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Le Prof. Léopold Gnininvi rompt le silence : « Le bilan de l’Accord Politique Global est, somme tou

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vendredi, 31 août 2007 08:13

Le Prof. Léopold Gnininvi rompt le silence : « Le bilan de l’Accord Politique Global est, somme tou

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Le Prof. Léopold Gnininvi rompt le silence :  « Le bilan de l’Accord Politique Global est, somme toute, positif »
Suite au bilan somme toute positif de la mise en œuvre de l’APG par le gouvernement d’union nationale qui fait un travail appréciable, les Togolais attendent l’organisation prochaine du scrutin législatif qui dotera notre pays d’une nouvelle configuration politique. En attendant cette échéance, la rédaction du journal « Le Changement » a approché une figure de proue de l’opposition togolaise en la personne du Pr. Gnininvi, Secrétaire Général de la CDPA, Ministre d’Etat chargé des Mines et de l’Energie qui a accepté de se prononcer sur un certain nombre de sujets brûlants de l’heure qui préoccupent les Togolais.

 

lisez l`interview
 

Excellence, Monsieur le Ministre d’Etat, il y a un an, avait été signé à la Salle Concorde de l’Hôtel 2 Février par l’ensemble des acteurs politiques ayant pris part au dialogue, un accord politique dénommé Accord Politique Global (APG) dont l’application devait déboucher sur des élections législatives, libres, transparentes et équitables. A l’an 1 de cet accord, quel bilan faites-vous ?
Professeur Léopold M. GNININVI : Le bilan de l’APG est, somme toute, positif. L’accord a permis de décrisper la situation politique au Togo et de mettre en œuvre de façon consensuel le processus électoral devant nous conduire à des élections législatives dans les jours à venir. En dépit de quelques raisons d’insatisfaction qu’on peut lui trouver, il nous appartient tous, en tant que parties prenantes dudit accord, de travailler pour en faire un instrument qui inaugure une nouvelle page de l’histoire de notre pays.

L’un des acquis de l’APG, c’est le gouvernement d’union nationale dont vous faites partie. S’il vous était demandé de parler de votre expérience de pouvoir avec le RPT, le parti que vous avez plusieurs années redouté, que direz-vous ?
Professeur Léopold M. GNININVI : Je dirai que l’expérience vaut la peine d’être menée. Pendant longtemps, le pouvoir a traité les leaders de l’opposition d’irresponsables qui ne cherchent que le pouvoir pour le pouvoir, etc. L’opposition de son côté traitait le pouvoir de corrompu, d’autocratique et d’antidémocratique. Notre participation au gouvernement a permis aux uns et aux autres, du moins je l’espère, de reconsidérer ces différents clichés. Nous devons apprendre à nous respecter et à travailler ensemble.
Le recensement électoral prévu par l’APG vient de prendre fin, il y a une semaine, non sans problèmes puisque certains partis politiques signataires ou non de l’APG ont dénoncé de nombreuses fraudes qui ont entaché l’opération. Quelle analyse ou appréciation faites-vous au niveau de la CDPA de cette opération de recensement. Pensez-vous qu’à l’issue de ce recensement, le Togo peut disposer d’un fichier électoral fiable permettant d’aller à des élections législatives transparentes et apaisées ?
Professeur Léopold M. GNININVI : Ce recensement a permis de tester l’engagement politique des Togolais à oeuvrer pour  sortir notre pays de la crise. Je tiens à saluer l’engouement des électeurs togolais qui n’ont pas hésité à aller chercher leur carte d’électeur. Le dispositif mis en place a connu quelques difficultés qui ont été résolues grâce aux efforts et à la volonté politique des Togolais. Le fichier qui est en cours de confection a toutes les garanties de fiabilité malgré les quelques imperfections inhérentes au mode de recensement retenu. Nous ne pouvons que nous réjouir à la CDPA et saluer les membres de la CENI. Je demande aux Togolais d’être vigilants pour veiller à la suite des opérations. Conquérir la liberté est  une lutte de tous les jours. Le danger pourrait aussi venir de là où nous ne l’attendons pas.
Le 04 août  dernier justement, une marche à l’initiative de certains partis politiques devait être organisée pour protester contre qu’ils ont appelé ‘’un processus électoral biaisé’’. Cette marche a été interdite par votre gouvernement et on vous a alors accusé (vous les partis de l’opposition au gouvernement) de n’avoir rien dit. Quelle réaction faites-vous par rapport à la marche, à son interdiction et à votre silence ?
Professeur Léopold M. GNININVI : A dire vrai, notre avis a été demandé et nous l’avons donné. Nous avons dit qu’il n’était pas nécessaire d’interdire cette marche. Mais nous ne sommes pas seuls au gouvernement et donc notre avis ne s’impose pas. Maintenant, il faut se rapprocher des services qui ont interdit la marche pour avoir des détails sur cette interdiction.
Il y a quelques mois, un bras de fer a opposé le Ministre des mines que vous êtes et le Ministre des finances au sujet de l’administration  de la Société Nouvelle des Phosphates du Togo (SNPT) créée il n’y a pas longtemps. Excellence, Monsieur le Ministre, si l’on sait que depuis toujours c’est le ministère des mines qui est le ministère de tutelle des phosphates, comment expliquez-vous ce regain d’intérêt pour le ministère des finances ? Où en êtes-vous avec ce bras de fer et quelle est la position respective des deux chefs de l’Exécutif (le chef de l’Etat et le Premier ministre) ?
Professeur Léopold M. GNININVI : Nous devons rappeler que nous sommes dans une situation d’exception. Nous n’avons pas formé ce gouvernement sur la base d’un succès à des élections. C’est un gouvernement qui a une feuille de route très précise : organiser les élections législatives. A cette mission est jointe celle de gérer les affaires courantes.

C’est dans le cadre de cette seconde mission que nous avons eu à gérer les problèmes liés à la crise énergétique et ceux liés à la gestion des phosphates. Nous essayons tant bien que mal et compte tenu des marges de manœuvres que nous offrent les rapports de force actuels d’aborder chacun des problèmes. Ce n’est pas facile. A un moment, nous avons été sollicité pour résoudre le problème de l’IFG. Nous avons fait des propositions. Lorsque j’ai été informé des mesures de licenciements à l’IFG, j’ai dit aux intéressés que je n’avais pas la maîtrise du dossier.

Sur la question des phosphates tout comme sur d’autres questions sensibles du pays, nous ne pourrons faire grand-chose avant d’être dans une situation normalisée c’est-à-dire dans un gouvernement élu et qui disposera d’une plus grande marge de manœuvre. C’est seulement à ce moment que nous pouvons résoudre efficacement ces problèmes au Togo.
Le Togo comme certains pays de la sous-région traverse depuis plusieurs mois, une crise énergétique sans précédent malgré les efforts déployés pour juguler la crise (l’interconnexion CEB-TCN le 13 février à Sakété etc.). Mais depuis un mois, on assiste à une normalisation de la situation. Monsieur le Ministre, vous êtes un spécialiste en la matière, quelles sont les causes de cette crise énergétique ? Pouvez-vous nous affirmez aujourd’hui que c’est la fin du délestage et le retour à la normale ?
Professeur Léopold M. GNININVI : Plusieurs facteurs sont à l’origine des problèmes énergétiques que nous subissons actuellement dans la sous région. Je peux citer le réchauffement de la Terre qui est à l’origine de plusieurs perturbations climatiques sur notre planète et qui a pour conséquence la sécheresse chez nous et les inondations et canicules chez d’autres. Je peux citer aussi le renchérissement du prix du pétrole qui met les coûts de l’électricité thermique hors de notre portée. Enfin, il y a les problèmes de prévision et de gestion de la croissance de la consommation en énergie électrique. Aujourd’hui, si nous voulons résoudre durablement cette crise, il faut envisager la question sous l’angle de la sécurité énergétique, c’est-à-dire trouver des solutions qui nous mettent à l’abri et non des solutions conjoncturelles. Il faut prévoir que l’Etat devra subventionner ce secteur tant que le gaz ne viendra pas au secours.

La normalisation constatée ces dernières semaines est essentiellement due aux pluies enregistrées à l’intérieur du pays et dans certains pays qui nous fournissent l’électricité. Cette normalisation ne saurait durer si nous ne prenons pas d’autres mesures. C’est ce à quoi nous nous attelons actuellement.

Il en est de même pour l’énergie solaire et l’énergie éolienne. Lorsque vous vous engager à les produire, les populations seront dans l’incapacité de payer le coût.

A la CDPA, nous pensons que pour la sous région, il faut rapidement mener une réflexion sur la question de la sécurité énergétique et envisager des solutions conséquentes et durables car sans l’électricité, il n’y a pas de développement moderne.

Vous avez, le jeudi 23 août dernier dans la zone portuaire, donné le coup d’envoi des travaux de construction des installations du gazoduc du Togo. Une mesure de substitution à la crise énergétique ? Que peuvent attendre les populations togolaises de gazoduc ?
Professeur Léopold M. GNININVI : Le gaz est une solution intéressante parce qu’il permet de réduire le coût de production de l’électricité et donc la facture de l’électricité pour les ménages. Le prix de revient du KwH tombera autour de 50 F contre les 120F pour le KwH des centrales au fuel.

Le 21 août dernier sur le site Togo 2000, des incidents violents ont opposé nouvelles recrues et populations riveraines. Certains ont vite trouvé l’occasion pour parler des signes avant-coureurs du spectre des bottes en octobre prochain. Avez-vous des commentaires à faire ?
Professeur Léopold M. GNININVI : Je vous ai dit que nous devons être très vigilants. La réaction énergique des services compétents constitue un réconfort, pourvu que ça dure ! Il faut les encourager.

Pour terminer cet entretien quels commentaires faites-vous sur la crise qui secoue la FTF et le comité provisoire mis en place par le gouvernement  et le CNOT pour trouver une solution à cette crise.
Professeur Léopold M. GNININVI : Je partage et salue toutes les initiatives qui peuvent permettre une normalisation du fonctionnement de cette institution.

Le football togolais porte un espoir pour toute la jeunesse togolaise. Nous ne devons pas, par nos actes, tuer cet espoir. Si la politique par essence divise, le foot par contre rassemble et doit rassembler. Nous devons éviter de le polluer.

Interview réalisée par AMOUZOUVI
 
 


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