dans sa répression du mouvement de contestation. Lire la suite l'article
"Nous sommes seulement au début de ce qui va succéder à Kadhafi. Mais nous contactons les différents Libyens qui essaient de s'organiser dans l'Est, tandis que la révolution avance vers l'ouest", a déclaré Mme Clinton. "Je pense qu'il est beaucoup trop tôt pour dire comme tout cela va se dérouler, mais nous serons prêts et préparés à offrir tout type d'assistance à quiconque souhaite en avoir de la part des Etats-Unis".
Les villes libyennes sous contrôle de la rébellion ont nommé dimanche l'ancien ministre de la Justice de Moammar Kadhafi à la tête d'un gouvernement provisoire, basé à Benghazi (est), ville d'où est partie la contestation le 15 février.
La secrétaire d'Etat n'a pas mentionné une éventuelle aide militaire. Elle s'exprimait avant de s'envoler pour Genève, où elle doit s'entretenir lundi avec des diplomates de plusieurs pays, notamment de l'Union européenne, sur l'organisation d'un front international uni contre Moammar Kadhafi.
Après avoir imposé des sanctions au colonel Kadhafi et aux membres de sa famille, Washington pourrait prendre de nouvelles mesures contre le gouvernement de Tripoli, a également indiqué Mme Clinton, sans donner plus de précisions.
Elle a en revanche appelé les pays africains voisins de la Libye à ne pas laisser des groupes de mercenaires participer à la répression organisée par le régime libyen. "Vous devez arrêter les mercenaires, vous devez arrêter ceux qui pourraient aller en Libye sur ordre ou de manière opportuniste pour prendre part aux violences ou a d'autres actes criminels", a-t-elle dit. "Et nous travaillerons en étroite collaboration avec des pays voisins pour garantir qu'ils agissent ainsi". AP