Depuis plusieurs semaines, des rumeurs font état d'infiltration d'hommes du groupe Boko Haram en Centrafrique. Le 20 janvier, le mouvement "Révolution et Justice" affirmait également dans un communiqué avoir capturé "deux membres de Boko Haram" qu'ils détiennent, à la suite d'affrontements à Sido sur l’axe Markounda-Bossangoa. Cependant, l'information n'est pas vérifiable.
Dans une interview diffusée aujourd'hui, le Président déchu François Bozizé persiste et refuse de condamner ces miliciens en affirmant que "les anti-balaka sont des patriotes, ils luttent contre l'insécurité". Par ailleurs, ce dernier aurait fait un saut en territoire centrafricain, après avoir été expulsé du Cameroun. Considéré comme le principal soutien des milices Anti-Balaka, Bozizé a été officieusement déclaré "personnae non grata" en France.
En faisant allusion notamment aux Anti-Balaka qu'elle considère comme les "ennemis de la paix", la France a annoncée aujourd'hui qu'ils "seront combattus". De son côté, la MISCA promet un "lourd bilan".