Il faudrait rester avisé d’un autre mal profond qui ronge la classe politique  que, j’appelle la « vieille garde ». Cette vieille garde se trouve aujourd’hui à la croisée de l’émergence possible d’une relève avisée « nouvelle dynamique »  qui à du mal à se dégager à cause de l’otage dressé par la vieille garde.

C’est une situation qui vient du fait que les aînés (de la vielle garde)  ont du mal à lâcher au constat des échecs d’un combat mené depuis presque deux décennies (pour la plupart d’eux de tout bords).

Devant ce fiasco, se confond l’énigme d’une libération proche ou plutôt d’un avènement véritablement démocratique qui se profile à l’horizon. Cette espérance réduit l’humilité de la classe politique, sociale et civile souillée pour la plupart qui pousse au manque de confiance dans tous les camps pour la reconstruction sincère du Togo dans les schémas et mesures de sorties de crise n’énoncés diversement – i.e. Si cette réussite s'annonce très proche, pourquoi ne pas rester pour changer l'image d'échec, de manque de perspicacité et d'affichage d'intérêt personnel dont ils font l'objet aujourd'hui?

Par ailleurs, cette vieille garde au mépris de l’intérêt général, crée et constitue avec forte capacité et malhonnêteté, une nuisance à la possibilité d’une nouvelle émergence "nouvelle dynamique" dans les conditions actuelles. L’impossibilité d'identification et de permettre sinon de faciliter à la  relève l’ouverture par le truchement des logistiques nécessaires avec supports reste déguisée avec les tentatives affaiblies. Que ce soit volontairement ou involontairement, une sérieuse lecture du panorama tant bien des politiques que de la société civile affiche ce climat malheureux.

Encore faut-il aussi préciser, que parmi les rares cas ou l’on peut noter une lueur de changement, la vieille garde reste accrochée par des manipulations acharnées pour la survie ou la conduite des vieilles habitudes et visions et surtout au pire des cas, au maintien des méthodes de travaille décevantes, démodées, voire aberrantes. C’est ainsi que nous assistons à des conseillers  qui s’acharnent à pousser les programmes échoués quand ces derniers étaient aux conduites par observations.

Une approche de solution sera une humilité sincère et absolue auprès de la pléthore de la vieille garde qui a manqué aux promesses faites à cette génération.

Que ce soit des partis politiques, de la société civile, y compris le groupement des femmes, il faudrait un travail sérieux et sincère avec une volonté réelle pour un renouvellement méthodique de la classe directoire, un support sans conditions, sans manipulations. N’est-ce pas d’ailleurs le pourquoi nous voulons une alternance au sommet de l’Etat ? Ceci permettra à la nouvelle dynamique de se dégager avec devoirs et responsabilités de pouvoir travailler dans un vrai intérêt général.

Une seconde alternative pour cette nouvelle dynamique surtout de la diaspora est de forcer la relève à une nouvelle orientation par  le regroupement au sein d’une force d’intégration véritable avec des plateformes intégrées. L’arrachement de cette liberté ne donne t’il pas raison à ce prix ? Pourquoi donc la jeunesse avec la pléthore de regroupements des patriotes partout dans le monde surtout au Togo, en Europe et dans les USA ou ils sont plus actifs n’arrive pas à promouvoir ce schéma? – L’on se demande ici ce qu’est devenue l’initiative d’un congrès mondial de la Diaspora…des EPOU, FOLIKPO, des idéologies des cercles du Dr. N’KRUMAH, de TAVIO AMORIN,  etc.… Les supports (…) sont la,  mais les structures qui doivent amener leurs matérialisations sont loin malheureusement d’être au niveau…. -

Au regard des candidats investis au déclarés pour les législatives du 14 Octobre prochain (nous osons croire que pour cette fois ci, la date ne sera plus repoussée), la question reste donc toujours à poser : « La classe [politique] directoire actuelle (vieille garde) est-elle franchement prête à passer le bâton  » comme elle prétend ? Il ne suffit pas de raconter  ou de vouloir la naissance une nouvelle dynamique de relève sans vraiment être prêt à partir, ou s'éclipser. Même avec l’échec, le peuple ne va jamais perdre d’esprit leurs courages, et sacrifices à la lutte engagée et menée et pour lesquelles ils se montrent plus affamés (…)  Il y a vraiment beaucoup de citoyens qui partagent l’amour du Togo pour pouvoir laisser « la pirogue chavirer au beau milieu d’un fleuve » si les contrôles des rameaux leurs sont laissés. Cela ne convient-il pas à une analogie de certains parcours politique jusqu’alors ? Si oui, cette carence a une importance non moindre.