Les rapports fraternels qui existent entre le Ghana et le Niger, du moins entre les services d’Interpol de ces deux pays, sont en passe de connaitre un sérieux refroidissement. Tout est parti du vol d’une voiture Audio Q7 qui appartient à une citoyenne ghanéenne du nom de Fati Baba. L’engin a été saisi au cours d’un braquage armé au domicile de la victime.
Suite aux enquêtes menées par les agents de sécurité ghanéens, la voiture a été localisée au Niger. C’est ainsi que les autorités ghanéennes ont décidé d’envoyer un officier de l’Interpol Ghana en l’occurrence surintendant adjoint de la Police, Vincent Adotey, au Niger pour négocier les conditions du rapatriement de la voiture. Mais à son arrivée, il a reçu un ultimatum de 24 heures pour quitter le territoire nigérien.
Selon nos confrères de Daily Guide, un quotidien au Ghana, le car a bord duquel voyageait l’officier de Police effectuait son voyage retour vers le Ghana a été arrêté à la frontière et a vu son passeport confisqué. Le titre de séjour ne lui sera rendu plus tard après qu’il ait alerté Interpol France et le chef de la Police Ghanéenne. Mais bien avant cet incident un frère du propriétaire de la voiture volée qui s’est rendu au Niger a été emprisonné pendant cinq jours avant de recouvrir sa liberté.
Des indiscrétions révèlent qu’il y a une influence politique au Niger, laquelle est impliquée dans l'achat du véhicule volé. Mais pour une résolution à l’amiable de cette affaire banale qui est entrain de prendre l’allure d’un différend entre deux Etats frères de la sous region, la victime de la voiture volée déclare avoir sollicité l’aide du ministère de l’Intérieur au Ghana après que son collègue des Affaires Etrangères se soit intervenu lors du processus qui a conduit à la libération de son frère au Niger.
Carlos Amevor