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ANALYSE DE CVU-TOGO-DIASPORA DU 12 OCTOBRE 2017 - L’ONU, L’OIF, l...
Written by Dr Yves Ekoué AMAÏZO
La vérité des urnes n’est pas possible avec le système Gnassingbé et ce système se perpétue de père en fils. L’état civil défaillant et donc faux, la falsification des procédures électorales, le verrouillage de toutes les institutions de promotion de la vérité des urnes et de la vérité des comptes publics à des fins de mascarade démocratique doublée d’une désinformation orchestrée, ne peuvent servir de doctrine pérenne pour le futur du Togo. Les manifestations au Togo, mais aussi celles de la Diaspora togolaise non-alignée dans la plupart des capitales occidentales refusant le fait accompli et le silence de Faure Gnassingbé, en sont les signes extérieurs marquants depuis la mi-août 2017.
Alors le vaccin de l’autodétermination, de l’indépendance et de la liberté (Ablodè[1]) qui a saisi l’ensemble du peuple togolais, mis en veilleuse depuis l’assassinat du Premier Président du Togo indépendant, Sylvanus Olympio, en janvier 1963, a semble-t-il été renouvelé et réanimé dans une forme de prolongement du combat de la décolonisation en combat pour la fin de la postcolonie et de la Françafrique animées en surface par des Togolais et Togolaises à la peau noire mais au masque blanc[2].
Ces sous-traitants de la postcolonie se retrouvent aussi au niveau des organisations dites de médiation qui, sous le couvert des Nations Unies et d’une fausse neutralité, viennent mystifier le Peuple togolais, afin de tenter de préserver un statu quo sur l’essentiel. L’argent, les promesses de postes, les menaces, voire le chantage, etc. bref la ventrologie, pourraient aussi conduire, si l’on n’y prend garde, certains acteurs de l’opposition togolaise à tomber dans la satisfaction des besoins alimentaires ou de carrière. Si certains finissent par faire ce choix, qu’ils ou elles sachent que c’est aux dépens du Peuple togolais. Chaque citoyen togolais devra alors apprendre à les sanctionner dans les urnes. La conquête de l’autonomie et de l’auto-détermination du Peuple togolais ne peut plus passer par la « politique des méthodes fortes[3] ».
- LA MEDIATION AFRICANO-INTERNATIONALE : VERS UNE GOUVERNANCE DU STATU QUO AU TOGO
Au Togo, la communauté internationale et plus particulièrement les institutions multilatérales comme l’Organisation des Nations Unies (ONU), l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’Union africaine (Union africaine), la Communauté économique et de développement des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les principaux présidents africains membres du « syndicat des chefs d’Etat », mais aussi les pays d’assistance bilatérale comme la France, l’Allemagne et bien d’autres ont opté, au minimum pour une complaisance à l’égard de Faure Gnassingbé, au pire pour un soutien militaire, financier et géopolitique.
Quel est alors le retour sur investissement ? C’est bien là la question. Il est subtil et consiste à soutenir de manière indirecte les opérateurs privés, souvent des entreprises multinationales installées au Togo et bénéficiant de mesures exceptionnelles défiant toutes les règles de la concurrence saine prônée par les institutions en charge d’un commerce international compétitif et sain.
C’est ainsi que l’exécutif togolais devient, par la force des choses, une sorte de préfecture de la postcolonie où le préfet local ne peut qu’observer le silence, puisqu’en sous-main, les représentants de ces organisations internationale s’organisent, par la voie de l’ingérence, pour imposer au Peuple togolais, leur propre agenda, ou celui de ceux qui les envoient ou financent leurs missions dites de médiation-gouvernance du statu quo au Togo.
Avec des moyens financiers, ésotériques, culturels et de répression, il a été possible au cours des 50 ans passés de museler le Peuple togolais. Mais, l’heure a sonné car pour ceux qui croient que Dieu a bel et bien choisi le camp du Peuple. La roue de l’autodétermination, de l’indépendance postcoloniale et de la liberté est en train de tourner au Togo. Reste à savoir dans quel sens ? Le sens des aiguilles d’une montre en accéléré, ou alors celui du sens inverse des aiguilles de l’horloge de l’histoire de l’émancipation du Peuple noir[4]. Ceux qui contrôlent Faure Gnassingbé tentent justement de jouer la montre, voire d’empêcher la montre de fonctionner, à défaut de faire tourner les aiguilles dans le sens inverse de la légalité et du droit et à défaut de changer les règles du jeu. La conséquence n’est rien d’autre que la contre-vérité des urnes que l’ONU, l’OIF, l’UA, la CEDEAO et les chefs d’Etat membres du syndicat des chefs d’Etat africains ont légitimé au Togo et veulent perpétuer dans ce pays en tentant de maintenir Faure Gnassingbé au pouvoir au moins jusqu’en 2020.
C’est ainsi que les dispositions de l’Accord Politique Global (APG) de 2006[5] devant permettre une alternance pacifique n’ont jamais été mises en œuvre pour l’essentiel, et que très partiellement pour les points marginaux. A l’évidence, les trois demandes suivantes acceptées par toutes les parties à savoir la poursuite des réformes constitutionnelles et institutionnelles nécessaires à la consolidation de la démocratie au Togo, le retour de l'Etat de droit et de la bonne gouvernance et la formation d'un Gouvernement d'Union Nationale ne sont que fourvoiement suite à une série de vrais « faux » dialogues sans lendemain permettant de gagner du temps. Aussi et selon Abraham Lincoln[6], Faure Gnassingbé « …ne peut pas tromper tout le peuple, tout le temps ».
Le spectre d’une guerre civile au Togo en référence à celle de la République du Congo[7] a systématiquement été mis en avant. La patience du Peuple togolais a été structurée avec l’obsession d’aller vers l’alternance de manière pacifique. À quoi pourrait servir une alternance politique au Togo si elle devait favoriser « le retour au pouvoir de dirigeants qui, dans un passé récent, ont été rejetés et sanctionnés pour leur mauvaise gestion ? [8] ». Pour satisfaire l’impératif de la stabilité, du libéralisme mafieux[9] et de la paix ? Mais quelle paix ?
La « paix des cimetières », la restriction constante de la liberté, mais surtout l’échec économique[10] et social[11] de Faure Gnassingbé (après celui de son Père) ont permis de concentrer les richesses dans les mains de quelques-uns, dont de nombreux étrangers en majorité français. Certains parmi ces derniers sont des opérateurs actifs et influents au sein de l’Etat togolais et des forces dites de « sécurité » togolaises, sans que les citoyens togolais ne s’en rendent compte.
La route vers la vérité des urnes a été polluée par des barrières imprévues, souvent de barrières humaines qui n’hésitent pas à voler les urnes ou à massacrer dans le sang (plus de 1 200 morts en 2005, et 800 selon les comptages de l’ONU). Au Togo, si l’on n’y prend garde, la ligne d’arrivée du marathon démocratique pourrait être reculée, justement par l’entremise bienveillante de l’ensemble de ces institutions internationales, alignées sur les positions d’un pouvoir qui a accédé au pouvoir et s’y maintient, par de multiples expressions de contre-vérités des urnes.
Aussi, une première question mérite d’être posée : qui a invité au Togo l’ONU, l’OIF, l’UA, la CEDEAO et les cinq chefs d’Etat qui souhaitent faire de l’ingérence diplomatique dans les affaires du Togo sans consulter le Peuple togolais y compris sa Diaspora ? Pourquoi cette Diaspora, composée de 2,5 millions de personnes, s’est vue refuser le droit au recensement et le droit de vote ? La réponse est évidente : préserver le statu quo au pouvoir au Togo.
La seconde question est de savoir quels sont les termes de référence de ces institutions dites de médiation au Togo qui, par le passé, ont systématiquement opté pour la complaisance unilatérale à l’égard du système RPT/UNIR dirigé aujourd’hui par le fils du père, Faure Gnassingbé ?
Autrement dit, toutes ces institutions feront bien de se regarder dans un miroir grossissant car elles ont systématiquement et régulièrement soutenu au Togo les valeurs inverses de la démocratie à savoir : l’abus de pouvoir, l’abus de l’usage de la force, l’abus de droit, et la désinformation institutionnalisée. Ces institutions sont devenues des courroies de transmission de la contre-vérité des urnes. Alors, sans démission de Faure Gnassingbé, ou tout au moins la démission du Gouvernement de Komi Sélom Klassou[12], rien ne pourra réellement faire l’objet de débat serein et productif. A force de gloser selon le mode du « politiquement correct » entre eux, les représentants de ladite « Communauté africaine et internationale[13] » finissent par oublier que c’est le Peuple qui donne mandat à un Etat d’agir, et non le contraire. Aussi, venir au Togo sur la demande d’un Etat togolais rejeté par le Peuple togolais est un déni de droit, une insulte au Peuple togolais. Ces représentants ne doivent pas être reçus par les représentants du Peuple togolais.
Ce qui fait office d’Etat et dirigé par Faure Gnassingbé, le muet-silencieux, ne peut servir d’acte légitime. D’ailleurs le muet-silencieux souffre d’aphasie. Selon le dictionnaire, l'aphasie est un décalage entre l'idée que le malade veut exprimer, et celle qu'il exprime vraiment. Autrement dit, l’idée étant la vérité des urnes, Faure Gnassingbé a choisi, avec sa clique militaro-civile, d’exprimer et de faire avaliser par l’ONU, l’OIF, l’UA, la CEDEAO et les cinq chefs d’Etat « plus un », la contre-vérité des urnes et de préserver ainsi le statu quo. Il ne faudrait pas que certains représentants des partis de l’opposition qui jouissent de statut privilégié considèrent qu’ils ou elles doivent mener le même combat afin de conserver Faure Gnassingbé jusqu’en 2020. Il ne faut donc pas s’étonner de phrases de Faure Gnassingbé, prononcées ici et là et à plusieurs reprises, comme « je ne vois pas le rapport » !
- RESPECT DE LA CONSTITUTION ORIGINELLE DE 1992, DEMISSION DU POUVOIR EXÉCUTIF ET TRANSITION POUR LE RÉTABLISSEMENT DE LA VÉRITÉ DES URNES SANS UNITÉ DE L’OPPOSITION ?
Le Peuple togolais doit comprendre que la lutte repose sur l’unité d’action entre les acteurs indépendants du système Gnassingbé et ses ramifications africaines et internationales qui œuvrent pour un statu quo. Aussi, il ne s’agit pas d’une révolution au sens de l’histoire occidentale. Les armes de destruction et les actes de violences des milices et autres forces de sécurité de Faure Gnassingbé, importés du monde occidental, européen en particulier, ne peuvent plus stopper le refus de la servitude volontaire.
Oui, le peuple togolais vient de se libérer spirituellement et culturellement. La libération politique sur le terrain n’est qu’une question de temps. Il ne peut y avoir d’alternance au Togo sans la déconstruction préalable du système de la post colonie et de celui de ses agents sur le terrain, dont le chantre est Faure Gnassingbé. Le marathon démocratique d’un peuple libre qui cherche à retrouver son autodétermination ne peut s’accomplir sans la démission de Faure Gnassingbé car ses deux mandats se sont terminés en 2015, conformément à la Constitution de 1992 que le Peuple togolais s’est choisi par référendum. Les tripatouillages, organisés par des agents extérieurs au Togo avec Paris comme auxiliaire, ne peuvent faire diversion et servir le « droit commun ». En réalité, il s’agit d’une sous-traitance publique et privée de l’essentiel du droit à s’autogouverner du Peuple togolais.
Le poison de la contre-vérité des urnes, composé d’une amnésie doublée d’une forme ésotérique avancée de l’hypnose et de la désinformation administrées au Peuple togolais, n’agit plus depuis qu’un certain Président du Parti National Panafricain, Tikpi Atchadam, son parti politique et ses sympathisants ont décidé le 19 août 2017 de forcer le destin du Togo.
Ce n’est pas qu’il n’y a pas eu de manifestation au Togo auparavant. Il suffit de rappeler les manifestations et les nombreuses violations des droits humains contre les partis d’opposition notamment l’Alliance nationale pour le Changement (ANC) de Jean Pierre Fabre et bien d’autres partis politiques et organisations de la société civile, et même des opérations punitives sous formes de bastonnades, humiliation, meurtres et viols impunis[14]. Ces graves atrocités sont passées par la forme moderne de l’ensorcellement postcolonial qui se traduit par leur banalisation et l’absence de réaction d’indignation réelle tant au sein citoyens vivant en dehors de l’Afrique, comme en Afrique[15]. Ce silence coupable, parfois loué des institutions dites de « médiation », ne pourra rester impuni ad aeternam…
Aujourd’hui, ce sont 14 partis politiques qui forment le Réseau de coordination des partis politiques togolais non alignés sur Faure Gnassingbé, au moins 13 entités du Réseau de la Coordination de la Diaspora Togolaise Indépendante[16] et de nombreuses organisations de la société civile togolaise parlent d’une même voix : respect et retour à la Constitution de 1992, donc démission immédiate de Faure Gnassingbé ou à défaut de son Gouvernement suivie de l’organisation d’une transition composée des partis au pouvoir (40 %), des partis d’opposition (40%), de la Diaspora togolaise indépendante (10%) et de la société civile togolaise non-alignée (10%).
Aussi, les manifestations de rues ne sont pas antinomiques d’une première phase de négociation sur les modalités de départ de Faure Gnassingbé et de son Gouvernement en vue d’une transition. Au contraire, sans la pression de la rue, Faure Gnassingbé, légitimé par les Présidents Africains et l’ONU, risquent de rouler une énième fois le Peuple togolais dans la farine de manioc.
La coalition de l’opposition et de l’alternance doit le comprendre, cesser les querelles intestines de « petits chefs » et penser à l’intérêt du Peuple togolais[17]. En filigrane, le choix de certains « leaders » de l’opposition de demeurer « l’interlocuteur privilégié du pouvoir » qui doit évoluer. Le Togo de l’après 19 août 2017 est, et doit être, différent du Togo de l’avant 19 août 2017.
En effet, le Président de l’ANC, Jean-Pierre Fabre semble opter pour négocier avec le pouvoir de Faure Gnassingbé et le Président du PNP, Tikpi Atchadam estime que les ruses de Faure Gnassingbé risquent d’enliser les négociations si les manifestations de rues ne continuent pas afin de faire pression sur le système RPT/UNIR et le pouvoir Gnassingbé. Tous deux ont raison et trouveront un consensus pour mener des négociations constructives avec un pouvoir privé de légitimité depuis 2005, mais que la contre-vérité des urnes et ladite communauté africaine et internationale a légitimé toute honte bue.
La stratégie des médiateurs internationaux, mais aussi celle des agents discrets des entreprises multinationales françaises pourrait accélérer cette scission avec l’achat des consciences par l’argent et des postes futurs… Le Peuple togolais devra savoir distinguer ceux qui véritablement veulent son mieux-être et optent pour la fin de la servitude volontaire, le retour de la liberté et une indépendance postcoloniale. Négliger cet aspect, pourrait favoriser l’éclatement de la coalition des partis politiques togolais et de facto fragiliser la lutte de libération au Togo. Au Peuple togolais de raisonner ses représentants au sein des partis politiques d’opposition et de l’alternance constructive. A défaut, le retour à la servitude volontaire est assuré !
- L’ONU, L’OIF, L’UA, LA CEDEAO ET CINQ CHEFS D’ETAT PLUS UN VEULENT IMPOSER LA SERVITUDE VOLONTAIRE AU PEUPLE TOGOLAIS
Un peuple libéré ne peut accepter de se remettre sous le joug de la servitude volontaire. Toutes ces institutions, africaines, francophones et internationales - dites de médiation -, qui veulent se mêler de tout alors que le Peuple togolais ne leur a rien demandé et encore moins invitées au Togo, sont en fait disqualifiées. Le mandat d’un Etat ne peut se substituer au mandat que confère un Peuple. A force de l’avoir négligé, l’ONU et l’ensemble de ces institutions de transmission se sont graduellement structurées pour s’aligner sur le statu quo, ce en imposant une « pensée unique » avec des personnalités dont l’éthique en matière de vérité des urnes devrait être requalifiée de viol de la démocratie en Afrique.
Ces institutions sont devenues aliénées et aliénantes. Elles ne font plus parties de la solution aux problèmes mais constituent elles-mêmes un problème. Pour résoudre leurs structurels problèmes budgétaires, ces institutions se sont inféodées aux fournisseurs d’argent. Il peut s’agit d’un Etat, d’une autre institution, voire des puissants lobbies du secteur privé. Alors, défendre le Peuple au Togo demeure le dernier de leur souci. Aussi, il ne leur reste plus qu’à faire croire qu’elles ont pour mission ce qui est inscrit dans leur Charte. La naïveté du Peuple togolais jusqu’au 19 août 2017 a permis de perpétuer cette mystification à grande échelle. Pourtant, ces institutions étaient censées représenter les Peuples, mais ne représentent plus que les Etats. En Afrique, il s’agit surtout d’Etat faillis, corrompus et non respectueux des droits humains, le Togo en est l’exemple patente. A force de promouvoir le politiquement correct, la désinformation, la bureaucratie et surtout l’alignement sur les pouvoirs en place, leur jeu d’influence diplomatique s’est rétréci. Ces institutions ne représentent souvent plus que des oligarchies à la tête des Etats, et accessoirement protègent les intérêts des entreprises multinationales au Togo.
Or, l’Etat togolais c’est Faure Gnassingbé, l’armée non républicaine, le Gouvernement et les officines invisibles, officieuses, souvent occidentales qui le structurent. Un Etat de fait que le Peuple togolais refuse d’accepter depuis qu’il est sorti de son « ensorcellement du « Blanc »» du fait de la culture de l’aide, du don, de la gratuité et de la bienveillance d’un Etat providence qui n’a fait que se « sucrer » sur le dos des Togolaises et des Togolais. Cela suffit ! Le sursaut de l’autodétermination a repris ses droits. Les usurpateurs des droits à l’autodétermination du Peuple togolais ne s’en sortiront pas comme d’habitude par la palabre puérile, le dialogue interminable sans lendemains, l’achat des consciences et le musèlement par la brutalité et la désinformation.
Donc, pour permettre à ces institutions de sortir de leur aliénation et de ne pas continuer à bafouer leur « Charte éthique », la seule discussion sérieuse avec elles ne peut commencer qu’après le départ du Gouvernement de Komi Sélom Klassou, et préférablement la démission de Faure Gnassingbé, qui est devenu par la force des choses, le préfet postcolonial, frappé par un mutisme soudain, qui l’empêche même de prononcer sa propre démission, même s’il y pense en se rasant tous les matins.
Au demeurant, Faure Gnassingbé est l’otage d’un conglomérat composé de couches concentriques d’intérêts publics et privés, occidentaux et africains y compris togolais, qui fait de lui une victime expiatoire. Toute victime expiatoire ne peut repousser le terme de son sacrifice ultime. Aujourd’hui, l’ONU, l’OIF, l’UA, la CEDEAO, les cinq chefs d’Etat africains « autodésignés » plus Faure Gnassingbé, tous champions incontestés de la diplomatie à géométrie variable, sont les mêmes que ceux qui ont systématiquement refusé d’appliquer dès 2005, puis en 2010, puis en 2015, les principes de l’Acte constitutif de l’Union africaine notamment l’article 4 :
- Alinéa g : « la non-ingérence d’un Etat membre dans les affaires intérieures d’un autre Etat membre » ;
- Alinéa m : « le respect des principes démocratiques, des droits de l’homme, de l’état de droit et de la bonne gouvernance » ;
- Alinéa p : « la condamnation et rejet des changements anticonstitutionnels de Gouvernement ».
Comment ceux-là - l’ONU, l’OIF, l’UA, la CEDEAO et cinq chefs d’Etat plus un (Faure Gnassingbé) - pourraient faire croire qu’ils viennent garantir la démocratie au Togo et préserver les intérêts du Peuple togolais alors que depuis douze ans[18] ils soutiennent inconditionnellement l’autocrate[19] qui le gouverne et a pris en otage la CEDEAO en tant que Président en exercice ?
Le Peuple togolais a donc bien raison de se demander pourquoi en octobre 2017, ces institutions s’affairent encore pour maintenir le statu quo du système brutal et clanique Gnassingbé qui réclame la tenue d’un référendum qui a déjà eu lieu en 1992 ? Uniquement pour rétablir des articles qui ont été gommés ou modifiés unilatéralement par l’exécutif togolais, afin de rester au pouvoir après les 2 mandats qui se sont terminés en 2015.
Selon Mgr Denis Amuzu-Dzakpah, archevêque de Lomé, parlant au nom de tous les évêques catholiques togolais, les principaux ecclésiastiques togolais sont du côté du Peuple togolais[20]. En effet, la Conférence des évêques du Togo (CET) a demandé au pouvoir autocratique militaro-civil de Faure Gnassingbé d’accepter d’opérer en urgence les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales demandées par le Peuple togolais. A ce jour, Faure Gnassingbé n’a répondu que par le silence et le mépris et a préféré opter, entre temps, pour un déplacement à Niamey au Niger pour inaugurer le lancement de l’édition 2017 du Forum des Premières dames de la CEDEAO[21]. Il n’était bien sûr pas accompagné de la Première dame du Togo, inexistante à ce jour malgré un nombre d’enfants dépassant la dizaine sur l’ensemble du territoire togolais.
Aussi, la CEDEAO sortirait grandie de cette situation si elle avait un minimum de courage en demandant à Faure Gnassingbé, de suspendre ses activités, à la tête de la CEDEAO à défaut de démissionner de la CEDEAO. En effet, ce monsieur retarde la CEDEAO et s’implique plus dans les affaires des Premières dames des autres présidents que des affaires intérieures du Togo. Une démission lui laisserait d’ailleurs plus de temps pour s’occuper des Premières dames des autres chefs d’Etat. A moins que les 5 chefs d’Etat « plus un » ne veuillent venir au Togo pour demander des comptes sur ce qui s’est réellement passé entre Faure Gnassingbé et les Premières dames respectives ? Une hypothèse à ne pas négliger compte tenu des antécédents au Togo !!!
- RAPPEL DE L’ARTICLE 73 DE LA CHARTE DES NATIONS AU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU
A la fin de la Conférence des Nations Unies pour l'Organisation internationale, la Charte des Nations Unies a été signée à San Francisco le 26 juin 1945, et est entrée en vigueur le 24 octobre 1945. Compte tenu des erreurs importantes de l’actuel Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, dans le traitement de la situation togolaise, avec l’envoi d’émissaires compromis et rejetés par la population togolaise et même par certains membres du Gouvernement togolais, il importe de rappeler le chapitre 11 de la Charte de l’ONU relative à la « Déclaration relative aux territoires autonomes ».
Article 73[22]
Les Membres des Nations Unies qui ont ou qui assument la responsabilité d'administrer des territoires dont les populations ne s'administrent pas encore complètement elles-mêmes reconnaissent le principe de la primauté des intérêts des habitants de ces territoires. Ils acceptent comme une mission sacrée l'obligation de favoriser dans toute la mesure possible leur prospérité, dans le cadre du système de paix et de sécurité internationales établi par la présente Charte et, à cette fin :
- d'assurer, en respectant la culture des populations en question, leur progrès politique, économique et social, ainsi que le développement de leur instruction, de les traiter avec équité et de les protéger contre les abus ;
- de développer leur capacité de s'administrer elles-mêmes, de tenir compte des aspirations politiques des populations et de les aider dans le développement progressif de leurs libres institutions politiques, dans la mesure appropriée aux conditions particulières de chaque territoire et de ses populations et à leurs degrés variables de développement ;
- d'affermir la paix et la sécurité internationales ;
- de favoriser des mesures constructives de développement, d'encourager des travaux de recherche, de coopérer entre eux et, quand les circonstances s'y prêteront, avec les organismes internationaux spécialisés, en vue d'atteindre effectivement les buts sociaux, économiques et scientifiques énoncés au présent Article ;
- de communiquer régulièrement au Secrétaire général, à titre d'information, sous réserve des exigences de la sécurité et de considérations d'ordre constitutionnel, des renseignements statistiques et autres de nature technique relatifs aux conditions économiques, sociales et de l'instruction dans les territoires dont ils sont respectivement responsables, autres que ceux auxquels s'appliquent les Chapitres XII et XIII.
Est-ce que la France a permis d’avancer vers le « principe de primauté des intérêts des habitants du Togo » en « respectant la culture des populations », en les « traitant avec équité et en les protégeant contre les abus » ? La question mérite une réponse de la France et de chaque citoyen togolais. En « légitimant indirectement le système monarchique » et non-républicain des Gnassingbé, est-ce que la France de la post colonie et de la Françafrique a permis de « développer les capacités du peuple togolais à s’administrer lui-même » en « tenant compte des aspirations politiques des populations » ? Une réponse de la France et de chaque citoyen togolais est indispensable. A défaut, la langue de bois dans laquelle excellent les institutions dites de médiation, risque de brouiller les cartes et de conduire le Togo à s’engager sur la voie d’un faux référendum après le vrai référendum de 1992. Pour être clair, le référendum proposé par Faure Gnassingbé n’est ni acceptable, ni souhaitable. Il doit être rejeté et le référendum originel de 1992 rétabli.
- TOGO : UN FAUX REFERENDUM POUR LÉGITIMER UN HORS-LA-LOI DEPUIS 2015
Faure Gnassingbé, l’actuel président du Togo s’est « retrouvé » Président en 2005, ce en 24 heures, passant du rang de ministre, à celui de député, puis de Président du Parlement et enfin Président par la grâce d’un coup d’Etat du pouvoir militaro-civil, hérité de son père, le feu Etienne Gnassingbé Eyadéma. Ce dernier a dirigé le Togo en autocrate soutenu par la France pendant 38 ans sur la base de la contre-vérité des urnes répétée à satiété et de bains de sang réguliers. Son fils, depuis 13 ans au pouvoir assure la pérennisation de ce système tribalo-familial fondé sur la brutalité et un rapport de forces appuyé indirectement par la France. Mais qui veut prolonger la contre-vérité des urnes au Togo ?
A ce jour, les marches et autres contestations pacifiques de la population togolaise, et plus particulièrement des partis politiques de l’opposition, à géométrie variable selon les alliances, n’ont pas permis à la démocratie – celle fondée sur la vérité des urnes- de s’installer au Togo. La raison est simple : un rapport de force inégalitaire du fait de la préséance de la communauté internationale et singulièrement de l’exécutif français (Chirac, Sarkozy et Hollande) pour un alignement sur tous les régimes africains - autocrates ou pas -, qui optent pour soutenir la France dans le tout-sécuritaire, ce au nom d’une lutte contre le terrorisme mondial. La position d’Emmanuel Macron, le jeune Président français est attendu. Le soutien inconditionnel de l’ex-Premier ministre français, Manuel Valls, à Faure Gnassingbé ne lui a pas porté « chance[23] » !
Aussi, la démocratie, l’autodétermination des peuples, la soif de liberté et surtout le besoin de se sentir chez soi du Peuple togolais sont passés par pertes et profits. Mais, il ne faut pas oublier que des multinationales françaises opèrent au Togo, parfois dans des conditions où la légalité des opérations est dictée par ceux qui sont au pouvoir, en France comme au Togo. Comme plusieurs de ces entreprises françaises financent directement ou indirectement les campagnes électorales et autres urgences du pouvoir français, il est souvent difficile - pour ne pas dire impossible -, aux dirigeants politiques français au pouvoir, de mettre en cause le pouvoir togolais. Faure Gnassingbé le sait et en joue à satiété, au point même d’en rire. C’est ce chantage d’un nouveau genre que le peuple togolais veut stopper définitivement.
Pire, ce sont ces mêmes pouvoirs français qui s’insurgent contre les migrations irrégulières alors qu’ils sont à la source de la crise togolaise, à savoir : légitimer en filigrane le pouvoir militaro-civil autocrate togolais tout en empêchant la Diaspora togolaise de rentrer au Togo pour occuper sa fonction principale de soutien à la liberté, à l’autodétermination, à la démocratie, à la création de richesses et d’emplois par l’entrepreneuriat afin de relancer un développement inclusif en perdition au Togo. Il ne faut pas oublier la protection de l’environnement et l’amélioration du pouvoir d’achat des populations togolaises. C’est en fait justement l’échec du pouvoir familial Gnassingbé et son armée tribalo-prétorienne et non-républicaine qui empêche de créer un développement inclusif, des richesses distribuées et fonde les révoltes du Peuple togolais dans son ensemble. L’Union africaine, la CEDEAO et bien d’autres institutions internationales et régionales y compris l’Agence internationale pour la Francophonie n’ont ainsi fait que prolonger la durée de vie de la contre-vérité des urnes au Togo.
- LE DÉPART PACIFIQUE DE FAURE GNASSINGBÉ
Des morts, des blessés, la brutalité et la désinformation et surtout les promesses non tenues demeurent la réponse automatique du pouvoir de Faure Gnassingbé aux incessantes démarches des partis de l’opposition, mais aussi d’une Diaspora togolaise au nombre de 2,5 millions d’âmes à laquelle le pouvoir de Faure Gnassingbé refuse un recensement et un droit de vote.
Mais, depuis la patience des Togolaises et Togolais - au Togo comme dans la Diaspora -, s’est cristallisée sur deux points principaux :
- Répondre aux attentes du peuple togolais dans sa pluri-diversité ethnico-culturelle ;
- Demander pacifiquement par des marches régulières et sur la base du second et dernier mandat présidentiel terminé en 2015 selon la Constitution originel de 1992, le départ sous forme de démission pure et simple de Faure Gnassingbé et son système militaro-civil trouvant son siège au sein du parti RPT/UNIR (Rassemblement du Peuple Togolais converti en Union pour la République (UNIR)).
La brutalité, les morts et la désinformation du système de Faure Gnassingbé ne changeront pas la position du Peuple togolais. Au pire, cela pourra être repoussé dans le temps, car il s’agit bien d’un marathon démocratique. Si l’ONU continue à faire confiance à un Etat togolais sans légitimité du Peuple, l’ONU sera mise entre parenthèse en attendant qu’elle sorte de sa légendaire inertie active d’accommodation de la contre-vérité des urnes au Togo.
Après 11 ans de négociations sans lendemains suite à l’accord politique global (APG) de 2006 qui a permis de dégager un consensus sur la mise en œuvre de 22 recommandations toutes fondées sur l’application de la Constitution de 1992, acceptée par référendum par 98 % de la population togolaise en toute vérité des urnes, voici que Faure Gnassingbé a légitimé le mensonge d’Etat en faisant croire à une communauté internationale et française, bien crédule et bien naïve, qu’il respecterait à la lettre la Constitution de 1992. Non seulement, cette Constitution a été amendée unilatéralement à plusieurs reprises, mais après les deux mandats de 5 ans, Faure Gnassingbé a refusé de quitter le pouvoir.
Il est donc un hors-la-loi pour le peuple togolais qui lui demande, sur la base de l’extension abusive de ses droits et son illégitimité depuis 2015, de quitter le pouvoir pacifiquement et sans vider les caisses de l’Etat.
Mais pour toute réponse - fort du rapport de force confirmé par le silence coupable de la France et des communautés internationales et africaines -, l’actuel Président en exercice de la CEDEAO (Communauté économique pour le développement des Etats de l’Afrique de l’Ouest) n’a rien trouvé de mieux que de tenter de gagner du temps pour atteindre la fin du mandat présidentiel usurpé que constitue la période de 2015 à 2020. L’ONU, l’OIF, l’UA, la CEDEAO et cinq chefs d’Etat plus Faure Gnassingbé semblent chercher un consensus inacceptable pour le Peuple togolais.
- UNE ARNAQUE CONSTITUTIONNELLE AU TOGO
Aussi, l’arnaque constitutionnelle consiste, non pas à revenir à la Constitution de 1992, mais de proposer par un subterfuge parlementaire de faire voter par référendum dans les « les prochains mois » une limitation à deux le nombre de mandats présidentiels de cinq ans en toute contre-vérité des urnes et sans le vote de la Diaspora togolaise. Autrement dit, Faure Gnassingbé refuse de manière unilatérale l’application de la Constitution de 1992 et demande son rétablissement à partir de 2020, afin de pouvoir refaire deux mandats de 5 ans et finir en 2030 grâce à un système bien rôdé de fraudes électorales et de contre-vérités des urnes. Ceci avec l’appui de quelques partis politiques adeptes de la ventrologie et des appuis non négligeables de pouvoirs ésotériques mais aussi politiques, étrangers, qui ont besoin de ne pas perdre les bénéfices cumulés de l’avantage stratégique, mais aussi sécuritaire pour la préservation d’une FrançAfrique que François Hollande a cru évacuer uniquement par la force de son verbe, au même titre qu’il voulait évacuer la « finance » comme source principale des maux français.
Bref, l’avenir du Togo ne peut passer par un faux référendum, ce d’autant que Faure Gnassingbé, a systématiquement tout fait, pour ne jamais appliquer le référendum de 1992, ni l’Accord politique global (APG) de 2006. Aussi, reconnaissant tardivement sa position de Président hors-la-loi au Togo, il tente, vainement de modifier le référendum de 1992 par celui à venir de 2017. Sa réputation de spécialiste de la contre-vérité des urnes ne permet plus au Peuple togolais de lui faire confiance. Aussi, la patience du peuple togolais pourrait ouvrir les vannes terribles de luttes violentes, passant d’ailleurs par des alliances contre nature avec des forces du terrorisme. La France et plus globalement l’Union européenne y compris l’Allemagne, seront les premiers responsables des déstabilisations politiques en Afrique en général, au Togo en particulier.
Cela ne les empêchera pas de continuer à faire des immigrés en général, des Togolais et Togolaises en particulier, les boucs émissaires d’une vaste opération d’exploitation du peuple togolais, par l’intermédiaire d’autocrates sanguinaires. Le Peuple togolais finira par comprendre que la conjonction des réseaux de coordination des partis politiques d’opposition togolaises, des diasporas togolaises indépendantes, des militaires républicains et des citoyens togolais non alignés et rejetant enfin l’apolitisme coupable est la seule solution. Cela passera par une transition politique sans Faure Gnassingbé. Quand et comment ? Seul Dieu, pour ceux qui croient, pourra y répondre.
Vaut mieux tôt que tard, car les morts, les blessés, les handicapés et les humiliés au Togo comme dans la Diaspora à cause du système Eyadéma/Faure Gnassingbé, crient vengeance. La France des droits humains à géométrie variable risque d’ailleurs d’en payer le prix fort, compte tenu de son rôle dans l’assassinat du Premier Président africain, le Togolais Sylvanus Olympio en 1963, grâce à un certain Etienne Eyadéma, membre l’armée française démobilisée. Aussi, il est proposé d’établir un Haut Conseil de la Vérité des Urnes pour une discussion pacifique comprenant les représentants du pouvoir togolais et ceux de la conjonction du réseau de coordination des partis politiques, de la Diaspora togolaise indépendante, des militaires républicains et de la société civile togolaise.
- DES REPRÉSENTANTS DES « DEUX TOGO » POUR ORGANISER UNE TRANSITION POLITIQUE
Le Togo de l’intérieur et le Togo de l’extérieur - à savoir la 6e région que constitue la Diaspora - doivent se retrouver pour proposer une gouvernance de l’après-Gnassingbé. Le seul thème à aborder est bien la transition politique pacifique au Togo pour le rétablissement de la vérité des urnes. Cela ne peut se faire que sur la base de la Constitution de 1992, et non sur la base de la Constitution falsifiée que Faure Gnassingbé, le hors-la-loi, s’apprête à mettre en place pour rétroactivement justifier de l’usurpation des pouvoirs exécutif, judiciaire, législatif et militaire togolais depuis 2015. Si la Communauté internationale ne souhaite plus voir la rue togolaise s’insurger contre un Président hors-la-loi depuis 2015, qu’elle finance alors les concertations entre les représentants des « deux Togo » pour l’organisation d’une transition politique sans Faure Gnassingbé. C’est ce que souhaite le Peuple togolais y compris sa Diaspora indépendante.
Aussi, le CVU-TOGO-Diaspora, membre du réseau de coordination de la Diaspora Togolaise Indépendante[24], recommande :
4.1 Aux réseaux de coordination des partis politiques togolais :
- De proposer par écrit l’agenda de travail avant d’aller aux négociations et d’en informer au fur et à mesure les populations. Au cas où des représentants de Faure Gnassingbé ou des institutions de médiation y compris les Chefs d’Etat africains viendraient à tenter de les corrompre, d’en informer immédiatement par une Conférence de Presse les populations afin de déclencher une marche pacifique ;
4.2 Aux réseaux de la coordination de la Diaspora togolaise :
- De continuer à maintenir la pression auprès des Gouvernements des pays d’accueil et d’inviter ceux qui ne se sont pas encore faire enregistrer, d’intégrer le réseau de coordination de la Diaspora Togolaise tout en gardant leur identité propre, afin de favoriser les actions communes ;
4.3 Aux réseaux de la coordination des sociétés civile togolaise :
- De faire pression sur les représentants des partis politiques togolais afin d’identifier clairement ceux qui ont intérêt à ce que Faure Gnassingbé reste au pouvoir jusqu’en 2020 sans changer de gouvernement et d’identifier ceux de l’opposition qui s’organisent, non sans rétribution, à s’organiser pour que Faure Gnassingbé puisse se présenter pour la période 2020-2025 ;
4.4 Aux confessions religieuses togolaises :
- De continuer à prier le Dieu unique pour que la culture du combat[25] pour l’autodétermination du Peuple togolais triomphe.
Le peuple togolais en demandant le retour et l’application intégrale de la Constitution originelle de 1992 n’a pas besoin d’un faux référendum pour le rétablir. Il n’y a que L’ONU, l’OIF, l’UA, la CEDEAO et cinq chefs d’Etat plus Faure Gnassingbé pour vouloir de ce faux référendum. Que Dieu leur pardonne, ils ne savent pas ce qu’ils font ! Le Peuple togolais ne se laissera plus usurper son droit à l’autodétermination et à la vérité des urnes et des comptes publics !!! YEA.
12 octobre 2017.
Dr Yves Ekoué AMAÏZO
Coordonnateur général, Collectif pour la Vérité des Urnes
CVU-TOGO-DIASPORA. Une association de fait financièrement indépendante et politiquement libre.
Membre du Réseau de la Coordination de la Diaspora Togolaise Indépendante.
www.cvu-togo-diaspora.org
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© CVU-TOGO-DIASPORA
[1] Tété-Adjalogo, T. G. (2000). Histoire du Togo. La palpitante quête de l’Ablodé : 1940-1960. Collection Libre Afrique. Préface de Gilchrist S. Olympio. Editions NM7, distribué par l’Harmattan : Paris.
[2] Fanon, F. (1962). Peau noire, masques blancs. Réédition. Points Essai : Paris.
[3] Gayibor, N. L. (sous la dir.) (2005). Histoire des Togolais. De 1884 à 1960. Volume II. Département d’Histoire. Presses de l’Université de Lomé.
[4] Thomas-Marie-Adolphe (2017). Politique de la France et des colonies sur l'émancipation des noirs / par M. Jollivet. Editions LEN POD : Paris.
[5] Télévision Togolaise (TVT) (2006). « Dialogue inter-togolais Accord Politique Global ». In TVT. Accédé le 12 octobre 2017. Voir http://www.ceni-tg.org/wp-content/uploads/2013/05/Accord_politique_global_200806.pdf
[6] La formule exacte est la suivante : « …On ne peut pas tromper tout le peuple, tout le temps », Abraham Lincoln.
[7] Soni-Benga, P. (1998). Les dessous de la guerre fu Congo-Brazzaville. Editions L’Harmattan : Paris.
[8] Attisso, F. S. (2001). La problématique de l’alternance politique au Togo. Editions L’Harmattan : Paris.
[9] Labarthe, G. (2005). Le Togo, de l’esclavage au libéralisme mafieux. Editions Agone : Marseille.
[10] Golo, Y. N. (2014). Analyse des déterminants de l'endettement public extérieur du Togo. Editions Universités Européennes : Bruxelles.
[11] Meursault, A. (2017). « Togo : Le prix de l’inconséquence politique pour Faure Gnassingbé ». In Togosite. 7 septembre 2017. Accédé le 10 septembre 2017. Voir https://www.togosite.com/index.php/togo/8421-togo-le-prix-de-l-inconsequence-politique-pour-faure-gnassingbe
[12] Komi Sélom Klassou, anciennement Vice-président de l'Assemblée nationale depuis 2007 a été nommé le 05 juin 2015, Premier Ministre au Togo par Faure Gnassingbé.
[13] Amaïzo, Y. E. (2017). « La communauté internationale soutient-elle le système militaro-monarchique au Togo ? In Analyse de cvu-togo-diaspora. 08 septembre 2017. Accédé le 11 octobre 2017. Voir http://cvu-togo-diaspora.org/2017/09/08/la-communaute-internationale-soutient-elle-le-systeme-militaro-mornachique-au-togo/12093
[14] IRIN (2005). « Viol systématique de vieilles femmes et des jeunes filles par des militaires ». In icilome.com. 19 juillet 2005. Accédé le 10 octobre 2017. Voir http://news.icilome.com/?idnews=5962&f=
[15] Plumelle-Uribe, R.A. (2001). La férocité blanche. Des non-Blancs aux non-Aryens : génocides occultés de 1492 à nos jours. Préface de Louis Sala-Molins. Editions Albin Michel : Paris.
[16] Voici une liste non exhaustive de structures associatives de la société civile de la Diaspora vivant dans la 6e région du Togo (hors Togo) et qui soutiennent la lutte du Peuple togolais :
- Collectif pour la Vérité des Urnes – CVU-TOGO-DIASPORA), Vienne, Autriche ;
- Conseil Mondial de la Diaspora Togolaise, Lille, France ;
- Diaspora Togolaise Indépendante (DTI) aux Etats-Unis (quelques structures décentralisées) ;
a…DTI (Etat d’Arizona, USA) ;
b…DTI (Etat d’Iowa-Nebraska) ;
c…DTI (Etat du Tennessee-Georgia) ;
d…DTI (Etat de l’Illinois) ;
- Etiame (Bruxelles, Belgique) ;
- Fédération de la Diaspora Togolaise au Canada pour la Démocratie (Montréal, Canada) ;
- Letogolais.com (Paris, France) ;
- Mouvement Mobilisons-Nous – MMN, Etat de New-York, USA ;
- Synergie Togo (Paris, France) ;
- Sursaut Togo, Saint Coulitz, France ;
- Renaissance Togo – (Plusieurs Etats dont Washington D.C, Etat de l’Illinois, USA) ;
- Togo Action PLus, Allemagne, Berlin ;
- Togo Debout, France, Paris ;
- United States Diaspora Council of Togo – USDCT, (Etat de l’Illinois, USA) ;
D’autres associations n’ont pas souhaité se manifester pour le moment (Allemagne, Belgique, Bénin, Côte d’Ivoire, Gabon, Ghana, Italie, Royaume Uni, Sénégal, Suisse, etc.).
[17] Julien, D. (2017). « Togo : Opposition, bras de fer entre Jean-Pierre Fabre et Tikpi Atchadam ». In Afrique sur 7. 10 octobre 2017. Accédé le 11 octobre 2017. Voir http://www.afrique-sur7.fr/63256/togo-opposition-rapport-de-force-entre-jean-pierre-fabre-tikpi-atchadam/
[18] En réalité depuis l’assassinat de Sylvanus Olympio, le premier Président du Togo, confirmé en 1967 avec le choix de la France d’imposer Etienne Gnassingbé Eyadéma comme Président au Togo.
[19] Certains préfèrent le terme de « dictateur » pour décrire Faure Gnassingbé. Voir Le Floch-Pridgent, L. (2017). « Togo Faure Gnassingbé, 'un dictateur', selon Loïk Le Floch-Pridgent ». In IciLomé.com. 7 juin 2017. Accédé le 10 octobre 2017. Voir http://news.icilome.com/?idnews=836316&t=faure-gnassingbe,-un-dictateur-,-selon-loik-le-floch-pridgent
[20] Urbi et Orbi Africa (2017). « Togo : les évêques favorables à une réforme constitutionnelle ». In Afrik.com. 19 septembre 2017. Accédé le 11 octobre 2017. Voir http://www.afrik.com/togo-les-eveques-favorables-a-une-reforme-constitutionnelle
[21] Assou A. (2017). « Faure Gnassingbé était à Niamey pour appuyer les femmes de la CEDEAO ». In Lomé Info.com. 7 octobre 2017. Accédé le 10 octobre 2017. Voir https://www.lomeinfos.com/2017/10/faure-gnassingbe-etait-a-niamey-pour-appuyer-les-femmes-de-la-cedeao/
[22] ONU (2017). La Charte des Nations Unies. Nations Unies. Accédée le 11 octobre 2017. Voir http://www.un.org/fr/sections/un-charter/chapter-xi/index.html
[23] Yamgnane, K. (2016). « Au Togo, Manuel Valls à contre-histoire ». In Le Monde Afrique. 7 novembre 2016. Accédé le 12 octobre 2017. Voir http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/11/07/au-togo-manuel-valls-a-contre-histoire_5026484_3212.html#MM76fbyH4PQukVKs.99
[24] Voir note 16 plus haut.
[25] Agbobli, A. A. (2002). Le monde et le destin des Africains. Les enjeux mondiaux de puissance. Collection Interdépendance africaine : Etudes africaines. Editions L’Harmattan : Paris.
Dr Yves Ekoué AMAÏZO
Coordonnateur du Collectif pour la Vérité des Urnes – Togo Diaspora
12 octobre 2017
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Guinée: A Kérouané des inconnus défèquent, brigandent et entretie...
Written by Saidou DIALLO - FMLiberte Conakry, Freetown, MonroviaDans une récente lettre adressée au Curé de Beyla Alexandre Cécé Lamah et aux chrétiens de la préfecture de Kérouané, le catéchiste de la paroisse de Saint Simon du district de Gbénko, ancienne cité AREDOR (sous préfecture de Banankoro), Casimir Tolno, a fait savoir que leur chapelle située au centre du village fait l’objet ces derniers temps de plusieurs pratiques indignes d’un lieu de culte de la part des inconnus.
Dans cette lettre, M. Tolon indiue que, des gens viennent souvent déféquer sur la terrasse de l’Eglise, s’attaquent aux passants et les dépouillent, une fois le crépuscule tombé.
Mieux, poursuit-il, des inconnus y entretiennent des rapports sexuels. Ceci se justifie par la présence fréquente sur les lieux, des slips ou soutiens gorges de filles ou de femmes abandonnés.
Casimir Tolno a enfin signalé que lorsqu’il a remonté l’information au niveau du sous préfet de Banankoro, le commandant Fran Mara, ce dernier a procédé à une large sensibilisation sur les antennes de la radio communautaire de Banankoro. Depuis cela, ces pratiques n’ont pas été observées pour le moment au niveau de la paroisse Saint Simon de Gbénko.
Togo: Les Corps Habillés togolais et la question cruciale de la Consc...
Written by Komdedzi Kofi FOLIKPO , Computational LinguisticsL'image globalement négative longtemps véhiculée par les Forces Armées Togolaises en tant que dernier rempart et pilier incontournable du violent régime sanguinaire et prédateur de GNASSINGBÉ-père-et-fils qui foule allègrement aux pieds les Droits humains les plus élémentaires et toutes les Lois de la République est assez connue à travers les multiples rapports des Institutions de l'ONU et des Organisations de Défense des Droits humains.
Les massacres à caractère génocidaire commis en divers endroits au TOGO en 2005 par les Militaires togolais aidés dans leurs basses besognes par des hordes de violents miliciens du régime pour permettre à Faure GNASSINGBÉ de s'accaparer illégitimement et illégalement de la fonction de Chef d'État de fait ont constitué l'objet de plusieurs enquêtes bien documentées qui attendent toujours dans les tiroirs de la Justice internationale et de certaines Juridictions nationales à travers le monde.
Mais la question brûlante et préoccupante suscitée par cette mauvaise réputation pour l'Institution militaire togolaise va au-delà de la polémique idéologique futile souvent ouverte par certains individus au nom d'un anti-militarisme chauviniste et idiot pour rechercher objectivement les causes lointaines et immédiates de ce dysfonctionnement institutionnel qui a longtemps causé de graves préjudices au vivre ensemble harmonieux.
Cette question cruciale et fondamentale ne se pose pas en termes de savoir si le TOGO a besoin d'une Armée ou n'en a pas besoin.
Elle consiste plutôt de savoir si cette Institution militaire dont la fondation remonte à l'époque coloniale a été bâtie sur des bases étatiques, politiques et doctrinales saines pour accomplir convenablement les Fonctions régaliennes qui sont les siennes.
Elle consiste de savoir de quel type d'Armée la Nation Togolaise a besoin et si la forme actuelle de l'Armée Togolaise correspond à ce type d'Armée dont le TOGO a réellement besoin pour faire face efficacement aux grands défis sécuritaires actuels et futurs.
Elle consiste de savoir si son Personnel militaire reçoit la Formation militaire adéquate flanquée de la Formation civique adéquate pour bien accomplir les Fonctions régaliennes qui lui incombent, car un Militaire mal formé est un assassin en puissance, comme Feu Thomas Sankara n'a jamais cessé de le répéter en bon Militaire.
Trouver les réponses idoines à ces questions cruciales demande qu'un bref regard rétrospectif, objectif et sans complaisance soit jeté sur la genèse et l'évolution de l'Armée Togolaise pour battre préalablement en brèche certains mythes aliénateurs. Ce regard rétrospectif préalable est nécessaire, car l'Histoire militaire du TOGO a été sciemment truffée pendant longtemps de graves contre-vérités destinées d'une part à exercer un grave contrôle mental aliénateur sur le Personnel militaire en activité sous le drapeau, et à camoufler d'autre part les activités ténébreuses et dévastatrices souvent menées sous le couvert de l'ensemble des Forces Armées Togolaises mais qui portent malheureusement de graves préjudices aux intérêts vitaux de la Nation Togolaise, du Peuple Togolais tout entier et des autres Peuples Africains.
Une initiative sérieuse de Refondation ou de Réhabilitation de l'Institution militaire et tout effort de Libération mentale et psychologique du Militaire togolais ordinaire ne peuvent pas aboutir, si le voile n'est pas préalablement levé sur ces mythes mensongers et aliénateurs qui portent malheureusement un coup très dur à l'implication harmonieuse et patriotique du Militaire togolais dans la vie de la Cité Togolaise.
- Le critère ethnique comme un simple cache-sexe propagandiste et manipulateur sur le dos des Forces Armées Togolaises sous Gnassingbé-père-et-fils.
Les laudateurs alimentaires de feu Eyadéma GNASSINGBE avaient toujours clamé de son vivant durant les fêtes pompeuses du 13 Janvier que celui-ci "créa" et "forgea" l'Armée Togolaise "à son image" (sic!).
Cette déclaration vaniteuse et flatteuse qui s'apparente à l'affirmation biblique selon laquelle Dieu créa l'Homme à son image, contient une petite demi-vérité à côté de deux gros mensonges.
Le premier gros mensonge dans cette déclaration porte essentiellement sur la genèse de l'Armée Togolaise faussement attribuée à feu Eyadéma GANSSINGBÉ.
Le deuxième gros mensonge concerne l'attribution fallacieuse de l'accès des Kabiyè au Métier des Armes grâce à l'avènement brutal d'Éyadéma GNASSINGBÉ dès 1963.
Pour ce qui est du premier gros mensonge, la vérité historique très têtue est que l'Armée Togolaise vit le jour depuis l'époque coloniale allemande (avec l'appellation de "Polizeitruppe"), puis a évolué modestement et graduellement jusqu'aux années 1960 en passant par l'époque coloniale française sous l'appellation de la Garde indigène, d'abord sous mandat de la Société des Nations après le départ des Allemands en 1914, puis sous la tutelle de l'ONU à partir de 1947.
Par décret du 28 Juin 1928, l'administrateur colonial français créa un Corps dénommé Milice indigène, à côté de la Garde indigène déjà existante et issue de la "Polizeitruppe" de l'époque coloniale allemande (Gayibor: 2011).
Ce Corps de Milice indigène dépendait hiérarchiquement du Commandement militaire français du Bataillon Autonome du Dahomey (basé à Ouidah) et assurait des fonctions militaires rudimentaires sur toute l'étendue du territoire.
Quand le Togo fut placé sous tutelle de l'ONU à partir de 1947, ce Corps de Milice indigène fut transformé en Compagnie d'Infanterie de Fusiliers Voltigeurs (FV) semi-motorisée, toujours sous le Commandement hiérarchique du Bataillon Autonome du Dahomey-Sud (BADS).
Ce Corps d'Infanterie qui était composé en 1947 de 319 Hommes (dont 4 Officiers européens et 13 Sous-Officiers européens) a constitué l'embryon de ce qu'on appelle aujourd'hui l'Armée Togolaise.
Une Compagnie de Gendarmerie a été créée entre temps à ses côtés pour les besoins de la cause durant la période de la Deuxième Guerre Mondiale, suite à un décret signé le 17 Septembre 1942.
Cette Gendarmerie embryonnaire quant à elle ne comptait que 97 Hommes dont 2 Officiers français de Gendarmerie, 27 Gendarmes français et 68 Auxiliaires togolais de Gendarmerie en 1957 (Gayibor: 2011).
S'il est vrai que le gros lot des membres de la Milice indigène devenue la Compagnie d'Infanterie des Fusiliers Voltigeurs (FV) était essentiellement recruté par l'administrateur colonial français dans le Cercle de Sokode et dans le Cercle de Mango, le critère déterminant ne reposait pas essentiellement sur l'appartenance ethnique, mais plutôt sur des réalités démographiques et géographiques qui ont été clairement identifiées par le colonisateur allemand dès 1897 (Von Massow: 2014).
En effet, les problèmes cruciaux d'accès permanent aux terres fertiles et cultivables ajoutées aux conditions climatiques précaires dans le Cercle de Sokode (comprenant à l'époque la Région montagneuse de la Kara) et dans le Cercle de Sansane-Mango pour une population en croissance rapide dans tous les Cercles administratifs du Togo allemand, avait conduit l'administrateur colonial allemand à intensifier les recrutements de ces populations dans le secteur des Travaux Publics, dans le secteur des plantations industrielles des régions méridionales et dans le secteur de la Sécurité publique pour ne pas assister plus tard à une explosion démographique dans des espaces géographiques aux ressources vitales limitées (Von Massow: 2014).
De tout ce qui précède, on conviendra que le TOGO disposait déjà à la date de son indépendance nominale vis-à-vis de l'envahisseur colonial français en 1960 d'une Compagnie d'Infanterie et d'une Compagnie de Gendarmerie qui avaient pris naissance depuis l'époque coloniale allemande pour évoluer progressivement en effectifs et en structures.
Cette Compagnie d'Infanterie et cette Compagnie de Gendarmerie n'étaient pas donc des créations de feu Eyadéma GNASSINGBE, étant donné que celui-ci n'intégra la Compagnie d'Infanterie qu'à la suite de l'assassinat crapuleux qu'il affirma lui-même avoir commis sur la personne du premier Président élu Sylvanus OLYMPIO le 13 Janvier 1963, dans l'unique ambition alimentaire d'être incorporé dans cette Armée embryonnaire déjà existante.
On conviendra également de tout ce qui précède que feu Eyadéma GNASSINGBE n'est pas celui qui a ouvert la voie aux Kabiyè vers le Métier des Armes, même s'il est vrai que leur recrutement dans l'Armée togolaise s'est accru avec son avènement.
En ce qui concerne la demi-vérité sur la boutade selon laquelle l'Armée Togolaise est à l'image d'Eyadéma GNASSINGBE, elle porte d'abord sur le rôle subalterne du Tirailleur colonial alimentaire au service de l'Armée coloniale française.
En effet, les fonctions principales attribuées à l'Armée coloniale en Afrique à sa création consistaient essentiellement au Maintien de l'ordre colonial, au sens propre comme au sens figuré (Blanchard & Glasman: 2012).
Maintenir l'ordre colonial signifiait d'une part faire régner la discipline draconienne et le respect scrupuleux des lois et règlements arbitraires imposés par l'administrateur colonial (allemand, puis français).
Mais maintenir l'ordre colonial signifiait d'autre part faire préserver les rapports de domination entre l'oppresseur colonial et l'opprimé africain par des moyens de la violence organisée.
Cela signifie clairement en d'autres termes que l'orientation doctrinale du recrutement et du déploiement des Corps habillés au TOGO depuis l'époque coloniale (allemande, puis française) n'était pas essentiellement axée sur les Fonctions régaliennes de la défense d'un "Territoire national" et d'une "Patrie" en cas d'agressions extérieures, mais était plutôt axée sur la préservation des intérêts de la métropole coloniale (la France) et des liens de domination qu'elle a établi par la violence inouïe avec les colonisés.
La formation rudimentaire inculquée aux Corps habillés était donc essentiellement axée sur cet esprit de Maintien de l'ordre colonial, c'est-à-dire sur une allégeance faite par le Corps habillé à l'oppresseur colonial pour aider ce dernier à se maintenir en place et pour préserver ses intérêts coloniaux, moyennant en retour une rémunération personnelle pour le Corps habillé.
Le Corps habillé était donc un vulgaire instrument de violence organisée, non pas au service de sa Patrie ou de sa Nation en Terre africaine, mais plutôt au service de la métropole de l'oppresseur colonial français et au service de son hégémonie coloniale.
Dans le souci de conserver sa présence militaire hégémonique et oppressive au TOGO comme partout ailleurs en Afrique même après son départ officiel devenu inéluctable, le colonisateur français rebaptisa habilement dès 1958 les "Bataillons d'Infanterie Coloniale" (B.I.C.) en "Bataillons d'Infanterie de Marine" (BIMa) et amadouaient les Indépendantistes africains à signer des accords secrets de "coopération militaire" (sic!) entre la France et les pays africains en voie d'indépendance nominale.
C'est ainsi que le Bataillon Autonome du Dahomey-Sud (BADS) couvrant le Territoire du TOGO devint le 8e Bataillon d'Infanterie de Marine (8e BIMa), tandis que le Bataillon Autonome de la Côte d'Ivoire devint le 5e BIMa et le Bataillon Autonome du Sénégal devint le 7e BIMa.
Au grand dam du Général Charles de Gaulle et de Jacques Foccart, le Président Sylvanus OLYMPIO (à l'instar du Guinéen Sékou TOURÉ) s'est vivement opposé à ces accords secrets et scélérats qui devraient permettre le maintien de ces Bataillons d'Infanterie Coloniale (B.I.C.) habilement rebaptisés. Son élimination physique afin de permettre le Maintien de l'ordre colonial au TOGO vis-à-vis de la France était donc devenue une option nécessaire et la démobilisation des anciens Combattants togolais de l'Armée coloniale française à la fin de la Guerre d'Algérie et du Vietnam (Indochine) offrait une aubaine pour renforcer ce Bataillon d'Infanterie Coloniale (B.I.C.), tout en abandonnant la dénomination de Bataillon d'Infanterie de Marine (BIMa) pour le désigner désormais comme étant simplement l'Armée Togolaise.
Le 10 Juillet 1963, soit juste 6 mois (!) après l'assassinat du Président Sylvanus OLYMPIO dans des conditions obscures, le Comité insurrectionnel (sic!) formé à hussarde le 13 Janvier 1963 pour justifier et revendiquer cet assassinat signa les fameux accords secrets de "coopération militaire" avec la France et ouvrit ainsi la voie à l'absorption massive des anciens Militaires togolais démobilisés de l'Armée coloniale française (dont Etienne Eyadéma GNASSINGBÉ, Emmanuel BODJOLLÉ, Robert ADEWUI et James Yaovi ASSILA entre autres) dans cette Armée embryonnaire (Toulabor: 2009).
Cette Armée Togolaise embryonnaire est ainsi replacée dès 1963 dans le rôle néocolonial de Maintien de l'ordre (néocolonial) au profit de l'Armée néocoloniale française en tant que simple horde de Supplétifs.
On peut retenir de tout ce qui précède que l'arrivée de feu Eyadéma GNASSINGBE dans l'Armée Togolaise sur la seule volonté hégémonique de ses maîtres coloniaux français en 1963 ne visait qu'à faire perpétuer un mode séculaire de recrutement établi depuis l'école coloniale.
On peut retenir également que son avènement ne visait qu'à perpétuer l'ordre colonial d'assujettissement et de spoliation établi depuis les années 1920 par l'envahisseur colonial français au détriment des populations togolaises.
On peut retenir par ailleurs que le grand souci des concepteurs de cet ordre colonial et néocolonial n'a jamais été l'épanouissement matériel et social de l'ensemble du Personnel militaire utilisé pour son maintien jusqu'à ce jour.
On peut enfin retenir de tout ce qui précède que la Défense des intérêts supérieurs de la Patrie, la défense de son espace maritime, aérien et terrestre ne se font pas prioritairement dans l'intérêt du Peuple Togolais, mais plutôt de manière extravertie au profit des intérêts géopolitiques et géostratégiques des milieux obscurs néocoloniaux français.
La seule appartenance à l'ethnie Kabiyè pour se faire enrôler dans l'Armée Togolaise n'a donc jamais été un facteur déterminant pour accéder à un épanouissement socio-économique en tant que Militaire togolais durant le long règne de feu Eyadéma GNASSINGBÉ et de son rejeton Faure Essozimna GNASSINGBÉ.
Cet aspect ethnique dans la composition de l'Armée Togolaise remonte à des réalités démographiques et socio-économiques depuis l'époque coloniale (allemande puis française) et a été fallacieusement utilisé tout simplement pendant longtemps par le violent régime de GNASSINGBE-père-et-fils pour faire croire vis-à-vis de l'extérieur à l'existence d'une "solidarité ethnique" sans faille au sein de l'Armée Togolaise constituant le principal pilier du violent régime. Le régime l'a également utilisé très souvent de façon fallacieuse pour faire croire à certains Natifs Kabiyè naïfs qu'ils seraient des "intouchables" dans la galaxie du régime de terreur et de prédation.
Mais les affaires scabreuses de Coup d'État (réel ou imaginaire) ayant concerné le Militaire Kabiyè Boko Bosso dans les années 1970 et ayant concerné le sieur Kpatcha GNASSINGBE (propre demi-frère de Faure GNASSINGBÉ!) en 2009 prouvent à suffisance qu'il n'existe nullement une prétendue "solidarité ethnique" totale et sans faille au sein de l'Armée Togolaise, contrairement aux tentatives récurrentes de manipulation souvent entreprises par le violent régime néocolonial des GNASSINGBÉ pour se maintenir en place contre vents et marrées.
- Une Milice minoritaire mafieuse au coeur des FAT avec des Pratiques occultes dévastatrices au détriment d'un Personnel militaire spirituellement aliéné.
Il a été déjà souligné avec démonstration dans une Publication récente (Folikpo: 2017 [2]) que l'épicentre du violent pouvoir néocolonial exercée par le régime archaïque et décadent de GNASSINGBE-père-et-fils se trouve au sein d'un réseau obscur français de prédation et de spoliation qui ne comprend que le langage de la violence et auquel il faut aussi toujours répondre par le langage de la violence de quelque forme que ce soit, que ce soit au TOGO ou ailleurs.
Il a été également souligné dans cette Publication que l'exécution des actes criminels de prédation et de spoliation au profit de ce réseau obscur français tant au TOGO que dans d'autres pays africains se passe très souvent sous le couvert des Forces Armées Togolaises au sein desquelles un noyau minoritaire d'Officiers médiocres et hautement mafieux regroupés à travers des liens ataviques, familiaux et occultes autour de la personne de feu Eyadéma GNASSINGBE constitue la véritable cheville ouvrière de ce réseau obscur français.
Ce qui est très important de préciser sur ce noyau mafieux d'Officiers très proche à feu Eyadéma GNASSINGBE, est qu'une loi d'omerta scellée par un pacte occulte de Sang constitue le fondement ténébreux de leur solidarité dans toutes sortes de vilenies, de cruauté et de crimes odieux.
Des rituels sanglants, violents et inhumains incluant même l'absorption de breuvages dits de "fortification"(sic!) qui sont préparés à base de Sang humain et d'ingrédients provenant de certains fauves féroces, de certains reptiles et de certaines plantes (dont on tait volontiers les noms ici) constituent le ciment de ce pacte occulte hautement secret qui réunit ces Officiers médiocres dans leurs entreprises ténébreuses.
Il s'agit en réalité d'un grave dévoiement de certaines pratiques occultes guerrières issues de certains Terroirs ancestraux africains que ces piètres Officiers de pacotille hautement gloutons et improductifs dévergondent gravement en les ravalant dans le domaine vulgaire de la Sorcellerie (Àdzé) à travers l'usage du Sang humain et d'autres organes humains ...
Un tel dévoiement conduit naturellement à l'inversion arbitraire et abrupte des Valeurs et des Principes et à l'usage inapproprié de l'Agressivité. C'est ainsi que ces médiocres Officiers de pacotille une fois trempés dans de telles pratiques occultes travesties et galvaudées se croient illusoirement dotés d'une super-puissance illimitée qui les placerait au-dessus de toute Loi militaire, civile, naturelle et même cosmique.
La première conséquence psychique et spirituelle néfaste pour ces individus peu scrupuleux est une inflation démesurée de leur ego qu'ils tentent toujours de placer au-dessus de tout dans leurs relations professionnelles et sociales ainsi que dans leurs activités de groupe.
On peut comprendre alors à présent pourquoi un climat de tension permanente et de méfiance permanente règnent entre ces médiocres Officiers de pacotille qui sont trempés dans ces pratiques obscures issues de graves travestissements et qui n'hésitent pas de se livrer à des guerres fratricides souterraines très meurtrières à travers des intrigues surréalistes, à travers des délations mensongères et à travers de sordides complots meurtriers.
Les cas les plus illustratifs d'un tel climat délétère et mortifère sont la fin tragique et humiliante de Narcisse Yoma DJOUA et celle de Assani TIDJANI qui furent pourtant parmi les Officiers les plus proches et les plus zélés dans le cercle personnel ténébreux et très restreint de feu Eyadéma GNASSINGBE ...
La deuxième conséquence néfaste de telles pratiques occultes galvaudées est le grave travestissement de certaines Traditions militaires hautement sacrées telles que la Présentation du Soldat au Drapeau.
En effet, la cérémonie de Présentation au Drapeau dans la Tradition militaire dans plusieurs pays du monde est une cérémonie solennelle de Prestation de Serment du nouveau Soldat à la Nation qu'il est appelé à défendre et à protéger, en prenant à témoin les Divinités guerrières du Terroir ancestral de cette Nation.
Rome antique par exemple organisait cette cérémonie solennelle dans une vaste plaine dénommée "Champ de Mars" qui était le Sanctuaire sacré de la Divinité guerrière romaine dénommée Mars (en rapport avec les qualités astrologiques de la Planète Mars).
L'Armée française naissante avait hérité cette Tradition militaire de la part des Romains (à travers les Légionnaires romains), l'a intégrée dans son patrimoine vaille que vaille pour finalement la transmettre plus tard aux Armées coloniales et néocoloniales africaines où beaucoup de personnes ignorent même l'origine et la raison d'être de cette cérémonie solennelle.
Un culte bigot de la personnalité autour de feu Eyadéma GNASSINGBE s'est malheureusement instauré dans la cérémonie de Présentation au Drapeau et dans d'autres Rituels militaires dans le contexte militaire togolais depuis des décennies, au point où le Soldat togolais ne prête pas Serment à la Nation Togolaise et encore moins à une quelconque Divinité guerrière du Terroir Ancestral Togolais, mais fait plutôt littéralement une allégeance aveugle et bigote à la personne de feu Eyadéma GNASSINGBE et à son violent régime d'oppression, de spoliation et de prédation (même après sa disparition!).
Voilà le côté occulte dangereux et très subtil dans lequel cette petite minorité mafieuse regroupée autour de feu Eyadéma GNASSINGBE a toujours enfermé les Hommes en Uniforme togolais, souvent à l'insu de ces derniers!
C'est donc à cause de cet embrigadement spirituel et psychique par ce noyau mafieux et ténébreux au sein de l'Armée Togolaise que le Militaire ordinaire togolais n'a jamais pris son courage à deux mains pour recourir à l'Objection de Conscience qui demeure un Droit humanitaire fondamental pour tout Militaire dans toutes les Armées normales du monde, lorsque ce dernier est arbitrairement poussé par son Supérieur hiérarchique à exécuter des ordres contraires à ses propres convictions éthiques.
C'est à cause de cet embrigadement spirituel et psychique par ce noyau mafieux et ténébreux au sein de l'Armée Togolaise que le Militaire ordinaire togolais n'a jamais osé revendiquer légitimement ses Droits les plus élémentaires qui sont toujours grossièrement bafoués!
C'est à cause de cet embrigadement spirituel et psychique par ce noyau mafieux et ténébreux au sein de l'Armée Togolaise que le Militaire ordinaire togolais est devenu la risée parmi tous les Militaires ouest-africains, car il n'en faut pas la moitié des graves brimades et injustices subies par les Militaires togolais pour que les garnisons entrent en ébullition par de violentes mutineries dans des pays ouest-africains comme le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire ou le Mali!
Les quelques rares Militaires togolais spirituellement éveillés qui finissent par prendre conscience graduellement des travestissements grossiers et égoïstes de ces Rituels militaires sont soit assassinés dans des conditions obscures ou sont radiés de l'Armée sous des accusations fallacieuses.
On peut donc comprendre de tout ce qui précède que cette "armée secrète" dans l'Armée Togolaise dont les membres sont pourtant bien connus et clairement identifiables, constitue la véritable pègre violente qui commet ou fait commettre de graves forfaits au profit des milieux obscurs français et à leur propre profit personnel, en jetant ainsi de graves discrédits sur l'ensemble de l'Institution militaire togolaise et même sur leurs commanditaires néocoloniaux français!
Le cas d'exemple le plus emblématique cité actuellement dans les milieux militaires de l'ONU est celui du sieur Gnakoude BÉRÉNA de Pya qui appartient à cette "armée secrète" hermétique gratuitement violente au sein des FAT et qui accepta volontiers et bigrement de faire massacrer froidement des centaines de Civils ivoiriens sans défense dans un camp de Réfugiés à Douékoué, dans l'unique but de créer la Terreur et la Psychose généralisée dans tout le pays!
Il est également celui-là qui a fait capturer le Président ivoirien Laurent GBAGBO dans sa résidence présidentielle, sans s'appuyer sur une Procédure judiciaire dûment déclenchée et sans une déclaration de guerre formelle de la part des Forces de l'ONUCI à l'État souverain de la Côte d'Ivoire, puisqu'il n'existait aucun Mandat d'arrêt délivré par la Justice ivoirienne ou par la Justice internationale au moment où il faisait massacrer d'innocentes personnes juste pour faire capturer un Chef d'État contre lequel aucune charge pénale n'était dûment constituée jusque là!
Les Militaires togolais d'hier et d'aujourd'hui qui sont spirituellement éveillés et qui ont souvent aidé discrètement les Porte-voix citoyens externes comme Notre Organisation citoyenne à lever un pan de voile sur ces graves dysfonctionnements institutionnels à travers nos Publications critiques et objectives sur l'Institution militaire, doivent humblement reconnaître que c'est eux qui font silencieusement, efficacement et courageusement la véritable Révolution militaire depuis l'intérieur pour une véritable Refondation des Forces Armées Togolaises au service de la Nation Togolaise.
- Comment le Militaire, le Gendarme et le Policier togolais peuvent éveiller ou aiguiser leur Conscience Citoyenne pour l'émergence d'une Armée Togolaise Républicaine.
La volonté délibérée de maintenir les Forces Armées Togolaises dans le rôle vulgaire d'une armée néocoloniale de Supplétifs au service de l'Armée néocoloniale française pour le "maintien de l'ordre néocolonial" défendant des intérêts obscurs français en Afrique, transparaît à travers l'absence d'une véritable Politique nationale de Défense et de Sécurité clairement définie de manière autonome par les Acteurs politiques, citoyens et militaires togolais dans l'intérêt supérieur de la Nation Togolaise.
Brailler qu'on souhaite vivre dans une paix de cimetières au Togo n'est pas encore la définition d'une véritable Politique cohérente de Défense et de Sécurité.
Réduire cyniquement un Peuple sans défense au silence par la terreur des armes et par la violence militaire gratuite en prétextant offrir ainsi la "paix" à ce Peuple, n'est pas du tout la définition d'une véritable Politique de Défense et de Sécurité.
Faire le trafic de la quincaillerie militaire française en Afrique sous le prétexte fallacieux de "maintien de la paix" (qui n'est rien d'autre que le "maintien de l'ordre néocolonial"!) n'est pas encore la définition d'une véritable Politique cohérente de Défense et de Sécurité.
Amadouer fallacieusement le gros lot des Militaires togolais avec un texte confus pompeusement dénommé "Statuts des Forces Armées Togolaises", sans en appliquer une seule ligne au profit de ces Militaires, n'est pas encore la définition d'une véritable Politique cohérente de Défense et de Sécurité.
Une véritable Politique nationale de Défense et de Sécurité d'une Nation est toujours axée sur la protection des intérêts vitaux de la Nation, sur la protection les Ressources vitales nécessaires pour la Vie harmonieuse et pour l'épanouissement harmonieux de tous les Citoyens, sur la sauvegarde de la Dignité et de la Fierté des Citoyennes et Citoyens en tant que Fils et Filles d'une même Nation.
Sans une véritable Politique de Défense et de Sécurité au profit prioritaire de la Nation, les Forces Armées ne peuvent pas mener leurs activités selon des Doctrines militaires clairement définies et ne peuvent pas mettre leur Personnel militaire dans de bonnes conditions de travail et de vie pour être au service de la Nation toute entière.
Comme cela a été expliqué plus haut, le premier problème fondamental concernant les Corps Habillés togolais en général et concernant les Forces Armées Togolaises en particulier est l'emprise occulte et psychique que cette minorité mafieuse d'Officiers de pacotille a toujours cherché à exercer sur l'ensemble des Corps Habillés pour les endormir spirituellement afin qu'ils ne réclament pas légitimement de bonnes conditions de travail et de vie dans l'exercice de leurs activités qui devraient être toujours placées dans l'intérêt supérieur de la Nation Togolaise.
Cette emprise occulte et aliénatrice sur l'Homme togolais ordinaire en Uniforme le ravale malheureusement au rang d'une vulgaire chair à canon pour l'Armée néocoloniale togolaise et française (Folikpo: 2017 [1]), comme l'Armée coloniale française avait cyniquement utilisé par le passé des centaines de milliers de "Tirailleurs nègres" pour libérer l'Europe de sa barbarie inter-européenne congénitale et pour être cyniquement payés en monnaie de singe en retour.
A ce problème fondamental d'ordre occulte vient s'ajouter le refus délibéré du régime cinquantenaire de GNASSINGBE-père-et-fils de dispenser au Personnel militaire la Formation civique et la Formation militaire adéquates pour faire du Militaire togolais un Citoyen exemplaire.
Mais on note heureusement que sur le plan de la Prise de Conscience Citoyenne, un éveil timide a commencé à se manifester dans les rangs des Corps Habillés togolais, lorsqu'on observe attentivement par exemple l'Engagement citoyen de certains (anciens) Militaires et Gendarmes togolais accusés à tort ou à raison dans des affaires scabreuses d' "atteinte à la sûreté de l'État".
Cet Éveil des consciences nécessite d'être encouragé et intensifié à travers un travail pédagogique et un soutien matériel et moral, car le violent régime néocolonial de GNASSINGBÉ-père-et-fils a fait délibérément main basse sur la Formation civique et la Formation professionnelle des Hommes togolais en Uniforme, dans l'espoir vain de les maintenir dans une dépendance éternelle. En effet, les tenants de ce violent régime cynique pensent vraisemblablement qu'un Corps Habillé bien formé sur le plan civique et professionnel constitue sans doute une menace potentielle pour leur régime archaïque fondé sur la violence gratuite, sur l'oppression, sur la spoliation, sur la manipulation psychologique.
Conclusion.
Les Togolaises et les Togolais ont crucialement besoin de l'émergence d'une Armée républicaine émanant de toutes les composantes de la société togolaise pour protéger leurs immenses Ressources naturelles et énergétiques vis-à-vis des prédateurs extérieurs, pour les faire fructifier pour eux-mêmes et pour en faire profiter à des nations amies qui se respectent et respectent le Peuple Togolais.
Ils ont besoin d'une Armée légaliste, républicaine et performante pour ne pas se laisser détruire par des mouvements idéologiques violents qui nient la Dignité humaine et les Droits humains fondamentaux.
Ils en ont besoin pour protéger jalousement leur Patrimoine culturel ancestral cyniquement tourné en dérision dans leur propre pays, mais marchandé à prix d'or à l'extérieur.
Mais la question centrale concernant la nécessité de l'émergence d'une telle Armée légaliste, républicaine et performante est de savoir de quel type d'Armée le TOGO a-t-il besoin.
A-t-il besoin d'une Armée de conscription demandant le service militaire obligatoire pour tous les Citoyens masculins ayant atteint l'âge majeur?
A-t-il d'une Armée de milice demandant que les civils reçoivent des formations militaires à côté de leurs formations professionnelles personnelles pour participer à des missions militaires en cas de besoin?
A-t-il besoin d'une Armée de métier composée essentiellement de Militaires professionnels qui peuvent être appuyés par des Réservistes en cas de besoin?
Ces questions fondamentales ne peuvent trouver les réponses adéquates qu'à travers la définition d'une véritable Politique nationale de Défense et de Sécurité qui n'a rien à voir avec la protection rapprochée accordée aux membres d'un violent régime héréditaire et archaïque, et encore moins avec les basses besognes exécutées de manière extravertie en qualité de vulgaire Supplétifs pour l'Armée néocoloniale française.
Bibliographie.
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- FOLIKPO, Kofi K.: La "Refondation" des FAT selon Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBÉ: Renforcement de la terreur militaro-clanique, campagne électoraliste biaisée ou navigation à vue? Décryptage. (Publié le 11 Juillet 2014 sur icibenin.com sous le lien http://www.icibenin.com/nouvelles/viewarticle.asp?idnews=786071).
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- MORENCY-LAFLAMME, Julien: A question of trust: Military defection during regime crises in Benin and Togo. In: Democratization, volume 24, 21 september 2017.
- TOULABOR, Comi: Le "premier accord de partenariat défense" porte-bonheur? (Publié le 1er Avril 2009 sur survie.org sous le lien http://survie.org/billets-d-afrique/2009/179-avril-2009/article/le-premier-accord-de-partenariat ).
- TOULABOR, Comi: Les Forces Armées Togolaises et le dispositif sécuritaire de contrôle. (Publié le 6 Mars 2017 sur icilome.com sous le lien http://news.icilome.com/?idnews=833904&t=les-forces-armees-togolaises-et-le-dispositif-securitaire-de-controle)
« Point n’est besoin d’espérer pour
entreprendre ni de réussir pour persévérer »
Guillaume d’Orange
La lutte du peuple togolais contre la dictature la plus longue du monde, commencée dès 1990 a connu une brusque accélération à compter du 19 août 2017 sous les coups de boutoir du jeune parti national panafricain (PNP) et de son leader charismatique Tikpi Atchadam. Depuis bientôt deux mois, le peuple togolais s’est à nouveau dressé par sa lutte pacifique, déterminé à recouvrer sa liberté et sa dignité. En réclamant la mise à bas du régime oppresseur et la démission de son tyran, il ne fait que réclamer son dû, sa souveraineté qu’il délègue à qui il veut selon les procédures qu’il aura lui-même arrêtées. Aussi veut-il le retour de la constitution de 92, celle dont il s’est doté et dont les forfaitures de la dictature l’ont frustrée.
Il convient néanmoins de porter un regard attentif sur la nature de la révolution en cours au Togo, d’en dégager les lignes de force et les menaces qu’elle recèle.
Une révolution originale : entre Ouagadougou et Place Tahrir
La révolution togolaise n’a rien de conventionnel. C’est la nature du régime à combattre qui détermine la couleur des révolutions. Cette spécificité est assurément sa force et sa marque de fabrique propre. La victoire finale nous l’indiquera. C’est peut-être aussi le signe de tergiversations et de manque de cap clairs qu’il faudra corriger.
L’appel du PNP des 19 et 20 août postule très clairement une révolution de type burkinabé du type prise de la bastille nourrie de longue date par des affluents réguliers dont l’explosion se produit et se concrétise au plus sur trois jours. Le Togo aurait pu connaître pareil épilogue tant la lame de fond était soudaine et profonde et à la condition expresse que les autres partis de la coalition actuelle perçoive l’opportunité de l’action et s’y joignent derechef. Peut-être qu’aujourd’hui la junte militaire togolaise fera partie des sombres souvenirs de la nation. Las ! Le PNP seul n’a pas pu achever la « blitzkrieg » de la révolution togolaise.
La main tendue à Jean-pierre Fabre a changé profondément la nature de la révolution togolaise, la plaçant sur le temps long du fabrisme avec une densité plus grande du peuple décidé et disponible pour arracher sa souveraineté en recouvrant symboliquement sa constitution de 92. Ce schéma nous rapproche plus de la place Tahrir en Égypte lors du printemps arabe. Immédiatement deux questions surgissent par rapport ces deux types de révolutions. Où sont au Togo les édifices pris d’assaut au Burkina Faso et qui constituent autant de prises de guerre. Où est l’équivalent de place Tahrir à Lomé. Au bout de deux mois de « marches », quelle est la localisation exacte de la révolution togolaise, ses places fortes, ses symboles et sa cicatrice sur le visage de la nation. Lisse, plate, sans scarifications ni reliefs, elle risque de s’enliser en mangeant ses petits avant leur éclosion.
Des dangers majeurs à éviter
Je ne reviendrai pas ici sur le risque majeur d’un échec qui consisterait en un recul plus sévère encore des libertés et le renforcement de la main-mise de la dictature sur le peuple avec sa cohorte de meurtres, de brimades, d’oppression de mauvaise gouvernance et de mise en coupe réglée de toute nation au profit d’une minorité de pilleurs au détriment de la nation. Reculer c’est donner un blanc seing à la satrapie en la légitimant par-dessus le marché. Un vrai permis de tuer et d’affamer le peuple devenu durablement les sujets du monarque sanguinaire et sans conscience de Lomé II. Il convient pour chaque acteur politique togolais d’avoir cette épée de Damoclès en claire vision dans ses choix d’action dans le cadre de la lutte. Le pire ne saurait être plus sûr. Mais plus encore, les risques sous-jacents à toutes les attitudes et options en présence convergent vers un seul dessein : la guerre civile.
Discerner le jeu des acteurs
D’abord et s’agissant de l’attitude du régime en place, l’enjeu de la conservation du pouvoir par tous les moyens n’est plus à démontrer. Faure Gnassingbé est prêt aujourd’hui comme en 2005 lors de sa prise de pouvoir, à faire couler par flots entiers le sang de ses concitoyens pour se maintenir au pouvoir. Faure est entré en scène en sacrifiant près de 1000 togolais. Beaucoup sont tués, égorgés, embastillés, mutilés, torturés pour sauvegarder le « trône familial ». Rien n’est plus élevé que cet idéal. Le Togo est une chasse gardée et doit le rester. Les attributs et moyens de l’État et toutes les forces vives de la nation doivent tendre vers la réalisation de cet unique dessein. La énième forfaiture en cours par l’organisation d’un référendum dont les dés sont largement pipés, au seul bénéfice du prince sanguinaire, traduit à suffisance la détermination de ce régime à rester coûte que coûte aux commandes. Le spectre de la guerre ne leur fait pas peur. Le sacrifice du peuple n’est rien à côté de l’attrait de « ce bien personnel» qu’est devenu le Togo. Faure, de son propre aveu, ne fait que suivre le père qui lui aurait interdit de « ne jamais abandonner le pourvoir ». Pour lui les choses sont très claires selon La lettre du continent, il préférerait « mourir » plutôt que de céder le pourvoir. Cette vision maladive, paranoïaque et obsessionnelle du pouvoir présage des lendemains funestes pour le Togo. Rappelez-vous la question du père à ceux qui jadis lui contesteraient le pouvoir : « vous voulez prendre le pouvoir ? Vous avez des armes ? ». Il semble que le fils pose la même question au peuple en révolte pacifique sous l’ombre tutélaire de son armée clanique et prétorienne.
Les armes non conventionnelles d’une guerre indigne
Le fond du problème est bien là. Le régime RPT / UNIR est intrinsèquement contre le peuple togolais et n’est pas disposé à permettre l’alternance dans le jeu démocratique. L’alternative est simple et ressemble à l’issue qu’ils ambitionnent de donner au référendum scélérat qu’ils projettent de soumettre au peuple : Quels que soient les cas de figure nous devons rester au pouvoir. « Nous ne partirons que parce que vous nous aurez battu les armes à la main. C’est clair et net ».
Si l’illusion d’une sortie de crise autrement que par des conclusions meurtrières nous avait effleuré, nous sommes désormais fixés. « La rwandisation du pays ne nous fait pas peur » semblent dire en chœur Messieurs Tchao et Trimua notamment. Cette issue funeste leur est de loin désirable au respect de la transparence qui rythme la vie démocratique normale d’une nation. La détermination guerrière s’accompagne de l’arrogance et de la morgue méprisantes d’un chef d’État arrivé par effraction à la tête d’un État qu’il considère depuis 12 ans comme le « jouet » à lui offert par son père. Mépris, arrogance, pillage, haine, violence, fraude et meurtres, autant de maux que distille la classe dirigeante à commencer par son chef et qui sapent la paix en corrodant le vivre ensemble. La paix est prise en otage par ceux-là mêmes qui la proclament et les Togolais sont sommés de se plier ou de mourir sous les balles assassines de l’armée prétorienne.
La part d’intimidation orchestrée par la bête touchée et agonisante ne doit pas être négligée. Il s’agit de tenir en respect le peuple pacifique réputé « peureux ». Les assassinats « inutiles » de manifestants aux mains nues participent de ce processus d’intimidation. Ils indiquent en creux la profondeur du délitement et de la panique réelle qui s’est emparée de ce pouvoir.
La partie sera rude. Il convient de se ceindre solidement les reins pour venir à bout de la soldatesque et de la détermination de ce régime jusqu’au-boutiste.
Le rôle trouble et séculier de la France
Ensuite et s’agissant de la France comme acteur de la crise togolaise qu’elle a créée et entretenue depuis un demi siècle en apportant un soutien intéressé à la pire dictature au Togo. Au nom de ses intérêts supérieurs, Paris ne daigne « parler » et, à l’instar du tyranneau, les autorités françaises semblent jeter un œil méprisant à cette « populace » conduite par des gueux d’opposants qui osent réclamer la fin du système mafieux qui a déferlé sur le Togo et ses richesses depuis 1963 au profit exclusif de la France et de ses gardes chiourmes locaux.
La France ne parle pas. Certes oui. La France ne fait pas de déclarations officielles. La France parle pourtant et elle parle beaucoup. Elle parle fort. Elle parle par son profond silence. Elle sait que le peuple est désarmé et connaît, pour l’avoir armé et instruit, la puissance de ce feu de régime. Se taire c’est choisir le plus fort en termes de destruction massive de vies et de biens. Elle choisit délibérément le droit de la force contre la force du droit. Elle choisit, comme toujours au Togo dans son pré-carré, la négation du droit et des principes démocratiques et universelles des droits de l’homme au nom d’obscurs intérêts mafieux tout en s’en faisant l’ardent défenseur et propagandiste dans toutes les instances internationales.
La France parle. Elle parle clairement. Elle a parlé à travers les chevaux de Troie que sont les ambassades accréditées au Togo. Elle parle par les émissaires de l’UA, de la CEDEAO et de l’OIF qui sont les porte-voix de la position française. La France a choisi le statu quo. Ses intérêts sont confondus avec ceux de la famille Gnassingbé et elle préfère les conserver même si elle connaît les souffrances du peuple togolais. Elle mise sur le pourrissement de la situation et même sur la guerre civile que l’entêtement du régime cinquantenaire pourrait provoquer. Cette occurrence néfaste ne la rebute aucunement. Que vaut la vie sous ces latitudes a pu dire un de ses célèbres serviteurs. La guerre civile la ramènerait dans le jeu comme arbitre et redistributeur de cartes toujours à son seul profit dans une visée géostratégique et géopolitique non éloignée du projet de recolonisation de toute l’Afrique francophone.
Durcir le ton et accélérer le processus
Il convient de passer à une phase plus affirmée de la revendication pacifique et renforcer la pression sur le régime par les armes de la lutte non violente. Il est temps d’arrêter la révolution des « bas fonds » et de passer à la vitesse supérieure. Prévoir des plans alternatifs et des voies de contournement des obstacles que la « bête » atteinte ne manquera pas de dresser sur le passage du peuple. Mais prudence ! L’observateur que je suis a regardé perplexe la manifestation de la diaspora européenne à...Paris. Je me pose encore aujourd’hui la question de l’intérêt d’aller crier à l’oreille d’un sourd volontaire. Choisir Berlin, la porte de Brandebourg, le mur de Berlin ou mieux Bruxelles et la commission européenne me semble plus productif que cette démonstration de force de la Bastille à la République qui fait rire l’hôte de l’Élysée. Les nœuds gordiens de la crise togolaise se sont certes noués au bord de la Seine. Je ne suis pas sûr qu’ils se trancheront forcément là.
Le succès réside plus que jamais dans l’unité de l’opposition coalisée. Les mouvements centrifuges qui se font déjà jour doivent être combattus avec la dernière fermeté. Les mous et les tièdes doivent être débarqués sans ménagement. Le tribunal de l’histoire se chargera en son temps de faire la lumière sur les responsabilités de chacun. La coalition a l’approbation unanime du peuple. Elle doit savoir capitaliser ces acquis et tirer parti de la dynamique et du nouveau rapport de force établi pour finaliser la lutte. Le peuple est souverain et sa lutte est invincible. S’en convaincre en oubliant les bas calculs politiciens, c’est entrer en négociation en position de force et arracher les avancées démocratiques dont le Togo a grand besoin.
Plus la lutte dure, plus l’adversaire reprend confiance et plus la victoire s’éloigne. Ce schéma, prôné depuis toujours par l’ANC de Fabre, postule une opposition libérale qui ne vise qu’à remplacer le pouvoir en place dans la continuité, en préservant les intérêts des acteurs. Le peuple trouve très rarement son compte dans ce schéma.
Il faut trancher vite et accélérer le processus de la lutte ou l’abandonner pour ne pas épuiser les réserves. Quitte à la reprendre quand la nature de la structure de lutte sera déterminée. Il paraît très clairement que le PNP soit sur la ligne de l’opposition systémique, avec une remise en cause et à plat du fonctionnement de l’État et de la nation en vue d’une refondation qui semble avoir l’assentiment du peuple. Là réside le sens du combat actuel, ses modes opératoires et les clés de la réussite de la révolution au Togo.
Il convient pour les leaders de l’opposition de capter ce désir tellurique, de le transformer en modes opératoires, de proposer rapidement un plan de sortie de crise après avoir obtenu, selon les vœux du peuple, la chute du tyran. Toute visée sous optimale déboucherait nécessairement en son temps sur la casse sociale et économique et ne nous épargnerait pas forcément la guerre civile.
Jean-Baptiste K.
MES LEADERS DE PARTIS POLITIQUE DU TOGO; NOUS NE POUVONS PLUS CONTINUE...
Written by RAOUL K DAGBA.POURQUOI ne pas utiliser la FORCE d’une vraie revolution mature pour faire partir cette DICTATURE, alors que le COUP de FORCE est la marque de fabrique du dictateur FAURE GNASSINGBE EYADEMA 2 ?
PEUPLE TOGOLAIS, TOGOLAISE , TOGOLAIS
La fin du dictateur FAURE EYADEMA 2 est proche si et seulement si nous nous organisons pour aller au bout de notre détermination. Sa dictature ne perdure qu’à cause de notre CUPIDITE, de notre LACHETE, et de TRAHISONS de certains.
Toute la turpitude et la gabegie du système FAURE GNASSINGBE et de ses soutiens (faux opposants y compris) sont sur la place publique, je ne veux citer aucun nom, vous les connaissez . Recensons-les pour faire arrêter tous ces voyous le moment venu pour qu’ils répondent de leurs méfaits devant la Justice. Non pas celle des vainqueurs, mais plutôt celle qui dira le Droit; qui respectera les droits de la POPULATION TOGOLAISE, et qui instruira à charge et à décharge.
FAURE GNASSINGBE EYADEMA 2, qui n’a jamais gagné d’élections libres et transparentes, ne partira du pouvoir que par la force je vous le dit aujourd’hui peuple TOGOLAIS. Affirmer le contraire est une vue de l’esprit. C’est une VERITE et il faut le dire car Nous somme sur le chemin de la MONACHIE pour ce referendum MORT NEE qu’on nous propose.
Aucun dialogue, même inclusif, aucune négociation, quelle qu’elle soit, ne pourra le persuader de quitter pacifiquement le pouvoir.
Persuadé de maîtriser les arcanes de la CEDEAO, L’UA, L’OIF, comptant sur ses réseaux mafieux qui le soutiennent grâce à l’argent de la corruption, la REVOLUTION DE FORCE MATURE apparaît comme la solution ultime de chasser ce gouvernement qui, depuis bientôt près de 50 ans apparaît comme le véritable cancer Togolais. 80% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté; les libertés publiques et privées sont bafouées; les élections sont truquées; les contre-pouvoirs inexistants; les opposants embastillés; l’école sabordée; bref, tous les pans entiers du pays sont dans le ROUGE TOTAL.
La lutte politique par des marches par semaine est une bêtise et non EFFICACE A l’heure actuelle pour ce gouvernement SANGUINAIRE. Seule la FORCE du mouvement protestataire doit etre le plan maintenant.
Comment allez vous faire? ..... reprendre par les élections et par des dialogues ce que le dictateur contrôle par les armes et la force mon FRERE TOGOLAIS, MA SOEUR TOGOLAISE ????????
LA MARCHE DOIT PRENDRE UNE NOUVELLE STRATEGIE. NOUS NE POUVONS PLUS CONTINUER A MARCHER SANS UN MOT D'ORDRE.
PEUPLE TOGOLAIS REVEILLE TOI ET PREND TON DESTIN EN MAIN.
VIVE LE PEUPLE TOGOLAIS
VIVE LA DEMOCRATIE
VIVE L’AFRIQUE.
Par: RAOUL K DAGBA.
Guinée: La femme qui soigne plusieurs maladies à Conakry a travers l...
Written by Saidou DIALLO - FMLiberte Conakry, Freetown, MonroviaHadja Mariama ciré diaby reçoit plus de 4 mille patients tous les jeudis à son domicile, elle utilise les versets coraniques pour traiter les malades que l’hôpital n’a pas pu guérir. Elle nous a parlé de la source de son pouvoir dans un entretien qu’elle nous a accordée.
fmliberte : Madame vous traitez plusieurs maladies. Actuellement vous êtes convoité par tout le monde, où aviez- vous appris tout cela ?
Mariama cire diaby : Merci beaucoup, j’ai appris cela à côté de mon père qui a formé beaucoup de personnes. Il est très connu. Mon père a appris cela en Arabie saoudite avant même notre indépendance en 1958, c’est pour quoi j’ai suivi ses traces et plusieurs personnes viennent ici pour se soigner.
fmliberte : Vous traitez beaucoup des maladies. Donnez nous un exemple de ces maladies ?
Mariama cire diaby : Moi je ne traite pas les malades, mais c’est Dieu qui les traite. Aujourd’hui, il ya des gens qui empêchent les autres d’évoluer, quand on te cherche en vain, on te donne au Satan, au diable pour qu’il te barre la route. On traite les malades mentaux, les drogués chroniques, les ivrognes. Nous arrêtons les sorciers, les diables méchants, nous traitons plusieurs maladies en s’inspirant du coran. Car ce n’est pas moi qui traite, mais c’est Dieu, Dieu dit ‘’Demande moi, je te donnerais. Appelle-moi, je te répondrais.‘’ Nous avons des talismans, le beure de karité, des savons, du pain, de la bouillie à l’aide de quoi nous traitons ces malades qu’on appelle bombe dans les quartiers.
fmliberte : Vous avez combien de travailleurs ici avec vous ?
Mariama cire diaby : j’ai plus de 500 personnes qui travaillent avec moi. La sécurité, nous avons plus de 40 jeunes, beaucoup des imams et de femmes sont là avec nous, chacun joue un rôle. Les jeudis et dimanches, nous recevons plus de 4 mille patients venant de partout certains se déplacent même de l’Europe, des Etats unis, un peu partout dans le monde par la grâce divine.
fmliberte: D’aucuns disent que ni le Diable, ni le Sorcier n’existe qu’avez-vous à leur dire ?
Mariama cire diaby : (rire), ceux qui disent cela, ne connaissent pas le livre coranique, Dieu a crée d’abord les diables et les anges avant l’être humain. Donc le nom du diable se trouve dans le coran, les sorciers aussi ont un pouvoir venant de Dieu, parce que c’est lui qui donne le savoir à l’être humain, mais certains s’ils ont le pouvoir ou le savoir, ils l’utilisent dans le mauvais sens en faisant pleurer ses proches. Donc qui conque dit que le Diable et les mauvais esprits n’existent pas, dit lui d’ouvrir le Coran.
fmliberte : y a t-il une déférence entre vous et les marabouts ?
Mariama cire diaby : Je ne suis pas un marabout, je ne fabrique pas des grigris pour les gens. Je demande Dieu à travers les versets du Coran et il me répond. Parfois, quand je lui demande, il peut faire de mystères en envoyant des gros vents ou la pluie qui permettent aux malades de guérir sur place. J’ai toutes les vidéos avec moi. C’est pourquoi je répète que ce n’est pas moi qui soigne, mais plutôt le tout puissant. Il y a des personnes qui prenaient de la drogue, de l’alcool. Ils viennent me demander de les aider pour qu’ils abandonnent ces vices qui nuisent à leur corps. On demande Dieu, il nous répond. Il ya des femmes qui viennent nous demander de les aider pour que leurs enfants arrêtent de faire le banditisme, les braquages, vol en main armée, des injures publiques, des pratiques de ce genre, tout ceux-ci là une fois qu’ils prennent mon talismans, ils renoncent sans se rendre compte. Voilà ce qui nous différencie de ces marabouts.
fmliberte: Vos difficulté dans votre travaille ?
Mariama cire diaby : Nous n’en avons beaucoup : il ya des gens qui utilisent ma photo pour arnaquer les gens en les proposants des faux projets à mon nom; Il y a des journalistes qui me sabotaient sur leur antennes juste pour me décourager, mais je suis toujours là et les patients se multiplient chaque jour, parce que ce que je fais du vrai, les gens ont compris que le coran peut soigner.
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Guinée : A Kankan un médecin viole sa patiente sous anesthésie.
Written by Saidou DIALLO - FMLiberte Conakry, Freetown, MonroviaN’faly Condé c’est le nom du médecin accusé d’avoir violé une de ses patientes dans sa clinique, au quartier Moriwoulen dans la commune urbaine de Kankan, alors que cette dernière était sous anesthésie.
Selon nos sources d’information, c’est le mari de la victime qui a alerté le voisinage lorsqu’il a su que leur médecin de famille entrain d’abuser de sa femme inconsciente. Les deux hommes ont commencé à se bagarrer et il a fallu l’intervention du président des jeunes du dit quartier pour éviter le pire.
Informé de la situation, la brigade de recherche de la gendarmerie départementale s’est aussitôt saisie du dossier. Le médecin âgé d’une soixantaine d’année serait actuellement à la disposition du service de sécurité. Pour l’instant, les enquêtes ont révélé que l’homme mis en cause est un récidiviste qui avait été chassé de Nzérékoré où il vivait pour des faits similaires.
La Dame qui avait été transportée d’urgence à l’hôpital préfectoral a aussi révélé qu’elle soupçonnait déjà le médecin, mais malheureusement elle manquait de preuves.
Togo:Le violent régime archaïque militaro-mafieux de Faure GNASSINGB...
Written by Komdedzi Kofi FOLIKPO , Computational LinguisticsLe Général Charles de Gaulle avait traité l'ONU de "machin" lors d'une conférence de presse en Septembre 1960 à Nantes. C'était au sujet des tentatives de certains milieux obscurs (occidentaux) qui voulaient passer par l'intervention militaire des Casques Bleus (en violation flagrante de la Charte de l'ONU relative à leur déploiement!), pour influencer gravement les affaires intérieures du Congo (aujourd'hui la RDC) durant la guerre civile qui y sévissait à cette époque.
Cet illustre homme politique français défunt trouverait sûrement des expressions encore plus dures et plus percutantes, s'il devrait s'exprimer aujourd'hui sur la Tragédie surréaliste servie à l'Humanité entière par certains piètres bureaucrates alimentaires cachés derrière le vocable vaseux et galvaudé de "communauté internationale".
Lorsque de vulgaires nègres-maison alimentaires et hyper-corrompus se présentent volontiers comme étant la "communauté internationale" (sic!) au service du violent régime archaïque incarné par le minable tyran schizophrène Faure GNASSINGBÉ, on peut affirmer que bon nombre de nègres de l'Afrique néocoloniale travaillant aujourd'hui dans les Organisations régionales et internationales n'ont aucun grain d'Amour-propre, de Respect de soi et des autres, d'Honneur et encore moins de Conscience.
Le piètre Ghanéen incompétent Mohamed Ibn CHAMBAS, la salope Nigérienne aux moeurs légères Aïchatou MINDAOUDOU SOULEYMANE, le Béninois goujat et falot Marcel de SOUZA et le piètre Tchadien Moussa FAKI MAHAMAT appartiennent malheureusement à cette catégorie de sales nègres-maison.
Le comportement goujat, irresponsable, stupide, anti-démocratique et anti-républicain de cette brochette de nègres-maison demi-lettrés cités ci-dessus dans la grave Crise togolaise donne parfaitement raison au Président américain Donald Trump qui déclarait récemment que les nègres (en réalité de tels nègres-maison) méritent d'être asservis de nouveau en esclavage, en raison de leur manque criard de Respect de soi, d'Amour-propre, de Bon Sens minimal et d'Éthique minimale.
Pour ces sales nègres-maison amnésiques de la pire espèce, le Peuple Togolais se résume au violent régime archaïque et assassin de Faure Essozimna GNASSINGBÉ qui leur verse sans doute en catimini des prébendes mirobolantes pour qu'ils étalent sans gêne leur nègrerie dégoûtante à la face du monde entier sans crier gare. Pour eux, les souhaits et desiderata du sale pantin sanguinaire et inculte Faure GNASSINGBÉ sont des ordres impératifs pour l'ensemble des 7 Millions de Togolaises et de Togolais qui doivent s'exécuter sans coup férir.
Pire, ces piètres nègres-maison ronflant encore mentalement dans les caniveaux crasseux du néocolonialisme bureaucratique rétrograde croient très dur qu'il suffit aujourd'hui de brandir en bons nègres écervelés des sigles de l'ONU, de la CEDEAO, de l'UA et de l'OIF à des Millions de Togolaises et de Togolais désabusés par 50 ans de tyrannie, de spoliation, d'oppression et de déshumanisation pour qu'ils soient terrifiés, pour qu'ils ne descendent plus dans les rues et pour qu'ils ne marchent plus vaillamment sur les places fortes de la Nation Togolaise afin d'exiger leurs Droits légitimes à une Vie décente, leur Droit légitime à un véritable État de Droit, leur Droit inaliénable d'avoir des élections transparentes et équitables, leur Droit inaliénable de choisir librement leurs dirigeants sans simulacre!
Ces piètres nègres-maison croient naïvement que leurs sigles donneraient magiquement l'injonction aux 7 Millions de Togolaises et de Togolais tant au TOGO qu'au sein de la Diaspora Togolaise à travers le monde de se plier subitement en deux devant le minable usurpateur sanguinaire et inconscient Faure Essozimna GNASSINGBÉ que cette pègre internationale leur a violemment imposé dans le Sang depuis 12 ans à travers un sordide complot.
Ces médiocres nègres-maison feignent sans doute de voir que le Vrai TOGO Profond parle déjà régulièrement et de façon très audible dans les rues du Nord au Sud par centaines de milliers depuis le 19 Août 2017 et n'a pas besoin d'un simulacre de référendum qu'un violent régime archaïque veut exhiber frauduleusement et grossièrement au nom des 7 Millions de Togolaises et de Togolais.
Ces médiocres nègres-maison feraient mieux de rappeler à leur médiocre bienfaiteur Faure Essozimna GNASSINGBÉ que la creuse coquille constitutionnelle fabriquée nuitamment en 2002 pour servir de tremplin pseudo-légaliste à son violent géniteur défunt et à lui-même ad vitam aeternam ne reflète nullement la Volonté suprême du Peuple Togolais Souverain telle qu'elle est clairement exprimée dans la Constitution massivement plébiscitée par 97% des Togolaises et des Togolais en 1992!
Ces médiocres nègres-maison feraient mieux d'exhorter leur piètre bienfaiteur à remettre intégralement en place cette Constitution massivement plébiscitée en 1992 pour permettre la mise en place d'un cadre électoral sain, transparent et adéquat avant de vouloir parler d'un hypothétique référendum!
Ces médiocres nègres-maison feraient mieux de soutenir les Forces Vives et Citoyennes de la Nation Togolaise à oeuvrer pour la confection d'un Fichier électoral propre, fiable et transparent avant de venir recommander un référendum hypothétique au Peuple Togolais!
Hier en 2005, les mêmes sales nègres-maison arborant les mêmes sigles alimentaires étaient venus dire aux Togolaises et aux Togolais que ces derniers doivent passer les effroyables massacres génocidaires des milliers de victimes innocentes de Février à Avril 2005 en pertes et profits, afin de donner une chance au "petit" (sic!) de "faire ses preuves" (sic!).
Après 12 ans de règne sanglant, mafieux et chaotique, le "petit" (sic!) n'a toujours pas encore trouvé ses "preuves" à faire face au Peuple Togolais et au monde entier, comme l'ancien Président nigérian Olusegun OBASANJO l'avait honnêtement souligné tout récemment devant un parterre de Journalistes internationaux.
Hier toujours en 2007, les mêmes sales nègres-maison arborant les mêmes sigles alimentaires étaient venus dire aux Togolaises et aux Togolais que le "petit" (sic!) serait capable d'organiser des élections transparentes et crédibles grâce au système très robuste de transmission des résultats en temps réel dénommé VSAT pour le départager avec le Peuple Togolais Souverain qui lui conteste toujours toute bribe de Légitimité. Mais ces nègres-maison avaient trouvé normal que le système très robuste VSAT ayant toujours bien fonctionné sous d'autres cieux tombe exceptionnellement et miraculeusement en panne au TOGO lors du simulacre de scrutin organisé par leur "petit" (sic!).
Hier encore en 2010, les mêmes sales nègres-maison sans conscience ni Amour-propre qui arboraient toujours les mêmes sigles alimentaires avaient trouvé normal que des Militaires et Gendarmes aillent sur ordre du "petit"(sic!) confisquer et détruire brutalement les Procès-verbaux en cours de compilation légitime et légale au Quartier Général de son principal Adversaire durant une élection présidentielle qu'il savait avoir perdue d'avance!
Hier toujours en 2015, les mêmes nègres-maison pourris arborant les mêmes sigles alimentaires étaient revenus à charge pour pousser les Togolaises et les Togolais à accepter la mort dans l'âme un simulacre d'élection présidentielle orchestré sur la base d'un fichier électoral frauduleusement taillé sur mesure par le minable et ignoble pseudo-expert franco-béninois Clément AGANAHI.
Aujourd'hui en 2017, on revoit les mêmes sales nègres-maison arrivant avec les mêmes sigles alimentaires pour ordonner à leur "petit" (sic!) d'organiser rapidement sans le consentement du Peuple Togolais Souverain un simulacre de référendum dont les résultats sont déjà prêts dans les laboratoires nauséabonds du pseudo-expert alimentaire franco-béninois Clément AGANAHI afin qu'il puisse se maintenir en place contre la Volonté Suprême du Peuple Togolais Souverain qui réclame massivement et légitimement depuis le 19 Août 2017 dans les rues des villes togolaises et sur les places fortes des campagnes togolaises son DÉPART IMMÉDIAT ET SANS CONDITIONS pour avoir systématiquement ruiné le TOGO pendant 12 ans sur tous les plans!
De tels sales nègres-maison pourris et sans Amour-propre qui aiment afficher allègrement tant de manque de scrupules, tant de manque de probité, tant de déshonneur et tant d'auto-flagellation politico-médiatique humiliante aux yeux du monde entier, sont pourtant très souvent les premiers à se plaindre qu'ils sont traités avec mépris par leurs collègues asiatiques, latino-américains et européens comme de vulgaires gobe-merdes et de vulgaires serpillières au sein de ces Organisations régionales et internationales dont ils arborent les sigles pour des raisons alimentaires.
Comment peut-il d'ailleurs en être autrement, si ces sales nègres-maison hyper-corrompus et sans une bribe d'Éthique n'affichent pas un seul grain d'Amour-propre et de Respect de soi dans leurs actions et déclarations envers les Peuples Souverains, comme ils le démontrent encore une fois au TOGO?
Comment peut-il en être autrement, lorsque tout le monde sait au sein de ces Organisations régionales et internationales que ces sales nègres-maison falots y postulent souvent, non pas pour y faire honnêtement carrière au service du bien-être des Peuples et Nations, mais plutôt juste pour des pots-de-vin et pour le sexe?
Comment peut-il en être autrement, lorsque ces piètres et sales nègres-maison ne savent pas comment rendre le tablier ou comment présenter des excuses publiques, lorsqu'ils ont commis de graves offenses envers un Peuple tout entier dont ils insultent l'intelligence à travers leurs minables injonctions condescendantes?
En tout état de cause, cette brochette de minables sales nègres-maison qui se prend arrogamment pour le nombril du monde et pour le compas de l'Univers tout entier, doit comprendre très clairement qu'ils ne sont pas les bienvenus sur le Sol Ancestral Togolais, que ce soit aujourd'hui, demain ou plus tard.
Tout ce que le Peuple Togolais Souverain dans toutes ses Profondeurs et dans toutes ses composantes ethniques, religieuses, socio-professionnelles et corporatives exige de ces piteux nègres-maison en ce moment crucial de la Renaissance de la Nation Togolaise et des Peuples Africains dans leur ensemble, c'est de tout mettre en oeuvre pour reprendre assez rapidement vers une destination inconnue le colis encombrant que constitue Faure Essozimna GNASSINGBÉ qu'ils avaient violemment imposé aux Togolaises et aux Togolais depuis 2005.
Si Faure Essozimna GNASSINGBE est pour eux le pourvoyeur "magnanime" par excellence de pots-de-vin pourris et de prébendes mirobolantes tachées du Sang précieux des milliers de victimes togolaises innocentes, il constitue malheureusement pour des Millions de Togolaises et de Togolais tant sur le Sol Ancestral Togolais qu'au sein de la Diaspora Togolaise Consciente et Constructive à travers le monde une grave Calamité Nationale, une Honte Nationale indicible et une Catastrophe sociale et éthique à l'échelle planétaire à travers sa nature atypique.
Baden (SUISSE), le 05 Octobre 2017.
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