Selon les termes de la correspondance, le président de la représentation nationale demande à Fabre de rendre sa voiture de fonction étant donné qu’il  n’est plus président du groupe parlementaire de son parti.

Une telle décision si elle est mis à exécution serait une violation du règlement intérieur du parlement car le règlement ne prévoit pas le remplacement du président du groupe parlementaire. Ainsi donc avant toute éviction de Fabre de son poste de président du groupe parlementaire, il va falloir procéder au réaménagement des textes en vigueur à moins qu’on veut passer outre les lois qu’on voté soi même.

Cette décision d’Abass Bonfoh est un peu paradoxale d’autant plus que pour l’heure le député n’est pas encore déchu de son titre et que le sujet même n’est pas encore évoqué au plénière de l’Assemblée nationale.

La polémique du remplacement de Fabre de la tête du groupe parlementaire de son parti est alimentée par son exclusion de l'UFC et la lettre de M. Olympio adressée au président de l’Assemblée nationale lui demandant de procéder à son remplacement. Celui-ci a estimé qu’étant donné qu’il ne fait plus parti de son parti, il ne peut plus parler au nom de ce groupe.

Récemment une vingtaine de députés du même groupe que Fabre ont adressée une lettre au président du parlement. Dans cette lettre, ces députés ont renouvelé leur confiance aux président et vice –président du groupe parlementaire. Le groupe parlementaire de l’UFC est aussi divisé comme le parti. Vingt députés soutiennent Fabre alors que sept sont du côté d’Olympio. Au dernier congrès de l’UFC, Fabre de même que trois autres députés ont été exclus de l’UFC.

Concernant la voiture de fonction de Fabre notons que c’est elle qui est souvent arrosée chaque samedi par les forces de l’ordre dans la répression des manifestations de contestation de  la victoire de Faure Gnassingbé.

   Source: Mo5 Togo