où le développement suit au rythme du piston de la coopération, 5 sont de l' Afrique non francophone : Zambie, Tanzanie, Mozambique, Éthiopie et Ghana.
Pendant ce temps, en Afrique francophone, on roule sur des sentiers marécageux, des projets foireux, des investissements fumeux et coûteux à cause des liens coloniaux. En 2012, les Chinois étaient prêts à construire un superbe pont avec échangeur sur le fleuve Wouri, dans la capitale économique du Cameroun. Le coût était évalué à 65 milliards de francs CFA. Il a suffi d'un claquement de doigt de la France pour que le Paul BIYA offre le marché à un consortium français pour une facture exorbitante de 119 milliards de francs CFA. Les travaux avancent à pas de tortue et s'arrêtent.
Les dirigeants des pays francophones dorlotent les populations avec les chansons d'émergence comme une prédiction astrologique, alors que leur pays n'ont ni routes, ni investisseurs. Les investissements directs sud - américains et chinois s'élèvent à 3357 millions de dollars au Ghana en 2015. Il faut additionner le Mali 199 millions + le Niger 769+ le Sénégal 343+ Togo 292+ Cameroun 501 + Tchad 761 + Côte d' Ivoire 462 + Centrafrique 1, pour atteindre 3330 millions de dollars d'investissements étrangers en Afrique francophone.
Tels des gorilles qui se meuvent au milieu de la faune, les subalternes des tropiques du franc CFA, restent enfermés dans la bouteille d'une coopération à reculons qui profite à l'ancien colon. Comme le disait Michel de MONTAIGNE en 1590: 《 le profit de l'un est le dommage de l'autre 》.
J. REMY NGONO
Vous ne rêvez pas. Ici c'est le Ghana.
Mort de Thomas Sankara: Le Burkina Faso appelle la France à prendre s...
Written by ERIC K. ALOVORSelon le quotidien Libération, le juge d’instruction François Yaméogo chargé de l’enquête dans l’assassinat de Thomas Sankara, vient de lancer une commission rogatoire pour demander à la France de lever les verrous du secret défense.
Après deux ans d’enquête, il a auditionné une centaine de personnes, en a inculpé près d’une quinzaine. Son sérieux et son intégrité ne peuvent être mis en doute. Cette demande ne doit pas être prise à la légère, comme l’a été la demande d’enquête parlementaire, demandée par des députés burkinabè, et déposée par les députés écologistes et ceux du Front de gauche à l’Assemblée nationale en Octobre 2012, selon un communiqué rendu public.
‘’Nous appelons toutes les organisations françaises et étrangères, organisation des droits de l’homme, partis politiques, associations de la société civile, soucieuses de justice, à faire pression sur le gouvernement français pour que soit satisfaite la demande du juge burkinabè’’, lit-on dans la déclaration publique.
‘’Une telle commission d’enquête n’aurait aucun pouvoir pour conduire des investigations dans un autre Etat’’ avait répliqué le président de l’Assemblée Nationale Française, Claude Bartolone, estimant que la procédure judiciaire ouverte au Burkina est ‘’l’instrument juridique le plus approprié’’ pour rechercher les responsables de cette affaire.
‘’Nous demandons aux députés de l’Assemblée nationale, d’interpeller de nouveau le président de l’Assemblée nationale pour qu’il reconsidère sa position et accepte la demande d’enquête parlementaire sur l’assassinat de Thomas Sankara’’, insiste le réseau international ‘’Justice pour Sankara justice pour l’Afrique’’, qui a lancé une pétition qui a déjà réuni 5500 signataires.
Une centaine de personnes a été auditionné dans le cadre de l’affaire Thomas Sankara, tué lors du putsch de 1987 qui porta au pouvoir son ancien compagnon Blaise Compaoré.