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Bebin:Coopération internationale ; Des points marquant pour le défilé ;Les travailleurs maintiennent la grève malgré les engagements de Yayi; La Cour désavouée

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jeudi, 04 août 2011 20:30

Bebin:Coopération internationale ; Des points marquant pour le défilé ;Les travailleurs maintiennent la grève malgré les engagements de Yayi; La Cour désavouée

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Coopération internationale
M. Obama salue quatre chefs d’État africains, des modèles de démocratie

Washington - Le président Obama a promis aux dirigeants de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Niger et du Bénin que les États-Unis resteraient " un partenaire inconditionnel " de ces quatre pays d’Afrique francophone qui poursuivent un processus de démocratisation et de développement.

M. Obama, qui a accueilli le 29 juillet à la Maison-Blanche MM. Boni Yayi, président du Bénin, Alpha Condé, président de la Guinée, Mahamadou Issoufou, président du Niger, et Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire, a fait l’éloge de ces quatre chefs d’État qui " peuvent servir de modèle " au progrès démocratique du continent, composante essentielle d’une Afrique stable, prospère et juste.


" Tous ces dirigeants ont été élus lors d’élections libres et justes. Ils ont fait preuve d’une persistance extraordinaire pour promouvoir la démocratie dans leur pays, et ce malgré des risques importants pour leur propre sécurité, et malgré d’immenses difficultés ", a commenté M. Obama.
Les États-Unis, a-t-il dit, œuvrent en liaison avec ces chefs d’État pour les aider à bâtir des institutions solides, y compris " un appareil judiciaire efficient, une société civile robuste, un pouvoir législatif efficace et ouvert à tous et un système qui garantit la protection des droits de l’homme ".
Les quatre présidents sont " absolument déterminés " à faire triompher de solides pratiques démocratiques, la prospérité économique et la sécurité dans leurs pays respectifs, a souligné l’hôte de la Maison-Blanche, qui a promis à ses invités que les États-Unis se tiendraient à leurs côtés " à toutes les étapes ".
M. Bruce Wharton, sous-secrétaire d’État adjoint chargé de la diplomatie publique au Bureau des affaires africaines, a souligné qu’en invitant ces quatre présidents à Washington le gouvernement Obama mettait en relief l’importance qu’il y a " de tenir des élections crédibles, de bâtir des institutions démocratiques robustes et d’encourager le développement économique ".
" Ces dirigeants ont été récemment élus ou réélus à l’issue d’un processus démocratique, dans certains cas après être venus à bout d’une longue période de conflit ou de contestation de leur autorité ", a-t-il ajouté.
Un peu plus tôt dans la journée, les quatre présidents africains avaient pris la parole lors d’une rencontre organisée à Washington par le Corporate Council on Africa (CCA), association professionnelle qui a pour mission de renforcer et de faciliter les relations commerciales entre les États-Unis et l’Afrique. La veille, ils avaient participé à un groupe de discussion à l’Institut de la paix (United States Institute of Peace) sur le thème du progrès démocratique en Afrique francophone.
Lors de la réunion organisée par le CCA, les chefs d’État avaient vivement encouragé le secteur privé américain à investir dans leur pays pour aider à bâtir les infrastructures et à stimuler le développement, reconnaissant au passage que l’existence d’un système démocratique ouvert et appuyé par des institutions publiques fortes était essentielle pour attirer les investisseurs.
Le président du Niger, M. Mahamadou Issoufou, a ainsi lié l’élargissement des partenariats entre les entreprises américaines et africaines à la présence d’un climat de plus grande sécurité, y compris au plan judiciaire, et à l’établissement d’institutions fortes et capables de protéger les investisseurs.
Se faisant l’écho des propos tenus par le président Obama au Ghana en 2009, M. Issoufou a affirmé que l’Afrique avait besoin non pas d’hommes forts, mais d’institutions fortes et d’États forts. Le président nigérien a précisé qu’il faisait allusion non pas aux États militarisés, mais à ceux qui combattent la corruption, qui respectent l’État de droit et qui sont capables d’assurer la sécurité des investissements. Le Niger, a-t-il ajouté, procède actuellement à l’établissement d’un cadre judiciaire destiné précisément à atteindre cet objectif. Conformément à la proposition de M. Issoufou, les investisseurs étrangers pourraient appuyer le développement des infrastructures nigériennes en investissant dans des entités publiques, telle la société des chemins de fer. Ils géreraient cet investissement jusqu’à ce qu’ils récupèrent leur mise, et plus encore, et c’est alors seulement que serait envisagé le transfert des recettes à l’État nigérien.
De son côté, le président de la Côte d’Ivoire, M. Alassane Ouattara, a souligné que son pays et l’Afrique de l’Ouest avaient les ressources nécessaires pour réussir, ressources humaines y comprises, mais qu’ils devaient aussi être déterminés à recréer un environnement propice aux affaires. M. Ouattara a reconnu que le pouvoir judiciaire et le secteur de la sécurité avaient connu leur part de problèmes en Côte d’Ivoire, mais il a ajouté que les réformes en cours permettraient d’offrir aux investisseurs des possibilités plus équitables et plus attrayantes. Les investissements et le développement revêtent de l’importance non seulement pour la Côte d’Ivoire, mais aussi pour l’ensemble de la région, a-t-il dit, puisque les pays ne peuvent que tirer parti de la prospérité de leurs voisins.
Le président Ouattara a félicité le président Obama qui a la sagesse de reconnaître qu’on ne parvient pas à la stabilité, à la croissance et à la prospérité en soutenant des dictatures : c’est la démocratie qui mène à la prospérité, a-t-il insisté. Pour sa part, le président de la Guinée, M. Alpha Condé, a noté que son pays s’employait à surmonter son passé troublé et il n’a pas caché l’importance de ses besoins en matière d’infrastructure et de développement (tout reste à faire, a-t-il résumé). Mais d’un autre côté, a-t-il fait remarquer, les besoins de la Guinée et sa nouvelle gouvernance offrent un grand potentiel économique.
La Guinée a fait l’expérience d’une piètre gouvernance et elle a connu des régimes militaires, a rappelé le président Condé, qui a tiré une juste fierté de la tenue récente d’élections démocratiques libres et ouvertes, une première dans le pays. Le chef d’État a toutefois reconnu qu’il n’était pas chose aisée de prendre la relève d’un régime militaire, ce qui explique que la Guinée demeure un pays très fragile.
Le président Condé a souligné la nécessité d’améliorer la distribution de l’électricité sur tout le territoire et il a appelé de ses vœux le renforcement de la coopération avec les pays voisins. Au lieu de réinventer la roue, a-t-il suggéré, mieux vaut partager les ressources et bien s’organiser. Le président du Bénin, quant à lui, M. Boni Yayi, a déclaré que l’Afrique, au vu de son potentiel inexploité, était le continent de l’avenir, et il a exprimé son attachement à la réforme. Le président Yayi prend son rôle de chef d’État très au sérieux et il s’est dit déterminé à accomplir de grandes réformes pour le peuple du Bénin.
Son gouvernement attache une grande importance à la paix, composante indispensable au développement, a-t-il insisté, et il s’est dit convaincu qu’une gouvernance de qualité contribuait à la sécurité. 

 

 

 

Fête du 1er août à Natitingou: Des points marquant pour le défilé

Abel DAKO
   
La fête du 1er août a été célébrée dimanche et lundi dernier à Natitingou, marquant ainsi le 51ème anniversaire de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale.  L’option faite par le gouvernement avec peu de moyens a permis de mieux organiser les défilés civile et militaire à la satisfaction des populations... Les cérémonies marquant le 51ème anniversaire de l’indépendance du Bénin se sont bien déroulées à la satisfaction des populations.
Le souci de réduire les dépenses de l’Etat a certainement poussé le gouvernement à ne pas déployer de grands moyens financiers dans le cadre de cette fête. Néanmoins, l’impression générale qui se dégage est que la fête a été une réussite. Pourtant, on craignait le pire parce que des voix se sont élevées à quelques jours des manifestations pour parler de précipitation, d’impréparation et de retard dans l’évolution du travail sur les chantiers et l’installation des infrastructures.
Rien de tout cela n’a perturbé ou gâché la fête. Il y a eu plus de peur que de mal et le constat est que les diligences faites par les autorités béninoises à différents niveaux ont permis la bonne organisation et la réussite de la fête mieux que par le passé. La bonne gestion du temps a permis d’observer toutes les phases de la cérémonie sans créer des désagréments : le défilé civil la veille, le défilé militaire le lundi 1er août, les tableaux des majorettes ainsi que la cérémonie marquant la promotion de nouveaux généraux dans l’armée béninoise. Il n’y a pas eu de défilé de détachements de militaires ou de forces étrangères comme les autres années mais cela n’a rien enlevé au caractère solennel de la cérémonie qui au contraire a été riche, intéressante et de courte durée à la satisfaction des participants.
Le gouvernement a certainement voulu réduire le coût et la durée des manifestations. Les résultats ont été concluants et l’expérience mérite d’être rééditée.
Le plus important maintenant est que le gouvernement puisse préserver de tels acquis pour que cette fête soit également une réussite les années à venir dans autres les départements du Bénin.

 


Organisation des festivités du 1er Août: les grands absents de la fête    

Les festivités du 1er Août à Natitingou ont été marquées par les absences de grandes personnalités politiques comme Zinsou (ancien Président de la République), Soglo (ancien Président de la République) père et fils, Amoussou, Houngbédji, Fagbohoun. Si pour certains, les raisons des absences sont fondées, pour d’autres c’est encore le mystère... Natitingou a battu le record des absences à une commémoration de fête nationale. Pour une première fois, Les absences de personnalités politiques ont été considérables. Deux anciens présidents sur les trois, deux anciens présidents de l’Assemblée nationale sur quatre ont été absents. Il s’agit des présidents Zinsou, Soglo, Houngbédji, Amoussou et même le premier adjoint au maire de Cotonou Lehady Soglo n’ont pu honorer de leurs présences cette fête. Si les 600 km entre Cotonou et Natitingou (haut du Bénin situé à une soixantaine de Kilomètre du Burkina-Faso) sont agités comme la principale raison qui fait que certains ont boycotté ces festivités, il n’y a pas que ça. On sait que le président Zinsou, à cause de son grand âge, ne pouvait pas prendre le risque d’aller à Natitingou. Idem pour le président Soglo, septuagénaire encore en force mais qui, hélas, souffrait d’un sciatique et qui a voyagé pour aller se soigner. Son fils Lehady, selon les mêmes sources, serait au Canada pour s’occuper de la scolarisation de ses enfants avant de passer quelques jours de congés au Brésil. Pour les trois autres, les raisons sont peu connu du béninois lambda. Selon un proche du président Houngbédji, c’est pour une raison de calendrier qu’il n’a pu être présent à Natitingou. Pour les deux autres, aucune raison n’a filtré. On susurre toutefois qu’ils seraient au pays et n’ont pas jugé de se rendre à Natitingou. Certes, ces leaders sont tous d’un certain âge et on se demande si la distance n’a pas joué en faveur de ces diverses absences qu’on doit prendre avec un peu de prudence.


Les travailleurs maintiennent la grève malgré les engagements de Yayi


Abel DAKO   
Le Chef de l’Etat Boni Yayi s’est engagé à respecter les résolutions issues des séances de négociation tenues entre le gouvernement et les centrales syndicales sur la question de la grève de la Coalition des organisations syndicales de l’administration publique (Cosynap). Mais seulement la trève n'est pas pour demain dans le rang des travailleurs. Aux accords conclus entre les syndicats et la partie gouvernementale, Boni Yayi a voulu intégrer une nouvelle donne qui a remonté les tensions...
La grève se poursuit ; les travailleurs réunis au sein de la Coalition des organisations syndicales de l’administration publique (Cosynap) n’entendent pas encore baisser le bras de fer. La motion relative au renouvellement de la grève a été déposée depuis et avant que le gouvernement ne prenne de nouveaux engagements, selon les déclarations du porte parole de la Cosynap. Seulement, les militants de la Cosynap se réunissent ce jour en assemblée générale pour suite à donner à leur mouvement de protestation. Au terme des séances de négociation tenues au début de la semaine écoulée, la délégation gouvernementale a bien voulu soumettre les accords conclus au Chef de l’Etat avant l’apposition des signatures des différentes parties. La partie gouvernementale a inséré au document le point relatif à une longue trêve exigée des travailleurs. Les centrales syndicales présentes y ont opposé une résistance. Et c’est curieusement ce que désire le Chef de l’Etat pour ordonner la signature de la partie gouvernementale. A l’issue du dernier conseil des ministres, le Chef de l’Etat a accepté les points d’accord inscrits au document mais, et tient à ce que la trêve soit maintenue afin que l’administration ne connaisse encore de débrayage au mépris de ses vœux. C’est étonnamment ce point sur la longue trêve qui a constitué l’objet d’achoppement à la dernière séance de négociation. Attendons donc de voir ce qu’en diront les confédérations syndicales dès qu’elles se retrouveront bientôt pour la signature officielle du document sanctionnant les séances de négociations du mois de juillet 2011.

(Lire l'intégralité de la décision du gouvernement)

 

Décision du conseil extraordinaire des ministres à Natitingou: Le gouvernement capitule mais siffle la fin des grèves liées aux salaires
Publié le 03 août 2011
 
Le Chef de l’Etat, Dr Boni Yayi capitule,

Pendant 4 ans les travailleurs béninois s’abstiendront d’aller en grève pour fait d’augmentation de salaire. En retour, le gouvernement est contraint de revenir sur sa décision en leur octroyant 25% d’augmentation de salaire. L’accord a été convenu depuis plusieurs jours entre le gouvernement et les syndicats lors des négociations.
Mais le Premier ministre Pascal Irené Koupaki et le ministre du Travail n’ont été autorisé à parapher le document qu’à la suite du conseil extraordinaire des ministres du 31 juillet 2011 à Natitingou. Au terme de cette séance, le gouvernement accède sans ambiguïté aux exigences des travailleurs en affirmant expressément « le principe de la revalorisation de 25% au profit de tous les Agents de l’Etat … pour compter du 1er janvier 2011 ».
Ce revirement spectaculaire de position du gouvernement alors même qu’à la suite de la décision de la Cour Constitutionnelle déclarant inconstitutionnel le Décret n° 2011-335 du 29 avril 2011 portant augmentation des salaires des agents des finances, il était revenu sur cette augmentation en soulevant divers arguments, mérite qu’on s’y attarde. En même temps que l’acte révèle une capitulation flagrante du gouvernement face à la machine des travailleurs très outillés sur les moyens réels de l’Etat et son train de vie, il exprime une certaine incohérence dans la logique de l’Etat et la vérité des chiffres sur nos finances.
 Pour retirer le Décret n° 2011-335 du 29 avril 2011, le gouvernement a urbi et orbi soutenu et même dans sa défense devant la Haute Juridiction constitutionnelle, que dans ses accords avec le Bénin, « le Fonds Monétaire International a fixé avec le Bénin, un cadre des dépenses salariales compris entre 25 et 35% des recettes totales inscrites au Budget Général de l’Etat. Ce seuil a déjà été largement dépassé par le Bénin en 2009 et 2010… ».
 Il a en outre démontré qu’au plan sous-régional, le Bénin a souscrit à un pacte de convergence, de stabilité de croissance et de solidarité dont l’un des engagements est « le respect du ratio masse salariale sur recettes fiscales qui ne devrait pas excéder 35% », pour convaincre la Cour que « … ce ratio serait de 49,2% si la mesure d’indexation du salaire à 1,25% était accordée à l’ensemble du personnel de l’Etat … ». On peut alors à bon droit se demander ce qu’a pu faire l’Etat de ces accords pour en venir à concéder aux travailleurs ces avantages en principe prohibitifs pour la vie même de l’Etat.
Néanmoins en revenant sur sa position, le gouvernement a pu arracher aux travailleurs une trêve décisive qui ne dit pas son nom. Le conseil des ministres de Natitingou en a d’ailleurs fait un point d’honneur en affirmant expressément que « … ces augmentations de salaires demeurent les seules sur la période sus-référencée à savoir 2011 à 2014 ». C’est quand même une restriction habile et intelligente des libertés de grève qu’a su opérer le gouvernement sans soulever de tollé.
 
 La Cour désavouée

En déclarant contraire à la Constitution béninoise le Décret n° 2011-335 du 29 avril 2011, la Cour Constitutionnelle dans sa décision Dcc 11-042 du 21 juin 2011, s’est axée sur le caractère discriminatoire de l’acte. Mais elle ne s’est pas contentée de ce seul motif. Les sages de la Cour ont dû enraciner leur décision sur des arguments financiers fournis exclusivement par le gouvernement qui se révèle être partie dans le contentieux. C’est cette confiance absolue de la Cour aux Chiffres et statistique de l’exécutif qui semble lui jouer le tour qu’impose la décision du conseil des ministres du 31 juillet 2011. Ainsi, dans sa décision, la Cour Constitutionnelle évoque en toute assurance et sans émettre le moindre doute dans ses considérants que « … que l’incidence financière découlant du coefficient de revalorisation du traitement indiciaire de 1,25 accordé au personnel de l’Etat en service au Ministère de l’Economie et des Finances n’est pas prévue au Budget Général de l’Etat exercice 2011 ; que, dès lors, il y a lieu pour la Cour de dire et juger que le Décret n° 2011-335 du 29 avril 2011 est contraire à la loi organique précitée et par conséquent à la Constitution… ». De même, en se fondant principalement sur les chiffres du gouvernement, la Cour considère qu’au regard du Traité créant l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine et des actes dérivés notamment le pacte de convergence, de stabilité de croissance et de solidarité qui comporte des engagements, « … le respect du ratio masse salariale sur recettes fiscales ne devant pas dépasser 35% ; qu’en ne respectant pas les engagements internationaux souscrits par le Bénin, le Gouvernement a méconnu la Constitution… ». Mais, par le Conseil des ministres du 31 juillet, le Gouvernement a montré les limites des arguments soutenus par la Cour. La Cour n’ayant pas donné la possibilité aux travailleurs qui maîtrisent aussi les caisses de l’Etat à se prononcer sur les chiffres allégués par le gouvernement, s’est rendue à l’évidence sur les limites de ses « considérants ». Et ceci est la rançon logique d’un droit qui s’appesantit trop sur des faits à qui il confère à priori des postulats de vérité juridique ».

 

 


Découverte macabre à Fidjrossè Akogbato au Bénin

La femme du Directeur du Service Technique de la mairie de Cotonou assassinée
Abel DAKO
La femme du Directeur des services techniques (Dst) de la mairie de Cotonou a été retrouvée morte hier matin dans sa maison située à Fidjrossè Akogbato. Son corps gisant dans un petit lac de sang a été égorgé avant d’être pendu dans la chambre à coucher au premier étage alors que les enfants dormaient au rez-de-chaussée. Les indélicats ont certainement profité de l’absence de son mari, Basile Gbaguidi, Directeur des services techniques de la municipalité de Cotonou, en mission hors du territoire national, pour commettre leur forfait. La découverte de cet acte ignoble a été faite par l’un des trois enfants, qui voulait se rendre dans la chambre à coucher de sa maman, assistante sociale de profession. Informé, le Dst, Basile Gbaguidi a demande à ce que le corps soit gardé sur place jusqu’à sa descente afin qu’il vienne constater avant qu’on ne l’amène à la morgue.


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