Zoom News (388)
L'histoire des chercheurs de trésor à la recherche du magot de ...
Written by AdministratorLe dictateur libyen aurait planqué plus de 100 milliards de dollars avant sa mort en 2011.
L'ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi a planqué une fortune incroyable avant sa mort en 2011. Selon certaines estimations, ce pactole fait d'or, de liasses de dollars ou encore de diamants s'élève à près de 150 milliards de dollars. Mais personne n'a mis la main dessus depuis la révolution, explique le site américainThe Daily Beast qui a publié une longue enquête sur le sujet.
En 2014, un Américain du nom d'Erik Iskander Goaied a créé une entreprise pour localiser ce trésor de guerre. Goaied affirme avoir signé un contrat avec le gouvernement libyen pour toucher 10% de ce qu'il trouverait éventuellement de cette fortune cachée de Kadhafi. La Libye, elle, a déjà rapatrié des milliards de dollars qui étaient stockés sur des comptes bancaires ouverts par l'ex-dictateur libyen aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou en Allemagne. Selon le Command Global Services, une compagnie missionnée par le département américain du Trésor et concurrente de celle de Goaied, environ 60 milliards de dollars ont ainsi déjà été localisés.
Goaied affirme de son côté que 12,5 milliars de dollars en cash ont déjà été trouvés dans un hangar de l'aéroport de Johannesburg, en Afrique du Sud, il y a quelques années. Et selon lui, ce n'est qu'un avant goût de ce qu'il reste encore à dénicher.
La Libye est un Etat en faillite, sans gouvernement central - deux gouvernements rivaux sont établis à Tobruk et Tripoli, et à la recherche d'argent pour rebâtir une économie et des infrastructures détruites par la guerre civile. Dans ce contexte, Goaied pourrait être considéré comme un nouveau héros s'il mettait à jour la totalite ou même une partie du trésor de Kadhafi. Et la reconnaissance des Libyens, c'est ce que recherche Goaied qui a réussi à faire enregistrer sa compagnie comme un agent du ministère de la Justice libyen.
Mais selon les Etats-Unis, il n'y aurait en réalité que 9 à 10 milliards de dollars de la fortune de Khadafi qui se seraient envolés dans la nature. Et Goaied aurait gonflé cette somme pour obtenir le support du gouvernement américain selon plusieurs sources citées dans l'enquête du site The Daily Beast. Pour se défendre, Goaied a expliqué aux journalistes du site américain qu'il est en possession d'un document qui prouve l'existence de la somme de 12,5 milliards de dollars découverte en Afrique du Sud. Mais lors de son entretien avec The Daily Beast, "il ne nous l'a jamais montré", explique les journalistes du site.
Nous, nous ne cachons pas nos idées qui sont universelles, républicaines et démocratiques, garantissant la sécurité et la justice pour chaque citoyen.
Je parie que les galvaudeux colporteux sont bien de mèches avec le monstre, le petit léopard qui a la queue tachetée comme ses parents.
Ils sont de retour avec des textes galvaudés, des expressions, comparant le fasciste tropical togolais à la démocratie, ou même à la démocratie la plus ancienne du monde de la grande Bretagne, l’incomparable raz de marée du parti conservateur anglais à un hold-up public, à la TVT togolais.
Ceux qui nous parlent de démocratie, d’élection prochaine alors que le cadavre du hold-up est encore très chaud par terre, nous convie déjà au festin du bal d’un hold-up en 2020, sans appeler le peuple togolais à sortir comme au Burkina-faso, au RD Congo.
Hier, ils venaient à nos côtés pour nous dire il faut sécuriser les bureaux de vote, les bureaux de vote sont sécurisés, ils n’ont plus d’argument, ils sont finis par le refus de la signature à Accra du Togo, et de la Gambie du mémorandum de la limitation du mandat présidentiel dans la CEDEAO.
Faure Gnassingbé, veut éclaircir le débat politique en les demandant de venir le soutenir directement, ouvertement, pour montrer au monde qu’il y a du monde avec lui à part Gilchrist Olympio, qui dans sa traitrise a eu le courage de le faire ouvertement.
D’ailleurs, ils sont les amis de nuit de Gilchrist Olympio, à Paris avec un groupe dirigé par une certaine « nanangan » appuyée dans sa diatribe sournoise contre le peuple sur les antennes des médias, en distribuant la note de non clairvoyant un coup aux courageux et la note de lumière aux diablotins collabos, alors qu’elle-même est dans l’obscurité, en prônant l’obscurantisme, en freinant de tout côté les imitatives des combattants de la liberté, avec des négociations nocturnes avec le rpt-unir pendant 5 ans pour les réformes sans aucun résultat malgré le tapis rouge déroulé où trônent les cadres de nos citoyens, les désespoirs de nos mamans, de nos sœurs des marchés brulés.
Togolaise, Togolais, la confiance fait de nous des cocus, avec l’étendard de l’africain l’imbécile du continent, du simple rire à l’applaudimètre de moqueries, nous sommes devenus des êtres méprisables qui ne réfléchissent pas à cause des gargantuas de cupidité, de crimes de sang, de torture, de règlement de compte obscur pour leurs égos démesurés, déformés, malades.
Chers compatriotes togolais, la définition du terme démocratie ( du grec ancien δημοκρατία / dēmokratía, aujourd’hui souvent interprété comme « souveraineté du peuple », combinaison de δῆμος / dêmos, « peuple » et κράτος / krátos, « pouvoir », ou encore kratein, « commander »), est le régime politique dans lequel le peuple a le pouvoir (avec la distinction à faire entre la notion de « peuple » et celle plus restrictive de « citoyens » : en effet la citoyenneté n’est pas forcément accordée à l’ensemble de la population). La première démocratie connue est la démocratie athénienne avec comme bases primordiales l’assemblée générale des citoyens et le tirage au sort en politique.
Selon la célèbre formule d’Abraham Lincoln (16e président des États-Unis de 1860 à 1865) prononcée lors du discours de Gettysburg, la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». C’est l’une des définitions canoniques couramment reprises.
Chers compatriotes, il n’est marqué nulle part que la démocratie est le hold-up qui est un crime imprescriptible, un coup d’état d’une minorité au détriment de la majorité.
Le masque est tombé,
A*LE LONG CHEMIN DE LA NON CONFIANCE DU PEUPLE TOGOLAIS AU RPT-UNIR
Des peurs répétés ont crée chez le togolais une inadaptation profonde, un état de malaise profond, générateur de crise de l’angoisse, une attente douloureuse de la trahison du rpt-unir, de ses collabos, de manque de confiance qui se manifeste par l’anxiété, une sensation discrète de peur à l’appréhension de l’avenir.
Ce manque de confiance chez les tenants du bâton et des coups de cross sur le sujet togolais est le pressentiment de l’insolite négatif et l’attente de l’insécurité, vestige du néant et l’inespérance d’une plénitude.
Elle est la crainte placée au cœur des réflexions populaires au Togo et dans la diaspora.
La confiance qui manque au clan des Gnassingbé est le symbole du destin du peuple togolais, l’expression de son inquiétude métaphysique, la contrepartie de sa liberté.
Les mandatés du gouvernement de fait du Togo, sont tous illégitimes, pour ne pas eu l’onction légitime du peuple togolais.
Comment peut-on venir parler à des togolais cadres, qui vivent dans une démocratie, le même langage de bois qu’ils servent aux militants du rpt-unir.
Le propre du rpt-unir, c’est la conjugaison de la violence, de la manipulation et de l’arbitraire, donc je suis très étonné de voir certains membres de la diaspora se prêter aux jeux dangereux de ce parti qui dénonce ses concitoyens, fuyant la misère, l’insécurité, une vie normale, pour faire valoir ses discours dans les instances internationales, dans les associations, dans les ONG.
Au Togo des Gnassingbé et de leur clan, l’expression « maladies de civilisations » le manque de crédit, le mensonge, la tromperie, l’abus de confiance est devenue familière au togolais.
Les togolais ont une accumulation d’agressions, de peurs, de stress émotionnels par la gestion macroéconomique de ce régime, qui viole la parole d’un officier, d’un président, les accords de colmar à la conclusion de la « Vérité, justice et réconciliation » « à la confiance de l’innocent un atout maître menteur, d’un mythomane. »
Mes chers compatriotes la confiance est une sorte de foi, de crédit, d’espérance, de sécurité, alors que le régime militaire des Gnassingbé et son clan ne nous accordent ni l’espérance, ni la foi.
Ce régime nous a servi la pauvreté, l’exil, le gourdin, la torture, la prison, le licenciement et l’harcèlement policier depuis bientôt 50 ans.
Membres de la diaspora la confiance est un phénomène naturel à l’homme, à une institution, moteur de son évolution, elle est positive parce que c’est un pari dans l’autre, elle prévoit les menaces et stimule la mobilisation de l’homme.
Il est impossible de conserver son équilibre interne en affrontant une angoisse flottante, infinie et indéfinissable si la peur est tout temps permanente pour diminuer vos compétences, vos réflexions, vos reflexes, pour se donner aux missions, aux projets de développement.
Pour conclure,
Peuples Togolais dans toute sa composante, Diaspora Togolaise
"N’ayons plus froid aux yeux" Fonçons sans redouter les coups, sans crainte du danger dans la solidarité en écartant les collabos comme au Burkina-Faso.
Vive la résistance, vive la révolution, vive la liberté, soyons tous des téméraires pour étonner nos ennemis.
Jacob ATA-AYI
Togo: Le petit colonel Damehane Yark vient de frapper encore
Written by Bill Emile DavolkNicolas Boileau dans la cour du roi : « Coupez nous la langue, oui coupez la nous si vous ne voulez plus que l’on parle. Alors et seulement vous aurez la tranquillité dans vos sommeils ».
Chronique de Kodjo Epou : Quand c’est Faure, il faut toujours attend...
Written by AdministratorParmi les chefs d’états réunis la semaine dernière à Accra pour le sommet de la CEDEAO, aucun d’eux, excepté celui du Togo, n’a accédé au pouvoir par le carnage. Paradoxalement, il s’est trouvé que le président sur la conscience duquel pèse le tas le plus élevé de cadavres et qui devrait par conséquent se faire plus discret, est plutôt celui qui fait échouer un protocole d’accord pour la limitation des mandats présidentiels dans l’espace ouest-africain. Le putschiste bon teint a définitivement confirmé qu’il veut s’accrocher à vie au pouvoir et n’a nulle intention d’abandonner de sitôt. Ni en 2020 ni en 2025. Or, dans les colonnes de “l’hebdomadaire des palais présidentiels” communément appelé “Jeune Afrique”, le même président affirmait, il y a seulement quelques semaines, qu’il ne cherche pas à s’éterniser au pouvoir. Quel respect mérite Faure Gnassingbé? Qui pourra parler d’insulte ou d’ « atteinte à la réputation du président de la république» si un Togolais déclare ne voir en Faure Gnassingbé qu’un vulgaire menteur digne de mépris ou un inceste fabulateur digne d’être pendu haut et court ?
Cet homme fait vraiment des progrès et il faut l’en féliciter. En refusant de signer le protocole des chefs d’État portant limitation du nombre des mandats présidentiels à deux, protocole qui a cependant recueilli l’accord de 8 chefs d’État sur 10, Gnassingbé n’a rien révélé de neuf, ni de sa personnalité, ni de ses intentions que nous, je veux dire un certain nombre de Togolais, ignorerions. Je dis bravo ! Non seulement par ironie, mais aussi parce qu’il aurait pu user d’hypocrisie et de la fourberie qu’on lui connaît et signer le protocole, pour n’en jamais tenir compte, comme tant d’autres fois. Cette „franchise“ que nous tenons à reconnaître comme un fait rare venant d’un homme tel que Gnassingbé, ne contredit en rien sa qualification, son grade de menteur, puisqu’un peu avant les prétendues élections du 25 avril, pour les besoins des circonstances, il affirmait qu’il n’avait pas l’intention de s’éterniser au pouvoir comme son père. Il demeure donc, tout compte fait, fidèle à l’image que nous nous sommes fait de lui, faut-il le rappeler, celle de menteur. Mais par-delà cette réalité à laquelle les Togolais doivent s’habituer, il y a un autre enseignement, se référant à son père : lorsqu’il disait : « Lui c’est lui, moi c’est moi... », ceux qui avaient déjà analysé le comportement du personnage, le comparant à Eyadema en caractère, tactiques, méthodes et en avaient conclu que Gnassingbé fils n’est pas différent de Gnassingbé père (sans m’en vanter, je l’avais fait) ont vu juste. Pire si on n’y prend pas garde, Gnassingbé fils serait capable, à moyen ou à long terme, de faire comme le jeune roi de la Bible, Roboam, à qui le peuple était venu demander d’alléger le joug que lui avait imposé son père ; influencé par de mauvais conseillers, il avait répondu à ce peuple : « Mon petit doigt sera à coup sûr plus épais que les hanches de mon père. Mon père vous a chargés d’un joug pesant, mais moi, j’ajouterai encore à votre joug... Je rendrai votre joug encore plus pesant. Mon père vous a châtiés avec des fouets, mais moi, ce sera avec des lanières ».[1]
La conséquence de cet entêtement de Roboam, c’est qu’il conduira le pays à la division et à la ruine. La peur de perdre le pouvoir ou simplement d’être critiqué qui caractérisait, cancérisait déjà le régime Eyadema et le poussait à la tyrannie pourrait devenir plus grande, plus obsédante sous son fils et l’amener à des folies meurtrières et liberticides plus grossières d’ici 2030, puisque tel est son objectif, et encore plus au-delà, si rien ne l’arrête à temps. L’enlèvement du journaliste Bonéro Lawson Betum rappelle terriblement celui de Doh Bruce sous Eyadema, ainsi que l’assassinat d’Atsutsé Agbobli sous Gnassingbé. Cela doit être pour nous un signe alarmant de ce qui attend les adversaires et les critiques du régime. La jungle, qui ne s’est, en fait, pas vraiment éloignée de nous, pourrait totalement reprendre ses droits au Togo. Un régime qui se sait vomi par le peuple, mais qui tient coûte que coûte à s’imposer à lui, à durer, usera de corruption, mais aussi de terreur pour se maintenir. Aux mauvais conseillers de Gnassingbé qui, peut-être, croient que ce dernier est capable de bons sentiments, je souhaite simplement qu’ils n’aient pas tôt ou tard à regretter de l’avoir soutenu.
De tout ceci, il doit apparaître, non seulement aux Togolais, mais aussi au monde entier que le système Gnassingbé n’a pas varié et ne variera pas d’un seul iota, en tout cas, pas de son propre gré : élections, organismes internationaux, ainsi que nos considérations sur la constitution, la loi et autres bavardages soi-disant juridiques se révèlent donc comme relevant de la plus haute inutilité. Nous avons affaire à un hors-la-loi patenté qui n’hésite pas à se montrer comme tel, soit sur le plan interne soit sur le plan externe, chaque fois qu’il le peut, surtout quand il est question, d’une manière ou d’une autre, de limiter son pouvoir. Est-il alors encore besoin de rappeler que, continuer, dans ces conditions à crier réformes ! réformes ! réformes ! relève beaucoup plus de nos réflexes pavloviens, du folklore, de notre facilité à lancer des slogans, que d’une analyse lucide et de la décision qui doit être la conséquence de cette analyse ? Dès lors, comme je l’ai souvent dit, tout dépend de chaque Togolais, selon l’angle de vue sous lequel il se place.
Que ceux que le système arrange, tel qu’il se présente, soit parce qu’ils pensent que le Togo n’a pas besoin de démocratie, soit simplement parce qu’ils en profitent et ont peur de perdre les avantages qu’ils en tirent, ne viennent plus nous parler de réformes, car ils ne croient pas aux réformes dans leur for intérieur et ce ne sont pas les réformes superficielles qui vont changer quoi que ce soit au Togo, tel qu’ils le conçoivent. Que ces compatriotes à qui je reconnais le droit de penser ce qu’ils veulent, là où ils se trouvent, bien que ne partageant rien avec eux, aient le courage d’aider Gnassingbé à aller un peu plus loin dans la démarche vers la vérité, leur vérité : le Togo, selon eux, n’a besoin ni de réformes, ni même de démocratie. La hantise des élections frauduleuses et entachées de violences s’éloignera de l’esprit des Togolais et l’argent gaspillé à les organiser pourra être employé à des choses plus utiles. Même nos soi-disant institutions budgétivores pourront être supprimées sans aucune incidence sur la vie des Togolais.
D’un autre côté, que ceux qui souhaitent réellement l’avènement de la démocratie au Togo, cessent de crier simplement réformes ! réformes ! réformes alors que le même système qui ne veut absolument pas de réformes qui remettent en cause son existence même est toujours en place.
Il y a quelques jours, le professeur Emanuel Gu-Konu que je respecte beaucoup, nous a invités à la réflexion. Dans la même foulé, je posais une interrogation sur le thème, que certains ne semblent pas avoir bien saisie. Je n’ai jamais dit qu’il ne faille pas réfléchir. J’ai simplement posé la question de savoir quelle réflexion. S’il s’agit d’une de ces réflexions qui ne nous conduisent pas plus loin qu’à nos déclarations, communiqués, lettres ouvertes, pire, à nos slogans, ou qui recourent, comme à des sauveurs, aux organismes internationaux tels que la CEDEAO, l’OIF, l’UE... pour résoudre le problème togolais à notre place, quelle en est, en fin de compte, l’utilité véritable ? Nous en avons connu d’autres depuis des décennies. Soyons un peu plus édifiés par ce qui vient de se passer à Accra et révisons en conséquence notre manière de penser. N’en avons-nous pas assez aussi, de ces réflexions...qui restent dans le cadre du système, s’en remettent aux institutions mises en place par le système et même à des institutions religieuses que le régime cherche plus à utiliser à ses propres fins qu’à écouter, des réflexions qui n’appellent pas le peuple togolais à mettre fin au système ( ce qu’il souhaite profondément), des réflexions dont l’objectif n’est souvent qu’un simple effet d’annonce, alors, encore du folklore, à quoi bon ?
Sénouvo Agbota ZINSOU
Le réveil démocratique de l'Afrique est aussi le résultat de l...
Written by AdministratorLa crise burundaise est le dernier exemple de populations africaines qui n'acceptent plus l'autoritarisme politique de leurs dirigeants
Les pays d'Afrique subsaharienne en général, et plus particulièrement les pays francophones, se situent à un carrefour. Un grand nombre de dirigeants africains en place depuis de longues années, dont la plupart sont arrivés au pouvoir après des coups d'Etat, affrontent aujourd'hui ue pression plus forte que jamais. L'avènement des nouvelles technologies et en parallèle celui des réseaux sociaux ont apporté un souffle nouveau aux mouvements citoyens pro-démocratie.
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Pierre S. Adjété : Les inutiles détours démocratiques africains
Written by AdministratorC’était écrit presque « mot-à-maux », depuis le 27 avril 1856, un bail : « Les âmes des Africains sont diverses. Mais leurs cœurs se touchent; les uns le disent et les autres le sentent. Il y a désormais entre les Africains et avec eux les amis de l’Afrique, une sorte de fraternité haute et douce contre les troisièmes mandats présidentiels et tous les désordres politiques qu’ils provoquent sur le continent ». Ainsi, la religiosité nouvelle des troisièmes mandats fait renaître « le danger du génie » tardif des chefs d’État africains se pensant et se plébiscitant, pour certains, plus démocrates que leur peuple en refusant les alternances pacifiques par toutes sortes de subterfuges et d’excès de victoire à chaque élection. Et pourtant, le vent de l’alternance démocratique souffle énormément sur toute l’Afrique.
C’est bien connu : « On résiste à l'invasion des armées, on ne résiste pas à l'invasion des idées». C’est d’ailleurs pourquoi le peuple burundais a repris du service en refusant le coup d’état, malgré la répression et les représailles au quotidien sur des citoyens pacifiques ne voulant que la fin de l’imposture généralisée des mandats à répétition dans cette Afrique des nouveaux potentats. Les détours démocratiques ne font que renforcer la détermination des citoyens à reconquérir la puissance de leur destin : « Une rivière sans conseiller, perd son temps en serpentant les forêts d’illusions et de difficultés, au lieu d’emprunter le plus court chemin vers sa destination pourtant proche », disait le comédien gabonais Dékombel. Plus aucun peuple africain n’est disposé à perdre de son précieux temps démocratique; tous ces bruits de craquement que l’on entend du continent sont donc ceux des chefs d’État déchus de leur superbe piédestal par une jeunesse désarmée en furie.
En démocratie, c’est de bon goût d’avoir des restrictions et c’est même convenable qu’il existe une Opposition politique, libre de ses positions, et aux mains de laquelle le pouvoir de gouvernance peut échoir, raisonnablement et légitimement, après des jouxtes électorales crédibles. Voilà que dans la famille des chefs d’État francophones d’Afrique, non contents d’occuper des fonctions qui souvent les dépassent, les chefs d’État africains se trouvent en droit de protéger leur pays de leur Opposition. Naturellement, aucune voix discordante dans les rangs des partis politiques présidentiels : aucune dissidence n’est permise. Mais surtout, pas une seule critique de l’Opposition ne leur est supportable dans leurs palais présidentiels africains. Rien que de la regrettable indulgence urbi et orbi.
Le président guinéen Alpha Condé nous apprend ainsi qu’il partage le point de vue de son collègue béninois Yayi Boni, un autre recalé de la démocratie : « Le président béninois Boni Yayi m’a dit un jour : '' Tu es président, mais tu te comportes toujours comme un opposant''. Dans un sens, il n’a pas tort : je ne cesserai jamais de m’opposer à ceux qui veulent du mal à la Guinée ». Ainsi, être de l’Opposition et s’opposer aux gouvernants devient vouloir du mal à son pays, dans une Afrique dont les États, des Républiques, sont pourtant dirigés par des hauts gradés universitaires : professeur par ci, docteur par-là, MBA à tout casser, etc.
Il y a toujours une conséquence minimale à la démocratie que ces chefs d’État africains doivent bien savoir : accepter de se faire critiquer, même de manière très partisane, par leurs adversaires politiques adeptes d’une autre option de gouvernance et d’un autre projet de société. Les chefs d’État africains au palmarès aussi peu élogieux, souvent, n’ont donc d’autres choses à faire que vouloir donner des leçons à leur Opposition. Critiquer toutes les insuffisances apparentes devient ainsi crime de lèse-majesté en Afrique francophone où presque toujours les dirigeants ont véritablement contracté une méfiance viscérale envers tout ce qui pouvait donner aux populations la tentation de l’alternance démocratique; la France d’abord et l’Organisation internationale de la Francophonie ensuite ajoutant, densément, à la fiction démocratique entretenue par les chefs d’État africains eux-mêmes.
Les Africains sentent avec un certain embarras combien c’est très peu songé, profondément ténébreux pour ces chefs d’État, de nier leur propre imperfection, très visible, dans leur désir effréné de confiscation du pouvoir tout en trompant les apparences. C’est donc au-delà de la simple critique, et au cœur même du devoir citoyen que se situe le détournement de la volonté populaire qui se théâtralise en Afrique. C’est bien pourquoi, plus personne ne peut se permettre d’applaudir de confiance les nombreux présidents africains dont certains deviennent les parfaits prototypes de la démocrature nouvelle en renforcement complaisant dans la Francophonie.
Et voilà que le ridicule ne tue toujours pas! Pierre Nkurunziza devient combattant du terrorisme international et non plus gardien de la démocratie dans son pays, comme il se devait. Le chef de l’État burundais, sorti encore plus affaibli d’une tentative de coup de force prévisible, déclare abruptement que son pays serait sous la menace du groupe terroriste Al-Shabab. Une livraison curieuse et aussi étonnante pour qu’une rectification soit donnée à l’agence Reuters par un porte-parole du fameux groupe terroriste, Al-Shabab, se sentant victime de la fausse représentation du chef de l’État burundais : «Nous pensons que c'est une tentative pour apaiser ses concitoyens qui manifestent dans la rue contre sa politique dictatoriale, ou une façon de détourner l'attention du monde de lui-même pendant qu'il prépare une répression de masse contre ses opposants». Dorénavant, les groupes terroristes s’offusquent des entourloupettes orchestrées par les chefs d’État africains. On aura tout vu et entendu.
Le Togo est le résumé des arrogances politiques et des désolations humaines
Au Congo, tout est fait pour la récidive de la forfaiture du troisième mandat : une plongée dans une consultation populaire dont l’issue, connue d’avance, est jetée en éclaboussures comme autant de possibilités pour réhabiliter la désinvolture et la royauté politiques à Kinshasa, innocenter la paresse et la nonchalance démocratiques à Brazzaville. Mais c’est surtout au Togo que l’obscénité politique tient le haut du pavé. Refusant les « Réformes constitutionnelles et institutionnelles » avant les dernières élections présidentielles du 25 avril 2015, le pouvoir présidentiel togolais va maintenant les réaliser, notamment introduire la limitation du mandat présidentiel à deux termes après s’être offert, gratuitement et frauduleusement, les trois premiers mandats de 2005 à 2020. C’est le cynisme à son paroxysme, le résumé de toutes les arrogances politiques qui prospèrent dans les chancelleries dictatoriales africaines qui sont ainsi concentrées au Togo.
Honnête président un peu tard, puisque parvenu au trône sous les excès répressifs, meurtriers et profanatoires des populations togolaises ainsi qu’avec les bénédictions conjuguées et complaisantes de certains autres chefs d’État dont Olusegun Obasanjo, Omar Bongo Ondimba, Blaise Compaoré et Amadou Toumani Touré, la seule présence de Faure Gnassingbé à la tête du Togo vient du fait qu’il soit le fils de son père, le général Gnassingbé Eyadema. Rien de plus, rien de moins. Et, cette présumée dévolution de compétence dès la naissance aurait eu le bénéfice et la délicatesse populaires si chacune des élections présidentielles consécutives en 2005, 2010 et 2015 n’étaient autant de brigandages à ciel ouvert, allant des urnes volées par des militaires aux résultats électoraux forgés d’avance, proclamés de force et relayés par des journalistes internationaux corrompus officiant dans des médias versatiles.
Mieux encore. Faure Gnassingbé prétend également manifester de la compassion pour les citoyens du Togo en leur promettant que l’imposture du troisième mandat ne lui permettra guère de s’éterniser au pouvoir. Autre trouvaille : les cinq mandats consécutifs programmés ne peuvent d’ailleurs être que la faute de l’opposition togolaise à laquelle une corde démagogique serait ainsi offerte pour sa propre pendaison en stériles querelles, débats et autres états généraux aussi inutiles, hâtifs qu’inappropriés. Le problème du Togo n’était nullement l’Opposition mais cette incapacité du pouvoir présidentiel à consentir organiser une seule élection crédible. Même si la fleur sait sortir sa tête du fumier, les vices incorrigibles de Faure Gnassingbé ne sont guère acceptables pour le commun des citoyens togolais, avide d’une alternance maintenant, et non dans quinze autres années d’un pouvoir déjà quinquagénaire, de père en fils et en petits enfants bientôt. Totalement inacceptable!
Le Togo vit une situation tellement dramatique que ses citoyens émargent au dernier rang des pays aux gens heureux, selon le tout dernier classement mondial en la matière, dévoilé à New York le 23 avril 2015, par le « Réseau pour des solutions de développement durable », le SDSN (Sustainable Development Solutions Network). Sur 158 pays, le Togo tient la triste vedette en fermant le classement mondial à la 158e place et même en arrière des pays en guerre sur la surface de la terre. Comment pouvait-il en être autrement? Comment une telle population, la première des nations malheureuses aux individus accablés du mal de vivre, en Afrique et à l’échelle du monde entier, pouvait-elle ne pas le savoir et continuer à préférer le régime qui l’empêche d’exister autrement que dans la désolation et le désespoir? L’Opposition togolaise n’a même plus à faire la démonstration de sa victoire au Togo; il faudra laisser le soin au pouvoir présidentiel de prouver au monde entier comment il a pu être le choix électoral légitime de ce peuple par lui asservi et desservi.
La situation au Togo vaut bien une large comparaison
Avec autant d’empreintes et d’incohérences laissées à travers les élections présidentielles du 25 avril 2015, c’est la démonstration d’un aveu d’échec qui est aussi clairement établi par un régime en place depuis cinquante ans, et qui ne sait plus à quel subterfuge se vouer pour assujettir chacun des désirs d’alternance du peuple togolais. La démocratie est ainsi déjouée au profit d’une démocrature, sachant bien que l’Opposition togolaise, souvent gagnante des élections, ne possède aucun moyen conséquent pour percer l’épaisse muraille répressive, unique en Afrique, et dressée contre la population, les acteurs politiques et les journalistes.
En réalité, trop longtemps privée de sa victoire, l’Opposition togolaise est parvenue, cette fois-ci, à étouffer l’arsenal des fraudes électorales, réussissant à nettoyer les résultats électoraux en excluant les procès-verbaux litigieux et outrageusement scandaleux. Comme l’on pouvait s’y attendre, Faure Gnassingbé le président sortant mais jamais partant, se retrouve démuni et battu à 44% contre 52% pour le candidat de l’Opposition, Jean-Pierre Fabre, soutenu par la coalition de partis regroupés sous CAP 2015; la différence de 4% allant aux trois autres prétendants.
En s’en tenant seulement aux délits électoraux et à leur constance, les intentions qu’ils dévoilent ne sont plus d’ordre politique ou économique et ne relèvent même plus d’une quelconque division ethnique entre les deux solitudes togolaises, le Nord et le Sud, mais seulement du refus de l’existence même d’un peuple, d’une nation, la négation même d’un idéal de justice, de paix, de fierté et de dignité aux millions d’êtres humains dont le seul crime est d’être des Togolaises et des Togolais. Aucune élection en Allemagne, en France, aux États-Unis, au Nigeria, au Ghana, au Sénégal, au Bénin, aucune élection dans une simple école secondaire ne bénéficierait d’une once de crédibilité et d’acceptabilité dans les conditions récurrentes et injurieuses développées au Togo, et au grand découragement des électeurs. Légitimement, et pour paraphraser le prix Nobel en Économie 2001, Joseph E. Stiglitz, une autre gouvernance doit être essayée au Togo : le résultat du refus de démocratie, prélude à la réconciliation, est tellement minable que dans d'autres circonstances, on le qualifierait de lamentable. Un autre Togo devient réellement urgent.
Désormais, il faut reconnaître aux populations africaines le droit sacré de se défendre contre l’effroi des troisièmes mandats présidentiels; reconnaître aux peuples le droit au bonheur, le devoir de se séparer de ce qui les menace en souillant constamment leur dignité ainsi que leur droit à une République franche, irréprochable, pleine, entière et respectueuse de leur soif de changement politique. Le courage d’une Afrique démocratique parle encore la langue de la raison, de la modernité et de l’intégrité des institutions; et cette langue est celle des peuples à travers tous les âges et sur tous les continents. Les rêveries inutiles que l’Afrique n’est pas prête pour la démocratie ne sont donc que les cauchemars d’une classe dirigeante avare et utopiste, assoiffée de sang et de guerre, et vivant en dehors de toute éthique républicaine.
Stabilité? Pas pour les cinq prochaines années (Stability? Not for the next five years). Le titre du célèbre “Globe and Mail” parlant des lendemains de la majorité parlementaire acquise par les Conservateurs britanniques se prête bien à la situation togolaise également. Aucune stabilité politique n’est attendue au Togo durant les prochaines années. Si la victoire régulièrement acquise, de haute lutte et malgré la division des voix, n’est pas un gage de stabilité, qu’en serait-il de la victoire volée, une fois de plus, à tout un peuple déjà dans le désarroi total et la désolation mondialement reconnue? Instabilité.
Faure Gnassingbé ne l’aura donc pas facile, particulièrement face à une Opposition épurée des plaisantins circonstanciels et conduite par un personnage à la détermination éprouvée et inébranlable. C’est un euphémisme, et c’est tant mieux. Le Togo a droit à son alternance, à la vérité des urnes et au respect des aspirations de la majorité de ses citoyens. Que cesse enfin l’indignité constante! Heureusement que les peuples savent arracher cette liberté qui ne les fatigue jamais, envers et contre les dirigeants illégitimes. Le combat pour l’alternance politique pacifique se poursuit, au Togo et ailleurs dans cette Afrique avide d’une démocratie sans détours. Vivement!
- 21 mai 2015●
Les inutiles détours démocratiques africains
Pierre S. Adjété
Québec, Canada
La Fin nécessaire du Cirque cynique et démagogique des opposants-gui...
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Un adage Eʋe du Terroir Togolais enseigne que les habitants d’un Terroir n’apprécient pas volontiers les prouesses (ou les qualités) d’un Prêtre-Géomancien de leur propre Terroir.
« Aʄe Bokɔ me dze na ame ŋu o » !
Le français exprimerait la même idée en affirmant que Nul n’est Prophète chez soi.
C’est visiblement ce à quoi le Peuple Togolais assiste impuissant la mort dans l’âme depuis 1991, date à laquelle des politicards égoïstes de tout acabit ont subitement poussé de partout comme des champignons pour créer des « partis » politiques et vouloir chacun faire diriger le Togo par son poulain en tentant de bâillonner les Voix Citoyennes critiques et non-partisanes qui veulent simplement voir leur Patrie trouver ses lettres de Noblesse et de Dignité.
Car cela fait doublement mal à ces honnêtes Citoyennes d’avoir toujours raison à la fin après avoir initialement prévenu le Peuple Togolais tout entier en voyant venir le danger très tôt, sans être écouté et pris au sérieux par ceux-là qui se sont autoproclamés « leaders » de partis politiques pour mener tout un Peuple dans une grave impasse depuis des années.
L’impasse de plus en plus inquiétante dans laquelle se trouve la situation socio-politique togolaise depuis 2010 malgré les contorsions mensongères des uns et des autres pour l’enjoliver, ajoutée au récent cirque électoraliste grotesque auquel des individus sans vergogne se réclamant d’une certaine « opposition » politicienne populiste, démagogique et alimentaire ont honteusement prêté le flanc, demande de refaire une rétrospective objective et sans complaisance sur le rôle nocif joué par les partis politiques se réclamant de cette « opposition » politicienne et de relancer le débat citoyen sur la nécessité vitale de replacer la Lutte populaire de Libération et d’Émancipation du Peuple Togolais dans le Contexte strictement citoyen et patriotique loin des calculs politiciens partisans, électoralistes, démagogiques, sournois et mesquins......... Lire la suite en ficher PDF Attache
Lenzburg (SUISSE), le 19 Mai 2015.
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