Un an après le début effectif de l’exploitation du pétrole au Ghana, le regard des investisseurs de part le monde ne cesse de se tourner vers ce pays côtier de l’Afrique de l’ouest. Selon les organisateurs de ce sommet qui se sont retrouvés à Londres, l’événement se tiendra en mi novembre au Ghana. Vu l’intérêt que suscite ce sommet les officiels ghanéens pensent que ce sera une réussite et le pays en pourra tirer des bénéfices. Un responsable d’un groupe de recherche en matière d’énergie s’étonne en déclarant que « nous n'avons jamais vu un tel regain d'intérêt international pour un marché de l'énergie comme celui que le Ghana s’apprête à accueillir ». Sont attendus à ce sommet des investisseurs mais aussi des géants de l’industrie du pétrole dans le monde. Ensemble les uns et les autres discuteront de la manière dont le Ghana pourra gérer à profit l’or noir de son sous sol.
Les gisements pétroliers découverts il ya quatre ans au large des côtes ghanéennes et l’annonce de leur exploitation ont donné un coup de pouce à l’économie du pays. En ce sens, les retombées dont le pays a commencé par tirer sont de divers ordres. D’un, l’exploitation des sites a engendré la création de nouveaux emplois et de deux les entreprises qui opèrent dans le pays offrent leurs services aux exploitants pétroliers. En tout, l’exploitation des raffineries de pétrole, le stockage et le transport des infrastructures de gaz sont autant d’atouts qui s’offrent aux citoyens.
Mais en marge de toutes ces retombées et ces lendemains qui enchantent plus d’un, les participants ne passeront pas sous silence la répartition des biens pétroliers. Si dans certains pays africains, l’exploitation du pétrole est considérée à tors comme une malédiction en raison des troubles et des instabilités qu’elle entraine dans les zones d’extraction, il faut rappeler que les autorités ont déjà planifié la bonne gestion des revenus de leur sous sol. Néanmoins pour une gestion efficiente des revenus, les autorités et les firmes d’exploitation devront mieux réfléchir afin que la recherche de l’amélioration des conditions économiques ne porte préjudice à la stabilité politique du pays.
Carlos Amevor