L'accord couvre également la réinstallation de témoins lorsque cela s'avère nécessaire, poursuit le texte, soulignant que la Belgique devient ainsi le premier État à signer un tel accord avec la Cour pénale internationale.
Cet accord formalise notamment les nécessaires consultations entre le l'administration de la Cour et les autorités belges, celles- ci examinant les demandes de la CPI au cas par cas.
«Cet accord représente un pas en avant en matière de coopération avec la CPI et nous tenons à exprimer notre gratitude aux autorités belges pour leur soutien», explique le greffier de la CPI Herman von Hebel cité dans le communiqué. « Nous espérons également que cette avancée incitera d'autres Etats à signer de tels accords avec la Cour », ajoute-t-il.
Dans toutes ses activités, la CPI, qui n'a pas de territoire, compte sur la coopération des Etats et organisations internationales.
La Cour pénale internationale est une juridiction permanente et indépendante chargée de juger des personnes accusées des crimes les plus graves touchant l'ensemble de la communauté internationale, à savoir le crime de génocide, les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre.