Et pour cause, les populations de la localité refusent de déménager pour permettre aux techniciens d’effectuer les travaux.

 Cette phase est consacrée aux mesures d’accompagnement socio-économiques des bénéficiaires. Chaque années le village d’Agomé-Glozou et les localités environnantes sont inondés par le fleuve Mono qui fait des sinistrés. 



 Pour trouver un palliatif, le projet prévoit la construction d’une digue de protection sur 10 km avec une emprise de 30 m . Pour ce faire une partie du village doit déménager pour être dans le périmètre de sécurité. Cependant, les villageois refusent de partir en abandonnant leurs fétiches.
Dans le volet social du projet c’est une nécessité de construire cette digue pour protéger la parcelle de production et les villages faces aux chutes répétées de la pluie.

Le ministre Kolani Gourdjigou, en charge des infrastructures rurales a fait récemment le tour dans le village d’Agomé-Glozou pour convaincre les populations à libérer les lieux pour la poursuite normales des travaux. Pour l’instant, en vain.

L’aménagement de ce bassin est un projet financé par la BAD et la BOAD à hauteur de 10,5 milliards de F CFA.

 Mo5-Togo