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USA:Hillary Clinton s’éloigne du chemin de la Maison Blanche.

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dimanche, 24 février 2008 22:23

USA:Hillary Clinton s’éloigne du chemin de la Maison Blanche.

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 En l’espace de quelques jours, Hillary Clinton a vu dix Etats et l’électorat démocrate de l’étranger lui refuser leurs suffrages. Tous ces votes sont allés à son rival, Barack Obama. L’ancienne première Dame ne mise plus que sur le 4 mars prochain pour refaire son avance à Texas et Ohio, deux Etats qui lui seraient favorables, selon son staff de campagne. Oui mais, le problème ici est qu’avec un si grand nombre de déboires électorales à la chaîne, non seulement Hillary perd en popularité,elle provoque aussi des dommages psychologiques profonds chez ses partisans et érode la dimension politique de son mari, Bill.

L’Amérique aimait hillary. Elle l’aime toujours certainement. Mais pas pour l’avoir comme Présidente. Elle était admirée pour son courage et sa sagesse lorsque son mari et président avait, en 1998, embarassé la nation américaine avec le scandale Monica Lewinsky. Les primaires montrent les limites des relations de Hillary avec les américains. Cela se découvre à travers toutes les peines qu’elle éprouve face à un jeune Sénateur noir inconnu du monde il y a cinq ans. Clinton vend “l’expérience” qu’apparemment ne veulent pas acheter ses compatriotes qui semblent préférer le “changement”de Barack Obama. L’on se demande si réellement cette dame inspire encore confiance à la base et au sein de la classe intellectuelle de son parti. Cela ne semble pas être le cas. On peut relever une liste de facteurs pour expliquer ses contre-performances.

La chose qui nuit le plus en politique, c’est la durée ; le temps passé au devant de la scène. Plus c’est long, plus on en est usé. Bill et Hillary étaient venus à la politique il y a près de 30 ans. Ils ont, au fil des ans, perdu leur verve de convaincre et leur ancrage dans la nouvelle génération, laquelle est fortement déprimée par la désastreuse Administration de Bush. Cette génération et un grand nombre de “baby boomers ” (génération 1946-1964) veulent du neuf, des idées fraîches, une nouvelle direction qu’ils pensent que Barack Obama peut leur offrir. Les positions de Clinton au Sénat, notamment son vote pour supporter l’invasion de l’Irak ont nuit à sa réputation pendant ces primaires. Beaucoup d’américains pensent que la guerre irakienne a eu des répercussions néfastes sur leur niveau de vies. Du coup, le mot “Changement” devient un mot magique qui fait voir l’espoir.

Comme déficience de sa campagne, on rapporte aussi que les membres du staff de Clinton (700 personnes), dans les différents Etats, accusent toujours du retard sur ceux de Barack Obama, qu’ils dépensent moins d’argent et n’utilisent pas les bons spécialistes qu’il faut. En plus, la collecte de fonds de la candidate est très faible alors que la machine à sous de son rival engrange des dizaines de millions de dollars comme soutien financier par voie d’internet.

Au point de vue tactique, Hillary est critiquée d’être trop politicienne au cours des débats télévisés. Elle fait trop de calculs,donc donnent trop de réponses mesurées sur les questions de fond cruciales,jouant parfois à l’équilibriste,histoire de ne pas déplaire à tel ou tel autre groupe de personnes. Elle a été vite dévoilée par l’habile Obama qui relève qu’on ne peut pas changer les mauvaises habitudes qui ont cours à Washington en procédant comme ceux -là que les démocrates veulent chasser de la Maison Blanche : “On ne peut pas faire la même chose et espérer des résultats différents”a-t-il ouvertement dénoncé. Et puis le staff de Hillary ne savait pas quoi conseiller à la candidate entre durcir les attaques contre Obama ou y aller mollo. L’adversaire est devenu si populaire que toute tentative de s’attaquer à ses lacunes ou de le brutaliser suscite des réactions négatives dans l’opinion. Ce dilemme a largement désarmé Hillary qui,à cours de mots pour décrire “l’inexpérience” dont elle taxe son adversaire, n’a pas mieux fait,en plein débat sur CNN,que de se montrer révérencieuse envers celui-ci et de lui serrer la main en disant : “Je suis honorée d’être sur ce plateau avec vous”.

Déficit de management.

Des fidèles de Hillary lui reprochent d’avoir désigné au départ Patti Solis Doyle comme directrice de campagne ; une femme chez qui on ne voit pas de grandes qualités de management politique. Ses proches conseillers ont vu en la nomination de cette femme avec qui la candidate a une longue relation amicale, une manière de privilégier la confiance personnelle et la loyauté aux vertus professionnelles. Doyle sera, un peu trop tard, remplacée par Maggie Williams, une autre loyaliste qui, elle autre, serait plus ouverte et plus organisée. C’est la preuve, dit-on, que les Clintons suivent par moments leurs instincts politiques qui ne marchent pas forcément à tous les coups, surtout en face a l’élan enthousiasmant d’un candidat que les américains désignent affectueusement et avec admiration sous des appellations diverses : “phénomène Obama” ou “fièvre Obama”.Une fièvre pandémique qui s’est emparée de toute l’Amérique, Droite Gauche et toutes classes sociales confondues.

J’ai parlé avec un professeur de Science Po de l’Université de Minnesota qui vient de mettre en chantier des recherches pour expliquer Obama. Il relate que le phénomène Obama est le même dans tous les Etats : “Obama mène une campagne sophistiquée et aggressive. Il a des organisateurs partout : au sol, sur air, sur les téléphones portables,et dans les boîtes à lettre. Il est devenu le principal sujet de conversation dans tous les lieux”.Joe Klein, un chroniqueur de Times Magazine a lâché le mot qui dit tout : “Sur les trois candidats des deux camps qui ont des chances de décrocher la nomination de leur parti, seul Obama a prouvé qu’il est le meilleur exécutif capable de répondre aux aspirations profondes qui sont celles des américains en ce moment. Récemment dans le minnesota, une voix pourtant proche de Hillary a reconnu avoir le sentiment que “Barack Obama montre plus d’habileté à mettre en place, à la Maison Blanche, une Administration efficace et sans complaisance pour faire oublier aux américains les distortions républicaines des huit dernières années.”

La “fièvre Obama” est réelle. Elle monte, sans que Clinton parvienne à la faire chuter. Est-ce aussi parce qu’elle n’a pas su trouver un thème de campagne qui emballe ? Peut-être. Néanmoins elle fait par moments quelques tentatives de sorties pour inspirer l’électorat mais devant le phénomène d’en face,son langage reste amorphe ou tourne simplement court.

On ne peut pas dire que tout est joué, mais on remarque que Hillary Rodham Clinton,à travers ses récentes déclarations, semble réviser à la baisse son auto surestimation, ses talents de femme battante et son rêve de gagner la nomination des démocrates sans embûches ni bataille majeure.“L’Agent de changement”, son rival, bénéficiant d’un aura sans limite, la tacle de tous côtés et opère des ravages jusqu’au coeur de l’électorat naguère fidèle aux Clintons. Lorsqu’on apprend que de plus en plus de super-délégués revoient leur intention de vote en faveur de Barack Obama lors de la prochaine Convention démocrate de Denver, le face-à-face entre McCain et Obama devient de plus en plus plausible.Quelles sont les chances de ce métisse du quartier difficile du Sud Chicago devant “un patriote” d’Arizona, vétéran de la guerre du Vietnam ? C’est une autre histoire.


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