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Gilchrist Olympio face aux réalités du pouvoir RPT : Faure Gnassingbé crée un gouvernement écran et implante son vrai cabinet décisionnel à la présidence

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mardi, 15 juin 2010 10:12

Gilchrist Olympio face aux réalités du pouvoir RPT : Faure Gnassingbé crée un gouvernement écran et implante son vrai cabinet décisionnel à la présidence

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Dans les armées, il est une vérité inaliénable que la responsabilité ne se partage pas. Cela suppose que deux personnes à la fois ne peuvent pas être responsables d’une bavure ou d’un succès. Une et seule personne en assume la responsabilité. De plus, à la tribune du congrès d’investiture des candidats du RPT aux législatives de 2007, Faure Gnassingbé avait lâché le conseil de son père : « le pouvoir ne se partage pas ». Cet aveu, inconscient ou non, ajouté à la formule militaire, témoigne à suffisance de la réalité des intentions du RPT et de son président dans la gestion du Togo. Tout se fait pour que la réalité du pouvoir reste entre les mains des fidèles, amis et obligés. Tant pis alors pour les externes qui croiraient à un quelconque partage.

 

Les accords politiques, miroirs aux alouettes

Après avoir essayé le passage en force aux premières heures de la lutte démocratique, feu Eyadèma et l’éternel RPT se sont résolus au traquenard des accords. De mémoire de journaliste, la politique au Togo est une question d’accords. Mille et un accords ont ainsi été signés sans que la situation ne change véritablement. Que ce soit à Lomé pour l’accord qui a arraché la conférence nationale, ou celui de l’Accord Cadre de Lomé, que ce soit à Colmar ou encore aux mille Ouagadougou, tous ces accords n’ont rien apporté à la politique togolaise. Après l’échec du gouvernement d’union nationale en 1992, après la débandade générale des irréductibles réduite à l’exil, on a essayé des commissions mixtes paritaires, qui seront reprises quatorze ans plus tard sous la formule du comité de suivi de l’Accord Politique Global, sans jamais atteindre la destination.

Constatant l’inefficacité des lieux, la communauté internationale se résout à faire signer les accords en présence de personnes respectables ou à faire suivre les négociations par des personnalités remarquables du monde. On a fait venir le médiateur de France, Mario Stasi, des diplomates allemands dont Von Stulpnagel ; en 1993, avant la boucherie de Fréau Jardin, Marcel Debbasch, ministre français et son homologue allemand étaient aussi à Lomé pour la même cause.

Jacques Chirac, président de la grande France, était assis à la salle Kéran de l’hôtel 2 février quand les protagonistes togolais apposaient leur signature sous l’Accord Cadre de Lomé ; il était bien là quand feu Eyadèma avait déclaré devant les caméras du monde entier qu’il ne serait pas candidat à la présidentielle de 2003 parce qu’il ne va pas faire sauter le verrou de la limitation du mandat présidentiel ; en 2006, après l’holocauste, c’est Blaise Compaoré qui a cautionné l’Accord Politique Global du 20 août 2006 censé conduire le pays au port de la réconciliation et de la paix sociale. Le chapelet des accords et des esquisses de sortie de crise est ainsi très long et chacun de ces aveux est un livre d’histoire dont la chute est déception, désarroi, trahison et statu quo.

A chacune de ces occasions, le parti au pouvoir montre souvent bonne foi, disponibilité et enthousiasme à ouvrir le jeu et à donner au pays de véritables chances de sortir de l’enlisement. A chaque fois malheureusement, les espoirs ont été déçus. Ce qui s’impose qu’il faut dire est que le RPT, par ses multiples contorsions dont un chaînon important est le schéma négociation-accord, ne pense qu’à ajuster et à affiner sa stratégie de conservation du pouvoir pour les siècles des siècles, un Gnassingbé devant succéder à un autre Gnassingbé, étant donné qu’en 2005, on n’a pas pu trouver dans le parti un militant, étranger au clan Gnassingbé, capable d’en porter les intérêts. Les négociations, dialogues et accords, les gouvernements d’union, d’ouverture ou de large ouverture et de grandes compétences, ne sont à la fin que des miroirs aux alouettes utilisés pour tromper la vigilance des adversaires, de la communauté internationale qui joue finement les complices, et garder le contre.

Tirer les vraies ficelles

Lorsqu’on examine de très près le malheureux cadre décrit ci-haut, on se rend à l’évidence que, d’un accord à un autre, le RPT ne perd jamais de vue son objectif principal et son obsession : garder la réalité du pouvoir, malgré tout.

On peut dire que, depuis l’amère expérience des débuts 1990 où la réalité du pouvoir a échappé à feu Eyadèma et à ses sbires, le gouvernement et le Haut conseil de la république, organe législatif de transition étant contrôlés par l’opposition, le pouvoir par conséquent ayant failli, peu s’en faut, leur échapper, n’eût été l’intervention intempestive des « éléments incontrôlés » des forces armées, les dispositions semblent prises, de père en fils, pour que les accords et gouvernements d’union ne soient des goulots d’étranglement que pour ceux qui y viennent, croyant à leur bonne foi. La malheureuse expérience très récente du parti de Me Agboyibo indique sans doute qu’il y a péril en la demeure en ajoutant au miroir aux alouettes du pouvoir.

Echaudé par le gouvernement d’union de 2006-2007, le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) a décliné l’offre en 2010. Pour cause. L’obstination du RPT à se maintenir au pouvoir et à avoir la mainmise réelle sur les rouages sensibles de l’administration rend de facto infertile toute action commune concertée vers la sortie de crise. Pour ce gouvernement expérimental de Me Agboyibo, des manipulations alchimiques ont été faites pour vider de toute substance et de tout pouvoir réel les portefeuilles tenus par les adversaires : on se souvient qu’un ministère de l’économie et du développement avait été créé et confié à un ministre de l’opposant pendant que M. Ayassor gardait la réalité des finances publiques à travers le ministère des finances ; de même ; le Professeur Gnininvi avait hérité d’un ronflant ministère des affaires étrangères et de l’intégration régionale, coquille presque vide réduite à inaugurer et à clôturer, à représenter et à présenter les discours, au moment où le fidèle ami M. Bawara gérait les vraies affaires étrangères grâce à son portefeuille de la coopération.

Ce marché de dupes a permis à Faure Gnassingbé de garder la réalité du pouvoir, et de ne point s’embarrasser de la présence de ministres opposants empêcheurs de tourner en rond. Au même moment, bien que Me Agboyibo soit le Premier ministre, on ne peut pas dire qu’il était le vrai patron de l’administration, vu que des super ministres existaient qui n’en faisaient qu’à leur tête, et que surtout un certain Edem Kodjo, déplacé de la primature, a été nommé ministre délégué à la présidence, conseiller spécial du président. N’était-il pas le vrai premier ministre ?

Fidèle à sa logique, Faure Gnassingbé remet la musique en 2010. Quand il a fini de se faire proclamer vainqueur de la présidentielle du 4 mars, le président s’empresse pour dépoussiérer le disque et demander à son agent M. Houngbo de le jouer à la classe politique. Il en est sorti le gouvernement actuel qui ne déroge pas au double jeu des apparences et de la réalité. Le ministère des affaires étrangères et de la coopération a été confié à M. Ohin Elliot, membre de l’UFC.

Curieusement, son prédécesseur au poste est nommé conseiller principal à la présidence, chargé des affaires diplomatiques et de la coopération. A l’annonce de la nomination, un observateur avisé de la politique togolaise a sourcillé et confié son embarras quant au rôle réel de ce conseiller. Ne serait-il pas le vrai ministre de la coopération placé dans les couloirs de la présidence pour faire pendant de l’ombre au ministre officiel ? En outre, le ministère de l’urbanisme et de l’habitat est le lieu de remarques troublantes. A peine l’a-t-on confié à l’ami de Gilchrist Olympio qu’on trouve pertinent d’en séparer le cadastre et la gestion des réserves administratives. Pourquoi est-ce maintenant qu’une telle réforme se fait ? Cela peut être le fruit du hasard mais le contexte ne permet pas de le croire vraiment. Aussi est-on tenté d’y voir la mise en oeuvre de la stratégie de possession du gouvernail surtout que les services détachés sont confiés à la gestion de la direction des impôts. La position de la directrice des impôts dans le sérail du pouvoir est un élément indicatif indéniable.

Résultat des courses : il n’est pas faux de dire que l’ouverture prônée reste nominale et artificielle. Au-delà des discours et des proclamations tapageuses d’intentions, tout se fait pour que le pouvoir réel reste entre les mains des amis et courtisans. N’en déplaise à M. Olympio qui croit que les sociétés d’Etat seront partagées entre « son » parti et le RPT, des bruits de couloirs annoncent la nomination prochaine à la tête des sociétés majeures des « amis » et « fidèles ». Le vrai pouvoir est ainsi entre les mains du RPT qui en fait ce qu’il veut, en fera ce qu’il voudra. Les opposants sont de simples invités au festin du roi, au festin des vautours. C’est la vérité de la politique togolaise.

Nima Zara

 


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