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Immigration: Pourquoi les Africains quittent leur pays?

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dimanche, 06 avril 2014 19:00

Immigration: Pourquoi les Africains quittent leur pays?

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L'immigration n'est pas un phénomène nouveau

Les mouvements migratoires ont toujours existé entre le Sahel et le Maghreb en général; mais ce sont surtout les Maliens, Nigérians et Tchadiens, qui sont allés là-bas pour le travail saisonnier, et parfois à régler. Mais aujourd'hui, l'objectif a changé: il est d'aller plus loin ... en Europe. Le système de visa pour accéder pays européens, la difficulté à obtenir, et la création de l'espace Schengen, ont contribué au développement de canaux de migration clandestine, notamment en Algérie et au Maroc. Ils sont maintenant candidats à l'émigration, la seule façon de réaliser leur projet.

Accéder Certes la France ressortissants d'Afrique noire, des notes des accords sur la libre circulation des personnes, signé entre la France et la plupart des pays d'Afrique noire, peu après l'indépendance. Mais les choses ont changé, et «l'immigration choisie» est loin de répondre aux attentes de tous ceux qui veulent quitter.

Le problème aujourd'hui

Au cours des dernières années, l'océan Atlantique est devenu le cimetière des milliers de migrants étrangers africains qui se noient en essayant d'atteindre les îles Canaries depuis la Mauritanie. Pour environ un mille euros chacun gagné dans l'économie souterraine à Nouakchott ou Nouadhibou, illégales de divers pays d'Afrique noire se lancent dans le voyage, entassés 40 ou 50 et parfois 70 sur des bateaux de pêche relativement robuste. Une panne de moteur ou d'une trop grande vague sera souvent fatale. Ils risquent tout pour ce trajet, et ils savent que leur avenir ne sera pas facile: certains vont perdre leur vie, d'autres seront renvoyés à la maison et d'autres qui atteignent leur destination, connaissent leur existence, il ne sera pas nécessairement facile. Mais les difficultés qu'ils rencontrent dans leurs pays poussent des milliers de jeunes Africains préfèrent l'exode, même sous terre.

Pourquoi veulent-ils quitter leur pays?

Pourquoi un tel afflux d'immigrants vers l'Ouest? Pourquoi ces gens ont-ils risquent de pâturage suicide? Pourquoi? Ils sont confrontés à un choix difficile: "L'avance est de mourir; dos est à mourir donc préférable d'aller de l'avant et de mourir.». Pourquoi quittent-ils leur pays alors? Aucun homme quitte son pays pour le bien de l'immigration. "Mes oreilles bourdonnent encore un mot sans relâche prononcée illégale j'ai travaillé:. Bonheur Vouloir être heureux à tout prix, mettre sa vie en jeu et ne pas donner ... Quelle que soit la difficulté Quel que soit le temps qu'il va passer un quitte ou double qui.. nous n'osons plus faire face ... »(Serge Daniel)« Nous avons quitté nos familles et notre pays avec la rage au cœur le désir de réussir ... », dit un jeune Camerounais. Pour lui, le chômage et la pauvreté sont les principales causes de l'immigration, et le rêve et le mirage de paradis occidental.

* L'économie

Depuis la décolonisation, nous voyons l'importance du sous-développement. Afrique sub-saharienne doit importer la majorité des produits industriels et de consommation, dont il a besoin. Ces coûts sont plus élevés et plus, en raison de la forte dévaluation de la plupart des devises. Comme la dette extérieure augmente dangereusement. En outre, les cultures vivrières qui doit nourrir les gens sont sacrifiés au profit des cultures d'exportation, au nom de l'impératif de développement. Mais les Sud n'ont aucune influence sur la fluctuation de ces cultures qui sont fixés unilatéralement par les pays industrialisés occidentaux. Face à la famine, les gens doivent chercher un endroit pour manger ne fera pas partie des préoccupations de tous les jours. Une sorte de terre promise, la terre de salut. Et cet endroit est l'Occident.

* Politique

La deuxième cause de la migration est bien sûr l'injustice sociale et la précarité. Depuis la fin de la guerre froide, l'aide a chuté à des niveaux jamais connus. Afrique ne joue plus son rôle de partenaire, et doit traiter leurs conditions avec les grandes multinationales occidentales et les institutions financières internationales. La lutte pour le pouvoir et l'accès aux ressources a ouvert les conflits internes et externes plus dévastateur. Un Africain sur cinq vit dans une situation de guerre; et la violence devient le mode habituel de relations sociales entre les cadets et les aînés, les groupes ethniques, riches et pauvres et les religions.

* Et tous les autres maux de l'Afrique sub-saharienne

Sida continue ses ravages (en 2007, 22,5 millions en Afrique subsaharienne vivent avec le VIH); la faim (200 millions d'Africains souffrent de la faim parce que l'Afrique reste la plus touchée par la faim et la malnutrition continent); eau (malgré les réserves d'eau douce sont parmi les plus importantes au monde, 450 millions d'Africains souffrent encore du manque d'eau courante propre); chômage (les emplois sont rares et les salaires trop mince).

Face à eux, une politique de refus

De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer la victoire des partis de droite dans de nombreux pays européens et le renforcement des lois sur l'immigration. La xénophobie augmente, les immigrants sont stigmatisés ... Mais peut-on blâmer honnêtement les immigrés d'être la cause du chômage, de l'insécurité, malsain?

On ne peut nier que l'immigration clandestine est une préoccupation majeure des pouvoirs publics et des citoyens dans les pays industrialisés. Il ya plusieurs façons de contourner la loi: entrée illégale dans le pays de destination, mariages, séjours dépassant autorisés, une mauvaise interprétation de l'asile. Difficulté aussi connu revenir candidats indésirables.

Comme tout est fait pour renforcer le contrôle des frontières. Le 26 Octobre 2004, l'Union européenne a créé Frontex (Agence européenne pour la gestion des frontières extérieures de l'Union européenne). Certes, la plupart de ces contrôles sont renforcés, il est plus difficile et risqué pour illégale à traverser. Il en résulte plus de morts et de souffrances parmi ceux qui sont désespérément à la recherche d'un avenir meilleur. Même ceux qui parviennent à passer ne sont pas si loin de la forêt. Ils sont souvent arrêtés et renvoyés dans leur pays quand ils ne finissent pas dans les centres de détention.

"Nous ne pouvons pas ignorer les vrais problèmes politiques de l'émigration, que nous pouvons également pas perdre de vue les énormes possibilités offertes par celle-ci aux émigrants, aux pays qu'ils quittent et où ils vont." (Kofi Annan, ancien Secrétaire général de l'ONU)

Yet!

Il faut reconnaître que la migration en provenance des pays du Sud sont principalement le résultat de la surexploitation des écosystèmes et une main pas cher, insuffisamment protégés et non syndiqués. Piller les ressources naturelles d'une population, d'abus de sa faiblesse pour lui d'extraire des minéraux, de plus en plus des denrées alimentaires à bas prix est à l'exercer contre la violence économique réelle.

Avec nous, miser essentiellement sur ​​la «sécurité» favorise le travail au noir et la clandestinité. Et ces clandestins, dont la fragilité est les trafiquants de cas sont évidemment perçu comme une concurrence déloyale par les travailleurs européens les plus exposés. C'est pour cette raison que l'économie souterraine devrait être corrigée, comme les travailleurs sans papiers de ramener l'argent noir pour les cotisations de sécurité sociale. Et ainsi maintenir la solidarité, plutôt que la peur et la répression.

Parce que cela nous concerne tous ... L'Europe va perdre 66 millions d'actifs d'ici 40 ans. Et parce que la population vieillit, il ne peut pas surmonter son déclin que par l'immigration.

C'est une chance pour les personnes dans les pays d'émigration, qui pourrait profiter de cette occasion pour développer et améliorer l'application. Enfin, parce que le métissage culturel est une richesse, la migration doit être considérée comme une opportunité à saisir.

Quelles sont les solutions?

Même si le risque de mort ne dissuade pas illégal, comment agir? La prison? Ils ne se soucient pas. De retour dans leur pays? C'est cher et ils reviennent. Surveiller les frontières plus? Mission trop cher et impossible ...

So what!

Nous devons d'abord devenons plus conscients des nombreuses difficultés que les migrants rencontrent tous les jours, même si elles ne sont pas nécessairement les mêmes pour tout le long: une grande incertitude sur le plan matériel (nourriture, soins personnels, logement) et l'accès à des problèmes de santé; peu et parfois pas du tout de travail et mal un travail rémunéré; l'attitude hostile de beaucoup de la population locale; un sentiment d'abandon et d'isolement, parce qu'ils sont illégaux; souvent l'abus de pouvoir par la police; conditions anormales cruels ou inhumains. Et cela est encore plus lourd pour les femmes et les enfants.

Il est certain que la plupart des migrants préfèrent rester dans leur pays d'origine parce qu'ils ont leur famille, leur culture, leurs racines. Il est donc urgent d'aider au développement des droits de l'homme, la démocratie, le syndicalisme et la protection de l'environnement dans les pays africains. Mais il est vrai que les Occidentaux devraient également aider à créer des emplois à la maison, en investissant dans l'industrie, le textile, l'agriculture, la pêche, l'élevage ... réduction de la pauvreté en Afrique est le moyen le plus efficace dans la lutte contre l'immigration clandestine.

Les Etats africains devraient cesser d'agir comme dans les années fastes où l'Europe, dans le boom immobilier industriel et immobilier, avait besoin d'un marché du travail pas cher africaine. Les temps ont changé, l'économie moderne emploie peu de travailleurs, et les syndicats européens eux-mêmes sont les premières victimes.

pour conclure

Peuvent les mots de la Ligue des droits de l'homme: «Migrate quitter son pays, quelle que soit la raison, est toujours un choix douloureux, mais un choix qui est inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l'homme Article 13 Migrate est un choix personnel, pas d'état. action dans un monde où la liberté de circulation des biens, des services et des capitaux est, peut empêcher les gens de partout. S'il est légitime que les Etats contrôlent les entrées et sorties à leurs frontières, il n'est pas légitime pour les États d'envisager les gens qui viennent à leurs frontières comme des criminels.

Les femmes et les hommes qui veulent venir en Europe ont le droit d'être accueilli, d'expliquer pourquoi ils sont venus. Citoyens européens estiment que les mesures de contrôle aux frontières et bien au-delà des frontières "protéger" l'Europe immigration morts en Méditerranée et ailleurs serait le prix à payer est un mythe dangereux, lorsque l'UE évalue sa propre migration à plus de un million de personnes. "

Des hommes ont faim; ils opèrent. Rien ne les empêche d'aller vers des pays où ils pensent qu'ils ne connaissent ni la faim, ni arbitraire. L'Afrique doit apprendre ses leçons.

L'Afrique est riche en ressources humaines et naturelles du continent; Alors pourquoi refuser à la liberté économique de l'Afrique

«Nous sommes une génération qui croient que c'était hier et aujourd'hui, nous sommes déjà en retard. L'avenir nous appartient! Pour que nous avons ...

" Isidore Kpotufe. © IMANI, and the Voice of Africa.

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