Au total 155.813 zémidjans étaient enregistrés à fin décembre 2008. Environ 40.128 exercent à Lomé, 11.932 à Kara, 15.743 dans la région centrale, 10.896 dans la régions des savanes et 24.002 dans la région de Plateaux, affichent les estimations.
Selon le COSTT, chaque conducteur de taxi-moto ou "Oléyia" enregistre un gain mensuel de 46.125 F.CFA, soit environ 553.500 F.CFA par an.
Au bout d’un mois, le total des recettes de l’ensemble des "Oléyias" est évalué à plus de 7.186 milliards de F.CFA, soit plus de 86,242 milliards de F.CFA par an.
Ces conducteurs de taxi motos s’approvisionnent en carburant pour plus de 141,634 milliards de F.CFA par an. Ils payent pour plus de 1,324 milliard de F.CFA d’impôts chaque année, soulignent les mêmes statistiques.
Les dépenses annuelles effectuées dans l'achat des pièces détachées sont évaluées à 13,088 milliards de F.CFA.
"Les crises socio-économiques successives qui ont fragilisé notre pays ont contraint les jeunes sans emploi à s’injecter dans ce domaine", a expliqué Komlavi Agbo, le coordonnateur du COSTT.
"Si aujourd’hui, malgré les médisances et les critiques acerbes portées contre les zémidjans, le nombre de taxi motos ne cessent de croître et cela est dû d’abord à l’organisation syndicale du phénomène et ensuite à sa rentabilité quoiqu’on dise", a-t-il souligné.
Rappelons que les premiers conducteurs de taxi motos ont fait leur apparition au Togo dans les années 1990. Environ 121 togolais avaient démarré cette activité à Lomé.
Dix années plus part, ils sont passés à 83.158 dont plus de 25.000 à Lomé pour atteindre 155.813 à fin décembre 2008.
Junior AUREL