Les deux jeunes hommes avaient 25 ans ; ils étaient originaires de la ville de Linselles, dans le Nord de la France.
C'est au cours d'une opération d'interception des ravisseurs près de la frontière malienne que les deux otages français, Antoine de Léocour et Vincent Delory, ont trouvé la mort. L'accrochage avec les ravisseurs s'est déroulé samedi en milieu de journée. La garde nationale nigérienne qui depuis la veille pourchassait le convoi est entrée en action avec l'appui de soldats français des forces spéciales présents dans la région. Le ministère français de la Défense confirme la participation de ces soldats et selon des sources militaires françaises un avion de surveillance ATL-2 a fourni un soutien technique pour localiser les ravisseurs.
Le communiqué de la présidence française parlait samedi soir de l’«assassinat» des deux Français, laissant supposer qu’ils auraient pu être exécutés par leurs ravisseurs. Des ravisseurs dont certains ont été «neutralisés», selon l'expression employée par le ministère français de la Défense. Cela laisse supposer que d'autres ont pu prendre la fuite. Mais à Niamey des sources sécuritaires affirment que les ravisseurs ont tous été tués au cours du raid.
Le commando qui a kidnappé les deux Français dans la nuit de vendredi à samedi était composé de quatre hommes. C'est la première fois que des preneurs d'otages qui sévissent d'ordinaire dans le Nord-Niger mènent une action au coeur de la capitale.