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Le Gabon fait le ménage dans ses finances publiques

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jeudi, 17 juillet 2014 20:43

Le Gabon fait le ménage dans ses finances publiques

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Le président gabonais Ali Bongo le 8 avril 2014 à l'Elysée à ParisEntreprises fantômes siphonnant les lignes budgétaires, marchés publics colossaux passés de gré à gré, budgets d'investissement évaporés: le Gabon a entrepris une remise à plat de ses finances publiques qui fait tousser à Libreville.

Le gouvernement gabonais a lancé au 1er janvier un audit approfondi des finances publiques, mené par la nouvelle Direction générale du contrôle des ressources et des charges publiques (DGCRCP).

 

 

 

"Il faut rompre totalement avec les pratiques du passé", lorsque "plus de la moitié du budget disparaissait dans la nature", explique à quelques journalistes, dont l'AFP, le patron de la DGCRCP, Jean-Fidèle Otandault.

Créée en 2012 sur instruction du président Ali Bongo Ondima, élu après la mort de son père Omar qui avait dirigé le Gabon pendant 42 ans, cette direction dispose de larges pouvoirs d'investigation et peut s'opposer à des paiements ordonnés par les administrations.

Le budget 2014 s'élève à 3.000 milliards francs CFA (4,57 milliards d'euros) pour une population de 1,6 million d'habitants. A titre de comparaison, celui de la Côte d'Ivoire (22 millions d'habitants) est de 4.400 milliards FCFA. La Centrafrique émarge, elle, à 120 milliards FCFA pour 4,8 millions d'habitants.

Pour mener à bien ses enquêtes, cette nouvelle direction a bloqué les paiements de l'Etat au 31 décembre, le temps d'éplucher pendant près de six mois les livres de compte du Trésor public, remontant parfois jusque 10 à 15 ans en arrière.

Et il y avait beaucoup de cadavres dans les placards. "On ne peut pas continuer à détourner les fonds publics", alors que la production pétrolière, première ressource du pays, stagne, s'insurge le haut responsable. Et quand de surcroît un tiers des foyers gabonais survivent dans le dénuement et que les infrastructures de base (routes, eau, électricité,...) nécessitent des investissements.

 

 

- Surfacturations à grande échelle -

 

Les enquêteurs ont ainsi découvert que le matériel informatique était parfois facturé trois à quatre fois le prix du marché aux administrations. Et que pendant dix ans, une ligne annuelle d'investissements de 50 milliards FCFA destinée aux provinces s'est massivement évaporée. "Sur les 500 milliards (762 millions EUR), plus de 400 milliards ont été détournés en dix ans", selon la DGCRCP.

Ou, encore, un marché colossal de travaux public de 300 milliards FCFA (457 millions EUR) passé de gré à gré, sans appel d'offres. L'audit a également mis au jour un système d'entreprises prête-nom, créées par des proches ou des parents de fonctionnaires qui leur attribuaient des marchés publics et les réglaient sans que les travaux soient exécutés, ou les prestations fournies.

"L'audit a permis de voir les failles du système", selon les autorités. Face à ces "dysfonctionnements graves", des procédures disciplinaires vont viser des agents de l'Etat.

 

 

Mais le "nettoyage des comptes publics" a aussi provoqué la colère d'entreprises fournisseuses de l'Etat, qui ont vu leurs paiements bloqués plusieurs mois, entraînant l'arrêt de chantiers, et suscité l'inquiétude des milieux patronaux sur un risque d'insolvabilité de l'Etat.

"Il fallait faire le ménage, nettoyer les comptes et accepter de traverser une période difficile", plaide M. Otandault, selon qui les créances en souffrance sont en cours de paiement: "nous nous faisons beaucoup d'ennemis, qui font courir la rumeur de l'insolvabilité simplement parce qu'ils n'en profitent plus".

Désormais, l'Etat paie uniquement "la bonne dépense, pas la mauvaise", assure-t-il. La DGCRCP a reçu 400 chefs d'entreprises ayant des marchés avec l'Etat après des enquêtes comptables, en demandant à certains de revoir à la baisse certaines factures.

Afin d'éviter de telles dérives à l'avenir, le Gabon va se doter d'une autorité chargée de veiller sur les marchés publics et instaurer en 2015 des règles de contrôle budgétaire plus strictes. AFP

 

 

 

 


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