Afrique (194)
Guinée : Circuler à Conakry est devenu un casse-tête pour les Cona...
Written by Saidou Diallo FMLiberte ConakryLes embouteillages, le mauvais état des routes, le manque de discipline des chauffeurs et policiers rendent la circulation chaotique à Conakry.
La capitale guinéennel’une des plus petites dans la sous-région, compte cinq communes, Kaloum, Dixinn, Matam, Ratoma et Matoto. Toutes les activités administratives sont basées dans la commune de kaloum, le commerce se passe dans la commune de Matam où se trouve le grand marché de Madina. Ces deux communes constituent la zone de partage à Conakry. C’est pourquoi, chaque matin les habitants de ces quartiers se dirigent vers ces deux communes, accompagnées par ceux de deux communes voisines Coyah et Dubreka. L’autorouteFidel castro, la route leNiger, la route le prince, et la corniche de kipé sont les différentes voies qui s’ouvrent vers le centre-ville. Mais pour atteindre ces deux points de la capitale guinéenne, c’est un véritablecasse-tête pour les Conakry kas ; Il faut se lever à 5h pour arriver au bureau ou au magasin a l’heure, sinon, attend toi à tous les problèmes du monde pour trouver un taxi ou un mini bus, tous les terminus se remplissent des
Passagers dès 6h. Partout les gens se battent sur les rares taxis ou minus bus qui garent, chacun se voit en retard, c’est comme ça se passe jusqu’à 11h. Pour ceux qui sont véhiculés ou qui ont trouvé un taxi très tôt sont bloqués dans les embouteillages, à chaque carrefour qui peut durer des heures. Par exemple, sur la route le prince, en commençant par la cimenterie un quartier de la haute banlieue de Conakry, de là, à kaloum il ya huit grand carrefours tels que,Cosa, Bambeto, ou hamdallaye où chauffeurs et policiers font ce qu’ils veulent sans foi ni loi et chacunse rejette toutes responsabilités.
Mamoudou kanté policier à cosa « les embouteillages sont causés par le manque de discipline de ces chauffeurs sur la route,ilsgarent n’importe où et n’importe comment, nous parlons chaque jours en vain ils n’entendent pas, mais on se fait avec ». Alpha Oumar Barry chauffeur de taxi entre dubreka – kaloum « la route n’est pas bonne du tout partout ce sont des trous sur le goudron, les routes sont mauvaises, donc les chauffeurs préfèrent rouler doucement au niveau de ces trous pour la santé de leurs voitures, d’oùl’embouteillage. Et aussi les policiers en ont leur part dedans, ils nous arrêtent en pleine circulation pour nous retirer de l’argent et empêchent tout le monde ».Les taxis motos sont un autre moyen de transport à Conakry, mais ils sont non seulement très chers mais aussi très imprudents ;‘Conakry express’, le train qui circule entre dubreka et kaloum vient de reprendre ses activitésaprès une année d’arrêt avec un rebondissement sur le prix de tickets de 500nfg à 1000nfg.Fatoumata Binta Tounkara agent bancaire à kaloum n’est toujours pasrentréeil ya 4haprès le service.
« J’ai terminé le travail depuis 17h, il est 19h passée, je suis toujours entrain de chercher un taxi,même pour le déplacement on ne trouve pas, mes enfants sont à la maison, j’ai une voiture mais je préfère la laisser à la rentrée du kaloum à coleah il y a assez d’embouteillages. Nous pouvons sortir à 5h et nous ne rentrons qu’à22h ou 23hça, c’est tous les jours, on n’a pas une vie de famille normale.
Saidou Diallo
Zodwa Wabantu affirmes "Mugabe sait que je ne porte pas de slip&q...
Written by ERIC K. ALOVORLa sud-africaine, Zodwa Wabantu, populaire pour s’exhiber dans des tenues très osées, affirme vouloir rencontrer le président du Zimbabwe, Robert Mugabe.
Zodwa est actuellement au Zimbabwe. Elle a dit avant de faire le voyage que ses fans du Zimbabwe l’ont avertie de se comporter correctement quand elle arrive pour éviter d’être interdite de rentrer au Zimbabwe parce que Mugabe est un homme strict et décent.
« Les gens m’ont avertie concernant Mugabe sur les réseaux sociaux avant de venir ici », a déclaré Zodwa au Daily News après son apparition au Club Connect samedi soir.
« Ils me disaient que Mugabe n’autorise pas les bêtises. Par conséquent, je ne serai pas autorisée au Zimbabwe parce que je suis trop s3xy et que je porte des tenues plus que révélatrices, et certains pensent que je serai à moitié nue et qu’il sait que je Ne porte pas de slip« , a t-elle dit.
« (…) Peut-être Mugabe est l’un de ceux qui m’aiment aussi parce que je ne porte pas de slip (…)
« Maintenant que ces gens voient que je suis ici et libre, ils commencent à dire que peut-être Mugabe est l’un de ceux qui m’aiment aussi parce que je ne porte pas de slip. Mais le fait est que j’aimerais rencontrer Mugabe, si j’en ai la chance, j’aimerais certainement rencontrer cet homme « .
Elle a dit qu’elle se sentait instable par les avertissements en sachant ce que Mugabe est capable de faire.
« Je me sentais vraiment menacé parce que je ne connais pas la politique dans ce pays, mais je sais que Mugabe est un homme fort, il vous dira ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas. Imaginez si j’avais atterri et on m’a dit Zodwa vous devez vous retourner. C’était possible, mais après avoir dépassé les frontières, je me suis sentie excitée et j’ai senti que j’allais voir Mugabe « , a-t-elle déclaré.
En dépit de l’avertissement, après que Zodwa est arrivée au Zimbabwe, elle a visité le Club Connect VIP vêtue d’une robe noire qui a révélé ses cuisses sensuelles. Elle était sans slip comme d’habitude et a passé la plupart de son temps dans le stand VVIP avant de rejoindre les fêtards sur la piste de danse où elle a exposé ses compétences de danse qui l’ont rendue populaire
Bénin: Les réseaux sociaux, une nouvelle plateforme de prostitution
Written by ERIC K. ALOVORLes réseaux sociaux sont aujourd’hui un moyen incontournable dans la vie quotidienne, notamment pour la quête d’informations ou mieux encore des achats en ligne, et tant d’autres services. Mais certaines Béninoises en ont plutôt fait un autre usage.
Au Bénin, les réseaux sociaux sont aujourd’hui un moyen de faire de la prostitution, c’est ce que révèle une enquête du journal le Monde.
Comment s’y prennent ces jeunes filles. Leur principe est simple. Via WhatsApps, Facebook ou encore Viber, elles intègrent un groupe fermé. Dans ces groupes, elles sont mises en contact avec des hommes à qui, elles proposent des services et qui sont prêts à payer pour du plaisir s3xuel. Le tout est organisé par l’administrateur de ce groupe fermé qui fait office de proxénète.
Ce sont généralement des étudiantes issues de milieux modestes et en quête de moyens financiers, pour poursuivre leurs études ou pour subvenir à leurs besoins. Il leur suffit d’envoyer des photos ou des vidéos d’elles nues à l’administrateur qui l’intègre dans un catalogue, pour qu’elles s’attirent des clients.
“Je publiais souvent des images de moi sur ma page Facebook. Un jour, j’ai reçu un message d’un type qui proposait de m’intégrer à un réseau pouvant me faire gagner de l’argent”, confie une jeune fille habitant Parakou, une ville du centre du Bénin.
S’agissant du profil des clients, Le journal le Monde fait cas “d’hommes politiques, des particuliers ou des étrangers de passage”. Ces derniers affectionnent davantage les réseaux sociaux en raison de leur discrétion, contrairement à la prostitution des trottoirs. “Quand tu vas vers une prostituée qui fait le trottoir, tu t’exposes. En plus, la fille est souvent bien maquillée et jolie, tu penses que c’est un bon produit et quand vous vous retrouvez seuls et qu’elle se déshabille, tu réalises que c’est une vieille carrosserie”, explique un client au Monde Afrique.
C’est une discrétion dont se réjouissent également les proxénètes qui exercent leurs activités loin des regards indiscrets de la justice béninoise. Il faut noter qu’à ce jour, au Bénin, seuls les proxénètes sont punies par la loi.
Le libertinage des réseaux sociaux
L’une des questions que soulève cette nouvelle activité illicite sur les réseaux sociaux, c’est bien ce nouveau monde de libertinage qu’offrent les réseaux sociaux.
Des trafiquants d’armes, d‘êtres humains ou encore de drogues se réfèrent également à ces plateformes pour écouler leurs “ marchandises” en raison de la discrétion et la sécurité qu’elles leur offrent.
Toujours sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, des internautes se sont adonnés à des Lives où ils attentaient à la vie d’autres personnes.
Si les responsables de ces plateformes sociales ont exprimé le désir d’assainir davantage leurs outils et d’en renforcer les règles de sécurité, aucune action concrète n’a été jusque-là opérée. Certainement au grand plaisir de bandes criminelles organisées qui en font désormais un lieu de travail privilégié
A Catholic priest has described the rejection of a Catholic bishop appointed by Pope Francis by members of a diocese in Imo, south-eastern Nigeria as a disgrace, report the Premium Times and Guardian newspapers
Father Philip Jamang, of the Church of Assumption in Jos central Nigeria, is reported to have told the News Agency of Nigeria (NAN) that it was extremely wrong for some local priests in Ahiara Diocese to support church members opposed to Bishop Peter Okpalaeke whom the Pope Francis appointed.
“Their action is strange; it is an insult never heard of in the Catholic Church,” Fr Jamang is reported to have said.
The papers report that Ahiara Catholic Diocese has been without a bishop since the last bishop died.
Bishop Okpalaeke was then appointed in 2012, however some priests and some members of the laity were opposed to him because of where he came from - the Guardian just says there were "clannish differences".
The estranged wife of incoming Lesotho Prime Minister Thomas Thabane has been shot dead two days before his inauguration.
Lipolelo Thabane, 58, was travelling home with a friend when both women were shot by an unknown assailant, the police say.
The police add the motive is unknown and an investigation is continuing.
The couple had been living separately since 2012 and filed for divorce which hasn't been granted yet.
BBC southern Africa correspondent Karen Allen reports that neighbours claim there had been an incident earlier in the week when a group of unidentified men were spotted hammering on the First Lady's door.
She won a high court battle against her husband to secure the privileges of a First Lady, instead of Mr Thabane's youngest wife, Liabiloe, reports the AFP news agency.
Mr Thabane is now living with a third wife. Samonyane Ntsekele, the secretary general of Mr Thabane's All Basotho Convention party, told AFP that the prime minister was devastated by the shooting.
"Everyone is traumatised by these developments," he said. The election took place earlier this month and was the third election in three years.
There is a bitter power-struggle in the country and Mr Thabane still has enemies in the military, our correspondent adds.
His inauguration is still expected to take place on Friday.
Kenya: il tue son père pour avoir manqué de payer la dot de sa mère
Written by ERIC K. ALOVORUn homme du comté de Taita Taveta Mombasa au Kenya, a été arrêté après avoir agressé impitoyablement son père de 67 ans à mort pour n’avoir pas payé la dot de sa mère.
Selon Nairobi News le défunt, Wilmont Mwawasi, a été battu à mort par son fils après un court argument sur la dot non payée de sa mère, décédée il y a 12 ans.
« Nous avons arrêté le suspect et nous avons l’intention de l’interroger devant les tribunaux après l’achèvement des enquêtes », a déclaré M. Muhia, un agent de la police.
Le suspect a tué son père en utilisant une barre de métal après qu’il (le père) n’a pas été capable d’expliquer pourquoi il n’avait pas honoré sa tradition en payant la dot de sa défunte femme, et ce, malgré toute la plaidoirie faite dans ce sens.
« À partir de nos enquêtes, nous avons constaté que les querelles ont commencé lorsque le suspect a demandé à son père pourquoi il n’avait pas payé la dot, mais des enquêtes sont encore en cours pour recueillir plus d’informations », a-t-il déclaré.
M. Muhia a déclaré que le corps du père a été transporté à la morgue de l’hôpital du sous-comté de Wesu en attente de post-mortem.
L’agent d’enquête Christopher Langat et Eunice Maina, qui ont visité la scène du crime, ont déclaré que l’arme du meurtre a été récupérée au suspect.
« Nous avons récupéré la barre de métal que nous soupçonnons avoir été utilisée pour commettre le crime, mais nous cherchons toujours plus de détails pour déterminer le motif du meurtre », a déclaré l’inspecteur Langat.
L’enquêteur a déclaré que les enquêtes préliminaires indiquent que le suspect a affirmé que son père avait apporté un mauvais présage à leur famille après avoir omis de payer la dot de la mère décédée.
« La famille de la défunte mère avait exercé une pression sur le défunt pour payer la dot, alors quand le fils a demandé des explications à ce sujet, il (le défunt) s’en ai pris à lui (fils) et tout a chamboulé », a déclaré l’officier.
Mme Maina a déclaré qu’ils ont trouvé le corps du défunt couché dans une marre de sang à l’intérieur de leur maison où l’incident s’est produit.
« La barre de métal a infligé des blessures sur ses mains signifiant qu’il bloquait les coups de son fils. On peut dire que l’objet a causé sa mort « , a-t-elle déclaré, ajoutant que l’arme du meurtre sera soumise à une analyse balistique.
« Le père a commencé la querelle »
Mme Salome Mshai, la fille du défunt, qui a été témoin du meurtre, a déclaré que le père avait commencé la querelle.
« Il est rentré à la maison ivre et quand mon frère lui a demandé à propos de la dot, il s’en ai pris à lui, l’a giflé et lui a donné un coup de pied. J’ai essayé de les séparer, mais mon père a insisté pour le discipliner « , a t-elle déclaré.
Elle a dit que c’était après 30 minutes de combat physique que son père a attaqué son frère avec la barre de métal d’abord, mais heureusement pour lui, il a pu saisir l’arme et a frappé à plusieurs reprises le défunt dans la tête.
« Le suspect a réussi à arracher à mon père la barre de métal et l’a frappé sur la tête à plusieurs reprises, il a saigné abondamment et est tombé », a t-elle dit.
Selon elle, leur père était le responsable de ce qui s’était passé parce qu’il était celui qui a commencé la querelle quand on lui demanda doucement ce qu’il pensait de la dot.
La dot non payée causait la folie et bloquait les bénédictions
Elle a déclaré que les conséquences de la dot non payée avaient commencé à se manifester dans leur famille, car ses plus jeunes frères devenaient fous, pendant que d’autres avaient leurs bénédictions bloquées.
«Dans notre tradition, manquer de payer la dot a des conséquences négatives. C’est ce que nous avons commencé à subir, et qui a forcé mon frère à l’aborder pour résoudre le problème », a-t-elle déclaré.
Le suspect est détenu au poste de police de Wundanyi.
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Cameroon: Paul Biya 'impliqué' dans l'affaire Mgr Beno...
Written by ERIC K. ALOVORA l'issue d'une assemblée plénière extraordinaire au siège de la Conférence Episcopale Nationale à Mvolyé, le mardi 13 juin 2017, les évêques du Cameroun, suite au décès tragique de Son Exc. Mgr Jean Marie Benoît BALA,
impliquent Paul Biya, chef de l'État du Cameroun, pour qu'il assume son devoir régalien et fasse la lumière sur les circonstances et les mobiles de l’assassinat de Mgr Jean Marie Benoît BALA et que les coupables soient nommément identifiés et livrés à la Justice pour qu’ils soient jugés selon la loi.
Voici ci-dessous l'intégralité de la déclaration des Evêques du Cameroun :
1/ L’Eglise catholique au Cameroun vit un moment difficile et délicat de son histoire et de sa mission. En effet, au matin du mercredi, le 31 mai 2017, la voiture de Monseigneur Jean Marie Benoît BALA, Evêque de Bafia, se trouvait en position de stationnement anormal sur le Pont de l’Enfance au lieu-dit Ebebda, en direction de Bafia. L’Evêque était porté disparu.
2/ Dès l’annonce de la disparition de l’Evêque, les autorités civiles et religieuses et les pouvoirs publics descendent sur les lieux. Orientés par un étrange message retrouvé sur le siège avant-droit de la voiture, à côté de sa carte d’identité nationale et d’autres pièces personnelles, ils ont donné l’ordre aux Sapeurs-Pompiers, d’entreprendre les recherches du corps de l’Evêque au fond du fleuve. Lesdites recherches continuent jusqu’au matin du vendredi, 2 juin 2017, où la dépouille de l’Evêque a été retrouvée par un pêcheur à quelques kilomètres du Pont de l’Enfance au lieu-dit Tsang et ramenée à la berge par les éléments des forces de défense.
Le corps a été identifié par Nosseigneurs Piero PIOPPO, Nonce Apostolique au Cameroun, Samuel KLEDA, Président de la Conférence Épiscopale, Jean MBARGA Archevêque de Yaoundé, en présence des autorités civiles et administratives parmi lesquelles le Gouverneur de la Région du Centre. La dépouille mortelle a été conduite à l’Hôpital Général de Yaoundé.
3/ Le samedi, 3 juin 2017, un avis de décès et un message de condoléances ont été adressés aux fils et filles du diocèse de Bafia et à la famille naturelle du défunt par le Président de la Conférence Épiscopale et l’Archevêque de Yaoundé.
4/ A l’heure actuelle, le corps est à la disposition des autorités judiciaires en vue de la recherche des circonstances, des causes exactes et des auteurs de ce crime odieux et inacceptable.
5/ La mort tragique de Mgr Jean Marie Benoît BALA a choqué et bouleversé le Peuple de Dieu, tous les Camerounais et l’opinion internationale. Compte tenu des premiers constats, Nous, Evêques du Cameroun, affirmons que Mgr Jean Marie Benoît BALA ne s’est pas suicidé ; il a été brutalement assassiné. Voilà un meurtre de plus, et un de trop.
6/ Nous avons le triste souvenir de plusieurs autres prélats, membres du clergé et personnes consacrées qui ont été assassinés dans les conditions non élucidées jusqu’à ce jour. Pensons notamment à Mgr Yves PLUMEY (Ngaoundéré - 1991), Abbé Joseph MBASSI (Yaoundé - 1988), Père Antony FONTEGH (Kumbo-1990), les Sœurs de Djoum (en 1992), Père Engelbert MVENG (Yaoundé – 1995), pour ne citer que ceux-là. Nous avons le sentiment que le clergé au Cameroun est particulièrement persécuté par des forces obscures et diaboliques.
A l’Etat du Cameroun,
7/ Les Evêques exigent que toute la lumière soit faite sur les circonstances et les mobiles de l’assassinat de Mgr Jean Marie Benoît BALA. Que les coupables soient nommément identifiés et livrés à la Justice pour qu’ils soient jugés selon la loi. Que l’Etat assume son devoir régalien de protection des vies humaines*, et notamment celle des Autorités ecclésiastiques.
Les Evêques attendent en outre les conclusions officielles de l’enquête.
Aux meurtriers,
Les Evêques prient pour eux et leur demandent de s’engager dans une démarche de conversion urgente et radicale. Aux hommes de médias et aux utilisateurs des réseaux sociaux,
8/ Les Evêques leur demandent de renoncer à la diffamation, aux mensonges, aux calomnies, et leur recommandent le respect de la dignité de la personne humaine, de la vérité, de la pudeur et du discernement dans le traitement de certaines informations.
A tous ceux qui se sont mobilisés,
Aux populations d’Ebebda et des environs,
9/ Les Évêques les remercient pour les efforts engagés dans la recherche du corps de l’Évêque bien souvent au risque de leur propre vie.
Aux fidèles du diocèse de Bafia,
A la famille naturelle de Mgr Jean Marie Benoît BALA,
A tout le Peuple de Dieu,
10/ Nous vous disons : gardez courage, le Christ a vaincu le monde (cf. Jn 16, 33). Vos Pasteurs portent avec vous la douleur de cette triste disparition. Que votre foi ne défaille pas. Puisez les forces nécessaires dans les célébrations eucharistiques, les prières aux suffrages de vos défunts Pasteurs et aussi pour la paix et la justice dans notre pays.
11/ Que la Vierge Marie, Reine des Apôtres, Notre Dame des Douleurs, Patronne du Cameroun, nous accompagne dans cette dure épreuve.
Source: Cameroonweb
Burkina Faso: l’opposition dénonce la modification du code élector...
Written by ERIC K. ALOVORAu Burkina Faso, l’opposition se mobilise contre un projet de loi modifiant de code électoral. Ce jeudi matin 8 juin l’opposition burkinabè organise une conférence de presse pour réaffirmer son opposition à l’avant-projet de loi visant à réformer le code électoral.
La semaine dernière, les partis politiques ont reçu le document de travail qui prévoit notamment la dissolution de la Commission Electorale nationale indépendante, remplacé par un nouvel organe sous tutelle du ministère de l’Aménagement du territoire. L’opposition est montée au créneau pour dénoncer «un net recul démocratique» et une atteinte à l’indépendance de l’organisation du processus électoral.
L'opposition estime n’avoir pas été suffisamment consultée lors du processus de rédaction du texte et promet de tout faire pour bloquer l’adoption du texte. Zéphirin Diabré (président de l’Union pour le Progrès et le Changement) et chef de file de l’opposition, explique à RFI quelles sont ses réserves.
« Il y a une formule alambiquée qui a été utilisée. On parle d’autorité qui sera chargée des élections, mais quand on regarde de très près, en fait c’est une disparition de la Céni et l’assujettissement d'un certain nombre d’opérations électorales au ministère de l’Administration du territoire. Ça, ce ne pas possible, ce n’est pas acceptable ».
Le vote des Burkinabè de l'étranger en question
Autre point qui n'est pas « acceptable » selon Zéphirin Diabré, « la question du vote des Burkinabè de l’étranger. Il avait toujours été entendu depuis très longtemps déjà (que) ce vote devait avoir lieu en 2015. Il ne devrait plus avoir lieu. Là, on nous sert maintenant une formule alambiquée qui dit que le vote aura lieu à partir de 2020. Ce n’est pas la même chose !
Et nous on voit bien la manœuvre. En fait le MPP et son gouvernement vont regarder les pays où ils pensent avoir le meilleur score et ils vont dire que ces pays-là sont prêts à y aller en 2020. Je pense qu’ils ont intérêt à revoir leur copie et très vite ».