Selon le rapport publié sur le site de la Radio, la Côte-d'Ivoire n'a pas respecté sa propre directive et est également en conflit avec le protocole de la CEDEAO sur la libre circulation des marchandises à travers la sous-région.
Il y a de cela quelques semaines, la Côte d'Ivoire a mis en force une nouvelle directive visant à restreindre toutes cargaisons en provenance des pays qui ne sont pas membres de la CEDEAO d'être autorisées depuis les points d’entrée sur son territoire sauf qu’au port.
Par conséquent, environ 60 cargaisons ont été bloquées à la frontière Noe - Elubo depuis plus de trois semaines.
Mais les enquêtes que nous avons menées sur la question indiquent qu’il y aurait des cargaisons originaires des pays de l’Afrique de l’Ouest.
Outre, nos enquêtes sont appuyées par la visite des autorités ghanéennes [Ghana Shippers Authority] à la frontière Noe - Elubo qui a évidemment révélé qu’il y avait des camions transportant des marchandises en provenance de la sous-région.
Selon la directive de l’Etat Ivoirien, ces marchandises devraient être autorisées à entrer en Côte d'Ivoire.
Notons qu’une résolution entre les autorités ivoiriennes et ghanéennes est trouvée sur la question mais il est nécessaire d’en parler, surtout des conséquences.
Les états africains devraient savoir que, faciliter la libre circulation des personnes et des biens sur le continent africain, c’est promouvoir le développement économique et l’épanouissement des populations.
Nous jugeons cette nouvelle directive de l’Etat ivoirien injustifiable et incohérente puisqu’elle contrecarre également les textes de l’Union Africaine qui prévoient aussi la libre circulation des biens et des personnes sur toute l’étendue du continent africain. L’analyse montre que les pays africains sont eux-mêmes obstacles à l’intégration.
Une première conclusion des ces expériences est que les dirigeants africains manquent de repère sur la question de l’intégration.