Entre le 29 mai et le 1er juin, la Guinée a donc enregistré 21 nouveaux décès liés à l'épidémie, prcise l'OMS. Fin avril, le président guinéen, Alpha Condé, avait pourtant indiqué que la situation était "bien maîtrisée". Mais alors que le nombre de malades semblait décliner, de nouveaux cas ont été signalés en Guinée et en Sierra Leone.
Des patients réticents à aller à l'hôpital
Au Sierra Leone, l'épidémie a tué six personnes parmi 79 cas suspects. Au Liberia, une dizaine de morts ont été enregistrés. Le virus a déjà touché plus de 300 personnes en Afrique de l'Ouest, s'inquiète l'ONG Médecins sans frontières (MSF).
Dans les prochains jours, MSF installera un centre de prise en charge pour soigner les personnes infectées à Koindu, épicentre de l'épidémie au Sierra Leone. Une équipe spécialisée rejoindra l'équipe d'évaluation de MSF déjà présente sur le terrain. Du matériel médical et logistique supplémentaire a également été envoyé.
Malgré les efforts sur le terrain, le nombre de cas confirmés d'Ebola a augmenté au cours des dernières semaines. Selon MSF, en Guinée, l'épidémie s'est étendue à Boffa, près de la côte atlantique, et à Télimélé, dans la région de Kindia, dans l'ouest du pays. De nouveaux malades ont aussi été enregistrés à Conakry, Guéckédou et Macenta. Pour l'ONG, l'augmentation pourrait avoir été causée par une réticence des malades à se rendre à l'hôpital.