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[VIDÉO] Corneille revient sur le massacre de sa famille au Rwanda

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samedi, 01 mars 2014 19:06

[VIDÉO] Corneille revient sur le massacre de sa famille au Rwanda

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Au cours de l’émission « La Parenthèse inattendue », le chanteur a détaillé la nuit d’horreur où il fut laissé pour mort au milieu des siens en 1994.

Il en avait déjà parlé, mais pas avec autant de force ni d’émotion. Mercredi soir sur France 2, au cours de l’émission La Parenthèse inattendue, avec Frédéric Lopez, Corneille est revenu sur le massacre des siens au printemps 1994. Les faits se sont déroulés lors du génocide rwandais, qui vit le massacre des Tutsi par les Hutu. Les parents du chanteur, qui appartiennent à ces deux ethnies, ont longtemps vécu en Allemagne et sont rentrés au pays avant ces événements tragiques.

 

 

 

 

Sur place, la tension est palpable, mais la famille reste quand même. « Je savais qu’il y avait un problème entre les gens du Nord et les gens du Sud, explique Corneille au cours de l’émission. L’inconscience de mon père par rapport à tout ça n’était pas légitime, et je lui ai longtemps reproché. »

 

 

Tout bascule au cours de la nuit du 15 avril 1994. Corneille a alors presque 17 ans. « Il y a des gens armés qui se sont introduits chez nous. Ils nous ont demandé de nous asseoir dans le salon. Il y avait mes deux petits frères, ma petite soeur, mon père et ma mère. Je n’arrive pas à l’expliquer, mais j’étais persuadé que je n’y passerais pas. Ils ont commencé à tirer, ça a dû se passer en deux ou trois minutes. Dans ma tête, ça a pris une seconde. » Une coupure de courant inopinée lui permet de sauver sa peau. « Ça s’est passé un peu dans le noir complet. J’ai sauté derrière un canapé qui était à côté de moi. Ils ont tiré sur tout le monde et ils sont partis en courant », raconte Corneille aux autres invités de l’émission, la sportive Marion Bartoli et Michel Leeb, très émus par ces confidences.

 

 

REGARDEZ – Un extrait de « La Parenthèse inattendue » en cliquant ici




« Je suis devenu un bloc de glace »


« Ils ne sont pas restés trop longtemps. J’imagine qu’ils n’ont pas eu le temps de vérifier que tout le monde était mort. [...] La première chose que j’ai faite, c’est d’aller dans la salle de bains de mes parents et de me regarder dans le miroir pour vérifier que j’étais vivant. J’étais figé, je suis devenu un bloc de glace, je ne sentais plus rien, je ne pleurais pas, j’étais dans un état de choc total. » Il va se terrer toute la nuit dans la maison avant d’oser, le lendemain, regarder sa famille massacrée, pendant « une fraction de seconde ».

 

La suite, il l’a déjà racontée : il s’enfuit par l’actuel Congo et parvient en Allemagne, où il est accueilli chez des amis de ses parents. Il enfouit la douleur et les images au fond de lui, évite les psys, considérés comme des « fous » par les Rwandais, s’estime heureux d’être encore en vie, part au Canada pour des études en communication, s’évade par la musique et connaît le succès que l’on sait en prouvant que l’on peut s’en sortir malgré le pire. Mais l’horreur est toujours là, prête à se réveiller. « J’avais de temps en temps des sortes de flashes, qui hurlaient quelque chose ne va pas, mais ils disparaissaient », a-t-il raconté au magazine Psychologie. « Le show-business, les lumières et l’agitation de la vie d’artiste m’ont permis de traverser toutes ces années sans vraiment m’interroger. [...] En fait, j’étais mort, absent de mon histoire, absent de moi-même. Mais je souffrais tellement que je ne le sentais pas. » Après ses premiers albums, c’est la dépression.

 

Il a fait la paix avec ses fantômes

 

Sa rencontre avec sa future femme, Sofia, agit comme un déclencheur. Elle l’incite à enfin consulter pour travailler sur son déni. Il parle, revit son enfance, regarde enfin les photos des disparus qu’il avait cachées, et verse ses premières larmes depuis la tragédie. Au cours de ce travail de deuil et d’introspection, il se rend compte qu’il a également été abusé, enfant, par une tante de la famille, une nouvelle douleur, aussi forte que la mort de ses proches, dont il tirera une chanson, « La Voleuse de lendemain ». « J’ai fait la paix », reconnaît-il aujourd’hui. Avec lui-même, avec ses fantômes, avec Dieu, aussi, à qui il réclamait une dette éternelle. L’arrivée de son fils l’a profondément apaisé. « Pour la première fois depuis la mort de ma famille, j’ai osé dire merci à Dieu », dit-il dansPsychologie.

 

Dans son dernier album, Entre Nord et Sud, le chanteur peut enfin évoquer cette Afrique qui lui manque et qui lui a donné aussi une partie de son identité. Et il n’exclut pas de revoir prochainement le Rwanda. Car même s’il n’oublie rien, le chanteur parle désormais de pardon.

Lepoint.fr


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Read 295 times Last modified on mercredi, 09 juillet 2014 15:06

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