Le prochain sommet de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) qui se tiendra à Dakar (Sénégal) en novembre 2014 verra la fin du mandat de son secrétaire général, le Sénégalais Abdou DIOUF. D’ores et déjà, plusieurs personnalités, notamment africaines se bousculent pour sa succession. Parmi elles, Edem Kodjo, 76 ans, ancien secrétaire général de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine), deux fois Premier ministre et actuel Président de la Fondation Pax Africana.

Il devra faire face à la concurrence de l’ambassadeur du Congo-B en France, Henri Lopes, 77 ans, du Libanais Michel Sleiman, 66 ans, l’ex-président burundais Pierre Buyoya, 65 ans, le président de la Commission de la CEDEAO, le Burkinabé Désiré Kadré Ouédraogo, l’ex-président malien Dioncounda Traoré, l’ex-président de la commission de l’Union africaine, le Gabonais Jean Ping, ainsi que l’ex-président de l’Assemblée national du Bénin, Adrien Houngbédji.

Si aucun d’eux n’a encore officiellement fait acte de candidature, la Lettre du Continent annonce cependant qu’ils se contentent de faire du lobbying en coulisses auprès de leur gouvernement respectif et de la France-principal contributeur financier de l’organisation- tout en essayant de séduire les pays africains majoritaires au sein de l’OIF, soit 30 Etats membres sur 57.