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TOGO: REJET DU PROJET DE LOI SUR LES REFORMES CONSTITUTIONNELLES: COUP DE THÉÂTRE OU COUP MONTÉ?

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mardi, 01 juillet 2014 23:49

TOGO: REJET DU PROJET DE LOI SUR LES REFORMES CONSTITUTIONNELLES: COUP DE THÉÂTRE OU COUP MONTÉ?

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J’ai lu sur icilome du 30 juin, sous la plume de Gaël N, source AfreePress, un article dont le titre et le contenu ( encore plus le titre) m’ont intrigué: Coup de théâtre à l’Assemblée : Les députés rejettent en bloc le projet de loi du gouvernement ( sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles). Ce ne sont pas seulement les spécialistes en la matière qui savent faire la différence entre un coup de théâtre  et un coup monté.

Des indices préparent à la compréhension du coup monté, alors que le coup de théâtre est ce à quoi on s'attend le moins.

 

 

 

Je crois bien que beaucoup de nos honorables députés, même faisant partie de ce que certains de nos concitoyens (mauvaises langues?) appellent allègrement une assemblée mouton, comme celle du temps de zotonomie ( autonomie interne du Togo, rejetée par le peuple togolais le 27 avril 1958 ), ne sont pas moins conscients qu’il s’agit, comme presque toujours d’un coup monté et non d’un coup de théâtre.
Témoin l’honorable députée Isabelle Améganvi, juriste, donc Maître, qui a déclaré, au nom du groupe parlementaire ANC-ADDI :  « Nous ne sommes pas surpris par ce vote, car nous savions que la consigne a été donnée de ne pas voter favorablement lorsque la loi serait présentée. Nous espérions tout en sachant la consigne, que dans un sursaut pour l’intérêt national, les députés feront ce qu’il faut pour prendre en compte les souffrances des populations ».

 

 

Laissons là le sursaut pour l’intérêt national et la prise en compte des souffrances du peuple, y croira qui veut. Si ces belles choses-là  existaient, ou du moins si elles passaient avant l'obstination maladive à conserver le pouvoir, du côté où Isabelle Améganvi voudrait les chercher, nous l’aurions su depuis des décennies. Nous ne nous posons pas la question de savoir si les propos de madame Améganvi suffisent à dédouaner l'opposition parlementaire de sa participation à un dialogue dont elle pouvait déjà connaître d'avance le résultat. Mais revenons au coup. Le coup monté, ou plutôt l’émotion esthétique qu’apporte le coup monté, c’est de pouvoir surprendre le spectateur. Or ici, pas plus qu’Isabelle Améganvi, nul n’est surpris par le coup qui vient d’être joué à l’assemblée ( pas mouton, puisqu’on y compte d’éminents savants et maîtres ).

 

 

Mais, le mouton ? Eh bien, le mouton s’arrêterait peut-être là. Alors que l’humble spectateur, commun des mortels, chercherait à comprendre la scène, non pas forcément la belle mise en scène avec une bonne distribution des rôles depuis le prologue : Jean-Pierre Fabre, « chef » de l’opposition qui écrit à Faure Gnassingbé pour réclamer des réformes, ce dernier qui lui répond que ces réformes se feront à l’Assemblée Nationale, l’agitation de l’opposition, le ballet des responsables de partis à la primature. Réformes ! Réformes ! Réformes ! ( c’est tellement facile qu’il m’a simplement suffi de faire du copier-coller ), puis le recours à Monseigneur que l’on sait utiliser en de pareilles circonstances ( n’avait-il pas été utile pour tenter d'effacer les crimes du régime et ensuite pour pousser certains opposants à l’intérieur de l’assemblée aux fins de donner à Gnassingbé la légitimité qu'il souhaitait?), le vingt-cinquième dialogue, plus d'une semaine de juridisme ( a-t-on le droit de dire stérile?), le rapport final remis au premier ministre et même l’intervention du représentant de l’Union Européenne qui nous dit d’attendre pour parler d’échec ou de succès du dialogue…Attendre quoi ? Le dénouement du coup monté qui ne surprendra personne ?

 

 

Mais, pour se faire une idée approximativement juste du texte de ce dernier coup monté qu’on ne trouvera peut-être dans aucun livre, il faut  remonter plus loin que le prologue, à un géno-texte antérieur, sorte de matrice, selon la formule de Julia Kristeva[1], à partir duquel  le coup monté a été construit.  Ce géno-texte est peut-être aussi vieux que le système Eyadema lui-même. Nous n’en prendrons qu’un aspect.  Puisque c’est dans le contexte de l’assemblée que cela se déroule, restons  dans l'hémicycle. Je vois d’abord,  détaché sur fond d’image de l’auguste Assemblée, qui semble au grand complet, un honorable député en grand boubou, chéchia bleue, introduisant son bulletin dans une urne transparente : vote démocratique, transparent! C'est à l'assemblée que l'on vote les lois, la loi c'est la loi, nul n'est au-dessus de la loi, bla-bla-bla! Qu’est-ce que vous y trouvez à redire ? Mais je vois surtout cet autre beau décor de nos honorables députés, le torse bombé, barré de l’écharpe par-dessus les vestons, les boubous en tissu de dentelle ou de satin, les pagnes tchigan qui leur confèrent leur dignité. Oui, comment en sont-ils arrivés là, comment sont-ils entrés dans cette auguste assemblée, que vont-ils y faire, que peuvent-ils y faire… ?

 

 

À part assister en spectateurs aux coups montés, sans être surpris ? Solution ? Non, je n’écris pas pour faire honte à nos honorables députés, pour qu’ils remettent en cause le coup monté déguisé en coup de théâtre. À quoi cela sert-il ? Si je leur disais que c’est le géno-texte lui-même qu’il faut déchirer, donc y compris leur écharpe, m’écouteraient-ils ? Je ne vais pas dire qu’ils préféreraient écouter leur poche, leurs comptes en banque,  leur honorabilité, leur Seigneur, le Représentant de…  Mais voici la question: on déchire le vieux géno-texte pour le remplacer par un nouveau, oui ou non? Si voulez dire oui, dites oui, si vous voulez dire non, dites non, ordonne fermement Jésus. Le reste? Le reste c'est de la gymnastique. Et les gens avec qui nous avons affaire sont plus forts que nous en gymnastique, aiment les gymnastiques, se nourrissent de nos gymnastiques.

 

Sénouvo Agbota ZINSOU



[1] Voir Lire le théâtre II de Anne Ubersfeld, éd. Belin Lettre Sup, p. 15


 

 

 

 


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