Attendus pour relever le défi d’une qualification historique du continent africain pour les Demi-finales, les représentants africains sont bien mal partis.

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Les Lions indomptables mal barrés

D’abord c’est le Cameroun qui, sans montrer grande chose, se fera épingler par une équipe de Mexique pourtant à sa portée. Une défaite qui compliquera certainement les choses pour ces Lions indomptables, en passe d’être domptés, dans un groupe où figurent aussi le pays organisateur, le Brésil et la Croatie. Tous deux des habitués de la compétition planétaire. Avec Eto’o Fils déclaré forfait pour le match de ce mercredi face aux Croates, les Camerounais de Finke, sont condamnés à se montrer transcendantales s’ils comptent nourrir des espoirs jusqu’au terme des 90 minutes de la 3ème journée dans ce groupe A, face au Brésil.

Le Ghana s’enfonce dans la complication

Alors qu’on les croyait dans les mêmes postures qu’à la précédente édition, les Black Stars du Ghana sont tombés lundi dernier devant une sélection des Etats-Unis revancharde. Gyan Asamoah et sa bande de copains seront cueillis à froid dès la 43ème seconde de jeu, alors même que le match venait à peine de commencer. Ils vont courir derrière ce but durant toute la partie avant que André Ayew n’illumine le ciel de Natal, avec sa frappe précédée par une résistance. Mais malheureusement pour le continent africain que c’est écrit quelque part que la revanche des Américains aura bel et bien lieu. C’est donc dans la logique de cette revanche que les poulains de Jurgen Klinsman reprendront l’avantage quelques minutes plus tard. Et le score en restera d’ailleurs là jusqu’à la fin. Si l’on peut croire que le Ghana a encore des potentialités, il ne faudra pas oublier que les prochains adversaires sont respectivement l’Allemagne le 21 juin et le Portugal le 26.

Les Fennecs divorcés d’avec la sensation

Si les deux premiers représentants sont rentrés dans la compétition, en encaissant un but derrière lequel ils vont courir, tel ne fut pas le cas pour l’Algérie qui a pourtant fait rêver les Africains. D’abord par un but de Feghouli sur penalty (25ème), les Fennecs, à force de laisser le jeu à l’actif des Diables rouges de Belgique, finiront par se faire avoir dans la seconde manche. Fellaini mettra les siens sur orbite à la 70ème minute de jeu. Et dix minutes plus tard, c’est Mertens qui viendra mettre fin aux espoirs des Algériens. Il barrait également pour l’occasion la chance pour l’Afrique d’obtenir une seconde victoire au terme de la première journée des matches de poule. Défaits, les poulains de coach Vahid Halilodzic ont obligation de résultat le 22 juin prochain face à des joueurs coréens au football rapide et direct. Ceci avant d’espérer faire encore mieux devant la Russie.

Les Super Eagles obligés de faire le jeu

Le Nigeria devra se contenter d’un match nul pour son entrée en compétition à cette 20ème édition de la Coupe du monde Brésil 2014. Opposés à une équipe d’Iran, jugée très tôt comme le plus faible du groupe F, les Super Eagles de Stephen Keshi peuvent se mordre les doigts. 0-0, ce sera le score au terme des 90 minutes de jeu. Et pourtant, ce ne sont pas les occasions de but qui ont manqué. Seulement que, Musa, Adeobi ou encore Odemwingie entré en jeu en seconde partie, n’ont pas soit trouver le cadre dans leur tentative de scorer ou ont carrément trouvé sur le chemin, une défense iranienne solide sur ses jambes. Les espoirs sont déjà portés sur le second match qui sera face à la Bosnie et Herzégovine. En tout cas une victoire est indispensable si l’on compte jouer l’Argentine avec moins de pression. On attend de voir.

Les Eléphants sauveurs d’honneur

Les Eléphants ont sauvé l’honneur. Très critiqué avant le début de cette compétition, la Côte d’Ivoire malgré un match en demi-teinte n’a pas fléchi devant les Japonais.menés avant la pause, cette sélection ivoirienne sera réconfortée par l’entrée en jeu de son capitaine, Didier Drogba. Ainsi, galvanisés Yaya Touré et compagnie se relèveront et vont barrir à deux reprises. Et le résultat est là ! Deux buts pour les Ivoiriens contre un seul pour le Japon. Rendez-vous le 19 juin pour les joueurs de Sabri Lamouchi face à la Colombie pour démontrer aux yeux du monde que les critiques sur l’absence de fond de jeu collectif ne sont plus d’actualité et que les individualités ont été complètement fondues dans un collectif qui gagne. Une nouvelle victoire peut-être synonyme d’une qualification pour le tour suivant alors qu’un nul reportera l’échéance et une défaite induira dans une complication.