Il servirait à remblayer les ruelles des quartiers ou les devantures des maisons transformées en pataugeoire en cette saison pluvieuse, face à ce que les riverains considèrent comme l’inaction des autorités, notamment de la Direction des Services Techniques de la ville de Lomé, qui a compétence en la matière.
Ce qui semble susciter des interrogations est le fait que ce sable est revendu apparemment de façon illicite, ou en tout cas sans traces comptables, puisqu’aucun reçu ou quittance n’est délivré aux acheteurs, selon les informations rapportées.
A qui profite ce commerce juteux ? Qui dirige cette vente ? Pourquoi aucun reçu n’est délivré, voilà autant de questions qui sont restées pour l’heure sans réponse.
Plusieurs témoignages ont fait cas de ce que cette pratique ne serait pas nouvelle. Il y a quelques mois, du sable ramassé lors des travaux initiés par le gouvernement pour la réfection et l’aménagement du grand marché de Lomé Adawlato, a été également vendu, aux mêmes tarifs et dans les mêmes conditions, c’est-à-dire sans traces comptables.