Le jour vient où le clan paiera la purge organisée à plusieurs reprises au sein de cette armée et qui maintient sous la terreur des hommes dont la bravoure devrait être un fait.
Mouammar Kadhafi, même si l’homme n’inspire pas confiance, due à son rôle dans l’usurpation du pouvoir par Faure Eyadema, aurait, en voulant remercier l’armée togolaise dans la gestion de sa sécurité lors de son séjour au Togo, fait offrande d’une somme colossale estimée en milliards à l’ensemble des FAT.
Selon les estimations rondelettes faites par nos hommes en arme, chaque élément des FAT pourrait avoir un pactole de 800 000 CFA. Mais jusqu’à présent alors que des informations font état de ce que les mêmes cadeaux faits aux forces armées du Bénin et du Burkina voisins sont allés dans les poches des destinataires, au Togo, tout se passerait comme de rien n’était.
Silence-radio, circulez il n’y a rien à voir. Là nos militaires l’ont grave, comme on dirait ; et la grogne monte, d’autant que malgré la crise et l’absence de fonds dont se plaint le gouvernement moribond du sieur Houngbo, qui s’efforce de clamer que son chef et lui seraient sur la même longueur d’onde et auraient les mêmes visions (lesquelles ?, on se le demande), on a vu et entendu que l’usurpateur, qui prend de plus en plus des allures d’un démon, se serait offert une AMG Mayback pour une bagatelle de plus d’un milliard.
Selon le Sieur Bodjona (B’dzana), son bougre de compère en chef Faure Eyadema aurait pris goût et succombé aux charmes de ce véhicule, lorsque au cours d’une visite en Côte d’ivoire, le véhicule fut mis à la disposition des officiels. Et de demander au journaliste qui posait la question de l’opportunité de cet achat par les temps qui courent, si on voulait que son copain roule en charette ?
Voilà le résultat du MBA dont d’aucuns gratifient le sieur Faure : s’offrir sur le dos des deniers publics et du peuple qui tire le diable par la queue, une bagnole à plus d’un milliard.
Il n’en fallait pas plus pour mettre la puce à l’oreille de nos militaires quant à la destination des fonds gracieusement offerts par M. Kadhafi pour les remercier. Mains basses du clan sur leur gâteau.
Le message est clair, seul le clan peut avoir droit de jouir des dons faits au Togo ou aux Togolais. Le gâteau a donc changé de propriétaire. Les bidasses ne sont pas dignes de ces libéralités ont estimé leurs chefs qui se sont avec le clan partagé le gâteau.
Pire devant la grogne qui monte Faure a envoyé le lugubre Nandja faire taire les rumeurs sur fonds de menaces à peine voilées, mélangée avec une promesse de magnanimité du fils du père qui va surement jouer au père noël avec nos FAT, si celles-ci sont sages, et puisque la fin d’année approche.
Dans les rangs il se susurre que trop c’est trop ; et les hommes de rang disent qu’il faudrait qu’on ne les prenne pas pour des bêtes, et qu’il seraient déterminés à aller au bout.
Il faut dire que les Togolais attendent depuis longtemps que les FAT aillent au bout d’une logique républicaine.
Et ce n’est pas tout, nos hommes sont souvent brimés lors des missions internationales auxquelles ils participent. Les indemnités de mission qui doivent leur revenir prennent souvent le chemin des comptes bancaires des officiers supérieurs de l’armée qui se sucrent sur leur dos ; pendant que les éléments des autres pays jubilent profitant de leurs indemnités les Togolais jouent aux orphelins parents pauvres, et sont la risée des autres.
Ces faits peuvent-ils avoir lieu dans un pays où existent des règles bien établies et où la transparence est une obligation dans les procédures ?
Les FAT sont elles-mêmes victimes d’un système qu’elles soutiennent, cautionnent et auquel elles empêchent les Togolais de mettre fin depuis presque deux décennies.
Il faudrait un jour qu’elles prennent leur responsabilité, mais d’ores et déjà elles devraient savoir qu’elles auraient le soutien du peuple, même si cela ne fut pas son cas.
Nous préférons voir des milliers d’hommes vivre décemment, qu’un individu ignoble patauger dans une opulence indue, indigne et surtout criminelle.
Abalo B. Kpéouzim.
On dit souvent que l’on est souvent enclin à agir lorsqu’on est de près touché par une injustice contre laquelle on devrait humainement s’élever. Jusqu’alors, les Togolais ont cru que leur armée ne se détournerait jamais des brigands qui pillent le Togo. D’aucuns ont toujours fait le vœu que vienne ce jour où l’armée togolais, sentira le besoin de couper ces liens contre natures dans lesquels ses officiers supérieurs complices du clan Eyadema l’enserrent.



