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Côte d’Ivoire :Un Bourgi peut en cacher un autre.

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mercredi, 01 décembre 2010 09:55

Côte d’Ivoire :Un Bourgi peut en cacher un autre.

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  Albert Bourgi n'a pas trouve mieux a dire aux Ivoiriens, aux Africains et a la communaute internationale que ce juridisme scelerat qui fait plutot tomber a la reverse.Apres avoir ecoute le delire de cet autre francais, la seule question qui vient a l'esprit est de savoir pourquoi, apres l'annulation des 13% par la Cour Constitutionnelle du total des votes exprimes, ne pouvait-on pas reprendre le processus du second tour dans cette partie de la Cote d'Ivoire. Le drame dans tout ceci c'est que Gbagbo et ses amis se croient plus Ivoiriens que les autres.

Ecoutez Bourgi  ici



“Il n’est pas question d’arriver à une partition de la Côte d’Ivoire”.“Laurent Gbagbo doit quitter le pouvoir”. C’est ce qu’a déclaré Guillaume Soro, ancien Premier ministre sous la présidence de Gbagbo et actuel Premier ministre sous celle d’Alassane Ouattara. Guillaume Soro a été nommé ce week-end.

 Il a indiqué qu’il avait demandé une transmission pacifique du pouvoir de Laurent Gbagbo à Alassane Ouattara. Une demande formulée auprès du médiateur de l’Union Africaine, le sud-africain Thabo Mbeki.

Cette médiation semble pour le moment vouée à l‘échec, l’heure n‘étant pas à la négociation pour les deux rivaux qui ont prêté serment samedi comme président.

Un point positif pour les Ivoiriens: les frontières, notamment aériennes, fermées jeudi sont rouvertes depuis ce lundi matin.

La crainte qu’une vague de violences ne déferle sur ce pays profondément divisé est bien présente. La Belgique a décidé d’envoyer des membres de ses forces spéciales pour la protection de son ambassade. La France, ancienne puissance coloniale, reste également vigilante. 15 000 Français vivent en Côte d’Ivoire.

Le blocage politique est toujours total en Côte d'Ivoire. D'un côté, Alassane Ouattara a nommé Guillaume Soro chef du gouvernement, lequel a formé une nouvelle équipe. De l'autre, Laurent Gbagbo a désigné Gilbert-Marie Ngo-AKé, là aussi comme Premier ministre, lequel devrait former son cabinet dans les heures qui viennent. La journée de dimanche a été riche en rebondissements avec l'arrivée du médiateur de l'Union africaine, Thabo Mbeki. L'ancien président sud-africain, pour qui la « situation est très grave », a poursuivi ses contacts, ce lundi matin, tandis qu'à Abidjan la vie reprend progressivement son cours.



Youssouf Bakayoko, président de la Commission électorale indépendante ivoirienne (CIE), a annoncé, ce jeudi 2 décembre 2010, la victoire d'Alassane Ouattara avec 54,1% des voix

au second tour de l'élection présidentielle contre 45,9% pour le président sortant Laurent Gbagbo. Il s'agit de résultats provisoires dont le Conseil constitutionnel et le camp présidentiel contestent déjà la validité.
Avec nos envoyés spéciaux et notre correspondant à Abidjan,

 
 
Tout s’est accéléré dans la deuxième partie d’après-midi quand le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko, arrive à l’Hôtel du Golf d’Abidjan. Peu de journalistes l’attendent, car rares sont ceux qui sont au courant de sa venue. L’Hôtel du Golf, c’est là où réside le Premier ministre Guillaume Soro, mais c’est surtout un établissement fortement sécurisé par les éléments militaires de l’ONU.

Youssouf Bakayoko s’approche du micro, les flashs crépitent, il proclame les résultats de l’élection : Alassane Ouattara 54,1% des voix et Laurent Gbagbo 45,9% des suffrages exprimés. Dans la salle, des cris de joie retentissent.

Résultats non valides, selon le président du Conseil constitutionnel

Il s’agit de résultats provisoires qui doivent encore être validés par le Conseil constitutionnel. Et justement, une heure plus tôt, son président Paul Yao N'Dré, un proche de Laurent Gbagbo, avait tenu une conférence de presse pour dire tout autre chose. Autre son de cloche, autre ambiance, et contrairement à l'Hôtel du Golfe, il y avait là une équipe de la télévision publique ivoirienne (RTI).

 
 
Au cours de cette intervention, au siège de l'institution, son président a annoncé qu’il venait d’envoyer une lettre au président de la Commission électorale lui demandant de lui transmettre les documents relatifs au deuxième tour du scrutin. Il a précisé qu'il serait statué sur les contestations dans un délai de 7 jours. « Il faut vider le contentieux », a-t-il expliqué, ajoutant que c’est dans ce délai que seront proclamés les résultats.

Le président du Conseil constitutionnel a rappelé que la Commission électorale indépendante n’a pas été en mesure de proclamer les résultats dans les 72 heures après le scrutin et que donc, en substance, elle a failli. Enfin, le président du Conseil constitutionnel a précisé qu’il n’y a pas de vide juridique et donc que tout cela est totalement légal.


Notre dossier spécial

Présidentielle en Côte d'Ivoire
 


«Proclamation est illégale», estime le camp présidentiel

Au quartier général de campagne du président-candidat Laurent Gbagbo, juste après la déclaration du président de la CEI, c’était avant tout l’indignation. « Cette proclamation est illégale, déclarait une juriste proche de la présidence de la République, car elle a été faite hors délai alors que la CEI avait trois jours pour transmettre ses résultats provisoires au Conseil constitutionnel. Ce qu’elle n’a pas fait». Outre les délais, l’entourage de Laurent Gbagbo présent sur les lieux s’indignait aussi du fait que Youssouf Bakayoko soit allé livrer ses résultats globaux au quartier général de campagne du candidat Ouattara. « Cela ne changera rien, estimait un avocat proche de la première Dame Simone Gbagbo, car désormais, c’est le Conseil constitutionnel qui est compétent, la CEI ne l’est plus », ajoutait-il. Mais chez les militants qui se trouvaient sur place, la montée de colère était palpable. Une version circulait dans leurs rangs selon laquelle le président de la CEI aurait été, disaient-il, pris en otage à l’Hôtel du Golf, alors qu’il se rendait sur place pour rencontrer le Premier ministre Guillaume Soro, et contraint d’aller faire sa déclaration devant les caméras. Tous dénonçait des fraudes massives lors du second tour et présentait des documents électoraux truffés d’erreur de calculs en faveur du candidat Ouattara. Mais la CIV est un état de droit concluait ce consultant proche de Laurent Gbagbo.

Alassane Ouattara appelle Laurent Gbagbo à « respecter les résultats »

A Treichville, un quartier populaire du centre d'Abidjan, où s’est rendu l’un de nos envoyés spéciaux, la joie était plutôt contenue en fin de journée. Les gens avaient le sourire, levaient le pouce mais la rue n’était pas envahie. Seules quelques dizaines de jeunes couraient dans les rues ou s’entassaient dans des voitures en klaxonnant, tandis que des scènes d’euphorie étaient rapportées dans les quartiers d'Adjamé et d'Abobo.

A l’hôtel du Golf, où ont été annoncés ces résultats provisoires, se trouvait Alassane Ouattara. Une demi-heure après cette annonce, le candidat du RHDP s’est présenté à la presse pour une déclaration. Après les remerciements d’usage, notamment à Henri Konan Bédié qui, selon lui, a grandement contribué à cette victoire, Alassane Ouattara a dit qu’il accueille ces résultats avec beaucoup « d’émotion et d’humilité ». Il a dit ne pas craindre le verdict du Conseil constitutionnel et sa première ambition, dit-il, est de travailler à la réconciliation et de former un gouvernement d’union nationale où tous les partis seront représentés. Enfin le candidat du RHDP a demandé à son « frère Laurent Gbagbo » de tenir sa parole et de respecter les résultats. Il aussi appelé ses militants à célébrer dans la joie et dans la paix et de ne pas répondre à d’éventuelles provocations.

Un bureau local du parti d’Alassane Ouattara, candidat à la présidentielle ivoirienne du 28 novembre, a été attaqué à Abidjan dans la nuit de mercredi à jeudi, faisant huit morts selon des témoins, tandis que l’armée a reconnu avoir tué quatre personnes en “riposte” à des tirs.
Des hommes en armes ont investi, pendant le couvre-feu nocturne instauré pour le second tour de dimanche dernier, le bureau du Rassemblement des républicains (RDR) dans le quartier populaire de Yopougon, fief du président-candidat Laurent Gbagbo, ont rapporté à l’AFP des habitants.
“Les gens à l’intérieur ont hurlé et les hommes armés ont commencé à tirer”, tuant au moins huit personnes, a indiqué à l’AFP l’un d’eux, sans préciser l’identité des assaillants.

Ce bilan a été confirmé par une source policière et un responsable local du RDR.

Ce dernier a expliqué qu’une cinquantaine de partisans de M. Ouattara étaient alors à l’intérieur, attendant l’annonce des résultats du scrutin, qui n’est finalement pas intervenue.

Le sol du bureau était maculé de sang et des impacts de balles étaient visibles sur les murs, a constaté un journaliste de l’AFP.

Une quinzaine de personnes ont été blessées, selon une source hospitalière, dont plusieurs par balles, a-t-on constaté.

Dans un communiqué publié à la mi-journée, l‘état-major de l’armée a confirmé le décès de quatre personnes.

Une patrouille des forces de l’ordre en “mission de vérification” dans le quartier a été “prise à partie par des tirs à l’arme automatique”, a-t-on expliqué.

“La riposte des éléments de la patrouille a fait quatre personnes tuées et 14 personnes blessées” et “neuf autres personnes ont été interpellées sur le lieu, qui se trouve être le siège local d’un parti politique”, a ajouté l‘état-major sans plus de précision.

L’armée, qui a “ordonné une enquête”, a lancé un “appel au calme” et au respect du couvre-feu en vigueur jusqu‘à dimanche.

Le siège local du parti de M. Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), situé à 300 mètres de celui du RDR à Yopougon à Abidjan, a été par ailleurs l’objet d’une attaque très tôt jeudi, faisant “deux blessés”, a indiqué à l’AFP l’un de ses responsables, Lazare Zaba Zadi.

Un véhicule garé dans la cour du bâtiment a été incendié, a-t-on constaté.








*********Prolongation du couvre feu du jeudi 02 au dimanche 05 décembre 2010 de 19h à 06h*******

********L`UE veut la publication des résultats avant minuit*********
AFP - Mercredi 1 Décembre 2010
La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a réclamé mercredi la publication avant minuit des résultats du second tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire

**********Election ivoirienne: Ouattara réclame la proclamation “immédiate“ des résultats (déclaration)*************


A quelques heures de la date limite, l`ancien Premier ministre ivoirien Alassane Ouattara a appelé mercredi la commission électorale à proclamer "immédiatement" les résultats provisoires du second tour de la présidentielle de dimanche, qui l`opposait au sortant Laurent Gbagbo.

 

Le pays, où le couvre-feu qui devait s`achever ce mercredi a été prolongé jusqu`à dimanche, était plongé dans l`incertitude alors que les résultats
provisoires, qui doivent légalement être annoncés ce mercredi avant 00H00
(locales et GMT), n`étaient toujours pas publiés dans l`après-midi.

Le camp Gbagbo réclame l`annulation de votes "frauduleux" dans le nord,
tenu par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le coup d`Etat manqué
de septembre 2002.

En plein blocage de la Commission électorale indépendante (CEI), M.
Ouattara a jugé "impératif" que son président Youssouf Bakayoko "proclame
immédiatement les résultats provisoires", dans une déclaration faite à Abidjan.

Se disant "inquiet", l`opposant a exhorté son "frère Laurent Gbagbo" à
respecter l`appel qu`ils avaient signé ensemble la veille du vote, et dans
lequel ils s`engageaient à se plier au verdict des urnes.

Entourée d`un important dispositif de sécurité, la CEI était toujours
silencieuse mercredi en fin d`après-midi, alors qu`elle avait promis de premiers résultats nationaux pour 11H00.

Mardi, une altercation était venue illustrer, devant les caméras du monde
entier, l`ampleur des tensions en son sein.

Au moment où son porte-parole Bamba Yacouba allait annoncer de premières
indications chiffrées, deux membres de la CEI pro-Gbagbo lui avaient arraché
des mains les feuilles de résultats de différentes régions, au motif que ces
données n`avaient pas été validées selon les règles, ce que Bamba Yacouba a
contesté.

Un porte-parole de l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara, Albert Mabri
Toikeusse, a accusé le président Gbagbo d`être "dans une logique de
confiscation du pouvoir", en tentant d`"empêcher" l`annonce des résultats.

Le camp Gbagbo ne cherche "aucunement" à "confisquer le pouvoir" mais "se
battra" contre "toute logique d`usurpation du pouvoir", a rétorqué le
porte-parole du président-candidat, l`ancien Premier ministre Pascal Affi
N`Guessan.

"Nous nous battrons jusqu`au bout" pour faire invalider le vote
"frauduleux" dans des régions du nord ex-rebelle, notamment celle de Bouaké
(centre), fief des FN, a-t-il dit.

M. Affi N`Guessan a expliqué que son camp misait désormais sur l`annulation
de ces votes par le Conseil constitutionnel, auprès duquel il devait déposer
un recours.

Il revient au Conseil, présidé par un proche du chef de l`Etat, de
proclamer les résultats définitifs en validant ou non les résultats
provisoires de la CEI. "Au niveau du Conseil constitutionnel tout est encore
possible", a-t-il averti.
La communauté internationale suivait avec attention cette situation tendue.

Le secrétaire général de l`ONU Ban Ki-moon a exhorté la commission
électorale de Côte d`Ivoire à annoncer les résultats provisoires du second
tour, tout comme le président français Nicolas Sarkozy qui juge "essentiel"
d`annoncer les résultats "dans le délai prévu, c`est-à-dire avant ce soir".

La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a demandé que la "volonté du peuple ivoirien soit entièrement respectée" et l`Union africaine a appelé au respect du "verdict des urnes".

A Abidjan, de nombreux habitants avaient choisi de rester chez eux par crainte de troubles, et la circulation était exceptionnellement fluide sur les grands axes, comme depuis lundi. Le quartier du Plateau (administration et affaires) était désert.





La Gazette est à mesure de publier sur son site d’information les résultats du deuxième tour de l’élection présidentielle ivoirienne, tels que les différents services impliqués que sont la Commission électorale indépendante (CEI), la direction politique de la représentation des Nations Unies dans le pays (ONUCI) et autres organisations présentes sur le terrain l’ont collectés.


Ces résultats que nous publions sur notre site auraient dû être livrés depuis ce mardi matin au peuple ivoirien. Si cela n’a pas été le cas, c’est que le camp du président Laurent Gbagbo n’en a pas voulu. Ainsi, Alassane Dramane Ouattara a obtenu sur les 4.076 688 suffrages exprimés un nombre total de 2 199 592 voix, soit 54 % des suffrages, alors que le président sortant Laurent Gbagbo en obtient lui 1. 877 088 voix, soit 46 %. Le camp présidentiel n’accepte manifestement pas ces résultats. Il prétexte à ce sujet des fraudes et des pressions exercées sur les électeurs qui, selon lui, auraient manqué l’élection dans trois régions situées au nord du pays. Nous avons pris la décision de publier ces résultats, car nous considérons que les peuples africains, ivoirien sénégalais et autres, ont droit à une information juste et vraie. Nous avons vérifié, recoupé et fait confirmer par plusieurs sources à Abidjan les informations que nous publions sur ce site. Les résultats concernent un peu plus de 95% des votes des électeurs qui ont voté dimanche en Côte d’Ivoire. Rappel : la première étape de l’élection présidentielle ivoirienne dont les résultats tardent à être publiés a été la tenue des audiences foraines, comme on le fait au Sénégal, à travers tout le territoire national. Ces audiences ont été précédées par un travail de sensibilisation des populations ivoiriennes, qui consistait à les inciter à venir se faire délivrer un extrait de naissance et au même moment on demandait vivement aux étrangers de s’abstenir de toute participation à cette opération.

Cette première phase a duré trois semaines. Elle s’est effectuée avec la participation des sous-préfets, des ONG, des chefs de villages et de la DAE. Aussitôt la sensibilisation terminée, on a mis en branle les équipes des audiences foraines. Les magistrats, que la CEI et la DAE ont suivis partout, pendant quatre mois, ont travaillé avec un cahier de charge consensuel et bien précis. Chaque jour après la fin des audiences, les agents de la DAE relèvent les statistiques de la journée pour aller ensuite les compiler et les incorporer dans leur base de données informatiques. Ceux de la CEI aussi faisaient de même de leur côté. Cette base appelée SICODE était installée à Abidjan sous la responsabilité d’un groupe d’experts dirigé par un Sénégalais. Cette phase a été close de manière consensuelle avec l’accord de tous les acteurs politiques.

Aucun Ivoirien qui le désirait ne devait être laissé en rade. Après ces audiences foraines, la CEI s’est alors attaquée à la troisième phase appelée : identification et enrôlement avec la participation de l’Institut national de la statistique, de la SAGEM, de l’office national de l’identification. Ces équipes étaient déployées par les soins de la DAE et disséminées dans tout le territoire national. Chaque jour les résultats, de ces équipes, étaient recueillis et stockés dans des bases de données. C’est à l’issue de cette phase qu’une liste électorale provisoire a été établie, distribuée et affichée partout dans les lieux où les populations ont été identifiées ; ces lieux leur serviront ensuite de bureaux de vote. On retire sa carte d’électeur et vote là où on est identifié contrairement au Sénégal ; en voulant faciliter les choses aux populations on a ouvert une porte pour la magouille. De la liste provisoire à la liste définitive, il y a eu beaucoup de négociation et de conciliabule pour en extraire des étrangers fantômes.

Au finish on a transformé cette liste provisoire en liste définitive. Pendant toutes ces phases successives le FPI a tenté de tourner en bourrique les acteurs du jeu électoral par sa volonté manifeste de retarder les élections. C’est ce qui explique en partie aujourd’hui les tergiversations observées dans la publication des résultats qui sont connus de tous aujourd’hui en Côte d’Ivoire, sauf de la population. Pour passer d’une étape à l’autre, il fallait la certification c’est-à-dire l’accord de toutes les parties, y comprise l’ONUCI, pour conformité aux normes internationales. Cette certification était dévolue à Mr Choi le Représentant Spécial. L’ONUCI a procédé au repérage par GPS, pour la localisation et l’inventaire de tous les lieux de vote à travers le pays. Nous avons dénombré exactement 20173 bureaux. Nous avons aussi détecté et fait supprimer tous les bureaux supposés fictifs. Trois semaines avant le scrutin du premier tour, l’ONUCI a pris en charge le déploiement de tout le matériel électoral : urnes, isoloirs, bulletins de vote, liste électorale, enveloppes, encre indélébile, depuis les dépôts de stockage d’Abidjan et de Yamoussoukro jusqu’aux lieux de vote. Dans notre jargon, ce que nous appelons le matériel sensible, liste électorale, bulletins de vote, a été déployé trois jours avant le scrutin. A chaque fois, nous avons fait une planification rigoureuse des différentes tâches pour la réalisation du module à accomplir. Les deux candidats qui se sont retrouvés au second tour avaient mis les gros moyens. Des budgets faramineux. Leurs cadres, intellectuels, commerçants, militants, sympathisants étaient tous en campagne dans les villages, les quartiers, les maisons, les marchés etc. Dimanche le 31 octobre, tout le personnel de l’ONUCI était en poste dès 6 heures du matin. Les équipes intégrées composées de militaires, de policiers, de civils et des membres de la DAE étaient déployées à travers tout le territoire national suivant un plan minutieusement bien élaboré, depuis longtemps pour la surveillance du processus et le transport des PV depuis les bureaux de vote jusqu’au siège de la CEI à Abidjan. La surveillance était stricte et implacable. Aucune faille, aucune négligence dans le dispositif tellement l’enjeu était énorme.

Quelques jours après le dépouillement, les résultats furent publiés : Gbagbo et Alassane se retrouvèrent alors au second tour pour le 28 novembre. Certes tout n’était pas parfait mais les erreurs décelées par-ci et par-là n’étaient pas de nature à inverser l’ordre d’arrivée des candidats. Les bureaux témoins disséminés à travers le pays donnaient à peu près le même résultat au soir du premier tour. Pour le 2ème Tour, le même dispositif de sécurisation du processus a été remis en place, en l’améliorant par la correction des imperfections du 1er tour. La sécurisation des bureaux de vote et du transport des résultats a été prise entièrement prise en charge par L’ONUCI pour éviter les infiltrations et les mauvaises surprises. Celle-ci avait réfléchi à toutes les éventualités et mis des barrières à l’entrée. Sur les longues distances elle a préféré transporter les résultats par hélicoptère. Certes, le taux de participation au deuxième tour a été plus faible qu’au premier tour mais celui du second est qu’à même bien honorable. Cette baisse s’explique par le fait que la plus part des gens étaient venus d’abord pour récupérer leur carte d’identité et le vendredi 29 octobre était aussi férié. Maintenant la Cote d’Ivoire a élu démocratique son 4ème président en la personne du Docteur Alassane Dramane Ouattara, il faut que chacun respecte ses engagements dans l’intérêt de tous les Ivoiriens.

La Gazette

 


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