Zoom News (388)
LETTRE OUVERTE D'UN DÉPUTÉ BELGE AU PRÉSIDENT FRANÇAIS EMMANU...
Written by Dr Jean Aimé MouketouAh non Monsieur Macron,
Le seul et vrai problème de l’Afrique, c’est que depuis près de 2 siècles ce continent est colonisé par des puissances occidentales dont le seul objectif est de laisser les Africains dans la misère pour mieux les spolier tout en donnant l’apparence de leur vouloir du bien alors qu’en toute honnêteté elles s’en foutent allègrement !
C’est d’ailleurs pour cette raison que n’arrivent au pouvoir en Afrique que des dirigeants corrompus qui ne sont en réalité que les marionnettes de l’Occident. Et si des Africains osent se lever contre l’oppresseur pour revendiquer la libération de l’Afrique, ils sont tout simplement assassinés ou traînés devant le Tribunal pénal international totalement entre les mains de l’Occident !
Si vous voulez aider l’Afrique Monsieur Macron, foutez-le camp de ce continent, laissez les Africains gérer leurs richesses naturelles au lieu de les spolier et surtout mettez un terme à ces aides au développement qui en réalité ne servent qu’à arroser des Occidentaux qui font semblant d’aider les peuples via des ONG qui en réalité ne s’aident qu’elles-mêmes quand elles ne reviennent finalement pas dans les valises diplomatiques pour financer secrètement ceux qui les ont décidées.
Le vrai problème de l’Afrique Monsieur Macron, c’est vous et vos semblables qui dirigent ce monde et pour qui l’Afrique n’est qu’un hard discount à ciel ouvert où vous pouvez vous servir allègrement !
Par Laurent Louis (Homme politique Belge)
EDITORIAL DE Mr Raoul K DAGBA: LE POUVOIR DU NOM DU PERE ET DU FILS A...
Written by Ben Djagba
Le soulèvement populaire qui frappe notre pays le Togo depuis quatre mois étonne et surprend la dictature de FAURE, de par sa nature spontanée, sa propagation rapide et la radicalité de ses revendications. C’est lentement et en silence que le combustible de cette contestation a été accumulé et alimenté par le régime RPT/UNIR en place depuis 50 ans... 50 ans de DIETTE NOIRE , Une souffrance que le peuple a supporté comme un prix à payer pour avoir juste une vie meilleure et la paix.
Depuis 50 ans nous avons découvert que le mal ne fait que se reproduire de lui-même et ne fait pas de place pour le bien.
Nous avons finalement découvert surtout que cette dictatures étaient coûteuses, néfastes et destructrices pour notre pays le Togo....les pratiques inhumaines de torture, d’assassinats, d’enlèvements, de disparitions et de destruction de vie et de biens, sont les points forts de ce pouvoir Militaro-Dictatorial qui tend vers une mort subite qui l’emportera surement d’ici peu.
50 ans de gouvernance, le régime des Gnassingbes n’aura été qu’une dictature défaillante qui a CADENASSE la vie sociale sans jamais réussir un développement économique digne de ce nom bien entendu de richesse et d’une prospérité véritable, durable, et rassurante pour le présent et le futur de la population TOGOLAISE.
Champion en propagande politique, le pouvoir de FAURE au lieu de dynamiser la vie des Togolais, l’a plutôt implosée.
Pendant tout son mandat le pouvoir de FAURE et Père Gnassingbe s’est donné pour SPECIALITE le travestissement de la VERITE, le maquillage du pays et la REPRESSION militaire de toutes les forces vives du pays après chaque election truquée.
notre pays le Togo est resté exsangues en proie à une vie de misère et de pauvreté sans aucun espoir de jours meilleurs.
FAURE Gnassingbe a développé au Togo un monde factice où le paraître devient plus nécessaire que l’être où la médiocrité et le mauvais goût sont célébrés comme des réussites, au nom d’un clan qui n’a de REFERENCE que le gangstérisme d’ETAT.
le despote FAURE n’a eu aucun mal à s’installer dans une sorte de sacralité maladive. La crainte qu’il inspire à tous ceux qui l’entourent l’a rendu implacable, inapte à la négociation, incapable de céder à qui que ce soit et sur quoi que ce soit.
Les menus de la tragédie de FAURE, qui sont l’insignifiance et la brutalité, font que ce qu’il exige du peuple, est malheureusement obéissance et soumission, il le demande comme un dû, un acquis de droit sacré et inviolable.
Ce décalage entre le Togo réel et ceux qui le dirigent fait partie du combustible qui nourrit le soulèvement d’un peuple contre l’insignifiance et la brutalité. Toute légitimité pour ce régime est perdue depuis longtemps et toute confiance en ses promesses fallacieuse a été épuisée depuis longtemps aussi.
C’est tout le pays qui s’est soulevé 19 Aout 2017dernier comme un seul homme, une certitude s’est emparée des exclus et des autres et c’est le temps de changer de vie, c’est le temps d’arracher les libertés, oui et oui toutes les libertés confisquées depuis cinquante année.
Les Togolais et les Togolaise se sont mis en marche contre tous les oppresseurs et les usurpateurs quel que soit leur nombre, quels que soient leurs moyens de réplique.... le citoyen Togolais a divorcé avec la peur, il veut en finir avec cette machine de violence RPT/UNIR et rien ne va l’arrêter..
Le mouvement populaire et de solidarité des 14 parties a été spontané comme une simple déduction de bon sens et d’instinct, tirée du réel et de la determination au changement confisqué depuis 50 ans.
le discours de FAURE cette semaine à SOKODE , je cite “ le décret c’est moi qui le signe, personne ne viendra prendre ma main pour signer une décision” démontre la méthode de son gouvernement défaillant, habitué à ne rien voir ni entendre des cris de détresse, trop sûr de ses moyens et de ses méthodes de violence, aveugle devant la réalité sociale de la population, va jeter encore plus de combustible sur le feu qui embrase déjà les cœurs et les esprits du vaillant peuple Togolais.
Mr le président FAURE GNASSINGBE, détermination et spontanéité vont ensemble et tout indique aujourd’hui qu’un retour vers le statu-quo anté est simplement impossible pour le mouvement actuel au Togo.
FAURE GNASSINGBE , votre despotisme est en train de se fissurer et entrain de craquer sous le poids du doute face à l’issue de la confrontation avec un peuple sans peur et sans contraintes d’aucune sorte aujourd’hui. pourquoi ? parce que le peuple a prit son destin en main Mr le Président.
Mr le Président les valeurs de respect de la détermination de solidarité et de fraternité sont un acquis social préservé contre la dictature et ses menées d’acculturation et de déracinement identitaire. Des valeurs nobles qui ont traversé les siècles garantissent le présent de ce soulèvement et le futur du Togo et de son peuple qui aspire vivement au changement.
À cet égard l’inplication de n’importe quel chef d’Etat de la CEDEAO ou de L’UA comploteur qui ne sera pas d’accordage avec la revendication du peuple Togolais ne sera que veine et sans effet. Si d’aventure une puissance étrangère comme la France se porte à la rescousse de cette dictature cinquantenaire pour la protéger du peuple, ce serait un événement qui précipiterait la révolution sanglante populaire. Ce geste qui serait impensable apporterait au peuple une force et une détermination sans pitié.
La lutte du peuple Togolais pour sa liberté, sa justice, et sa dignité va triompher du dictateur malgré et peu importe les appuis étrangers, y compris leur espèce et leur clientèle locale aux abois. L’on ne devrait pas oublier cependant que comme tout accouchement la douleur atroce restera supportable parce qu’elle est chargée de délivrance pour notre mère patrie le Togo et de bien des espoirs pour le nouveau-né, l’ordre nouveau.
A bon entendeur, salut !
vive le Togo
vive le changement.
Raoul DAGBA
Public Figure, Politicien
Ne tentez jamais d’appeler un ministre haïtien ou un président afr...
Written by ERIC K. ALOVOREn effet, ces potentats du tiers-monde adorent être appelés « Son Excellence ». Les députés eux raffolent du titre de « Très Honorable », et même les membres du clergé ont à cœur d’être appelés « Son Eminence ». Pourtant, certains de ces titres sont employés de manière totalement abusive. Par exemple, d’après les règles protocolaires, le président de la République n’est normalement désigné par le terme « Son Excellence » qu'en dehors des frontières nationales, ou alors sur le territoire national par des diplomates étrangers. Par exemple si le président du Gabon, est au Gabon, on ne doit pas l’appeler « Son Excellence », ce n’est que s’il est en visite dans un pays étranger que les autorités de ce pays étranger peuvent l’appeler par ce terme. Mais chez les africains, on balance les « Son Excellence » à tort et à travers. Le plus loufoque c’est que même les chefaillons du village qui n’ont aucun pouvoir véritable, ont aussi droit aux titres ronflants. Quelqu’un est le roi des poules, le pape des chèvres et le patron des cochons mais on l’appelle « Sa Majesté », « Son Altesse Royale ».
Ce n’est pas tout ! L’élite noire adore la "DIPLOMIE", par ce néologisme je veux parler du culte du diplôme. Il est très fréquent que les intellectuels noirs signent une publication non pas uniquement avec leurs noms, mais avec leur CV : Agrégé en ceci, Docteur en cela, Lauréat de machin chouette. Or en France, où la plupart se sont formés, on n’appelle pas les enseignants d’université par « Docteur » ou « Professeur », on les appelle tout simplement Monsieur ou Madame Untel et ça suffit largement. Quant aux avocats, en Afrique comme en Haïti ils adorent se faire appeler « Maître » et ce même hors contexte. Pourtant, on n’appelle un avocat « Maître » que quand il agit dans l’exercice de ses fonctions. Dès lors, si un avocat s’engage par exemple en politique à plein temps, l’appellation de « Maître » n’a plus de raison d’être. Pourtant les sénégalais appelaient abusivement leur ancien président « Son Excellence Maître Abdoulaye Wade », comme aujourd’hui les ivoiriens appellent leur président « Son Excellence docteur Alassane Ouattara ». En France, des figures de la scène politique comme Nicolas SARKOZY, Jean-François COPE, Marine LE PEN, sont tous des avocats, or il ne viendrait à l’esprit de personne de les appeler « Maître ! ».
Enfin, l’élite noire adore la FLAGORNERIE. Les flatteries basses et assidues qui consistent à louer le chef et faire des courbettes sont légion. On serait tenté de croire que cela tient à une certaine culture africaine portée sur le respect des anciens et des aînés. Que Neni ! La plupart du temps, il ne s’agit là que d’une tropicalisation de la fable de La Fontaine : Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. L’égo académique et l’opportunisme politique n’engendrent finalement chez eux qu’une excessive envie d’être dans la proximité du pouvoir, dans les petits papiers du chef. Il n’est que de voir la facilité avec laquelle ces drôles d’intellectuels acceptent de s’humilier et de se ridiculiser en inclinant corps et âme pour saluer le chef. Le drame de cette « noirgeoisie », c’est qu’elle se reproduit en perpétuant ses tares. Fort d’un tel constat, le moins qu’on puisse dire est que la modestie n’est pas ce qui l’étouffe. Ceux qui sont les plus en vue ont de mauvaises manières qui consistent à l’enfumage verbal dans le seul but de montrer qu’ils ont un français académicien. Ces noirgeois ne sont pas sans influence sur d’autres, notamment sur les jeunes, subjugués par le succès de ces aînés, et désireux à leur tour d'être portés sous les mêmes éclairages médiatiques, d'accéder à un renom au moins égal à celui qui les tient sous le charme. Par conséquent les mauvaises manières de cette pseudo élite se diffusent au sein de la communauté noire dans son ensemble et l’appauvrit.
En tout cas, l’Afrique, les Antilles et la Guyane ne doivent s’attendre à aucun développement tant que l'élite passera le temps à s’enorgueillir de ses diplômes et de ses titres bidon, à parader avec des phrases ronflantes et creuses et à faire des courbettes pour gagner sa pitance.
Glané pour vous !
Libya “Chose” Freedom, Now It Has Slavery
Written by Bill Emile DavolkNigeria: Google Honours Chinua Achebe At 87
Written by Bill Emile DavolkGuinée : Alliance entre école polytechnique de paris l’X et l’u...
Written by Saidou DIALLO - FMLiberte Conakry, Freetown, MonroviaUne des premières activités que les deux institutions envisagent d’organiser du 13 au 17 novembre à Conakry est un séminaire dénommé « rencontre des polytechniques »
Le rapprochement entre ces deux institutions tire son origine en 2012, depuis cette date, la synergie entreprise a permis d’apporter un contenu constructif et durable, à ce qui n’était qu’un projet de séminaire scientifique a l’intension des professeurs et étudiants de l’université polytechnique UGANC.
L’attente de ce rapprochement de deux établissements est de promouvoir : les échanges étudiants ; la coopération en matière de recherche ; la coopération en matière d’enseignants ; la mise en place en Guinée d’une école préparatoire aux grandes écoles internationales et Guinéennes. Cela est inscrit dans l’engagement du gouvernement Guinéen pour développer l’enseignement supérieur et de la recherche scientifiques par la promotion de l’excellence.
Jacques Biot président de l’école polytechnique de paris l’x a salué et a encouragé ce choix stratégique qui correspond à la politique d’ouverture de l’X « il s’agit pour la Guinée, d’accompagner, la dynamique d’internationalisation des grandes écoles de classe mondiale, dans le but de bâtir des partenariats permettant l’accès aux étudiants guinéens ».
Ce séminaire scientifique qui se déroulera du 13 au 17 novembre à Conakry est une opportunité pour mettre la lumière sur l’enseignement supérieure Guinéen. Et aussi, une étape décisive qui va permettre à la Guinée d’enrichir son cercle de partenaires d’excellence à la hauteur de ses ambitions.
Le ministre guinéen de l’enseignement superieure et de la recherche scientifique Yero Balde a promis au nom du gouvernement de promouvoir et de développer « une société du savoir , construite autour d’une culture et technologique à travers un système d’enseignement superieure et de recherche scientifique performant et diversifié, répondant aux besoins du pays, capable d’accélérer l’émergence économique et sociale de la Guinée et de former des citoyens compétent, déterminés à vivre ensemble dans une société démocratique ».
Saidou Diallo
More...
BULLETIN DE PRESSE DU 13 NOVEMBRE 2017 LA FORCE DE LA FOI POUR LE SALU...
Written by ERIC K. ALOVORRévolution togolaise Phase 4 Le peuple togolais reste mobilisé et r...
Written by ERIC K. ALOVORRévolution togolaise Phase 4
Le peuple togolais reste mobilisé et résolu. Il veut sortir de la longue nuit de l’obscurantisme politique dans laquelle le régime cinquantenaire l’a plongé. Ce peuple exsangue, martyrisé reprend souffle et vie et prouve à la face du monde et du pouvoir dépassé que le goût de vivre ne s’est point affadi dans sa bouche. Après bientôt trois mois de combat acharnée contre l’hydre barbare de Lomé 2, il entrevoit la ligne d’arrivée. Ses victoires sont déjà très nombreuses. Il sait désormais les discerner et en faire le moteur de son autodétermination. La nuit a beau être longue, le jour viendra inéluctablement. Il convient à présent pour ses représentants de ne pas rater le coche en tombant dans les errements du passé qui ont invariablement frustré le peuple de sa victoire.
Le crépuscule des dieux de Lomé 2
Le régime togolais est ébranlé dans ses bases les plus profondes. Il faut en être conscient et élargir les brêches. Lomé 2 est vraiment aux abois et le montre par divers signes patents. La violence est l’arme ultime du faible. Le tropisme du régime togolais à recourir constamment à la force traduit un manque d’alternative et atteste d’une faiblesse intrinsèque compensée par ce qu’on croit faire le mieux : intimider, violenter, tuer et embastiller. Le terrorisme d’État comme arme de dissuasion se révèle de plus en plus inefficace. Le régime désorienté ne tient plus que par ses soutiens extérieurs, principalement la France. Il faut maintenir la pression pour lézarder plus encore les remparts et les murs de soutènement que sont l’armée et les investisseurs étrangers. C’est urgent de contrecarrer la capacité de nuisance de Faure et de ses sécurocrates acculés qui ne voient plus leur salut que dans la fuite en avant et l’instauration du chaos. Il faut écourter le chemin de la victoire du peuple. Le choix judicieux de la non-violence impose qu’on ose utiliser toute la panoplie disponible. Il devient impératif d’affronter le soutien le plus sûr du régime dictatorial togolais. Il est temps de prendre les armes du boycott et les orienter vers les intérêts français au Togo. Oui il est temps de hausser le ton. Les marches c’est bien. Les soutenir par un boycott actif des intérêts français au Togo pour écourter la lutte, c’est mieux.
Pour un dialogue exigeant
Dans sa quête d’oxygène et pour appâter l’opinion internationale, le pouvoir togolais a cru bon de proposer un dialogue du bout des lèvres. La grossière finalité étant de faire baisser la tension et la pression de la rue. Il est clair que Faure ne souhaite aucun dialogue et que sa seule réponse aux aspirations du peuple se trouve dans le mépris et la répression. Il sait son pouvoir illégitime et s’accroche de toutes ses forces à une légalité de plus en plus chancelante, constamment violée par la répression aveugle et illégale des manifestations pacifiques du peuple. Faure ne sait plus à quel saint se vouer. Le roi est nu. La forteresse est lézardée de toutes parts. Combien de divisions reste-t-il encore face au peuple déterminé ?
Il faut en être conscient. Le peuple a remporté la victoire. Il s’agit désormais de la concrétiser sur le tapis vert de la négociation. Cela oblige nécessairement tout mandataire du peuple à porter en son nom la réalité de ses aspirations. Y déroger ou tout simplement faiblir serait une trahison et exposerait plus que par le passé le coupable à la vindicte du peuple clairvoyant sur les vrais enjeux et sachant désormais identifier et nommer la source véritable de son malheur. Il convient pour les mandataires à tout dialogue d’être simplement « le point à l’allongée du bras » du peuple togolais.
Car, face à la faiblesse du pouvoir se dresse désormais une opposition unie et forte du poids de tout un peuple debout aux quatre coins du monde, soutenu par une sympathie universelle de plus en plus forte. Oui, la force est désormais en face du pouvoir et son incapacité à respecter ne serait-ce qu’un jour les mesures d’apaisement qu’il a lui-même édictées en dit long sur son désarroi et sa faiblesse consubstantielle. Hors la violence Faure se sent plus vulnérable que jamais.
Dialoguer ? Oui, mais aux conditions du peuple souverain
L’opposition togolaise coalisée détient les meilleurs atouts dans son jeu. Il convient de ne pas l’oublier au risque de réitérer les erreurs du passé. La supposée radicalité de Fabre est le reflet exact de cette nouvelle donne politique au Togo. Atchadam, Fabre ainsi que les autres membres de la coalition ne sont que les hérauts dociles de la voix du peuple. Ne dialoguer que des conditions du départ du régime cinquantenaire est un minimum pour qui connaît la réalité de la dictature togolaise. L’opposition coalisée connaît la chanson et la capacité manœuvrière du régime en place. Elle expérimente depuis 50 ans, à ses dépens, l’amer cocktail de mensonge, de duplicité et de violences de tous ordres servi par ce régime pour qui, dialoguer n’est qu’une autre façon de réclamer l’arrêt de la pression populaire et la promotion du statu quo en vue de la conservation du pouvoir à son seul bénéfice. Les mandataires du peuple doivent avoir conscience des enjeux et des dangers que recèle un énième dialogue avec le régime RPT/UNIR et faire leur cette formule de Francis Blanche : « Il vaut mieux penser le changement que changer le pansement ». Il est impérieux pour les acteurs de tout dialogue d’éviter le piège récurrent du saucissonnage des lots de réformes et une vision programmatique de moyen terme qui donnera du temps à la dictature, passé maître dans l’art du dilatoire. Une ferme approche holistique s’impose.
Dialoguer ? Oui, mais en position de force
Le piège est béant. Il faut l’éviter. La supposée main tendue à l’opposition sera bientôt suivie par la demande d’arrêt des marches alors même que le régime n’a pas arrêté sa violence et sa sale guerre contre le peuple aux mains nues. Nul doute que des pressions vont s’exercer en vue de circonvenir le peuple à travers ses représentants. Il faut résister héroïquement au nom des intérêts confisqués des fils de cette nation. Il faut résister au nom des martyrs anciens et récents. Résister pour les bastonnés de Sokodé, Bafilo et Mango. Résister pour les déplacés à la pitance incertaine, les femmes et enfants qui dorment en brousse, à la belle étoile et à la merci des bêtes sauvages. Adossés à la force même de la nation les opposants ont l’impérieux devoir de négocier pied à pied les conditions réelles de la refonte de la nation togolaise. Elles passent nécessairement par l’alternance au pouvoir et la mise en place immédiate des institutions de transition. Les conclusions des négociations devront être traduites en textes et institutions au fil de l’eau. Point de temps mort une fois la dictature écartée et le train de réformes amorcé. Méfions-nous des tentatives qui ne sauraient manquer de confier une quelconque réforme au régime ou à ses démembrements. Encore plus d’un accord gagé sur la bonne volonté d’une dictature relookée et de ce fait légitimée.
La force de l’opposition réside dans le peuple et sa diaspora. Il convient de soigner la composition des interlocuteurs du régime. Les mouvements patriotiques de la diaspora devraient participer à la négociation aux côtés des politiques et de la société civile. Jouer idéalement la carte de l’ACTD (Action Citoyenne pour un Togo Démocratique), du CVU (Collectif pour la Vérité des Urnes) ou de François Esso Boko entre autres, renforcerait les acteurs du dialogue en reflétant la diversité de leur implication dans le combat de libération nationale.
La victoire n’a jamais été aussi proche. Ne la ratons pas.
Jean-baptiste K.