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Pourquoi le Burkina Faso est-il le théâtre d’actions terroristes?

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lundi, 05 mars 2018 12:08

Pourquoi le Burkina Faso est-il le théâtre d’actions terroristes? Featured

Written by La Redaction
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Le Burkina Faso, qui a subi vendredi 2 mars une double attaque terroriste d’envergure dans sa capitale, est une nouvelle fois victime de son engagement dans la lutte contre le terrorisme et de sa proximité avec la zone de conflit.

Le pays est aussi une base arrière de la coalition internationale en guerre contre les organisations jihadistes, d’où opère notamment la France, dont l'ambassade a été également visée par les attaques.
Pour l’heure, l’attentat qui a touché vendredi matin Ouagadougou n’a toujours pas été revendiqué. L’attaque qui a visé plusieurs sites a fait de nombreuses victimes. Le dernier bilan fait état de 8 morts et 80 blessés parmi les civils et les forces burkinabè et 8 morts parmi les assaillants, comprenant les deux groupes de quatre combattants à l’origine des attaques. La capitale avait déjà été victime d’attaques terroristes liées aux forces jihadistes en guerre dans les pays de la zone sahélienne et saharienne.

■ Le Burkina Faso dans le viseur

Plusieurs observations peuvent, en première analyse, expliquer pourquoi le Burkina Faso, pays riverain de la zone de conflit, devient un théâtre d’action pour les organisations jihadistes. Selon Lemine Ould Salem, journaliste mauritanien et spécialiste des questions sur le terrorisme, les jihadistes veulent élargir leur terrain d’action. « On sait très bien qu’un certain nombre de groupes jihadistes, que ce soit le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, qui est la branche locale d’al-Qaïda, ou que ce soit la branche affiliée à l’Etat islamique, tous ces groupes ont dans le viseur des pays comme le Burkina Faso. Ces groupes, depuis quelques temps, essayent d’élargir leur terrain d’action qui était pendant très longtemps limité au Nord-Mali ou à la Mauritanie et au Niger. Là, on les voit de plus en plus frapper au Burkina Faso ».

Un constat que Lemine Ould Salem explique par la réunion de plusieurs facteurs : d’abord la proximité avec le Mali, très proche des bases arrières jihadistes, et par la situation sécuritaire du Burkina depuis la chute du régime de l’ancien président Blaise Campaoré. « Les services de sécurité qui jusqu’ici parvenaient à éviter à leur pays des attaques jihadistes ne sont plus en mesure de prévenir ce genre d’action. Leur démantèlement a eu un impact sur l’efficacité des services sécuritaires burkinabè ».

Mais d’après d’autres experts, même si la dégradation de la politique sécuritaire du Burkina Faso est sans doute un facteur d’explication important, il est loin d’être le seul. Niamey et Nouakchott n’ont pas été frappées et selon de nombreux observateurs, ce n’est pas un hasard.

■ Une période d’intensification du risque terroriste

Le panel des experts de l'ONU sur le Mali a rendu cette semaine son premier rapport intermédiaire. Hasard du calendrier, RFI a pu le consulter quelques heures après l'attaque au Burkina Faso qui, selon le ministre burkinabé de la Sécurité Clément Sawadogo, visait peut-être une réunion des forces du G5-Sahel qui se tenait dans la capitale au même moment. Le G5-Sahel (G5S) est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politique de développement et de sécurité, créé par la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad en 2014 pour faire face à la menace des organisations jihadistes de la région (Aqmi, Mujao, Al Mourabitoune, Boko Haram).

Selon ce rapport, la menace du risque terroriste s’est intensifiée dans la zone des trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, dans le secteur de déploiement de la force antiterroriste naissante du G5-Sahel. Le rapport souligne d’ailleurs que le Burkina Faso et le Niger sont plus particulièrement visés par les groupes jihadistes qui veulent leur faire payer le prix de leur participation aux forces du G5-Sahel et de la Minusma au Mali.

De plus, les experts notent que non seulement les groupes liés à al-Qaïda ou à l’organisation Etat islamique coopèrent pour mener ensemble des attaques contre les forces du G5-Sahel, mais ils observent aussi que des groupes armés signataires de l'accord de paix mèneraient eux aussi des opérations conjointes avec al-Qaïda. Cette inquiétude sécuritaire se double pour l'ONU d'une préoccupation politique : des membres de la Plateforme et de la Coordination du mouvement de l'Azawad, signataire de l'accord de paix, ont confirmé qu'ils perdaient de l'influence dans les zones qu'ils contrôlaient traditionnellement de manière directe ou indirecte. Selon les experts, c'est l'une des principales menaces à l'application de cet accord même si le processus n'est pas totalement bloqué.

■ La France également ciblée

Contrairement aux précédentes attaques sur des cafés et des hôtels, l'ambassade de France a été cette fois-ci clairement ciblée. Pour le journaliste et spécialiste de l’Afrique Antoine Glaser, le choix de l’ambassade de France comme objectif d’attentat s’explique peut-être par une volonté de représailles « suite à l’attaque à la frontière algérienne du camp de Iyad Ag Ghali (chef jihadiste targui) dans la nuit du 13 au 14 février, dans le cadre d’une opération Barkhane, menée par les forces spéciales françaises [de l'opération] 'Sabre', qui sont justement basées à Ouagadougou. C’est manifestement une provocation à l’égard de la France au moment où Paris se prépare à faire des opérations au centre du Mali en appui au G5-Sahel et où Emmanuel Macron a dit vouloir des résultats très rapidement. Aller frapper comme ça, là où il y a le bastion plus ou moins secret des forces spéciales françaises de l’opération Sabre, c’est une vraie provocation, quel que soit le groupe jihadiste qui le revendique ».

RFI


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