cas de décès, biens emportes par l’eau, champs et produits  vivriers dévastes, maison démolies et que sais- je encore. La situation est désastreuse dans toutes les communes du Bénin et la crue du fleuve Ouémé et celle du fleuve Mono continuent de sévir. Dans les communes de la vallée de l’Ouémé comme Bonou, Adjohoun, Dangbo, toutes les localités sont immergées, les centres de santé, les établissements scolaires sont sous l’eau. Les sinistrés se comptent par milliers et sont obligés de fuir leurs maisons. Les quelques mètres carrés de terre ferme sont envahis par les sinistrés.


Au niveau du département du Plateau, certains établissements scolaires sont inaccessibles du fait de l’eau. Dans les autres départements, la situation n’est guère reluisante, même si par endroits certains établissements scolaires sont partiellement épargnés. Seulement ces établissements scolaires, soit sont difficilement accessibles, soit occupés par les sinistrés. Dans la commune d’Athiémé et environs, la crue du fleuve Mono a fait des dégâts considérables.
C’est presque que tout le pays qui est emballe dans la catastrophe.


Cela suscite une grande interrogation la rentrée scolaire aura telle belle et bien lieu le 4 octobre prochain ?


Outre cela, soucieux de la situation les députés de la 5eme législature ont demande au gouvernement lors de leur dernière plénière de décréter l’état d’urgence afin d’inviter les partenaires au développement à venir en aide au Bénin dont plusieurs localités sont dans l’eau.
 A cet effet, la coalition politique de l’opposition   l’union fait la nation  compatissante aux douleurs des sinistres a fait don d’une enveloppe de 10 millions .Ainsi  elle vient de manifester sa solidarité à l’ensemble des sinistrés béninois en offrant au gouvernement, à travers le ministère  de l’Intérieur et de la sécurité publique sa modeste contribution ceci dans le souci  d’alléger la souffrance des compatriotes surpris par la grande période de crue. Voila qui montre par cet acte que nos politiciens aussi ont du cœur.


 Comme nul n’a le droit d’être heureux tout seul,  l’apport d’autres bonnes volontés serait un atout pour ces populations devenues démunies par la catastrophe.


 Daniel Houegban