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Arrivés au Bénin pour poursuivre leurs études: Les frères de sang haïtiens face à la nouvelle vie estudiantine.

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mercredi, 23 mars 2011 10:01

Arrivés au Bénin pour poursuivre leurs études: Les frères de sang haïtiens face à la nouvelle vie estudiantine.

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Il était quatorze heures au Bénin ce jeudi 3 mars 2011 quand le vol spécial des étudiants haïtiens a atterri sur le tabernacle de l'aéroport international Cardinal Bernardin GANTIN de Cotonou. A son bort: 100 étudiants haïtiens dont 37 filles accueillis par une forte délégation béninoise

 composée de l'Union Nationale des Etudiants du Bénin avec à sa tête son Président ODOUNARO. Les choses sont allées très vite. Il est quinze heures la délégation gouvernementale est arrivée. Elle est composée de: le Professeur François ABIOLA; Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ; Jean-Marie Ehouzou, Ministre des Affaires Etrangères et le Professeur Albert TEVOEDJRE; Médiateur de la République. Après les honneurs et les civilités sans oublier les discours de ces occasions, cap fut mis sur l'Université d'Abomey Calavi, le lieu d'hébergement des "Arrières arrières petits fils de Toussaint LOUVERTURE" à bord des bus de l'uac avec des girofards devant: "du jamais vu" a laissé entendre l'autre.


L'accueil ici est l'un des particuliers; les frères haïtiens ont eu droit au voanzou (haricot gros grain); ce n'est pas du goût de nombre d'entre eux. A vingt heures ce même ce jeudi 03 mars; la délégation est allée déjeunée au domicile de l'Ambassadeur de Haïti près le Bénin. 

Vingt jours après comment se portent ces étudiants en terre béninoise?

Retenus en effet après un concours qui leur donnait le droit de venir poursuivre leurs études sur la « terre de leurs ancêtres », ils sont bien installés au niveau du campus universitaire d’Abomey-Calavi et sur le site de l’Institut national de la jeunesse, de l’éducation physique et sportive (INJEPS) à Porto-Novo la Capitale politique du Bénin.

Coup d’œil sur leur venue et leur nouvelle vie…


A la FASEG (Faculté des Sciences Economique et de Gestion), à l’ENEAM (l'Ecole Nationale de l'Economie Appliquée et de Management), à la FSS (Faculté des Sciences de la Santé) ou encore à la FSA (Faculté des Sciences Agronomiques), ils sont 93 les étudiants haïtiens qui sont déjà bien intégrés dans les établissements de l’université d’Abomey-Calavi. Tandis que les sept autres sont à l’INJEPS de Porto-Novo. Pour un bon suivi des activités et de leurs préoccupations, ils se sont regroupés sous un comité qui travaille avec une coordination centrale. François Croilnor, chargé d’affaires et responsable des Relations publiques dudit comité, affirme : « Tous les 100 nous avons été retenus après un concours où nous étions 758 candidats. Maintenant ici, le comité sert à accompagner les étudiants, et à suivre leurs revendications. » Claude-Endrell Abelard; major de la promotion, est la secrétaire à la coordination et responsable des affaires et de la condition féminine du groupe. Elle ajoute : « Après les résultats, nous nous sommes préparés, et nous avons passé une semaine d’immersion ensemble, pour nous habituer les uns aux autres». «Car, nous venons tous de régions différentes», ajoute Lubin Ronald.



S’agissant de leur arrivée au Bénin, Orméus Josselin témoigne: «C’était vraiment chaleureux, on ne s’attendait vraiment pas à cette forte délégation dont le ministre des Affaires étrangères du Bénin, Jean-Marie Ehouzou, et les officiels qui l’ont accompagné». L’adaptation une fois sur le campus se fait progressivement, même si côté climat, «il fait très chaud ici», disent les nouveaux pensionnaires de Calavi, avec le sourire aux lèvres. Ils sont logés dans un bâtiment blanc, que tout le monde désigne volontiers comme « le bâtiment des Haïtiens », spécificité qui ne marque pas la singularisation, mais plutôt l’attachement des anciens étudiants béninois à leurs nouveaux camarades, comme le confirme Orméus Josselin : «On s’entend bien avec les étudiants béninois». Mais selon Claude-Endrell Abelard, le logement connaîtra des modifications sous peu, les filles seront installées dans un bâtiment différent.



Vie sur le campus


Certains d’entre eux ont commencé les cours juste le 14 mars dernier, tandis que d’autres ont commencé une semaine plus tôt. D’autres encore sont arrivés dans des facultés où les cours avaient débuté depuis trois mois. «C’est difficile dans ce cas-là», confie François Croilnor qui ajoute: «Il faut se rattraper pour tenir. On n’a pas le choix. Mais ça se passe plutôt bien. Il est vrai qu’un professeur a dit que parce que nous étions les meilleurs au concours, nous étions censés réussir malgré le retard. Heureusement, avec nos camarades béninois, tout va bien. Certains d’entre nous ont même déjà intégré des groupes d’études.»


S’agissant du soutien matériel et financier, il est de l’aval de la fondation Cardinal Bernardin Gantin et du ministère des Affaires étrangères.
«On rencontre quelques difficultés au niveau des dépenses», affirme François Croilnor. «Il y a chaque jour beaucoup de photocopies à faire, et d’autres frais ; ça peut vous coûter des fois jusqu’à 5.000 FCFA». Ce que confirme Claude-Endrell qui ajoute qu’il n’y a pas que ça, la nourriture coûte chère, et surtout le transport.
Mais les étudiants sont volontaires et enthousiastes. « Nous sommes là pour des formations de trois ans, mais on aurait bien aimé aller au-delà si c’était possible, jusqu’à la maîtrise», avouent-ils. «Et puis si tu fais une erreur, ou tu ne réussis pas, il y a de fortes chances que tu rentres au pays».

Somme toute, ils sont prêts. «Nous sommes vraiment reconnaissants envers le Bénin et les Béninois pour tout ce qu’ils font pour nous», conclu Pierre Antoine Prévalier.
A la question de savoir s’ils souhaiteraient rester travailler au Bénin, Lubin Ronald rappelle que le ministre Jean-Marie Ehouzou lui-même avait souhaité que 10% d’entre eux restent ici. « C’est bien possible, mais cela dépendra des opportunités », a-t-il souligné.

Notons que Luc Emmanuel quant à lui, est le responsable des sept étudiants haïtiens de l’INJEPS de Porto-Novo.


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L’espoir haïtien


Le drame du 12 janvier 2010 est encore dans les mémoires. La nature s’était acharnée sur le pays de Toussaint-Louverture, à travers un tremblement de terre des plus violents, semant désolation, consternation et compassion à travers le monde. L’évènement est aujourd’hui vieux de plus d’un an, et des mesures ont été prises dans divers pays, pour apporter une contribution au relèvement du pays frère, Haïti. Le Bénin n’est pas resté en marge, lui qui plus que n’importe quelle autre nation partage avec Haïti des liens étroits, des liens de sang. 100 bourses d’études accordées, pour former des cadres prêts à retourner chez eux participer à la reconstruction et au développement de la patrie sœur. Tout le souhait est qu’on multiplie ce genre d’initiative, et qu’on sache se serrer les coudes dans de telles circonstances. Cela n’arrive pas qu’aux autres, le Bénin l’a compris. Haïti est en reconstruction physique, politique, et intellectuelle. Vivement que nos frères et sœurs, les 100 protégés d’Evans Lescouflair ici au Bénin et les autres ailleurs, et nous avec, accompagnions la première république noire dans un rétablissement qui cèdera la place au rayonnement.



Abel DAKO, Cotonou







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