puis de Cotonou). Sous la pression de l’Organisation Mondiale du Commerce, qui la presse de se mettre en conformité avec les règles du commerce international, l’Union Européenne a décidé de revoir ses relations commerciales avec les pays ACP.Les nouveaux accords dénommés Accords de Partenariat Economique (APE), proposés par l’Union Européenne et qui devaient être signés impérativement à la date butoir du 31 Décembre 2007, prévoient le libre-échange entre l’Union Européenne et les pays d’Afrique des Caraïbes et du Pacifique. Ils se traduiraient par l’entrée massive et libre des produits européens hautement subventionnés et compétitifs sur les marchés des ACP.
L’Europe joue avec le feu
Les conséquences de cet accord de libre-échange seront dramatiques pour l’Afrique. Cela se traduirait par la ruine de l’agriculture, le démantèlement du tissu industriel et la perte des recettes douanières qui constituent l’essentiel des rentrées financières de certains états, considérés comme les plus pauvres de la planète. Ces difficultés économiques des pays africains seront génératrices de chômage généralisé, d’explosions sociales, de troubles politiques, de déplacements des populations, d’une émigration de masse vers les pays « riches », et à terme la déstabilisation du continent africain, donc de l’‘Europe – forcément.
Au dernier sommet entre l’Union Africaine et l’Union Européenne, les dirigeants africains ont été soumis à une forte pression de la commission européenne qui devait leur faire signifier coûte que coûte ces accords au plus tard le 31 Décembre 2007. L’Afrique dans le cadre d’une économie mondiale fondée sur le libre-échange ne peut soutenir la concurrence avec des pays fortement industrialisés. Cela signifierait comme disait l’autre le renard libre dans le poulailler libre.
L'exploitation des ressources économiques de l’Afrique longtemps soumise au pacte colonial, puis à l’aide et au crédit, les plans d’ajustement structurels initiés par le FMI, ont abouti à ce cul-de-sac historique que sont l’endettement, la paupérisation et la marginalisation organisée de l’Afrique dans le commerce mondial, de façon à la rendre insignifiante sur la scène internationale.
La mort programmée de l’Afrique
Nous, membres et acteurs de la Diaspora Africaine, en France et en Europe, disons « NON A CES NOUVEAUX ACCORDS DE PARTENARIAT ECONOMIQUE » qui signifient la mort programmée de l’Afrique.
Nous serons présents à Bruxelles le 11 Janvier 2008, devant le siège de la Commission Européenne, pour signifier que ces accords sont néfastes pour l’Afrique et ne seront porteurs d’aucune croissance économique, d’aucun progrès comme veulent le faire croire certains apprentis sorciers de la mondialisation à tout va.
Nous invitons tous les membres de la diaspora africaine et les amis véritables de l’Afrique à converger sur Bruxelles le 11 Janvier 2008 pour dire « NON AUX APE! , OUI A UN VERITABLE PARTENARIAT FONDE SUR LE COMMERCE EQUITABLE ET LE CO –DEVELOPPEMENT » à la hauteur des espérances de nos peuples.
Un commerce équitable et un partenariat basé sur le respect sont le moteur qui peut permettre de garantir des progrès économiques à l’Afrique, pour la paix et la stabilité dans un monde meilleur.
Le respect mutuel et le développement est un projet de civilisation.
Nous appelons toutes les organisations démocratiques et politiques, nationales et internationales à se mobiliser à nos côtés contre ces accords annonciateurs d’un programme avancé de la recolonisation du continent africain.
RV : le 11 janvier 2008 à 7 heures au métro Porte de la Chapelle pour Paris.
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