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Chronique de Kodjo Epou Révolution impossible?

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mercredi, 14 novembre 2012 07:24

Chronique de Kodjo Epou Révolution impossible?

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De quoi demain sera-t-il fait pour l’opposition togolaise ? Sueur, larmes ou sang ? Pragmatisme ou déraison ? Les mêmes petits calculs égoïstes ou projection sur l’avenir? L’interrogation n’est pas fortuite. Quand on sait qu’en ce moment, notre peuple est embarqué dans un marathon de tous les défis, aux côtés d’une opposition qu’il veut unifiée, forte et cohérente. Mais force est de constater que les leaders( ?) n’arrêtent pas de s’entredéchirer, rivalisant, entre camarades, d’esprit frondeur, d’agitation et de turbulence, pavant la voie au RPT, pour finalement avoir l’air controlables, comme un bouton, dans les mains du pouvoir. L’histoire, sous nos yeux, fait sinistrement mine de se répéter. Halte !

 

Arrêtons, de grâce, l’autoflagellation, les autocritiques qui se transforment en mea culpa déshonorants, en assemblées de pleureurs et de pleureuses ; arrêtons cette plongée indigne dans la culpabilité et la culpabilisation ; que cessent les échanges d’accusations, les esclandres par médias interposés, les discours de mépris qui ne conduisent qu’à davantage de frustration et de vindicte. Halte ! Des erreurs sont commises, des dérapages se sont produits, parce que la transition a été trop longue et difficile. Notre démocratie, conçue dans la douleur,  a été ternie par des têtes brûlées, par des besogneux appâtés par l’argent rapide.  Il faut en convenir, en tirer les leçons. Point à la ligne.

Qu’on ne vienne surtout pas claironner, demain, après que le RPT aura poussé son cynisme jusqu’à la fin en organisant ses mascarades électorales, que la cause défendue s’est fracassée contre les portes du sérail où se nouent, contre notre peuple, de nombreuses intrigues. Ce serait insulter l’intelligence des togolais, leur capacité à démeler les equations les plus simples. Ce serait aussi insulter la mémoire de tous ceux qui, depuis 1990, sont morts, sacrifiés sur l’autel d’inapaisables appétits des uns et des autres, tous ceux dont le sang réclame justice, une justice dont s’évertuaient à chanter les vertus, des patriotes comme Atsutsè Agbobli, avant de subir, lui aussi, le sort de Tavio Amorin, assassiné.

Les querelles de chapelle auxquelles, une fois encore, nous assistons entre différents intérêts de l’opposition démocratique sont froissantes. Comment peut-on, pendant qu’on nous sérine les oreilles avec une révolution, avec un appel de désobéissance à l’autorité, se livrer à ces discours de dépit qui font oublier l’essentiel, et occulter les impératifs de la lutte pour un État de droit et le fait que sans une opposition unie en état de fonctionner au-delà de ses divergences, c’est la porte ouverte au chaos, à un retour  pur et simple à un système de parti unique de fait, pire, aux relents de monarchisation de l'État.

Dans notre contexte national, lourd de menaces, le maintien du pouvoir RPT/UNIR/UFC dans sa composition actuelle ne peut mener qu’à des crises répétitives. Contesté par les populations jusque dans les hameaux les plus perdus du territoire, vomi par toutes les couches sociales réunies, incapable de gérer les dossiers vitaux pour le pays sans déboucher sur des scandales financiers géants, prisonnier de ses contradictions internes, la seule présence de ce pouvoir est une insulte au bon sens, une atteinte à l’intégrité de la nation.

Le drame est que le Togo vit des jours où ce sont les gouvernants eux-mêmes qui incarnent la négation de l’État, sèment la pagaille, bafouent l’éthique du vivre ensemble,  la parole donnée, et qui n’hésitent pas, pour parvenir à leurs fins, à recourir aux supplices et aux meurtres. En politique, ça ne se pardonne pas. On ne dialogue pas, en rangs dispersés, sur des bases floues, avec de tels dirigeants. C’est ensemble et parlant d’une seule voix, sous l'autorité d'un chef qui fait l’unanimité, qu’on doit les clouer aux piloris, qu’on doit œuvrer pour les chasser. Non pas seulement les gouvernants indélicats, mais aussi tous les niaiseux qui s’accommodent d’un pouvoir entre  déni et imposture, entre négationnisme et travestissement, et pour qui les défaites deviennent de hauts faits, la dépendance de l’aide financière étrangère, des titres de gloire.

A l’heure actuelle, la situation anormale que vit notre pays ne peut être corrigée, en toute logique, que par un accord d’unification de toutes les forces démocratiques autour d’un leadership à une seule tête et reconnu comme tel. C’est quand elles auront ce tonus qu’elles  pourront  forcer le respect, exiger et obtenir la mise en place d’une équipe gouvernementale transitoire de mission, formée d’hommes et de femmes de valeur, de technocrates de la diaspora et des représentants de la société civile, une équipe de cohabitation avec le chef de l’État actuel , qui devra avoir pour tâche essentielle prioritaire l’organisation d’élections générales en 2015 à l’issue de laquelle les clés d’une République toute neuve seront remises à des autorités légalement élues. Tout le monde y gagnerait, le RPT inclus! Un rêve, parce qu’il n’y a pas de crise au Togo, diront les encenseurs du clan, réputés dans l’art de construire des récits imaginaires, fabulant la réalité à tous les vents. Or, à l’analyse, c’est le meilleur moyen pour le Togo de retrouver ses équilibres, de luire de ses éclats de pays fréquentable perdus pendant toutes ces années d’impotence et de bricolage.

Le cartel RPT/UNIR/UFC s’y résoudra-t-il ou continuera-t-il de privilégier ses propres agendas cachés jusqu'à  faire sombrer le pays? Se laissera-t-il convaincre de la nécessité d’un tel schéma, le seul susceptible de dévier le Togo de sa trajectoire de  perdition ? Rien n’est moins sûr. Face à ces questions existentielles, l’opposition, elle qui a subi pendant longtemps les méfaits dévastateurs de l’arrogance et des pauvres  jugements, du fanatisme et du «c’est moi ou rien», de préjugés, de surestimation de soi et de sous-estimation de l’autre n’a aucun droit de servir au peuple les mêmes «salades». Pour ces adeptes du changement et leurs fidèles partisans qui marchent, courent et volent derrière ce qui a l’air d’une impossible révolution, le temps de l’unification a sonné. C’est le temps de faire bloc et de résister. C’est seulement à ce prix que le RPT pourra courber l’échine, comme dans les années 90, sous les pressions conjuguées des leaders engagés et de la rue. Entre résister dans un élan unifié ou disparaître, l’opposition doit choisir.

Résister, c’est empêcher le pouvoir de se donner des opposants de son choix, de sa convenance, selon ses desseins. C’est dire non, mille fois non, à tous ces poux parasites qui veulent garder le système actuel, celui des échecs répétés, des faillites prolongées. C’est s’opposer avec énergie à une réédition des mascarades électorales passées, celles que le RPT organise avec une CENI avariée, aux ordres, composée d’individus vénaux qui se laissent tomber dans l’escarcelle du régime, contre quelques pitances. Résister, c’est faire obstacle aux velléités de ces  fausses oppositions de blocage parmi lesquelles on compte aujourd’hui l’UFC, un parti désormais membre à part entière de la mouvance présidentielle.

Résister, enfin, c’est tout simplement avoir le courage de faire un bras d’honneur à ceux qui tiennent notre pays et son peuple en joue. Faute de ce courage qui suppose une unification des forces  de l’opposition dont le seul et unique agenda sur la table est l’avenir de la mère patrie, la chape de plomb continuera de s’abattre sur la population, le chantier de la démocratie, au Togo, attendra encore 107 ans. Y a-t-il, dans la place, un leader pour amener cette opposition à reprendre du poil de la bête?

Kodjo Epou
Washington DC
USA

 


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