Gabon: Du boycott des élections législatives à venir : Le peuple n...
Written by Dr Jean Aimé Mouketou
Le pays a une soif ardente et inépuisable désormais d'équité, d'égalité et de démocratie.
Je veux parler de parfaite transparence et de loyauté dans la gestion du processus électoral, c'est-à-dire depuis la gestion des organes chargés de collecter les suffrages jusqu'à ceux de la proclamation de l'ensemble des résultats.
Cependant, personne ne saurait admettre que ceux qui ont des intérêts liés sans être démis de leurs fonctions respectives de fossoyeurs de l'idéal démocratique des Gabonais, de tous les Gabonais, poursuivent leur mandat.
C'est pourquoi, il faut une révision totale des dispositions constitutionnelles desdites institutions chargées des processus électoraux en lieu et place de la distraction politique actuelle relative aux prérogatives du Chef de l'État.
À cela s'ajoute, faute de confiance en nous-mêmes, une assistance des institutions internationales crédibles, pour contrer le syndicat des chefs d'États mafieux et dictatoriaux de l'OUA et autres groupuscules des tenues ou organisations occultes, du début à la fin dudit processus des élections législatives.
Le reste n 'est que distraction, collusion et trahison.
S'agissant des partisans du pouvoir, il paraît difficile d'imaginer une survie dans un processus électoral normal face à une révolte quasi-généralisée des Gabonais et déterminés à vivre enfin leur alternance brutalement bloquée depuis le scrutin du 27 août 2016. Le PDG le sait et craint une nouvelle déculottée. Ce parti a donc intérêt à retarder l'organisation d'un nouveau scrutin qui l'humilierait davantage. Il perdrait à jamais sa crédibilité, tant bien même il réiterait sa pratique des hold-ups historiques passés.
Les temps ont changé et les générations actuelles ont formaté un logiciel des temps nouveaux et à l'aune de la situation politique internationale, à tout le moins, plus prompte à favoriser l'universalisme démocratique. Même coincé et tenter d'organiser une nouvelle nuit des longs couteaux made in 31 août 2016, le régime au pouvoir n'oserait pas le faire face aux projecteurs de la Communauté internationale. Sauf à aller au casse-pipe! Et qui oserait le faire le premier?
Pour les partis de l'Opposition, nombre d'options sont envisagées parmi lesquelles, il ne s'agit plus de boycotter les élections législatives. À imaginer cependant, que le régime au pouvoir s'arqueboute à détenir toujours tous les leviers du pouvoir de l'État, aller aux élections sans garantie serait iĺlisoire et ferait son jeu. Il pourrait chercher à laver l'humiliation du 27 août 2016 et donner l'impression d'avoir repris la main face à la situation politique cahotique du pays.
D'autre part, non seulement l'Opposition n'aurait plus sa cohésion relative d'avant les élections présidentielles d'août 2016c, mais elle en sortirait divisée. Et, à ce moment-là, réapparaitront les vieux démons des luttes pour le leadership qui l'avaient perdue autrefois. Et, surtout, sera favorisé de nouveau l'ethcisme contre la marche vers l'idéal de la construction de notre Unité Nationale, partout et majoritairement perspectible dans les attitudes des nouvelles générations de Gabonais.
Dans ce cas de figure, quel leader de partis de l'Oppostion oserait casser cette dynamique comme si les expériences passées nées des processus électoraux antérieurs n'instrusaient guère. Même si l'alternance politique serait envisageable dans un proche avenir profitable à l'un ou l'autre leader, l'idéal de tout un peuple devrait-il être bradé aux profit de quelques-uns marqués par un nombrilisme, un ethnocentrisme rétrograde? Même si je dois reconnaître qu'un leader politique mesuré, le Premier Ministre Eyeghe-Ndong, hautement lettré, nous avait déjà prévenu et y insiste encore aujourd'hui!
Et que dire de l'organisation du processus électoral des législatives à boycotter ou non?
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les mêmes partisans des organes de gestion du processus électoral continuant à les acter, sur la base de leurs convictions mafieuses, occultes, parentales, voire etnicistes, ils proclameront les résultats en fonction de leurs intérêts et convictions d'antanet de toujours: la mobilisation et la concentration du pouvoir.
Pour avoir étudier les processus électoraux du Gabon, au moins depuis 1957, le parti au pouvoir à toujours organisé une fraude relative (mars avril mai aux élections territoriales), une fraude massive (de 1964 à nos jours y compris en tenant compte du régime du parti unique). Pour ne pas dire uniquement, depuis 1990, et pire encore, depuis 2009.
En validant l'hypothèse du contexte actuel et, notamment, de l'avènement de Ping au pouvoir et de ce qu'on peut qualifier de majorité de la sociologie électorale des huit province en sa faveur, qui est la votre, qui garantirait la victoire de son camp, si les maux restaient intacts et continuaient à miner ce processus électoral en faveur du PDG ou du régime au pouvoir ?
Aussi importe-t-il de reconsidérer, tel que déjà dit, l'architecture constitutionnelle des institutions en charge de ses institutions, qu'elles cessent d'être représentatives de la volonté du Prince et ne reproduisent, en revanche, que le "trust" ou mandat du peuple.
Si d'aventure, on essayait d'aller aux élections législatives qu'en ne comptant simplement que sur le contexte actuel favorable à l'Oppostion et sans garantie de modalités juridiques crédibles et, par conséquent, véritablement démocratiques, les mêmes causes produisant les mêmes effets -je me répète volontiers- la bourrasque ou déculottée électorale en faveur de Ping ou simplement de l'Oppostion n'aura pas lieu.
Wilson-André Ndombet
Professeur Titulaire des Universités.
COMMUNIQUE: CAP2015, Groupe des six, PNP, Santé du peuple, CAR
Written by ERIC K. ALOVORLa coalition des 14 partis de l’opposition a pris connaissance, sur les antennes de Radio Kanal FM, ce lundi 18 décembre, des propos du Ministre Bawara Gilbert relatifs aux décisions des Chefs d’Etats au sommet de la CEDEAO sur la crise ouverte au Togo depuis août 2017.
Après investigations auprès de plusieurs sources autorisées, la coalition s’étonne qu’un ministre de la République prenne la responsabilité de dire autant de contre vérités sur une question aussi grave que la nécessité d’une médiation pour trouver des solutions durables à la crise.
La coalition voudrait rassurer les populations togolaises en lutte pour la démocratie et l’alternance que non seulement les médiations de la Guinée et du Ghana sont bel et bien confirmées, mais de surcroît, elles sont renforcées par le Bénin et le Burkina Faso qui ont souhaité appuyer les deux pays dans cette mission de médiation.
Les propos du ministre Bawara qui s’inscrivent dans une coûteuse campagne de communication du régime cinquantenaire, qui a démarré avec la récente interview du Chef de l’Etat accordée au journal Jeune Afrique, ont un double objectif : minimiser la crise profonde pour écarter le principe d’une médiation externe et décourager les togolais en vue d’affaiblir leur lutte pour maintenir le régime au pouvoir.
La coalition des forces démocratiques de l’opposition exhorte le régime à prendre toute la mesure des aspirations profondes des togolais dans la rue depuis bientôt cinq mois et concrétiser les mesures d’apaisement auxquelles lui même a souscrit auprès des médiateurs que lui-même a sollicités pour une issue pacifique à cette crise.
Elle invite une fois encore les populations togolaises sur toute l’étendue du territoire à maintenir la pression dans tout le pays en sortant massivement les 27, 28 et 30 décembre pour montrer que nous n’abandonnerons jamais la lutte tant nous n’aurons pas obtenue une réponse adéquate à nos revendications.
La lutte populaire est invincible
Joyeux noël à tous et paix aux hommes de bonne volonté
Fait à Lomé le 22 décembre 2017.
Ont signé
B. Adjamagbo Johnson
Nathaniel Olympio
Jean Kissi
Ouro Djikpa Tikpi
Georges W. Kuessan
Tout ce que vous devez savoir sur l'orgasme et comment faire joui...
Written by Ange DanyFRANCE - BENELUX: COMMUNIQUÉ DU CONSEL GABONAIS DE LA RÉSISTANCE (CG...
Written by Dr Jean Aimé MouketouLa Diaspora dit non !
Le Président Jean PING a été élu par le peuple Gabonais au terme du scrutin du 27 août 2016. Les Gabonais le savent, toute la Communauté internationale le sait. C’est donc une victoire incontestable.
Depuis le coup d’état militaro-électoral qui l’empêche jusqu’à présent d’exercer le pouvoir, et au peuple de jouir de sa souveraineté, le Président élu est resté fidèle au contrat de confiance et de non-violence avec les concitoyens.
Sur la révision de la Constitution initiée en toute illégalité, qui vient d’être adoptée honteusement par l’assemblée nationale aux ordres du régime dictatorial, en vertu des alinéas 7 à 10 de l’article 116 de la Loi Fondamentale, le Président Jean PING a fixé l’opinion dans sa Déclaration sur la sauvegarde de la démocratie et de la République, du 4 novembre dernier.
Renouvelant son accord, sa totale communion avec le peuple gabonais qui l’a massivement élu, il rappelle dans son propos « qu’une seule question commande toutes les préoccupations. Cette question c’est celle de la reconnaissance du choix du peuple, et donc de la vérité des urnes. Cette question c’est celle de la fin de la dictature, celle du départ de l’usurpateur et de la fin du régime Bongo-PDG ».
Tout débat d’actualité avec le régime issu de ce coup d’état étant exclu, la finalité ultime et légitime étant l’exercice du pouvoir par celui qui a été élu par la majorité des gabonais.
La Révision de la Constitution est une des tentatives de distraire et de décourager les gabonais du combat qui l’engage comme jamais.
La durée de la résistance et son expression au-delà du territoire gabonais en est l’illustration la plus convaincante.
L’autre tentative de distraire les résistants est la question des législatives. Elle est en débat dans les différents partis politiques de la Coalition qui comprend aussi un large front d’associations représentant la société civile.
Interrogé de toute part, le peuple Gabonais en Résistance et confronté à la réalité insupportable du maintien par la force d’un régime rejeté, ne veut pas entendre parler de législatives avant l’investissement du Président qu’il a élu le 27 août 2016.
Des partis politiques se réclamant parfois du Président Jean PING et de la Coalition et qui sillonnent le pays, sans un mot d’ordre commun, à ce jour, avalisé par le Président élu, font l’objet de questions sur l’opportunité de parler des législatives, sans avoir achevé le combat pour la vérité des urnes, après le scrutin du 27 août 2016.
La sortie maladroite de Casimir Oyé-Mba à TV+ ne doit pas nous distraire ; lui qui n’a jamais été véritablement élu. N’eût été l’appui des institutions qu’il a servies et asservies, Casimir Oyé-Mba n’aurait jamais été élu dans son patelin de Zam’Aligue, près de Ntoum. Les archives du Ministère de l’Intérieur sont bien conservées. Cet homme qui aurait pu incarner l’alternance en 2009 préférait trahir les gabonais en baissant son froc.
Casimir Oyé Mba doit sa résurrection politique à celui qu’il tente de discréditer aujourd’hui et que le peuple gabonais a élu, Jean Ping.
Le moment est plus qu’opportun pour la diaspora de réaffirmer sa détermination à ne laisser aucune place aux manœuvres de détournement de la vérité par le régime et ses complices transfuges.
La diaspora reste fidèle à son mot d’ordre « NOUS IRONS JUSQU’AU BOUT » tant que le choix du peuple sera occulté aussi bien par le régime Bongo-PDG que par certains « opposants » dont les orientations ont toujours fluctué. Non aux législatives pilotées par un régime illégal et illégitime.
L’installation de la Nouvelle République elle seule garantira de l’élection d’une Assemblée Nationale souveraine dans un Gabon libre et à l’abri de toute perversion.
Pas de reconnaissance de la vérité des urnes, pas de législatives au Gabon. Que cela soit bien compris par tous !
La Résistance pour le Peuple souverain.
Conseil Gabonais de la Résistance France - Benelux
Guinée: Qui veut empoisonner Aboubacar Sidiki Diakité Toumba ?
Written by Saidou DIALLO - FMLiberte Conakry, Freetown, MonroviaLe collectif des avocats de l’ancien aide du camp de Moussa Dadis Camara président du CNDD était en face de la presse ce mercredi 20 décembre 2017 à Conakry. Il était question pour ce collectif d’annoncer leurs inquiétudes sur la vie de leurs client qui selon eux ce dernier risque sa vie dans la cellule où il est détenu depuis son arrivé du Sénégal.
A l’entame, Me Paul Youmba a déploré les conditions de détention de son client : « Depuis son extradition au pays, il occupe une cellule dans la maison centrale de Coronthie à Conakry. Il est non seulement le seul détenu parmi tant d’accusés qui occupent d’ailleurs, des hautes fonctions dans le gouvernement, mais aussi il souffre de tous les maux dans sa cellule », a-t-il deploré.
Dans son intervention, maitre Paul Youmba a raconté le scenario que son client vient de s’échappé suite à un empoisonnement dans sa cellule par voix d’injection qui devrait être exécuté par ses médecins dit traitant.
« Le chirurgien est venu poser un diagnostique, le biologiste aussi a fait son prélèvement et le résultat a été mis dans un registre qu’ils tiennent là-bas. Pour une deuxième fois, Toumba ne comprenait plus, cette fois ci, c’est un cardiologue qui vient pour une intervention chirurgicale pour qu’il s’assure le bon fonctionnement du cœur. Au même moment, un biologiste surgi le seringue en main et partait vers Toumba, ainsi le cardiologue lui demande que voulez-vous faire ? Le biologiste lui répond non je vais le faire un prélèvement, où est le prélèvement que vous avez fait pour la première fois, avant que ce biologiste réponde c’est le directeur national de l’administration pénitentiaire qui répond, non nous avons perdu l’échantillon. Le cardiologue poursuit ses questions est ce que vous n’avez pas reporté les premiers examens ? Le directeur répond si. Le cardiologue dit en référez vous alors », a-t-il dit.
Allant dans le même sens, il dira ceci : « c’est ainsi, ce nouveau prélèvement n’a pas eu lieu malgré que le directeur de l’administration pénitentiaire qui insistait pour qu’on fasse le prélèvement a nouveau. Apres cette scène, c’est le Directeur du l’Hôpital Ignace Deen qui est venu avec un chirurgien pour dire à Toumba qu’il est prêt pour l’opérer dans sa cellule, Toumba a dit ça ne passe comme ça j’ai besoin d’être évacuer ».
Vu l’inquiétude de son client sur sa sécurité, et son état de santé, Toumba Diakité sollicite une intervention hors de la guinée, une évacuation sanitaire à l’étranger.
A rappeler que le collectif a annoncé leur retraite dans ce dossier pour le non respect des procédures. « Le collectif des avocats de Toumba se retire du dossier par manque de volonté politique des autorités guinéennes dans ce dossier », a-t-il conclu.
Nigeria: Olusegun Obasanjo défendais hier sa thèse de doctorat
Written by ERIC K. ALOVORCOMMUNIQUE DE PRESSE N°002: Mouvement des Artistes Engagés pour le T...
Written by ERIC K. ALOVORLe MAET tient à féliciter et remercier toute la population togolaise pour le respect du boycott des concerts du groupe Magic System qui se sont déroulés le 16 et 17 déc. 2017.
Dans la suite logique de notre lutte commune, nous rappelons tout le peuple togolais une fois encore au boycott du concert du 25 déc. avec pour tête d’affiche l’artiste TENOR.
Nous tenons à dire à l’opinion nationale et internationale que nous ne sommes pas xénophobes, ni racistes comme le tente de le faire passer les sbires du régime cinquantenaire. Le contexte actuel, nous pousse nous les artistes du MAET à prendre la défense du peuple togolais contre l’oppresseur.
Nous n’interdisons pas les concerts, d’ailleurs nous n’avons même pas cette force-là. Mais nous sommes conscients que si des togolais sont censurés chez eux alors ils peuvent dire à leurs fans de ne point participer aux concert de quiconque soutient cette censure.
Les menaces, les insultes, les intimidations, l’arrestation arbitraire des membres de NUBUEKE, nous conforte encore plus à rester égale à nous-mêmes et nous leur promettons de rester plus déterminé que jamais.
En ce moment où le peuple lutte pour sa liberté et l’alternance, la population togolaise n’a pas le temps de se divertir ni de faire la fête. D’autant plus que nous artistes du MAET restons sous le coup de la censure du pouvoir qui interdit nos concerts.
Nous n’avons pas compris les raisons de toutes les attaques contre des artistes du MAET depuis le lancement du mot d’ordre concernant le boycott.
En effet les artistes engagés ont soulevé en majeur parti le showbiz togolais qui se sont rassemblé pour dire qu’ils ne sont pas partisans de notre cause. Notons juste que c’est la première fois que le show biz pointe son nez dehors depuis le début de cette crise au Togo.
Nous acceptons leur avis et nous le respectons.
Nous tenons à redire aux acteurs culturels que le MAET ne boycottera aucun évènement 100% togolais. Mais restera ferme sur sa position :
Tant que le MAET sera censuré le boycott persistera.
C’est notre forme de lutte non violente pour résister à l’injustice que le pouvoir nous fait subir depuis des années en détruisant nos studios, en empêchant nos concerts et en faisant interdire la diffusion de nos chansons sur les médias publics.
Nous réitérons que nous n’appelons pas à la violence mais au contraire à la paix véritable et consensuelle, nous chantons pour un Togo nouveau où militaires et civils, hommes et femmes de toutes les ethnies travailleront main dans la main pour bâtir une vraie nation.
Consommons produits Togolais.
Vive le TOGO pour que Vive la MUSIQUE
Le Mouvement des Artistes Engagés pour le Togo
VOICI LES 10 MEILLEURS MINISTRES DES FINANCES !
Written by Les Scoops d'AfriqueL’Africa Performance Index (API) identifie une dynamique différente de la performance des pouvoirs exécutifs africains à travers leurs ministères de l’économie et des finances. Pour cette troisième édition, deux évolutions significatives sont à noter au niveau de l’index. Premièrement, l’élargissement de nos analyses à tous les pays africains au lieu de la zone franc CFA ou des régions centrales et ouest africaines comme ce fut le cas lors des éditions précédentes. En second lieu, les dimensions traditionnelles à savoir le cadre institutionnel et fiscal, les facteurs économiques endogènes ont été complétées par une nouvelle dimension: l’Infrastructure Financière Digitale.
Les impératifs de l’inclusion financière et du développement du potentiel entrepreneurial sont devenus inévitables dans l’érection des modèles de développement en Afrique. Dans le contexte inextricable des innovations en matière de finance et de technologie, il y a une nécessité grandissante que les ministères de l’économie et des finances demeurent pertinents et efficaces en termes de régulation, et de conformité aux exigences du marché. Au-delà du réexamen du modèle publique, il se dégage des actions précises que l’API recommande à travers sa gamme d’indicateurs.
Le Top 10
Essentiellement, les ministères de l’économie et des finances de l’Afrique de l’Ouest et de l’Est ont fait bouger l’Afrique cette année. L’API révèle dix pays qui ont su maitriser les équilibres macroéconomiques, avec des taux de croissance supérieurs à 5% qui devancent leurs croissances démographiques. Le défi commun qui demeure est celui du maintien du rythme de croissance. Il faut rappeler qu’entre autres facteurs, les pays africains ne se développeront que s’ils parviennent à soutenir des taux de croissance avoisinant 10% sur au moins une décennie. Au niveau institutionnel, il y a un besoin grandissant du développement de compétences et des innovations qui permettraient d’imprimer une direction claire à l’action publique en fonction des besoins des petites entreprises et du secteur informel aux échelles nationales.
1.Burkina, 53%
2.Sénégal, 52%
3.Tanzanie, 48%
4.Ethiopie, 47%
5.Kenya, 46%
6.Rwanda, 45%
7.Niger 43%
8.Guinée 43%
9.Cote d’Ivoire 42%
10.Togo,41%
Facteurs Endogènes: Burkina, Ethiopie, Guinée
La palme d’or dans la gestion de la croissance va au Burkina Faso qui, malgré une baisse des recettes fiscales et une hausse des dépenses sécuritaires réussit le pari de la reprise économique après un épisode d’instabilité politique et une campagne agricole 2015 peu fructueuse. En effet, parti de 4% en 2015, le Burkina enregistre cette année la meilleure croissance économique en Afrique avec plus de 8% devant l’Ethiopie (8%), la Cote d’Ivoire et la Tanzanie (7,3%). Le Burkina a également à son actif, la création d’un écosystème entrepreneurial qui gravite autour de 6500 petites entreprises créées chaque année.
L’Ethiopie, pour sa part, consent des efforts en termes de développement industriel, et des réformes de nature à améliorer le climat des affaires. La croissance du secteur agricole a par contre été compromise par la sècheresse et l’inflation reste une menace. Quant à la Guinée, son rebond économique s’explique par l’apaisement des tensions politiques et la fin de la crise Ebola. On remarque par ailleurs une baisse concrète de l’inflation. Le Niger fait également mention honorable en termes de relèvement économique.
Infrastructure Financière Digitale: Kenya, Sénégal, Cote d’Ivoire, Tanzanie, Togo
L’API recense quatre déterminants qui favorisent la construction de l’infrastructure financière digitale quasi inexistante dans les pays africains. Il s’agit(i) des centres d’Innovation, (ii) de l’organisation de dialogues publics sur les technologies financières et de régulation, (iii) de la création de Sandbox, c’est-à-dire un environnement digital sécurisé pour expérimenter l’offre de services financiers innovants, (iv) d’outil national de vérification digitale d’identité.
Au niveau de cette dimension d’évaluation de l’action des ministères de l’économie et des finances, les scores sont faibles et se trouvent entre 10 et 40%. Le Kenya et le Sénégal prennent cependant le pas en raison de leur pépinière d’innovation technologique qui se développe à travers des incubateurs et accélérateurs d’entreprise, des espaces de co-création pour entrepreneurs et autres centres d’innovations. En réalité, il existe seulement un peu plus de 300 centres d’innovation en Afrique à l’heure actuelle, avec 54 en Afrique du Sud, 27 au Kenya, 16 au Ghana, et 10 au Sénégal entre autres.
Par ailleurs, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la Tanzanie et le Togo se démarquent aussi grâce à l’organisation de dialogues publics sur le futur de la finance, des régulations financières et de l’inclusion financière. Il faudra cependant porter l’effort au-delà des dialogues.
Cadre Institutionnel et Fiscal: Rwanda, Cote d’Ivoire, Sénégal
L’Afrique s’améliore sur le plan de la gouvernance économique et politique. Les meilleurs élèves du API ne manquent pas de s’investir dans une planification minutieuse des objectifs institutionnels, et du respect des directives communautaires. Le Rwanda, la Côte d’Ivoire et le Sénégal sont des exemples en la matière mais les autres pays ne sont pas du reste avec des scores entre 50 et 70%. Il faut noter par ailleurs qu’en termes de transparence et de communication institutionnelle des efforts doivent être consentis.
Recommandations et perspectives RegTech
Les ministères de l’économie et des finances ont besoin de s’informer en temps réel sur les processus de prise de décision des entreprises nationales et étrangères. Ils ont également la responsabilité de renforcer la compétitivité de ces entreprises, quelles que soient leurs tailles. Dans le même temps, ils ont besoin d’assurer que les consommateurs sont protégés. La mise en place d’un écosystème digital
1. Rosine Sori-Coulibaly, Burkina Faso
Ministre de l’Économie, des Finances et du Développement depuis le 13 janvier 2016, Rosine Sori-Coulibaly s’emploie à diminuer le poids des dépenses courantes dans le Budget de l’Etat. Également parmi les réformes engagées, la commande publique de manière à en permettre l’accès aux PME.
2. Amadou Ba, Sénégal
En poste depuis septembre 2013, Amadou Bâ, ministre de l’Economie et des Finances du Sénégal, est à l’origine du cycle croissance engrangé par ce pays depuis 2014. La croissance économique de la deuxième économie de l’UEMOA devrait atteindre 6,8 % en 2017 et 6,9 % en 2018,
3. Philip Mpango, Tanzanie
Nommé ministre des Finances depuis 2015, Philip Mpango poursuit le processus des réformes structurelles pour, entre autres, financer la gratuité de l’education et mener à bout la nationalisation des pierres précieuses.
4. Abraham Tekeste, Éthiopie
Nommé ministre des Finances en 2016, Abraham Teskete est en charge de l’implémentation du plan quinquennal de l’Ethiopie. L’objectif de ce programme est d’afficher une croissance de PIB de 11% par an. Sur la période, la croissance industrielle est fixée à 24% par an.
5. Henry K.Rotich, Kenya
Henry K. Rotich est, depuis le 15 mai 2013 , le ministre des Finances du Kenya.
Il est à l’origine des réformes en profondeur de l’Economie kenyane. Prônant la diversification, il fait face à différents enjeux dont le financement de la dette publique extérieur.
6. Claver Gatete, Rwanda
Ministre des Finances et de la planification économique du Rwanda depuis 2013, il se distingue dans la rationalisation des dépenses courantes, la mise en place des politiques innovantes (diaspora bound) et la facilitation des procédures pour les opérateurs économiques.
7. Hassoumi Masaoudou, Niger
Ministre des Finances du Niger depuis octobre 2016, il a pour challenge le financement du Plan de Développement économique et social du Niger sur la période 2017-2021. Dans un contexte sécuritaire tendu, il a engrangé beaucoup de succès en une année.
8. Malado Kaba, Guinée
Ministre des Finances depuis janvier 2016, elle hérite des projets de financement des grandes infrastructures. Réputée disposer d’un carnet d’adresse international impressionnant, la première guinéenne nommée ministre des Finances a obtenu des résultats satisfaisants vis-à-vis des baille de fonds.
9. Adama Koné, Côte d’Ivoire
L’ex patron du Tresor public ivoirien est parvenu au poste du ministre de l’Economie et des Finances à concilier l’impératif de la maîtrise du Budget avec la nécessité de la croissance. La crise actuelle du cacao n’a pas rompu cet équilibre. Les fondamentaux ivoiriens restent solides.
10. Sani Yaya, Togo
Ministre de l’Economie et des Finances du Togo depuis 2015, son grand défi reste de restructurer la dette du pays et de mobiliser des fonds pour financer les programmes de développement. En deux ans, les résultats engrangés forcent le respect.
Guinée: Fin d’importation de tenues militaire
Written by Saidou DIALLO - FMLiberte Conakry, Freetown, MonroviaLe Président de la République, le Pr. Alpha Condé, a procédé ce dimanche 17 décembre 2017 au Camp Alpha Yaya Diallo, au lancement des travaux de construction et d’extension de l’usine militaire de confection des tenues.
Cette usine qui renait après 24 ans de fermeture, va s’étendre sur 8 400 m2 avec une capacité de 720 000 tenues militaires et scolaires par an. Elle sera composée d’un bloc de tissage, deux blocs de coupe et confection, un bloc de fabrication de chaussures et un laboratoire pour le contrôle du tissu.
La société guinéo-turque Karkat S.A est chargée des travaux pour un délai de 3 mois.
Avec un coût de réalisation de 32 millions de dollars US, cette infrastructure va créer 1 558 emplois.
Le représentant de la société Karkat S.A, Roda Fawaz, a non seulement rassuré du respect du délai contractuel, mais aussi la construction prochaine d’autres unités telles que l’usine de matelas à ressort, prévue à la mi-février 2018.
Le ministre d’Etat chargé de la Défense nationale, le Dr. Mohamed Diané, a remercié le Chef de l’Etat pour l’appui qu’il ne cesse d’apporter à l’armée guinéenne avant de lui assurer de l’engagement de son département à l’accompagner dans sa politique de développement du pays.
Le Président de la République s’est réjoui du lancement des travaux de ce projet qui va permettre à l’armée guinéenne d’être dotée d’une usine de confection après plusieurs années.
Le Chef de l’Etat a rappelé que l’un de ses objectifs est de donner à la Guinée son indépendance économique d’où le programme d’électrification du pays. C’est pourquoi, il a rappelé que l’armée guinéenne au-delà de sa mission régalienne de protection du territoire national, va s’investir dans les activités économiques du pays à travers les projets de construction des infrastructures et interviendra dans le développement agricole.
Après s’être félicité des résultats de la reforme de l’armée, le Président Alpha Condé a promis d’aider cette armée pour qu’elle retrouve sa gloire d’antan.
Toutefois, le Président Alpha Condé a invité les autorités militaires à veiller à l’amélioration des conditions sociales des soldats qui sont par ailleurs invités à la discipline.
Gabon: les "députés" de la honte, de l'argent facile....
Written by Dr Jean Aimé MouketouC'est une véritable catastrophe nationale. Voici des "députés" qui n'aiment que l'argent au dépens de leur pays. Ce sont des femmes et des hommes qui ont donné la honte sans honte aux chiens juste pour l'argent facile. En d'autres termes, ce comportement est l'expression d'une très haute trahison.
Les générations futures apprécieront. Dans la mémoire collective, ces "députés" méritent les poubelles de notre Histoire. Il y a même dans nos rangs, des infiltrés qui aimeraient les rejoindre dans cette trahision et cette honte historique. Mais, les filles et les fils vaillants, dignes du peuple souverain gabonais mettront fin à cette honte dans très bientôt.
Le Peuple souverain c'est nous et Jean Ping est le Président de la République Gabonaise élu démocratiquement, le 27 août 2016.
Dr Jean Aimé Mouketou,
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Afrique: "Yes We Can" Sekou Toure, Sylvanus Olympio, Modib...
Written by ERIC K. ALOVORQuand Sekou Toure déclenche l'abandon de la France.
Trois mille Français quittèrent le pays, en prenant tous leurs biens et détruisant tout ce qui ne pouvait être déplacé : les écoles, les crèches, les bâtiments de l’administration publique furent détruits, les voitures, les livres, les médicaments, les instruments de l'institut de recherche, les tracteurs ont été écrasés et sabotés ; les chevaux, les vaches dans les fermes ont été tués, et les nourritures entreposées furent brûlées ou empoisonnées.
Le but de cet acte scandaleux était bien évidemment, d’envoyer un message clair à toutes les autres colonies sur les conséquences du rejet de la France.
Le fait est que peu à peu, la peur s’empara des élites africaines, et après ces événements aucun autre pays ne trouva jamais le courage de suivre l’exemple de Sékou Touré, dont le slogan était “Nous préférons la liberté dans la pauvreté à l’opulence dans l’esclavage”.
Pour les pays nouvellement indépendants il fallut trouver des compromis avec la France. Sylvanus Olympio, le premier président de la République du Togo, un petit pays d’ Afrique de l’Ouest, trouva une solution susceptible de calmer les Français :
Ne voulant pas continuer à subir une domination française, il refusa de signer le pacte colonial proposé par De Gaule, mais accepta en contrepartie de payer une dette annuelle à la France pour les soi-disant avantages obtenus lors de la colonisation française.
Ce furent les seules conditions de la France pour ne pas détruire le pays avant de partir. Toutefois, le montant estimé par la France était si grand que le remboursement de la soi-disant « dette coloniale » était proche de 40 % du budget du pays en 1963.
Dès lors, la situation financière du Togo tout juste indépendant fut très instable, et afin de se sortir de cette situation, Olympio décida de sortir du système monétaire mis en place par la France coloniale le FCFA ( franc des colonies françaises d’Afrique ), et créa la monnaie du pays.
Le 13 Janvier 1963, trois jours après qu’il a commencé à imprimer les nouveaux billets, une escouade de soldats (soutenus par la France) s’empara et tua le premier président élu de l’Afrique indépendante : Olympio fut exécuté par un ex Légionnaire français, le sergent de l’armée Etienne Gnassingbé qui, au passage, reçu à ce moment une prime de 612 dollars de l’ambassade française locale pour le succès de sa mission.
Le rêve de Olympio était de construire un pays indépendant et autonome. Mais l’idée ne correspondait pas aux volontés françaises.
Le 30 Juin 1962, Modibo Keita, le premier président de la République du Mali , décida également de se retirer du système monétaire FCFA ( imposé à 12 pays africains nouvellement indépendants ).
En effet, pour le président malien, qui se penchait plus vers une économie socialiste, il était clair que la colonisation qui perdurait avec ce pacte avec la France, devenait un piège, un fardeau pour le développement du pays.
Le 19 Novembre 1968, comme Olympio, Keita sera victime d’ un coup d’état mené par un autre ex légionnaire français des Affaires étrangères, le lieutenant Moussa Traoré.
De fait, durant cette période turbulente où l’Afrique combattait à se libérer du joug de la colonisation européenne, la France usera à nombreuse reprises de mercenaires anciennement affiliés à la légion étrangère pour réaliser des opérations coup de poings contre les présidents nouvellement élus :
Au 1er Janvier 1966, Jean- Bedel Bokassa, ex légionnaire français, portait un coup d’état contre David Dacko, le premier président de la République centrafricaine.
Le 3 Janvier 1966, Maurice Yaméogo, le premier président de la République de Haute-Volta, aujourd’hui appelé Burkina Faso, a été victime d’un coup porté par Aboubacar Sangoulé Lamizana, un ex légionnaire français qui a combattu avec les troupes françaises en Indonésie et en Algérie contre ces pays l’indépendance
Le 26 Octobre 1972 Mathieu Kérékou qui était un garde de sécurité au président Hubert Maga, le premier président de la République du Bénin, a porté un coup d'État contre le président, après avoir fréquenté les écoles militaires françaises de 1968 à 1970.
En fait , au cours des 50 dernières années, un total de 67 coups état qui se sont passés dans 26 pays en Afrique, 16 de ces pays sont des ex- colonies françaises, ce qui signifie que 61 % des coups d'États en Afrique ont été initiés dans d’anciennes colonies françaises.
En Mars 2008, l’ancien président français Jacques Chirac a déclaré :
« Sans l’Afrique, la France va glisser vers le bas dans le rang de vingt-troisième puissance [ du monde ] “
Le prédécesseur de Jacques Chirac François Mitterrand avait déjà prophétisé en 1957 que : « Sans l’Afrique, la France n’aura pas d’ histoire au 21e siècle”
En ce moment même où j’écris cet article , 14 pays africains sont obligés par la France , à travers le pacte colonial , de mettre 85% de leurs réserves à la banque centrale de France sous le contrôle du ministère des finances français. Jusqu’à maintenant , en 2014, le Togo et environ 13 autres pays africains doivent encore payer la dette coloniale à la France. Les dirigeants africains qui refusent sont tués ou victimes de coup d’état . Ceux qui obéissent sont soutenus et récompensés par la France grâce à style de vie somptueux, tandis que leurs populations endurent la misère et le désespoir.
Un tel système maléfique, est dénoncé par l’Union européenne, mais la France n’est pas prête à se passer de ce système colonial qui lui offre une trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en provenance de l’Afrique, et ce par année.
Nous accusons souvent les dirigeants africains de corruption et de servir les intérêts des nations occidentales, mais il y a une explication claire de ce comportement . Ils se comportent ainsi parce qu’ils ont peur d’être tués ou d’être la victime d’un coup d'État. Ils veulent s’allier à une nation puissante pour se sauvegarder en cas d’agression ou de difficultés. Mais, contrairement à une protection amicale, la protection de l'ouest est souvent offert en échange du renoncement à servir leur propre peuple ou les intérêts des nations.
Les dirigeants africains travailleraient dans l’intérêt de leur peuple s’ils n’étaient pas constamment harcelés et intimidés par les pays coloniaux.
En 1958 , effrayé des conséquences de son choix d’indépendance face à la France , Léopold Sédar Senghor a déclaré : « Le choix du peuple sénégalais, c’est l’indépendance, ils veulent qu’elle ait lieu seulement dans l’amitié avec la France , pas en litige. “
Dès lors la France a accepté qu’une « indépendance sur le papier” pour ses colonies , mais a signé en parallèle des ” accords de coopération “, précisant la nature de leurs relations avec la France, en particulier les attaches envers la monnaie ( le Franc ), le système éducatif français, les ententes militaires et les préférences commerciales.
Voici les 11 principales composantes de la poursuite du pacte de colonisation depuis les années 1950 :
1 . La dette coloniale pour les avantages de la colonisation française
Les pays nouvellement « indépendants » doivent payer pour l’infrastructure construite par la France dans le pays pendant la colonisation.
Je dois encore trouver les détails sur les montants, l’évaluation des avantages coloniaux et les conditions de paiement imposées aux pays africains, mais nous y travaillons ( nous aider avec des informations ).
2 . Confiscation automatique des réserves nationales
Les pays africains doivent déposer leurs réserves monétaires nationales en France à la banque centrale.
La France a tenu des réserves nationales de quatorze pays africains depuis 1961 : Bénin, Burkina Faso, Guinée- Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo -Brazzaville, la Guinée équatoriale et le Gabon.
La politique monétaire régissant un tel regroupement diversifié de pays est simple car il est géré par le Trésor français, sans en référer aux autorités fiscales centrales comme l’UEMOA ou la CEMAC. Selon les termes de l’accord qui a été mis en place par la banque centrale du CFA, chaque Banque centrale de chaque pays africain est obligée de garder au moins 65 % de ses réserves de change dans un « compte d’opérations » tenu au Trésor français, ainsi qu’un autre 20 % pour couvrir les passifs financiers.
Les banques centrales CFA imposent aussi un plafond sur le crédit accordé à chaque pays membre à l’équivalent de 20 % des recettes publiques de ce pays sur l’année précédente. Même si la BEAC et la BCEAO ont une facilité de découvert auprès du Trésor français, les traites sur les facilités de découvert sont sous réserve du consentement du Trésor français. Le dernier mot est celui de la Trésorerie française qui a investi les réserves étrangères des pays africains en son propre nom à la Bourse de Paris.
En bref , plus de 80% des réserves de change de ces pays africains sont déposées dans les « comptes d’opérations » contrôlés par le Trésor français. Les deux banques CFA sont africaines de nom, mais n’ont pas de politique monétaire propre. Les pays eux-mêmes ne savent pas, ne sont pas informés, à hauteur de combien la réserve de change détenue par le Trésor français leur appartient en tant que groupe ou individuellement.
Les gains de l’investissement de ces fonds du Trésor français sont censés être ajoutés à la réserve de change, mais il n’y a pas de comptabilité transmise aux banques ou aux pays, ni les détails de ces modifications. « Seul un groupe restreint de hauts fonctionnaires du Trésor français connaissent les montants figurant dans les « comptes d’opérations » où ces fonds sont investis ; si il y a un bénéfice sur ces investissements, ils ont interdiction de divulguer ces informations aux banques CFA ou aux banques centrales des états africains. ” écrit le Dr Gary K. Busch
Il est estimé que la France gère près de 500 milliards d’argent africain dans sa trésorerie, et ne fait rien pour mettre un peu de lumière sur ce côté sombre de l’ancien empire.
La finalité reste : Les pays africains n’ont pas accès à cet argent.
La France leur permet d’accéder à seulement 15 % de leur argent par an. S’ils ont besoin de plus, les pays africains doivent emprunter, à des taux commerciaux, sur les 65% de leur argents détenu au Trésor français.
Pour rendre les choses plus tragiques , la France impose un plafond sur le montant de l’argent que les pays peuvent emprunter à la réserve . Le plafond est fixé à 20 % de leurs recettes publiques de l’année précédente. Si les pays ont besoin d’emprunter plus de 20% de leur propre argent, la France a un droit de veto.
L’ancien président français Jacques Chirac a récemment parlé de l’argent des pays africains dans les banques en France. Voici une vidéo qui parle du système d’exploitation français.
3 . Droit de priorité sur toute ressource brute ou naturelle découverte dans le pays
La France a la priorité en matière d’achats de toutes les ressources naturelles de la terre de ses ex- colonies. C’est seulement en cas de refus de celle-ci que les pays africains sont autorisés à chercher d’autres partenaires.
4 . Priorité aux intérêts et aux entreprises françaises dans les marchés publics et constructions publiques
Dans l’attribution des marchés publics , les entreprises françaises doivent être considérées en premier lieu, et seulement après les marchés étrangers sont considérés. Le fait que les pays africains pourraient obtenir une meilleure offre financière ailleurs n’est pas pris en compte.
En conséquence, dans la plupart des ex- colonies françaises, toutes les plus grosses compagnies et acteurs économiques sont dans la main des expatriés français. En Côte d’Ivoire, par exemple, les entreprises françaises possèdent et contrôlent tous les grands services publics – eau, électricité, téléphone, transports, ports et les grandes banques. Idem dans le commerce, la construction et l’agriculture.
En fin de compte, comme je l’ai écrit dans un précédent article, les Africains vivent maintenant sur un continent possédé par les Européens !
5 . Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des pays
Grâce à un système sophistiqué de bourses, de subventions, et les « accords de défense » attachés au pacte colonial, les africains doivent envoyer leurs officiers supérieurs de formation en France ou dans des infrastructures militaires françaises.
La situation sur le continent est telle que la France a formé et nourri des centaines, voire des milliers de traîtres. Ils sont en sommeil tant qu’ils ne sont pas nécessaires, et activés en cas de besoin pour un coup d’état ou à d’autres fins !
6 . Droit pour la France de pré-déployer des troupes et intervenir militairement dans le pays pour défendre ses intérêts
Sous la dénomination « Accords de défense » attachés au pacte colonial. La France a le droit d’intervenir militairement dans les pays africains, et aussi de stationner des troupes en permanence dans des bases et installations militaires, entièrement géré par les Français.
Les bases militaires françaises en Afrique
Lorsque le président Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire a tenté de mettre fin à l’exploitation française du pays, la France a organisé un coup d’état. Durant le long processus pour chasser Gbagbo du pouvoir, les tanks français, les hélicoptères de combat et les forces spéciales sont intervenues directement dans le conflit, ont tiré sur des civils et tué beaucoup d’entre eux.
Pour ajouter l’injure à l’insulte, la France estime que la communauté d’affaires française a perdu alors plusieurs millions de dollars lors de la ruée pour quitter Abidjan en 2006 (où l’armée française a massacré 65 civils non armés et blessé 1200 autres.)
Après la réussite du coup d’état par la France, et le transfert du pouvoir à Alassane Ouattara, la France a demandé au gouvernement Ouattara de verser une indemnité à la communauté d’affaires française pour les pertes pendant la guerre civile.
Du fait, le gouvernement Ouattara leur a payé le double de ce qu’ils ont dit qu’ils avaient perdu en quittant.
7 . Obligation de faire du français la langue officielle du pays et de la langue pour l’éducation
Oui , monsieur. Vous Devez parler français, la langue de Molière ! La langue française et une organisation de la diffusion de la culture a été créée. Appelée « Francophonie » qui regroupe avec plusieurs branches et organisations affiliées toutes contrôlées par le ministre français des Affaires étrangères.
Comme démontré dans cet article, si le français est la seule langue que vous parlez, vous auriez accès à moins de 4% de la connaissance de l’humanité et des idées. C’est très limitant.
8 . Obligation d’utiliser la l’argent de la France coloniale le FCFA
C’est la véritable vache à lait pour la France, un tel système maléfique, est dénoncé par l’Union européenne, mais la France n’est pas prête à se passer de ce système colonial qui lui offre une trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en provenance de l’Afrique, et ce par année.
Lors de l’introduction de la monnaie euro en Europe, d’autres pays européens ont découvert le système d’exploitation français . Beaucoup, en particulier les pays nordiques, ont été consternés et ont suggéré à la France se débarrasser du système, mais sans succès.
9 . Obligation d’envoyer en France le rapport annuel du solde et de réserve
Sans le rapport, pas d’argent. Quoi qu’il en soit le secrétariat des banques centrales des ex- colonies, et le secrétariat de la réunion bi-annuelle des ministres des Finances des ex- colonies sont assurés par la France banque centrale / Trésor.
10 . Renonciation à entrer en alliance militaire avec tout autre pays , sauf autorisation par la France
Les Pays africains en général sont ceux avec le moins d’alliances militaires inter-etats. La plupart des pays ne disposent que d’alliances militaires avec leurs ex- colonisateurs ! ( drôle, mais vous ne pouvez pas faire mieux ! ).
Dans les cas où ils souhaiteraient une autre alliance, la France les garde bien de le faire.
11 . Obligation de s’allier avec la France en situation de guerre ou de crise mondiale
Plus d’un million de soldats africains se sont battus pour la défaite du nazisme et du fascisme pendant la seconde guerre mondiale.
Leur contribution est souvent ignorée ou minimisée, mais quand vous pensez que cela a pris seulement 6 semaines pour l’Allemagne pour vaincre la France en 1940, la France sait que les Africains pourraient être utiles pour conserver la « Grandeur de la France ” à l’avenir.
Il y a quelque chose de quasiment psychopathe dans la relation de la France avec l’Afrique.
Tout d’abord, la France est gravement accro au pillage et à l’exploitation de l’Afrique depuis l’époque de l’esclavage. Ensuite, il y a ce manque complet de la créativité et de l’imagination de l’élite française à penser au-delà du passé et de la tradition.
Enfin, la France dispose de 2 institutions qui sont complètement gelées dans le passé , habitées par des paranoïaques et psychopathes ” les hauts fonctionnaires ” qui répandent la crainte de l’apocalypse si la France devait être amenée à changer, et dont la référence idéologique vient toujours du romantisme du 19ème siècle. Ils sont : le ministre des Finances et du Budget de la France et le ministre des affaires étrangères de la France.
Ces deux institutions ne sont pas seulement une menace pour l’Afrique, mais pour les Français eux-mêmes.
C’est à nous qu'il revient de libérer l’Afrique, sans demander la permission, parce que je ne peux toujours pas comprendre par exemple comment 450 soldats français en Côte d’Ivoire pourraient contrôler une population de 20 millions de personnes ?
La première réaction des personnes lorsqu’ils apprennent l’existence de l’impôt colonial français est souvent une question : « Jusqu’à quand ?“
A titre de comparaison historique, la France a fait payer à Haïti l’équivalent moderne de 21 milliards de dollars de 1804 à 1947 ( près d’un siècle et demi ) pour les pertes causées aux marchands d’esclaves français suite à l’ abolition de l’esclavage et à la libération des esclaves haïtiens.
Les Pays africains paient la taxe coloniale depuis les 50 dernières années ! Combien de temps les Africains doivent-ils encore attendre pour mettre fin à ce grand vol organisé et esclavage organisés depuis plusieurs siècles
Une Refondation des organisations de la Diaspora togolaise est en marche |
Les organisations de la Diaspora togolaise de part le monde, réunies ce jour du 9 Décembre 2017 à Paris en France, |
– Considérant la situation socio politique particulièrement dégradée du Togo pouvant déboucher sur le chaos, |
– Considérant les revendications justes et légitimes des Togolais de l’intérieur comme ceux de l’extérieur pour l’avènement de l’alternance de notre pays, à savoir : |
– Le départ immédiat de Faure Gnassingbé et la fin de son système ; |
– Le retour à la constitution originelle de 1992 ; |
– Le droit de vote de la diaspora ; |
– Considérant la forte mobilisation de la Diaspora togolaise pour soutenir ces revendications légitimes du peuple Souverain du TOGO ; |
Félicitent le Peuple togolais et les forces démocratiquespour leur courage et leur ténacité face à l’oppression et à la répression. |
Considérant que la pluralité des pôles de décision de la diaspora ne permet pas toute l’efficacité nécessaire pour faire aboutir les revendications, nous, responsables des différentes organisations participant à la rencontre : |
Décidons de créer ce jour la Coalition de la Diaspora Togolaise pour l’Alternance et la Démocratie. |
La Coalition a pour objectifs de : |
– Travailler sur la synergie avec les organisations de la société civile |
– Défendre les intérêts de la coalition et de ses membres ; |
– Porter leurs propositions, solutions et revendications ; |
– Répondre aux sollicitations des différents partenaires ; |
– Travailler sur les objectifs communs et œuvrer pour l’alternance et l’avènement de la démocratie au TOGO ; |
– Organiser des actions de convergence et de développement avec les forces vives du TOGO ; |
– Mobiliser les Togolais et les amis du Togo pour leurs soutiens. |
Un comité de pilotage est mis en place pour mettre en œuvre ces objectifs de la Coalition. |
La Coalition de la Diaspora Togolaise pour l’Alternance et la Démocratie invite les autres organisations de la Diaspora Togolaise non encore membres à la rejoindre pour une unicité d’actions vitales afin de faire aboutir cette lutte. |
La Coalition de la Diaspora Togolaise pour l’Alternance et la Démocratie remercie le comité d’accueil et les membres de la Diaspora togolaise en France pour l’organisation de cette réunion décisive pour la refondation et la revitalisation des organisations de la diaspora Togolaise. |
Notre Diaspora vient de franchir une étape décisive dans son organisation pour qu’advienne définitivement un Togo libre et démocratique. |
Fait à Paris, France |
Le 9 décembre 2017 |
Les participants: CMAD, CMAF-Togo, CMDT, CTRA, CVU-Togo-Diaspora, DIASTOCADE, RCDTI, Renaissance Togo, Togo Intelligencia |
Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. |
LE COMITE PROVISOIRE DE PILOTAGE |
BUREAU |
- Coordonnateur général : Martin AMOUZOU (France)
- Vice coordonnatrice générale : Lily Massan GNININVI (USA)
- Porte Parole : Ayité CREPPY (France)
- Chargé de secrétariat : Celse AMEDIN (Canada)
- Chargé des finances : Akofa ASSIGBE(Canada)
- Vice chargé de finances : Adeline AMAIZO (France)
- Chargé de Communication : Patrick MENSAH (Allemagne)
- 3 Conseillers : Louise MONTUS, Antoine RANDOLPH, Raymond AYIVI
- Commissions de travail : Diverses commissions de travail ont été constituées
- Délégué(e) continent : Deux responsables de la Coalition sont prévus par continent.
(écrire à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. qui transmettra) |
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« Décide de la taille de ton pénis ». Cette annonce publicitaire placardée sur les poteaux des feux tricolores est désormais connue de presque tous les usagers des principaux artères de la ville de Cotonou. Cette nouvelle spécialisation qui se développe dans le rang des tradithérapeutes qui pullulent dans la ville capitale Cotonou a attiré l’attention du procureur de la République près le tribunal de première instance de Cotonou qui a décidé de mettre un terme à cette activité jugée dangereuse pour les populations.