Après quelques minutes de manifestation sous la surveillance attentive et musclée des forces de sécurité, les responsables des étudiants ont été contactés par les autorités de la DBS pour des négociations. Les discussions se poursuivaient à l’intérieur quand Adou Sébou, le président du MEET, est arrivé sur les lieux. Il a été chahuté par des étudiants. Ces derniers lui reprochent, à tort ou à raison, de ne les avoir pas informés de tous les critères d’octroi des allocations de secours. Pour l'efficacité de leurs actions, les étudiants doivent vite retrouver la nécessaire cohésion dans leurs rangs.
Après quelques heures de négociations, la DBS a fait savoir aux étudiants que c’est la Commission des bourses et stages où siège leurs camarades qui devrait prendre en charge leur revendication. Le directeur de la DBS a néanmoins promis aux étudiants qu’il transmettra leur revendication à qui de droit.
Non satisfaits, les étudiants se sont repliés sur le campus où ils étaient en concertation en vue de prendre des mesures qui s’imposent face à la nouvelle situation.
Les étudiants réclament le payement des allocations de secours et primes d’équipement.
Notons qu’aucune association estudiantine clairement identifiée n’a été l’organisatrice de cette manifestation. Un tract anonyme avait circulé sur le campus la semaine dernière appelant les étudiants à observer ce sit-in. Un scenario identique au début des événements de Kara.
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