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Diagnostic critique du gouvernement

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samedi, 13 septembre 2008 21:58

Diagnostic critique du gouvernement

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 FAURE : L’IMPERATIF D’UN REMANIEMENT MINISTERIEL

Maintien,Changement,Départ pur et simple des Ministres?

Le gouvernement Mally formé le 13 décembre 2007 vient de boucler huit mois avec un bilan en de çà des promesses tenues devant l’Assemblée Nationale à travers son programme de gouvernement : la vie chère, la destruction massive des voies de communication, le manque de cohésion au sein de l’équipe gouvernementale, la spéculation des prix de produits, la pauvreté, la misère, fruits de l’incompétence et de l’incapacité de ceux qui sont appelés à sortir le peuple togolais de cette situation inquiétante. Le Togo va donc à la dérive suicidaire, une dérive qu’il est logique d’imputer au Président de la République, garant de l’intégrité de l’Etat. Et pour sauver les meubles, Faure Gnassingbé n’a qu’une seule alternative : procéder à un véritable remaniement ministériel pour relancer la nation, ceci en se basant sur le bilan de chaque département ministériel.  
 

Analyse

 

Des pluies diluviennes tombées dans la partie Sud du Togo ont provoqué l’effondrement de neuf ponts et délogé des milliers de populations. Au moment où les autorités restent perplexes à gérer cette catastrophe, on annonce la chute d’autres ponts au nord du pays. Ailleurs comme à Aného, d’autres voies principales de communication s’échauffent à s’écrouler. Quelques semaines plus tôt, c’était l’augmentation vertigineuse des prix du ciment que le gouvernement a infligée aux populations qui sont restées soumises à cette décision qui ne se justifiait nulle part dans les arguments avancés. Dans la foulée, les travailleurs du secteur phosphatier ont suivi un mot d’ordre de préavis de grève pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail avant de reprendre sur fond de promesses. Au même moment à Tabligbo, la direction de l’usine de fabrication de Ciment Fortia est à couteaux tirés avec le personnel mécontent. Les centrales syndicales grognent, les médecins murmurent, même les conducteurs de taxis moto maugréent.

Les routes togolaises, on n’en parle pas. De véritables carrières qui hébergent des mètres-cube d’eau et qui imposent une circulation à l’acrobatie dont les conséquences ne peuvent provoquer qu’accidents et ses corollaires.

Sur le plan politique, les réformes institutionnelles et constitutionnelles battent de l’aile ; la lutte contre l’impunité incarnée par les consultations pour la « fabrication » d’une commission Vérité, Justice et Réconciliation a du plomb dans l’aile. Les réformes introduites pour la modernisation de la Justice restent lettres mortes. Les élections locales ne seront pas au rendez-vous avant 2010.

 Au niveau de l’administration, aucune réforme sérieuse, du moins visible. L’administration togolaise reste marquée par le laxisme, l’absentéisme chronique, le manque de respect de la chose publique, la corruption, et l’insuffisance de résultat. C’est un phénomène qui gangrène tous les secteurs, et tous les niveaux ; depuis la base jusqu’au sommet. La décentralisation est rangée dans les tiroirs.

Sur le plan éducatif, le niveau d’éducation n’est pas enviable. Les résultats aux différents examens sont catastrophiques cette année, une situation qui dénote le manque d’encadrement et d’engagement des enseignants qui à leur tour accusent l’Etat pour manque de moyens adéquats. Le secteur de la santé est aux abois. La santé qui est l’une des priorités de l’Etat souffre de la dégradation avancée des infrastructures et de manque de personnel. Les malades meurent de façon banale sur les lits d’hôpitaux et de dispensaires, soit parce qu’ils n’ont pas les moyens d’assurer leurs soins où parce que le matériel pour les sauver n’existe pas dans les hôpitaux.

Le secteur le plus productif du développement du pays, l’agriculture somnole. Il n’y a aucune politique sérieuse de planification de l’agriculture au Togo. Le développement des cultures de rente ou la promotion des cultures vivrières restent un conte de fée. Et comme la nature a horreur du vide, l’inondation a englouti ce que les pauvres paysans ont produit dans la plus grande austérité.

L’énergie trouve un début de solution, avec l’achat des groupes électrogènes qui nous éloigne de plus en plus du délestage. Mais à ce jour, toutes les démarches amorcées pour assurer l’existence durable et pérenne de l’énergie ont pris un congé incompréhensible. Tout simplement parce qu’il y a une solution intermédiaire qui fait oublier que le pire pourra encore arriver. C’est l’une des qualités d’un pays à politique fixée sur le présent : aucune prévision.

Même le droit le plus élémentaire qu’est le loisir est difficile à obtenir au Togo. La culture, les sports sont minés par des polémiques fantaisistes. Les citoyens ne sont pas formés sur leurs droits et devoirs alors qu’il existe un département ministériel  de formation civique. Le Togo manque cruellement d’une éducation civique sur tous les plans : chez le citoyen ordinaire comme chez le fonctionnaire d’Etat.

La notion d’Etat ou le bien public n’existe pas dans les mentalités, ce qui laisse libre cours aux détournements divers, à la destruction des biens publics.

Voilà de façon  sommairement caricaturée le Togo de Faure Gnassingbé, qui a pourtant un gouvernement  appelé à se pencher sur ces diverses questions. Un expert en développement qui vient de boucler trois semaines au Togo, a conclu que le pays va inexorablement vers une déchéance totale ; et la seule porte de sortie est la prise de responsabilité de l’Etat et de son Chef.

Elles en sont conscientes, toutes les autorités du Togo sur la situation désastreuse actuelle. Le coopérant a poursuivi sa conclusion en préconisant tout simplement un changement de politique sinon « le Togo s’engouffrera et avec lui le chef de l’Etat. Il est temps de changer une équipe qui ne gagne pas », a-t-il lancé comme cri de détresse.

Huit mois de gouvernement avec ce résultat nécessite réflexions et analyse minutieuse en même temps critique sur ce qui est fait, ce qui devrait se faire et ce qui n’est pas fait. Une analyse qui nous amène après enquêtes à mener une descente dans dix ministères et à voir ce qui s’y passe d’anormal.

 

 

Komlan Mally , le Premier Ministre

 

Tous les Togolais savent que le Premier Ministre togolais, Komlan Mally  est sorti de nulle part. Inconnue, son appartenance à une historicité incongrue qui a motivé sa nomination a suscité beaucoup de remous au sein de la population et même de l’équipe gouvernementale. Il a été parachuté alors qu’il tournait en rond autour du Ministère de la Ville où il ne savait que faire. Komlan Mally n’a aucun passif convaincant pour le Togo. Sa nomination est tout simplement une sous-estimation de cette grande fonction qu’est celle de Premier Ministre. Certains pensent qu’il est fixé là pour servir de tremplin à une politique qui se joue ailleurs.

A son arrivée, il n’a pas échappé à la règle du népotisme qui marque les institutions togolaises. La Primature d’aujourd’hui est presque un sous département de la préfecture d’Amou dont le Premier Ministre est originaire. Ainsi il est entouré des membres de son ethnie qui n’ont pas la compétence requise dans leur rôle pour le développement du pays. Cette configuration ne peut que donner de piètres résultats parce que le favoritisme et le laisser-aller constitueront la donne. D’ailleurs, que peut-on noter concrètement du parcours du PM Mally ? Rien d’autre que l’ouverture et la clôture de séminaires et ateliers où il était plus économique d’envoyer des Ministres. Après, l’on peut également dénombrer quelques voyages à l’étranger pour participer à quelques rencontres dont les résultats ne sont jamais communiqués. Lorsqu’on demande à un conseiller ou un chargé de mission de la Primature de relater brièvement les acquis du Premier Ministre Mailly, on les voit réfléchir longtemps, se gratter la tête et se remettre à un lendemain qui ne vient jamais. D’autres dans le meilleur des cas présentent des bilans prévisionnels : nous devons faire ceci… nous devons faire cela ;………. Et l’on ne sait quel tremblement de terre a empêché la réalisation de ces objectifs contenus dans le programme d’action.

Komlan Mally dans un pays normal n’a en principe plus sa place  à la Primature. Il manque d’initiatives, de relations, de détermination. Il est un peu trop « pâle » pour convaincre avec énergie les partenaires. Il n’a pas le pouvoir de diriger une action gouvernementale. Il erre, déambule, tourne en rond, s’évade et se sclérose. Cela ne s’appelle pas  travail, puisqu’il n’y a pas de résultat. Le Premier Ministre togolais n’est donc pas à la hauteur, le pays s’effondre sous lui, c’est un échec cuisant  et il est temps de penser à un personnage plus travailleur et plus convaincant que Komlan Mally. Il en est conscient.

 

Issifou Okoulou-Kantchati, Ministre de l'Environnement, du Tourisme et des Ressources Forestières.

 

Lui, fait partie de la race des Ministres qu’il est autorisé d’appeler « Ministre Business man ».

Pour ceux-là, la fonction ministérielle rime avec les affaires personnelles. Ce sont eux qui évaluent en intérêts personnels financiers toute activité qu’ils doivent mener à la tête du Ministère. Kantchati est dans les affaires de bois. Il est présent à ce département depuis le passage de deux  premiers-ministres. Le département de l’environnement est sinistré au Togo. Le ministre n’a guère de préoccupations pour les camions d’ordures qui éparpillent allègrement les déchets dans la capitale. Il n’a  pas d’égard pour l’avancement inquiétant du désert, il n’a aucune considération pour la faune et la flore. Il coupe, il vend, sans complexe. Cette destruction du patrimoine forestier est justifiée souvent par le fait que lorsqu’on coupe, on en plante, ce qui peut donc autoriser l’abattage en quantité industrielle des tecks du Togo. Si l’inondation a pu avoir des conséquences incalculables aujourd’hui, où l’eau a eu la facilité de balayer avec une énergie potentielle forte, c’est qu’elle n’a pas trouvé de barrière sur son passage. Les arbres qui devraient atténuer la vitesse de l’eau sont coupés et remplacés par des nouveaux plants chétifs et non entretenus. Le Tourisme, secteur jadis florissant ne s’exprime plus au Togo. On ne voit plus la floraison du passage des touristes. Son prédécesseur Gabriel Dossey Anyron a signé l’arrêt de mort du tourisme et lui, il  est venu célébrer les obsèques.

D’ailleurs Kantchati fait partie des Ministres qui ont fait la pluie et le beau temps sous Gnassingbé Père. Faure qui s’engage dans une ère nouvelle a intérêt à signifier à cette race que la connaissance et le dynamisme évoluent avec le logarithme du Temps. Plus on est vieux, moins on est compétent et on a besoin de précieux repos. Le bon sens recommande le balayage de ce Ministre pour une tête plus compétente et moins vorace.

 

Katari Foli-Bazi : Ministre de la Fonction Publique, de la Réforme Administrative et des Relations avec Institutions de la République.

 

Ce monsieur a en principe la lourde tâche de faire bouger le secteur de l’administration togolaise. Il est clair d’après toutes les études que l’administration togolaise est laminée par l’absence de la formule anglaise  « the right man in the right place » c’est-à-dire « l’Homme qu’il faut à la place qu’il faut ». Elle est minée par les considérations ethniques, politiques et financières au point où il est facile de voir une ethnie ou les militants d’un parti politique envahir un département lorsqu’un natif  de la localité ou un responsable du parti est nommé à la tête.

Si Togo Télécom est bourré d’Akposso, c’est parce qu’il y a eu un DG Akposso qui y est passé, si Togocel est envahi par des Kabyè, c’est parce que cette ethnie y a régné. Si le Ministère de la Communication actuelle a une dominance CPP, c’est parce qu’il est dirigé par un vice-président de ce parti. De même si le personnel de l’OSAT  présente des traits islamiques, comprenez qu’à la tête de cette institution, se trouve un Cotocoli.

Voilà la triste réalité de l’administration togolaise, précédent dangereux pour une administration épanouie.

 Foli-Bazi Katari est dans cette histoire de gouvernement depuis longtemps, mais n’a pas nécessairement brillé partout où il est passé. Il est le parrain des élections frauduleuses d’Avril 2005, l’un de ceux qui ont favorisé la corruption à puissance exponentielle au niveau de la justice. Katari a lancé un concours de recrutement de fonctionnaires qui végète dans un balbutiement suspect.

Il n’a jamais amorcé une initiative durable et dynamique pour réformer l’administration. Les actions se limitent aux discours alors que les partenaires y mettent des fonds pour assurer une transparence et une bonne gestion de l’administration togolaise. Il ne donne d’ailleurs pas l’exemple. Lorsqu’on le voit au volant d’un véhicule d’Etat en plein week-end, encore à l’intérieur du pays, alors que l’administration du Garage central l’interdit, il y a de bonnes raisons de conclure qu’il n’est pas l’homme du progrès et de la réforme. Il incarne les méthodes rétrogrades et n’a pas l’expertise optimale pour assurer cette réforme de l’administration. Sa place est sans doute ailleurs où il sera plus compétent.

 

Yandja Yentchabré, Ministre du Commerce, de l'Industrie, de l'Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises.

 

Beaucoup se demande l’ « xtraordinarité » des compétences de Yendja Yentchabré pour qu’il soit indéboulonnable du gouvernement. Il semble qu’il a la célébrité de décaisser ou de faire décaisser facilement les fonds pour servir à des activités d’un parti ; c’est pourquoi on le maintient au Gouvernement. Yentchabré est le Ministre qui a donné le plus dans la pagaille et l’improvisation.

C’est celui qui a provoqué la migraine au peuple togolais tout en entier avec l’augmentation fantaisiste des prix du ciment. C’est avec lui, Ministre de Commerce que la vie chère s’est accentuée. Il se soucie peu du contrôle du prix sur le marché, se moque de l’invasion des produits étrangers sur le marché togolais qui s’asphyxie graduellement, encourage l’installation  anarchique et progressive des opérateurs économiques peu recommandables.

Le Ministre du Commerce est la cheville ouvrière de la pagaille orchestrée à la chambre de commerce, il n’a aucune initiative dans le domaine de l’industrie ; secteur stratégique pour l’émergence d’une économie en difficulté. Les PMI et PME ne constituent pas son problème encore moins l’artisanat. Beaucoup pensent que ce collaborateur d’Eyadéma qui a servi dans la loyauté version système d’alors, a bien rempli sa mission. Sa place n’est nulle part ailleurs qu’au village pour financer le développement local avec l’argent de la contrebande du ciment qu’il a organisée. Les populations du grand Nord (Dapaong, Cinkassé) nous ont témoigné avoir aperçu des titans de ciment peu avant l’augmentation des prix. Interpellés, les conducteurs ont confié qu’il s’agit bel et bien de la marchandise du Ministre Yentchabré qui avait des facilités d’exportation de ce ciment vers  des pays étrangers. Ces informations ne sont ni infirmées, ni confirmées par l’entourage du Ministre. Dans tous les cas, Yendja Yentchabré est de la vieille garde. Il a contribué à la déchéance actuelle que connaît le Togo. Le maintenir à la tête du Ministère du Commerce ne refléterait pas l’image de réforme et d’innovation qu’incarne Faure Gnassingbé.

 

- Gilbert Bawara, Ministre de la Coopération, du Développement et de l'Aménagement du Territoire

 

Il est un expert de la chose de coopération. Mieux c’est un technocrate qui maîtrise les milieux de la diplomatie et de la coopération. Il aurait travaillé longtemps dans le système des Nations Unies. Il raconte lui-même qu’il n’est pas n’importe qui, surtout qu’il a travaillé sous le Président Kabila de la RDC. Il aurait pu influencer la politique de Faure Gnassingbé, positivement s’il n’avait pas le défaut d’avoir une bouche qui le tue.

Gilbert Bawara a signé, en sa qualité de Ministre de la Coopération, plusieurs accords de financement. Même si l’on n’a jamais vu les couleurs de l’argent, cela permet tout au moins au pouvoir de faire rêver la population sur une prochaine amélioration de leurs conditions de vie. Il pourrait mieux faire s’il rangeait un peu sa bouche dans son fourreau.

Gilbert Bawara est l’ennemi public parce qu’il insulte trop. Si pendant ces trois dernières semaines on n’a plus vu le Ministre Bawara dans ses habituels « one man show » c’est qu’il a prononcé une parole de trop, celle qui a fait déferler toute la presse privée contre lui. Celle de la menace verbale à l’endroit d’un journaliste. Maintenant, il est devenu tout sage pour servir sans insultes le Président Faure.

Il mérite encore une place s’il se maintient dans la position actuelle, mais seulement il est difficile d’apprécier le volet développement et de l'aménagement du territoire parce que les actions du Ministre Bawara se sont beaucoup focalisées sur la coopération, un domaine qui est très vaste. Il serait salutaire pour un prochain gouvernement de détacher ce département lourd de la coopération, en vue de  rendre la coopération plus légère à gérer par le Ministre en charge. Quant à Bawara, il est gardien de temple dans les arcanes du pouvoir RPT mieux du très proche entourage de Faure. Le président pourra encore compter sur lui surtout qu’il est de la jeune génération qui a encore du sang nouveau à donner pour le développement du Togo, à condition…

 

Célestin Talaki, Ministre des Travaux Publics, des Transports, de l'Urbanisme et de l'Habitat.

 

Lui, c’est la « calamité » du gouvernement Mally. Les routes inondées, les ponts sautés, les crevasses et les nids de poule, la construction anarchique dans la ville de Lomé, les routes mal construites, etc. lui incombent. Pas parce que qu’il est le Ministre  des Travaux Publics, mais surtout qu’il a été à la tête de la Direction des travaux publics pendant plus de dix ans. Incroyable que les résultats tristes en matière des travaux publics dans notre pays autorisent qu’on le nomme Ministre des travaux publics. C’est une bévue.

La dégénérescence tous azimuts du système routier est une accumulation de travaux mal faits, effectués dans les contrats gré à gré confiés à des amateurs, parmi lesquels des photographes qui mettent les infrastructures de toute  une nation en péril.

Celestin Talaki  ne peut vanter un seul  acquis depuis qu’il est à la tête de ce Ministère. Au contraire, il a organisé à coûts de millions un séminaire sur une histoire de travaux publics et de transports, séminaire dont les résultats ne se font à ce jour pas sentir. Il a gaspillé de l’argent.

La gestion qu’il a faite de l’inondation actuelle en est également une preuve de l’incapacité d’un Ministre qui mérite une bonne retraite. On a l’impression que c’est le Président Faure qui perturbe la tranquillité de ces personnes qui ont largement dépassé  l’âge  d’admission  à la retraite et les oblige à encore travailler, contre leur gré.

 Dans le domaine des transports, aucune initiative du Ministre. Un Projet SOTRAL qui consistait à mettre des bus sur des axes pour le transport urbain reste sans issue. Urbanisme est sans aucun résultat. La ville de Lomé vit au contraire une extension sauvage et des constructions anarchiques qui ne s’adaptent à aucune règle conventionnelle de l’habitat.

Les sorties médiatiques de ce Ministre sont épouvantables et piètres. Aucun développement convaincant. Aucune logique, aucune technicité, aucune expertise. Seulement des démonstrations vagues, sans cohérence… il aurait pu être balayé comme le Fonds d’Entretien Routier par les vagues des pluies diluviennes d’Amakpapé. L’actuelle Direction des Travaux publics aurait pu aussi subir le même sort pour une nouvelle direction capable d’affronter les intempéries… c’est curieux que ce soit seulement le FER qui soit visé…

 

- Colonel Atcha Titikpina, Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile

 

La nomination de ce militaire à la tête de la Sécurité a provoqué un tollé de protestations et d’indignations. Certains ont même estimé qu’un militaire à la tête des forces de sécurité composées de Police est une aberration. Curieusement, le Colonel TITIKPINA étonne par ses prouesses. Il est un homme d’action qui a su cibler les difficultés de son département et trouver des solutions plus ou moins satisfaisantes. Le lancement de l’opération Araignée quoiqu’on dise a beaucoup marché. La criminalité, les braquages en pleine journée et les vols à mains armées sont nettement réduits au Togo. Le Col. a doté le Togo d’une configuration de sécurité occidentaliste qui consiste à voir intervenir dans les minutes qui suivent les forces de sécurité pour gérer les incidents. C’est positif.

Dans le cadre des inondations, l’on a constaté la mobilisation des forces de sécurité avec à leur tête le Ministre très motivé et préoccupé. On note chez lui, une certaine sincérité à voir la situation  s’améliorer contrairement à d’autres de ses collègues qui y cherchent les voies  et moyens pour tirer profit du sinistre.

La sécurité sur les routes en matière d’accident et la réduction de tracasseries policières constituent une initiative encourageante. Cela nécessite la collaboration des forces de sécurité et les Directeurs Généraux de la Police Nationale, des Commissariats et postes de police pour faire atteindre cet objectif au Ministre.

 Seulement, il lui reste de faire cesser aux policiers ce système de rackets dans la capitale. C’est une marque de la corruption décriée par les institutions.

 La police devra faire l’effort d’être à l’abri de cette accusation, c’est pourquoi il est important que les forces de sécurité portent à nouveau sur leurs tenues leurs numéros d’immatriculation que les usagers pourront communiquer à qui de droit s’ils estiment avoir été escroqués.

Enfin, le Ministre TITIKPINA n’est pas un homme de la communication, ni un diplomate qui sait manier le langage. Au lieu de répondre à l’invitation des médias pour déverser des propos préjudiciables  à l’image de l’armée togolaise et par ricochet de toute la nation, il aurait pu se faire représenter par un porte parole officiel qui s’y connaît en matière communicationnelle. Ça lui évite d’être au four et au moulin et de raconter que ce sont les Forces Armées du Ghana qui sont venues sauver les sinistrés des eaux. Faure peut encore compter sur ce monsieur pour longtemps même si….

 

Mme Mémounatou Ibrahima, Ministre de l'Action Sociale, de la Promotion de la Femme, de la Protection de l'Enfant et des Personnes Agées.

 

Le Chef de l’Etat a chargé cette dame d’un fardeau qu’elle ne peut pas porter : Ministre de Primo, l'action sociale,  secundo, la promotion de la femme, tertio, la protection de l'enfant, quartio et des personnes âgées, c’est trop lourd pour Mémounatou Ibrahima qui est en même temps la trésorière Générale du RPT. Cette dame aurait pu garder sa place à l’Assemblée Nationale ; siéger dans une commission « relations extérieures et charité » aller en mission pour séduire des partenaires et arracher des contrats de tous genres pour le Togo. Parallèlement à cette fonction officielle,  la très dynamique Mémounatou serait une bonne Marraine d’une institution caritative qu’on pourrait dénommer « FONDATION FAURE » pour se mettre au service des personnes victimes d’inondations, d’incendies, d’accidents, de pauvreté etc. puisqu’elle sait bien le faire. Les actions  de Madame depuis sa nomination se limitent donc à la distribution des vivres et des non-vivres dans les cas de sinistre. « Le Chef de l’Etat m’envoie vous faire ci, vous faire ça,….. », a-t-elle l’habitude de lancer. Un sérieux remaniement ministériel devra éclater ce département ministériel et se voir coiffé par de personnes plus compétentes et plus disponibles à l’action.

 

Kokouvi Dogbé, Ministre des Postes et Télécommunications et des Innovations Technologiques

 

Les institutions que coiffent ce département ministériel semblent avoir plus de poids et de visibilité que celui-ci. Kokouvi Dogbé est complètement effacé depuis la proclamation du nouveau gouvernement. Or, c’est un domaine assez sérieux et juteux. Togo Télécom, Togocel, et toute autre institution de téléphonie de réglementation des fréquences etc. sont sous la coupole de  ce monsieur. Il semble que c’est un grand ami du président Faure, c’est pourquoi, il n’a pas besoin de se bousculer ou de convaincre par son travail pour se voir nommer à un poste juteux. C’est la raison pour laquelle on ne sait pas si c’est le département même qui ne se fait pas remarquer où c’est le Ministre qui, par pure stratégie camoufle les actions de ce Ministère qui a le volet innovations technologiques, concept vide de sens d’action pour le Togo. Nous reviendrons sur ce département, mais il mérite une analyse de fond au cas où il est envisagé un balayage gouvernemental.

 

Mme Célestine Akouavi Aïdam Ministre des Droits de l'Homme et de la Consolidation de la Démocratie

 

Voilà une dame, militante de la société civile, qui par les tares d’une démocratie togolaise mal ficelée est montée sur le piédestal d’un Ministère, pas des moindres : Droits de l’homme et consolidation de la Démocratie. Un département sensible au moment où les missions des organisations internationales des Droits de l’Homme se multiplient et débouchent sur des rapports relativement accablants pour le Togo.  Elle est maintenue à ce département, alors qu’elle n’a été capable de rien comme son Premier Ministre qui passe le plus clair de son temps à circuler dans les salles de conférences pour l’ouverture et la clôture des séminaires de formation en Droits de l’homme. En cette matière d’ailleurs, quel bilan Mme Aïdam peut-elle  nous présenter ? Aucun. Dans la consolidation de la démocratie, rien. Ses collaborateurs parlent de manque de moyens et patati et patata.  La Ministre des Droits de l’Homme manque tout simplement d’initiatives et n’a pas la compétence requise pour assumer cette fonction. C’est pourquoi elle se perd souvent dans les dossiers qui lui sont proposés et finit par les classer. Il est vrai que c’est par souci de la formation d’un gouvernement d’Union que l’indulgence a autorisé la nomination de cette dame de la société civile. Maintenant qu’il est prouvé qu’elle n’est pas à la hauteur, il est inutile de polémiquer. Elle a encore une bonne place, avec le peu de sous qu’elle a amassé. Elle peut redynamiser l’organisation de son appartenance pour la promotion totale de la femme togolaise.

 

 

 

Diagnostic critique des Ministres

 

Faure et l’impératif d’un remaniement ministériel

 

  Dans l’Indépendant Express N° 53, nous avons amorcé le dossier du diagnostic critique des   membres du gouvernement Mally et nous interpellions le chef de l’Etat sur la caducité de l’action du  gouvernement actuel. Les Ministres sont responsables, individuellement ou collectivement, de gré ou de force du désastre que vit le Togo. Les considérations politiques, économiques, sociales et même spirituelles ont joué et continuent de miner une situation largement pourrie. Les Togolais doivent être sauvés des eaux, ils doivent apprendre à supporter la vie chère couplée de l’augmentation des prix du carburant et du ciment, les secteurs de l’éducation devront être redynamisés, la santé a besoin d’un nouveau souffle, un coup de balai pourra dépoussiérer une justice hautement corrompue, les reformes institutionnelles et constitutionnelles doivent être relancées, les travailleurs écoutés et les conditions du travail améliorées, bref, le Togo a besoin d’une nouvelle orientation politique après plus de huit mois de balbutiements et d’approximation. Ceci est important pour préparer les Togolais à une nouvelle échéance électorale qui s’annonce en 2010. Et si on continue de mettre de la complaisance et de l’amateurisme dans la gestion de l’Etat, on amène inexorablement le Togo vers la dérive, cette fois-ci suicidaire. Dans le présent dossier, nous nous penchons sur une appréciation critique des douze (12)  autres ministères  et informons par ce fait l’opinion sur la responsabilité de chacun des pilotes de ces portefeuilles dans la situation que vit aujourd’hui le Togo.

 

 

 

-   Charles Kondi AGBA, Ministre d'Etat, Ministre de la Santé

 

Ministre de l’Education nationale, Ministre de l’Enseignement  Supérieur, Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche, etc. ce vétérinaire aura été tout avant d’être porté sur les fonts baptismaux de Ministre d’Etat ; cette mode politique qui permet à certains membres du gouvernement de hausser les épaules  et de faire le dos rond vis-à-vis de leurs collègues en signe de supériorité on ne sait selon quel critère.

Le secteur de Charles Kondi AGBA,  celui de la santé  n’a aucun problème. Les infrastructures sont au point, il n’y a pas de vols de médicaments, les dons sont distribués aux bénéficiaires de la façon la plus honnête. C’est le bla bla bla quotidien d’un Ministre qui a tous les succès et les records de son département que dans la bouche, la bouche forte.

 La santé n’est pas au beau fixe, à tout point de vue. Dans une récente interview accordée à notre rédaction, le Ministre de la santé vantait les mérites d’un système de santé nettement amélioré au Togo. Or les difficultés sont assez énormes. L’insuffisance des agents de santé n’est que de la poudre jetée aux yeux  par le Ministre pour camoufler un manque de contrôle dans ce secteur prioritaire. Lorsque l’on parle de santé, la plupart des Togolais tournent les yeux vers le CHU Tokoin , puisque c’est là que se résument les problèmes liés à la santé au Togo. L’Etat a la responsabilité de tenir ses engagements vis-à-vis de sa politique de santé qui est une priorité. Ce coup de pouce devrait être donné par le Ministre en charge qui parle plus qu’il n’agit. Les centres de santé communautaires, les dispensaires, les centres hospitaliers régionaux ont besoin d’un appui pour venir en aide aux malades dans les milieux ruraux. Un système de contrôle régulier et de suivi devrait être mis en place pour assurer la gestion des infrastructures et des produits mis à la disposition de ces départements. Le fonctionnement et l’installation des pharmacies, la prolifération des cliniques et cabinets médicaux sur toute l’étendue du territoire, les différentes magouilles dans le secteur de la santé interpellent le Ministre qui a obligation de résultats. Malheureusement, c’est à un « one man show », souvent médiatique qu’on assiste  chez le Ministre de la Santé qui devrait plutôt descendre dans les hôpitaux pour voir ce qui s’y passe.

 

- Léopold Messan GNININVI, Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de l'Intégration Régionale.

 

Lui, c’est le dernier opposant radical qui est resté au gouvernement contre le boycott de ses congénères du CAR et de l’UFC. Il est mis à la tête d’un Ministère, affaires étrangères et intégration régionale pour servir de vitrine pour le Togo, en sa qualité d’opposant. Il a un message politique à délivrer, convaincre les partenaires que tout va bien maintenant au Togo et qu’ils peuvent désormais faire confiance au régime de Faure Gnassingbé. Là où il n’arrive pas jouer ce rôle, son doublon de la Coopération Gilbert Bawara,  est présent pour le faire en marchant largement sur les prérogatives qui ne sont pas  les siennes.

Le Professeur Gnininvi est confronté à un véritable problème à son Ministère : la liberté d’action. Les grandes décisions allant dans le rôle même des affaires étrangères sont prises ailleurs. Ses activités se résument souvent à quelques voyages et à la signature de documents officiels. La marge de manœuvre est très réduite.  Il n’a d’ailleurs pas les mains libres de choisir ses collaborateurs, dit-on, et reste coincé dans les desiderata de ceux qui l’ont nommé. Il ne devait en principe pas s’en plaindre, conscient du système dans lequel il s’est jeté. Mais cela, le Professeur l’a à plusieurs reprises revendiqué au cours des Conseils des Ministres. La plupart du temps, il a été ramassé par ses collègues qui pensent qu’ils détiennent le pouvoir et la gestion de l’Etat et sont libres d’en faire ce qu’ils veulent. Les activités du Ministère des Affaires Etrangères ne sont pas perceptibles à l’intérieur. C’est pourquoi, il est difficile pour le Togolais moyen d’apprécier ce que le chef de ce portefeuille fait exactement.

L’image du Togo à l’étranger, l’adhésion aux mécanismes sous-régionaux et régionaux, la visibilité de la politique socio politique et économique du Togo sont des tâches du Ministère des Affaires Etrangères. Et en principe, il aurait été plus stratégique de mettre un diplomate de carrière plutôt qu’un professeur rompu à la science, à la technique et aux nouvelles technologies. L’Etat devrait y penser.

 

 

- Pascal BODJONA, Ministre d'Etat, Ministre de l'Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales, Porte-Parole du gouvernement

 

Cette ribambelle de charges confiées à Pascal  est un signe de marque du Président Faure à l’endroit d’un incontournable ami et stratège politique qu’il a été obligé de déboulonner du Cabinet de la Présidence. Pascal Bodjona devrait déjà donner une idée de la décentralisation au Togo. Il devrait clairement situer les Togolais sur l’organisation ou non des élections locales ; les conflits fonciers et de chefferies qui se sont multipliés depuis lors devraient en principe trouver un début de solution, la planification et l’organisation au niveau des préfectures et des collectivités locales devraient être déjà amorcées. En lieu et place de ces activités qui relèvent de son département, le diplomate est ailleurs à gérer les conflits. Le football, les inondations, l’ONAT, etc. constituent les domaines privilégiés  du Ministre d’Etat. Il est vrai, l’homme a une expertise de la chose politique. Il a surpris le peuple togolais tout entier dans sa façon d’appréhender les situations. Il n’est plus le Pascal Bouillant des années 90. Il est le Bodjona fin, avec un langage très diplomatique. Il évite les propos impopulaires qui irritent les populations et s’engage de plus en plus dans un courant de reformes qui vise à donner une bonne image du Togo et paradoxalement à maintenir le RPT au Pouvoir. C’est un Monsieur qui a encore de beaux jours à passer aux côtés du Président Faure qui le maintient dans son entourage pour des consultations exceptionnelles. Pascal Bodjona, quoique Porte-parole du gouvernement doit choisir entre son lourd portefeuille d’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales et les médiations tous azimuts qu’il mène dans tous les secteurs de la vie socio politique et économique du Togo. Il est un peu trop présent partout et risque de ne point s’occuper de l’essentiel. Qui trop embrasse mal étreint.

 

 

 -  Adji AYASSOR, Ministre de l'Economie et des Finances

 

Lors de la Conférence de Presse du gouvernement après l’augmentation du prix du carburant, ce monsieur a piqué une colère d’hérisson contre la presse. Il a incriminé avec beaucoup de regret un article d’un journal privé qui a véhiculé des informations fausses. M. Ayassor devra à son tour comprendre que les informations sont mises à la disposition de la Presse par les autorités. Lorsqu’on est effacé, invisible et difficile d’accès, cela complique le travail du journaliste. Monsieur le Ministre qui a un portefeuille sensible et très important devrait répondre aux sollicitations des journalistes. C’est aussi un signe de transparence et de bonne gouvernance.

Ceci pour dire que ce collaborateur de Faure est très discret. A la présidence, on raconte que le chef de l’Etat l’aime bien à cause d’une intégrité légendaire qu’il incarne. Adji Otheth Ayassor est la perle rare de Défalé, village situé à près de 450 kilomètres de Lomé. Il est sans ambitions, sage et travailleur. Précédemment chef de cabinet à la présidence, il est appelé au Ministère de l’Economie et des Finances pour redresser ce secteur. Le bilan n’est en tout cas pas assez louable comme on devait s’y attendre. Comment s’organisent aujourd’hui le
 
 
ACP-INTER


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