Tous ces étudiants radiés sont des responsables ou des meneurs des mouvements de revendications estudiantines qui ont secoué cette université en début d’année académique.
Les étudiants exclus seraient entrain de se constituer en collectif en vue de réclamer leur réintégration dès la rentrée prochaine.
Les cours sur les deux campus publics du Togo avaient été perturbés en début d’année par des revendications. Ces revendications parfois violentes surtout dans la ville de Kara ont débordé de l’enceinte du campus entraînant la dégradation des édifices publics.
Les étudiants reprochaient aux autorités de n’avoir pas tenu à leurs engagements contractés au cours d’un précédent accord.
Finalement un nouvel accord fut signé les 12 et 13 janvier dernier et a permis de ramener le calme sur les deux universités de Lomé et de Kara mais pour l’instant, cet accord n’est pas aussi appliqué en totalité.
Ce n’est pas la première fois que les autorités universitaires ont recourt à la manière forte pour ramener le calme sur le front social. Fidèles à leur logique qui consiste à casser le thermomètre que de soigner la fièvre, elles ont toujours touché opter pour cette solution. C’est ainsi qu’au cours de l’année écoulé, elles ont exclu, Adou Sébou, le président d’un mouvement estudiantin, au plus fort de la crise sur le campus de Lomé, pour fragiliser le mouvement, en vain. La mobilisation générale de la population a contraint les autorités à revenir sur leur décision.
Faut-il attendre les mêmes réactions à Kara ?
(www.mo5-togo.com)